Ok, avouons-le d’emblée, j’ai pris ce roman parce que le titre et le synopsys m’ont fait penser à « The Turn of the Screw » de Henry James. Je pense que je ne l’aurais jamais pris si je l’avais vu en VF. J’ai déjà dit que j’étais superficielle, comme fille!
De quoi ça parle
Ce récit est une longue lettre : celle que Rowan, nanny engagée dans manoir solitaire en Écosse écrit à un avocat. Elle est accusée de meurtre mais à lui, elle jure de dire la vérité, pas comme à son prédecesseur. C’est qu’une enfant est morte et que Rowan est en prison.
Mon avis
Avouons-le d’emblée, j’adore ces textes dans lesquels ne ne sais trop si je peux croire le narrateur. Rowan tente des lettres, des approches, puis finit avec une longue confession, souvent maladroite et tout aussi souvent intrigante.
Rowan est tombée par hasard sur cette annonce, trop belle pour être vraie. Quatre enfants, un magnifique manoir, un salaire épatant. Les seuls soucis? Le dit manoir est au bout du monde, la maison est équipé d’un système de domotique de la mort-qui-tue et toutes les dernières nannies n’ont pas résisté plus de quelques jours. Il y a des histoires de fantômes dans cette demeure et les fillettes ont une relation fusionnelles dans laquelle elle ne laissent pas entrer les étrangers facilement. On se méfie de tout le monde, la maison réussit à dégager une atmosphère gothique malgré son côté hyper moderne et over flippant. C’est ma foi assez anxiogène et j’avoue que de le lire pendant une insomnie ET une tempête de neige n,était peut-être pas l’idée du siècle!
Si j’ai été surprise à certains moments (dont une révélation qui m’a fait dire « Aaaaaah voilà, c’était ça le truc qui clochait! »), j’ai été un peu déçue par l’un des éléments de la finale, qui m’a semblé assez prévisible. Dans un autre ordre d’idée, j’ai beaucoup aimé la plume, efficace, qui donne un roman un vrai côté page turner. Et oui, ça a un petit côté « tour d’écrou »… ce qui n’est pas pour me déplaire.
Une autrice que je relirai assurément!