Le comment du pourquoi
La personne qui m’a suggéré ce roman connaît mon amour pour « The secret history » de Donna Tartt. Elle m’a dit qu’il fallait vraiment que je lise ce livre car l’atmosphère était semblable. Donc, of course que je l’ai pris. Et que je l’ai lu.
De quoi ça parle
Edward Fosca est un tueur. Mariana Andros en est persuadée. Toutefois, il est enseignant dans un prestigieux collège de Cambridge et est apprécié unanimement par le personnel et les étudiants.
Mariana est thérapeute de groupe. Elle a presque élevé sa nièce Zoe, qui va maintenant au même collège de Cambridge qu’elle a fréquenté et où elle a rencontré Sebastian, l’homme de sa vie, décédé l’année précédente. Un jour, elle reçoit un coup de fil de Zoe. Un corps a été retrouvé et c’est celui de sa meilleure amie, jeune fille troublée et élève de Fosca. Mariana va donc retourner à Cambridge pour tenter de résoudre le mystère… et faire arrêter le professeur.
Mon avis
J’avais lu « The Silent Patient« , du même auteur, il y a un moment, et j’avais beaucoup aimé, vu que je n’avais pas tout vu venir. Et ça, c’est assez rare pour que je le souligne. Celui-ci m’a un peu moins plu, mais je crois que ce sont mes attentes « atmophériques » qui n’étaient pas réalistes. Certes, nous sommes sur un campus, il y a du grec et des tragédies dans l’histoire, mais nous sommes loin de cette sensation d’enveloppement, de langueur que nous retrouvons dans The Secret History. Il est d’ailleurs beaucoup plus court, beaucoup plus rythmé et nous allons beaucoup moins loin dans la psychologie des personnages. C’est d’ailleurs mon reproche principal : je n’ai eu l’impression de connaître personne, à part peut-être la protagoniste principale.
Bon, j’ai l’air à bougonner, comme ça, mais j’ai somme toute bien aimé. C’est prenant, c’est hyper facile à lire, et la description de Cambridge m’a fait revivre ma visite d’il y a plusieurs années. C’est aussi distrayant et même si j’ai un peu levé les yeux au ciel à cause de certaines incohérences, j’ai passé un bon moment de lecture. En ce moment, j’ai besoin de lectures « simples » (et je ne dis pas ça de façon péjorative) et ce roman a répondu à ce besoin en particulier.
La structure à deux narrateurs est intéressante et j’ai SURTOUT aimé le clin d’oeil à son roman précédent (qui aurait certes pu être un peu moins appuyé). Toutefois, les réactions des personnages (les fameuses Maidens, qu’on ne connaît pas vraiment) sont vraiment weird, sans parler de l’université qui accepte des choses… particulières. Quant à la police pleine de préjugés, je suis dubitative, quoique le chef de police a tout de même raison de tenter d’empêcher Mariana de se mêler de l’enquête! Imaginez si tout le monde faisait ça? De plus, il y a tout plein de pistes plus ou moins résolues.
Bon, je me relis et pour résumer, ce serait « il y a tout plein de trucs qui ne se tiennent pas mais j’ai quand même aimé ». Ouais, je suis d’une logique à toute épreuve! Il y a un petit côté whodonit à la Agatha Christie, je trouve… ouais, voilà, plus Agatha Christie que Donna Tartt!
2 Commentaires
Ton billet est truffé de mots anglais raccords avec le titre.
Auteur
Oui, je sais… je suis over désolée. J’ai été trop paresseuse pour aller voir dans la VF comment le etout avait été traduit.