Ce roman, je devais le lire pour le challenge d’Ys. Genre, le 20 novembre. Comment on dit… oups??
C’était ma première rencontre avec l’auteur. C’est d’ailleurs peut-être pour ça que j’ai tant de mal à bien cerner ce roman. Roman noir? Parodie des polars? Du langage américain? Bref, je sens que je serai un peu décousue parce que probablement que j’ai compris plusieurs points tout de travers… si une bonne âme l’a lu, je serais preneuse pour une bonne discussion!
D’emblée, dès la première phrase, on sent que ça va être particulier. « Je suis de police ». Heu… ok. Weird. On va voir en anglais. « I am a police ». Pas policeman ou policewoman, mais juste police. Ici, au Québec, « c’est une police », on dit ça. Mais aux États-Unis (car c’est dans une ville un peu glauque américaine que ça se passe), je n’ai jamais entendu dire ça. A cop. Mais pas « a police ». Mais bon, je m’égare. Je ne suis pas États-Unienne non plus hein! Tout ça pour dire qu’on a affaire à un « je » à la voix bien particulière, parlant une espèce de jargon mi-anglais, mi-américain, mi-policier. Mike Hooligan, la narratrice (parce que oui, c’est une fille), ne l’a pas eue facile. Elle enchaîne les bons à rien et a l’air d’un joueur de football. Puis un jour, on lui demande un service. Elle doit aller annoncer à son mentor, celui qui lui a sauvé la vie, que sa fille Jennifer s’est suicidée. Jennifer qui était la joie de vivre incarnée. La personne la plus équilibrée de la terre. Belle, brillante astrophysicienne, avec son copain tout aussi beau et intelligent.
Il y aura donc enquête non-officielle. Ou quête. Pour comprendre. Pour voir ce qui se cache derrière ce suicide.
Si j’ai beaucoup adhéré au personnage de Mike et à la narration – en partie – (que j’entendais en voix off, comme dans un vieux film noir, avec un accent populaire), j’avoue être restée un peu en plein milieu d’un souffle à la fin de ce roman. Et pas certaine de comprendre non plus. J’ai apprécié les réflexions sur la vacuité de la vie, sur les apparences, sur l’absurdité de certains crimes (genre, pour une histoire de couche-culotte), sur la notion de vie/survie. J’ai apprécié les interrogatoires, les pistes, la démarche. Puis, soudainement, le doute… une procédure policière, vraiment? Hmmm… pas certaine. Et j’ai beaucoup, beaucoup réfléchi une fois la dernière page tournée.
Toutefois, étant donné que je me suis sentie un peu… stupide à l’occasion, je ne peux pas dire que j’ai totalement embarqué non plus.
Je vous l’avais dit, vous pouviez aisément vous passer de cet avis-qui-ne-veut-rien-dire! Ma spécialité, n’est-ce pas! N’empêche que je relirai l’auteur, ne serait-ce que pour voir si le style, avec ses répétitions et sa manière d’aller droit au but est caractéristique ou pas.
Des suggestions?
12 Commentaires
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J’ai aimé L’information de cet auteur, mais il me semble que c’était aussi particulier (lu il y a trèèèès longtemps) Et c’était une brique !
Manu: Je n’ai rien lu d’autre. Je ne suis pas certaine si j’oserais me lancer dans une telle brique par contre!
Amusant, je viens d’écrire un article sur « le poil de la bête » avec une même impression de roman décalé
j’ai vraiment envie de découvrir Amis
Denis: Il faut aussi que je lise autre chose de cet auteur. IL y a de quoi à découvrir!
La première phrase est plutôt étrange, et si le reste est à l’avenant, pas sûr qu’il em plaise.
Alex: Ce n’est pas tout comme ça 😉 Bon, c’est étrange comme langage mais pas tout dans cette veine.
Hello,
je ne le connais pas encore… mais j’ai money depuis bien longtemps dans ma PAL… faudrait que je le découvre aussi 🙂 donc je ne sais pas te dire si c’est bien 🙂
Valeriane: C’Est certainement un auteur que je vais relire, en tout cas… reste à voir par quoi je vais poursuivre.
Je n’ai tenté qu’une fois de lire cet auteur, qiu semblait très « coté » et j’avoue avoir laissé tombé parce que j’étais larguée… Je comprends ton manque d’enthousiasme, donc !
Kathel: C’est particulier. Je veux découvrir autre chose de lui parce que ça semble justement, décalé. Mais même si ce n’était pas mal, il m’a manqué quelque chose pour adhérer totalement.
Le premier livre que j’ai lu d’Amis était Le dossier Rachel que j’avais adoré ! Style normal, enfin rien de perturbant. J’ai aussi lu Poupées crevées qui m’avait laissé beaucoup plus dubitative malgré un fin crescendo assez terrifiante. Sinon, j’ai lu un recueil d’articles qu’il avait écrit pour différents journaux/revues; beaucoup aimé aussi.
Lewerentz: Bon ,je note « Le dossier Rachel ». j’ai vraiment envie de poursuivre ma découverte.