Le pourquoi du comment
Je venais de finir le tome 1 et il me fallait le tome 2. Tout de suite. Rien de moins. Et là, je suis désespoir à l’idée de devoir attendre un an pour le tome 3.
C’est quoi, cette histoire?
Dans le tome 1, nous avions rencontré Stevie Bell, jeune fille passionnée par les crimes, les mystères et les meurtres. Elle a été acceptée à la prestigieuse (et gratuite) Ellingham Academy justement pour ça. En effet, elle connaît tout ce qu’il y a à savoir sur les célèbres disparitions de 1936, où la femme et la fille du propriétaire ainsi qu’une élève ont disparu. Et elle s’est donné pour mission de résoudre l’affaire. Dans ce tome 2, non seulement elle cherche la réponse à ce grand mystère, mais, en plus, les événements du premier tome ont entraîné des conséquences graves. Stevie ne va pas pouvoir s’empêcher de vouloir comprendre.
Et mon avis…
Savez-vous quoi? Je pense que c’est encore meilleur et distrayant que le premier tome. Bon, ok, au début, la partie qui rappelle les événements du premier tome est un peu lourde quand on vient juste de refermer le dit premier tome. Mais rapidement, on est replongé dans l’action et les mystères, autant au temps présent que dans les années 30.
“Where do you look for someone who’s never really there? Always on a staircase but never on a stair.”
Ceci a été trouvé sur le bureau d’Albert Ellingham après sa mort. Oui, encore une charade, non résolue depuis toutes ces années, aussi bizarre que ça puisse paraître. C’est un peu le fil rouge qui relie les éléments de ce tome et les deux époques qui semblent se faire étrangement écho. L’histoire a un petit côté « Agatha Christie » et les personnages me font tous sourire, même s’ils sont un peu all over the place. Stevie prend plein de mauvaises décisions et reste une adolescente typique qui, on le jurerait, fait presque exprès pour que ça passe mal. J’adore les échanges entre Nate, l’auteur qui n’aime personne, et les autres personnages (il me fait mourir de rire) et même si Janelle est trop belle pour être vraie, elle reste quand même très attachante. J’avoue avoir du mal à m’habituer au pronom « they » qu’utilise un personnage secondaire (je dois toujours relire la phrase 3 fois et j’ai l’impression qu’on parle du Dr Jeckyll/MrHyde… mais je vais finir par m’habituer, vu qu’on risque de l’entendre de plus en plus. Ouais, je suis vieille…
Bref, après un début un peu lent, on retrouve l’atmosphère unique de cette école bâtie au milieu de nulle part par un homme extravagant pour qui la vie était un jeu. On assiste aux déductions de Stevie, à ses investigations… et j’adore. Il y a beaucoup d’humour, des dialogues qui font mouche et, encore une fois, une finale qui donne envie de lire la suite. Qui ne sortira pas avant l’année prochaine. Humpg.
Je conseille donc à ceux qui veulent lire une série de type Whodunit ou encore un roman d’école, avec des ados très ados (et souvent très gossants). Moi, en tout cas, je suis fan.
2 Commentaires
Intéressant! Ton billet donne le goût. J’sime cette idée d’une héroïne forte et intelligente. Elle va être un beau modèle féminin pour les jeunes.
Auteur
J’aime vraiment beaucoup cette série. Mais j’aime beaucoup Maureen Johnson en général, en fait.