Voici donc un roman que j’ai adoré, ni plus ni moins, mais dont j’ai un mal fou à parler. Parce que lire Kim Thuy, c’est d’abord se délecter de la beauté de la plume, mais aussi de se laisser porter par des chapitres courts qui nous emmènent ici et ailleurs dans l’histoire, mais aussi à l’intérieur de nous-mêmes. J’aime ces livres qui nous laissent faire les liens, qui suggèrent plutôt que de marteler.
En Vietnamien, Vi signifie, « précieuse, toute petite, minuscule ». C’est ce que les parents de Vi souhaitaient pour leur fille. Tout de suite, je suis surprise par la différence entre cette signification et la signification en français. La vie, c’est énorme, grandiose! Vi a fui un Vietnam en guerre. Après escales, elle se retrouve à Limoilou, au Québec. Et elle devra découvrir qui elle est, entre des ceux cultures.
Certes, un roman sur l’exil mais aussi un roman sur la découverte de soi et sur la richesse des cultures et de posséder deux cultures. C’est l’histoire de Vi, certes, mais aussi celle de ses parents et de ce qu’elle perçoit du Vietnam à travers eux. C’est l’histoire de la découverte d’une partie de soi, de sa culture, par les yeux de l’autre, de l’étranger, qui fait voir les choses autrement.
Bref, j’ai adoré.
Comme toujours avec Kim Thuy.
4 Commentaires
Passer au formulaire de commentaire
J’ai adoré Ru et je compte bien lire celui-ci.
Auteur
Si tu as aimé Ru, je pense que tu vas apprécier celui-ci!
Tout pareil que Manu !
Auteur
Alors il faut!