Le comment du pourquoi
Je suis très fan de l’univers baroque de cette série alors vous pouvez vous imaginer que quand j’ai eu l’occasion de lire ce second tome, je n’ai pas hésité.
De quoi ça parle
Pour ceux qui n’ont pas lu le premier tome, nous sommes ici dans un univers uchronique où le Roy Soleil n’est pas mort mais devenu un vampire. Vous pouvez vous imaginer qui sert de bouffe! Notre protagoniste est une jeune roturière qui se fait passer pour une noble afin de venger sa famille assassinée et croyez-moi, elle a laissé sa morale avec les cadavres de ses parents.
Dans ce deuxième tome, nous nous éloignons du château de Versailles pour s’enfoncer dans les bas fonds parisiens, où ne armée de goules sème la terreur. Et qui est cette Dame des Miracles, qui défie sans cette le monarque?
Mon avis
Comme je le disais en intro, j’ai tout de suite aimé le monde créé par Dixen. Si, dans le premier tome nous sommes davantage dans les intrigues de cour, nous nous en éloignons assez rapidement dans ce tome 2. Ici, la nouvelle écuyère se voie pairée avec un ancien pour enquêter sur une recrudescence de goules et sur la fameuse Dame des Miracles qui ne semble plus accepter l’autorité du roi. L’ambiance va donc devenir plus sombre et glauque, loin des dorures et du faste. Si vous aviez aimé ce côté dans le premier tome, peut-être serez-vous moins fan de ce deuxième opus. Par contre, si vous voulez retrouver les scènes d’action et le rythme des livres de Dixen, vous serez servis.
Diane/Jeanne est toujours un personnage qui n’est pas toujours aimable. Elle peut trahir ses amis et la fin justifie parfois les moyens. Ici, on sent qu’elle commence à avoir des choses – et des gens – à perdre et elle évolue en ce sens. On sent qu’elle doit maintenant prendre d’autres personnes en compte avant d’agir. Entrer dans ses pensées est déroutant, perturbant parfois, mais c’est ce qui rend le personnage intéressant. Est-ce que je reste à distance? Oui, certes. Je me suis moins attachée aux personnages que ce que j’aurais pu, même si on sent qu’ils s’étoffent graduellement. Mais ce récit reste haletant et nous permet de découvrir davantage l’univers de Vampyria.
Le style de Dixen est toujours simple et direct. En audio, on aurait dit qu’il était bourré de points d’exclamation mais je ne saurais dire car je n’ai pas vu la version papier… que j’achèterai sans doute si le reste de la série est aussi palpitant.