Résumé
« À neuf and, dans le Japon d’avant la Seconde Guerre mondiale, Sayuri est vendue par son père, un modeste pêcheur, à une maison de plaisir de Kyoto. Dotée d’extraordinaires yeux bleus, la petite fille comprend vite qu’il faut mettre à profit la chance qui est la sienne. Elle se plie avec docilité à l’initiation difficile qui en fera une vraie geisha.
Art de la toilette et de la coiffure, rituel du thé, science du chant, de la danse et de l’amour: Sayuri va peu à peu se hisser au rang des geishas les plus convoitées dela ville. Les riches, les puissants se disputeront ses faveurs. Elle triomphera des pièges que lui tend la haine d’une rivale. Elle rencontrera finalement l’amour… »
Commentaire
J’ai lu ce livre après avoir vu le film du même nom. J’avais donc les – superbes – images en tête et je les ai réévoquées à la lecture du roman, dont j’ai apprécié la lecture. Je ne sais toutefois pas si j’aurais réussi à penser à de si belles images avec seulement le support des mots de l’auteur… Le texte est toutefois rempli de métaphore et est vraiment très beau!
J’ai trouvé le livre un peu lent à démarrer mais j’ai bien aimé avoir plus de détails quant aux personnages et aux aventures de Sayuri. Je pu davantage comprendre sa fascination pour le président, que j’avais trouvé étrange dans le film. Malgré tout, j’ai trouvé spécial la résignation dont elle fait preuve. L’héroïne a vraiment renoncé à beaucoup de choses en devenant geisha et j’ai eu à m’habituer à sa façon de penser.
Une belle lecture. J’ai beaucoup aimé! J’ai appris sur la culture du Japon (dans ma tête, ce n’était vraiment pas ça, une geisha!) et sur son histoire!
8/10
20 Commentaires
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J’ai adorée le livre, ensuite j’ai vu le film que j’ai aussi adorée. Je me suis attachée au personnage de Sayuri et j’ai vraiment eu du mal à quitter ce personnage
Malorie: Les images de ce film étaient vraiment belles! Moi aussi j’ai beaucoup aimé le livre. Je me suis aussi attachée à ce personnage de petite fille déracinée qui s’accroche à jamais à la seule figure aimable qu’elle a rencontrée.
J’ai dévoré ce livre avec beaucoup de plaisir. Par contre je ne suis pas allée voir le film, j’avais trop peur d’être déçue.
ALaure: Lire ce livre, c’est entrer dans un autre monde. Cette petite fille qui n’a rien ni personne à aimer et qui s’attache à la première personne gentille qu’elle rencontre est attachante. J’ai aimé et le livre, et le film!!! 🙂 Mais comme j’ai vu le film avant, je ne peux pas dire ce que ça aurait été si j’avais fait le contraire!
J’ai adoré ce livre, on découvre vraiment un monde tout à fait différent du notre et c’est vrai qu’on rentre dans cet autre monde qu’on a un peu du mal à comprendre au début. J’ai trouvé l’histoire très jolie, je n’ai vu le film qu’après c’est une bonne adaptation et les images sont vraiment magnifiques ce qu’on a pas dans le livre c’est sûr mais ma soeur étant une grande fan du Japon j’arrivais assez bien à me faire les images comme ça, même si des fois j’ai trouvé ça pas très facile vu qu’il nous décrit des choses que ne nous n’avons jamais vu.
Déborah: C’est toute la beauté de la littérature, en effet, nous faire voir des choses que nous n’aurions jamais pu voir ou imaginer autrement! Je suis d’accord avec toi, c’est un univers tout autre et fascinant que celui-là!
Décidément, on va finir par me reprocher de ne pas être très originale dans mes commentaires, mais moi aussi j’ai vraiment adoré ce roman ! Il nous transporte dans un autre univers, quelque part où les gens peuvent s’émerveiller de la nature et la ressentir vraimet. Ce roman nous fait réellement voyager ! Et la manière de voir les choses des japonais est tellement spécifique à leur culture qu’on ne peut s’empêcher d’avoir envie de creuser un peu le sujet ! Un très beau roman, donc !!
Pimpi: Nous sommes en effet dans un autre monde avec ce livre! Un total dépaysement!
Depuis le temps que je vois ce livre un peu partout, il faudra que je me décide à l’acheter et à le lire car il m’attire beaucoup. J’ai mis d’autres commentaires sur quelques livres « commentés » sur mon blog, n’hésite pas à venir y faire un tour. D’ailleurs, j’aime beaucoup ton blog, donc je vais en mettre un lien sur mien. Ce serait sympa si tu pouvais en faire de même ! Cordialement, Géraldine
Géraldine: Pour l’atmosphère, le livre en vaut la peine! Je vais aller faire une petite visite sur ton blog! Quant à mes liens, ils ne sont pas à jour depuis quoi… 4 mois! Il va falloir que je fasse un méga-ménage là-dedans quand j’aurai un peu de temps!
j’avais adoré ce livre à l’époque ou je l’avais lu, je ne savais pas non plus ce qu’était vraiment une geisha, je pensait que c’était juste une prostitué mais en fait ça va plus loin, c’est plutôt une dame de compagnie pour les hommes riches on va dire.
Ce qui m’avais plus surtout c’est que l’histoire finissait bien alors que je m’attendais à une tournure dramatique, ça fait du bien des fois de lire une histoire qui finit bien lol
Alita: Oui, on en apprend beaucoup et beaucoup de préjugés tombent à cette lecture! J’ai maintenant le goût de lire un vrai témoignage de geisha!
Moi j’ai lu le bouquin d’abord et préféré le film. Le livre donne l’impression d’un hybride entre esprit occidental et oriental, il parait déséquilibré en fait c’est ce qui m’a gêné (alors que lires des auteurs américains ou japonais qui parlent de leur culture ou simplement d’une autre culture avec leur vision des choses me plait généralement plus). Le film, bien qu’un peu irritant avec sa fin américaine, m’a plus séduite… Les belles images ^^
Lau’: Les images étaient en effet magnifiques! Et lire ce livre, malgré le côté un peu « voyeur », m’a intéressée à la culture japonaise… c’est toujours ça de pris!
J’avais vu le film, j’ai lu le livre, j’ai revu le film. On dirait une paraphrase de César: vini, vidi, vici. Mais c,est en lisant le livre, qu’il m’est venue cette envie de revoir le film. Et cette fois, il me semble que je l’ai revu avec encore plus de plaisir.
Quelle patience, chez cette petite fille! Une qualité, je dirais, tout à fait japonaise: patience et détermination. Mais les geisha ne sont pas toutes jolies, ni toutes gentilles, comme le fait d’ailleurs remarquer la narratrice: dans ce monde de femmes…
Le plus étonnant, c’est que le véritable auteur soit un homme. Il prétend bien être le journaliste qui raporte les mémoires de la célèbre geisha. Mais plus loin, il justifie son attirance pour le japon, par les quelques temps qu’il y a passé avec son père. Son père fréquentait-il les salons de thé?
Ce qui me décoit, mais ne me surprend pas, c’est que les prudes américains ont réellement transformé les geishas en putains. Nous devons cette salutation à l’auteur, qui est lui-même américain: tu salis tout ce que tu touche. Mais j’aurais aimé qu’il l’écrive aussi dans son livre. De totues facons, on le sent bien. Et même dans le film, qui diffère bien sur du livre, quand l’Américain demande à Sayuri: quel est votre prix? Et, sans se laisser désarmer, la grande geisha lui répond: vous n’en avez pas les moyens.
Yvon Verrier: J’ai été très touchée par cette histoire, par son courage, sa détermination et l’acceptation de son destin duquel elle ne sait presque rien, finalement. Ce fut toute une découverte car j’ai longtemps cru que les geishas étaient uniquement des prostituées de luxe japonaise, ce qui ne semble pas être le cas. Du moins, pas toujours. C’est un monde sur lequel j’ai beaucoup lu par la suite et pour lequel je garde une certaine fascination. J’ai aussi beaucoup aimé le film, même s’il s’éloigne un peu du livre.
J’aurais du ajouter ca à mon dernier commentaire. La chose est plus présente dans le livre que dans le film. Les geishas sont des artistes. Elles dansent et jouent du shamisen, et aussi, elles font la conversation avec leurs clients, dans les salons de thé, où en fait, on bois rarement du thé. Parfois, on vend leur mizuage, leur première fois, si vraiment, l’anguille solitaire n’a jamais visité leur caverne. Le but de leur carrière est de trouver un dana, un maitre qui assurera leur existence. Mais autrement les geishas vivent ensembles, avec une femme qu’elles appelent leur mère, et d’autre geishas qu’elles appellent leurs soeurs. Dans l’histoire, Mameha fut la grande soeur de Sayuri. C’est elle qui l’a introduit dans le monde des ombres fuyantes., ainsi appelé, parce que les hommes s’y faisaient conduire discrètement, par un serviteur, qui éclairait leur chemin avec une lanterne, au bout d’un perche. Ca créait des ombres fuyantes sur les murs du village des plaisirs discrets.
Mais il y a une chose que peu de gens savent. Avant, ce sont les garçons qui étaient geishas. Un peu comme en Europe, les rôles d’artistes, même féminins, étaint réservés aux garçons. Et il y a encore, aussi bien au Japon que dans certains pays du sud est asiatique, des danses que les garçons font pour leurs clients…
Yvon Verrier: Je ne savais pas du tout qu’avant c’étaient les garçons qui étaient geishas mais en effet, ça ne me surprend aucunement, étant donné l’historique des artistes en général. Je trouve aussi que l’aspect artiste est mieux exploité dans le livre que dans le film!
J’AI BEAUCOUP AIMÉ LE DÉBUT, MAIS J’AI PERDU UN PEU INTÉRÊT VERS LA FIN.
Amiedeplume: J’ai surtout aimé le début aussi, l’apprentissage, en fait!
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