Aujourd’hui a été une journée de balades en voiture dans des paysages magistraux, encore une fois. Maman a une petite panique de ne pas avoir le temps de tout faire, alors on fait pas mal de route, pour arriver jusqu’à Grenoble. On se demandait POURQUOI on connaissait tant cette ville. Les jeux Olympiques? Les Princes? Les Bulles? Ca nous a pris une journée complète avant de faire le lien… LES NOIX!
Après un copieux petit déjeuner fait de produits locaux et bio, on nous a conseillé de faire la route par Albertville où se trouvent des cols et des points de vue magnifiques. Bon, maman et moi on a passé notre temps à dire à papa de RALENTIR, à son grand désarroi. En effet, il y a une chose qu’il déteste davantage qu’avoir quelqu’un en avant de lui; c’est avoir quelqu’un derrière lui. Avec deux peureuses dans la voiture… mettons qu’on lui a fait travailler sa patience. Mais bon, au moins, ça nous permet de voir quelque chose!
On est attendus pour manger à Chambéry chez Barbara, que j’ai vue la dernière fois au Québec! Ca faisait longtemps! Du coup, j’étais ravie de l’invitation. Fidèle à ma réputation, je suis arrivée bien en retard, mais pour une fois, c’était pas notre faute. En effet, il y avait un col fermé pour cause d’éboulement, ce qui a eu pour effet de nous faire faire un détour de 35 minutes… et de nous faire escalader deux montagnes de plus, toujours en lacets (avec des virages « en aigiuille », comme je le paraphasise si bien). J’ai oublié le nom du col, of course (mais me semble que ça commence par « A » et que le nom est court) mais est arrivés à Albertville suuuuper en retard, assez pour prendre l’autoroute pour éviter d’arriver le lendemain chez Barbara!
À Albertville, il reste les pancartes des jeux olympiques, mais nous n’avons pas visiter les installations. Parait quand même qu’il n’en reste pas grand-chose… ça fait 24 ans!
On est bien accueillis chez Barbara par elle, son conjoint et la petite miss Éliséa, pleine de bonne humeur… et de choses à dire! Qu’est-ce qu’elle peut être mignonne! Elle nous a fait la jasette pendant que nous mangions des spécialités Savoyardes (jambons, canard, Tomme et Beaufort) ainsi que des jus du coin. J’ai même eu droit à un super dessin!
On reprend donc la route pour Grenoble. Encore des routes pleines de détours et de paysages à couper le souffle. On est à l’hôtel d’Angleterre, place Victor Hugo, un très bel endroit de la ville, avec ses fleurs et sa grande fontaine. C’est le centre élégant de la ville et c’est juste à côté de la vieille ville. On peut tout faire à pieds et ça, on apprécie! On profite donc d’une accalmie (parce que oui, il a plu) pour monter dans les bulles et aller admirer Grenoble vu d’en haut. Tout au sommet, il y a la Bastille, ancien fort de Vauban, conçu pour protéger la ville. C’est cool de regarder d’en haut… on reconnaît les toits rouges des parties plus anciennes, les toitures grises, plus récentes et finalement les immeubles plus hauts, en banlieue. C’est fou quand même à quel point ça nous permet de réaliser comment Grenoble est entourée de montagnes, prise entre elles. Peu importe de quel côté notre regard se porte, c’est beau. Et c’est haut!
Il paraît qu’on peut apercevoir le mont Blanc… mais nous, si on voyait du blanc, ce n’était certes pas le Mont! Par contre, voir les nuages se faufiler entre les montagnes, ça avait un côté fantomatique. On aurait dit des dragons immatériels qui rampaient. J’ai eu une réminiscence des Royaumes du Nord, tels que je les imaginais dans ma tête à moi… Un moment un peu magique.
Nous avons aussi pu visiter le musée des chasseurs alpins, situé tout en haut. On nous a expliqué le rôle de l’armée dans l’exploration alpine (j’ai adoré voir les vieux skis et les anciennes méthodes de survie) ainsi que les modes de vie des célèbres soldats à bérêts. Le musée est bien fait, avec un audioguide, et ce n’est pas cher du tout. Pour une fois, papa a été aussi intéressé que nous!!
Comme il pleuvait (what a surprise) à la descente, nous avons choisi d’aller manger tôt à La table ronde, le plus vieux café de Grenoble. Maman mange le meilleur repas de sa vie, du diot (prononcé /djo/) et du gratin dauphinois. Elle semble vivre un orgasme gustatif assez intense!! Le proprio nous montre des photos de son ami Christobal Huet avec la coupe et nous mentionne qu’il l’a déjà tenue dans ses mains. Le hockey est un sujet récurrent quand on entend notre accent! Paraîtrait-il que le compositeur du « Temps des cerises » a un jour échangé les paroles contre un vieux manteau, dans ce café. Au mariage de ce dit compositeur, le tavernier a composé la musique… et ces paroles sont affichées sur le mur!
Sur le mur aussi, un portrait de Stendhal car oui, c’est la ville de Stendhal. Après le souper, on va d’ailleurs faire le « parcours Stendhal », qui nous amène à sa maison natale, par la maison où son père a flambé tous ses sous, par l’église et l’école. En fait, il y a très peu d’infos et ça pourrait être exploité davantage. Stendhal a été élevé par son grand père, le Docteur Gagnon, dans ce qui est aujourd’hui le musée Stendhal (que nous n’avons pas pu visiter). Mais en gros, j’aurais aimé davantage d’anecdotes.
Résultat, je chante « En rouge et noir »… ne posez pas de question, mon cerveau est stupide!
Retour à l’hôtel où nous TENTONS (je dis bien « tentons ») de nous planifier davantage, dans le but de déstresser maman-qui-a-peur-de-ne-pas-voir-le-mont-st-Michel. Je ne suis pas certaine que le résultat soit bien convainquant, toutefois! Je ne sais comment elle fait son calcul… mais il nous resterait 2 semaines pour arriver en Bretagne… Du coup, il faut accélérer, « faire des choix », comme elle dit. Faudrait juste nous décider! Ce qui est toujours légèrement problématique! On verra demain où on va dormir!
Allez, à bientôt!
4 Commentaires
Passer au formulaire de commentaire
C’est quoi du diot?
Auteur
Des saucisses!
Tiens, on dirait Lyon sur les dernières photos ??
Auteur
C’est Grenoble… à moins que je ne sois mélangée!