Présentation de l’éditeur (Adapté par moi. Rendu là, je n’appelle même plus ça traduire!)
« Nous sommes en Angleterre, en 1897. Finley Jane, 16 ans, n’a personne sur qui compter, surtout pas la « chose » qui est à l’intérieur d’elle.
Quand un jeune Lord essaie de s’en prendre à Finley, elle riposte. Et gagne. En effet, ce ne sont pas toutes les jeunes filles victoriennes qui ont un côté sombre qui les rend capables de mettre ko un homme d’un seul coup de poing.
Seul Griffin King reconnaît la noirceur magique qui l’habite. Lui seul lui dit qu’elle est spéciale, qu’elle est l’une des leurs. Le jeune duc orphelin la recueille contre l’avis de ses amis. Emily, qui a ses propres habiletés spéciale et qui est amoureuse de Sam, qui est en partie robot, ainsi que Jasper, un cowboy américain qui semble cacher quelque chose.
Griffin tente de percer à jour un criminel appelé Le Machiniste, qui semble être derrière plusieurs crimes récents impliquant des automates. Finley croit qu’elle peut aider et, finalement, faire partie d’un groupe. »
Oui, elle est bizarre, cette présentation. Mais la VO l’est un peu aussi. Moins, mais un peu.
Commentaire
Je pense que certains auront pu le remarquer, je suis un peu dans un trip steampunk ces temps-ci. Alors un Harlequin Teen, avec des corsets en métal et des automates, je ne pouvais pas résister. J’ai donc plongé avec enthousiasme dans un Londres victorien un peu différent, même sans avoir lu le « tome 0,5 », disponible uniquement en version numérique. Je ressors moins enthousiaste qu’au début, quand même. Mais tout de même, c’était une agréable lecture détente.
Nous rencontrons donc Finley Jane, une adolescente de cette époque un peu étrange. En effet, suite à une expédition au centre de la terre, des découvertes ont eu lieu et certaines « bestioles » semblent avoir modifié la face du monde. Les serviteurs sont souvent des automates, l’éclairage au gaz n’est plus bon que pour Whitechapel et la technologie a fait un bond, sans pour autant être omniprésente. En fait, ces innovations sont très bien intégrées dans l’histoire et ont leur raison d’être. On sent que ce n’est pas juste pour faire genre.
Ok, Finley, donc. Finley a un côté sombre, une partie d’elle qu’elle ne maîtrise pas et qui ressort quand elle est anxieuse ou qu’elle se sent menacée. Force surhumaine, sens aiguisés. Disons qu’elle sait se défendre. S’accepter, beaucoup moins. Elle se fait peur à elle-même, craint de blesser les gens et a franchement l’impression de perdre le contrôle. Elle est en fuite quand elle rencontre Griffin (pour qui, j’imagine, j’aurais été supposée craquer. Ce qui n’est pas arrivé, of course. Je l’aime bien mais je préfère le badguy, Jack Dandy, as usual. Même s’il ne joue absolument aucun rôle dans l’histoire, à part de servir pour le triangle amoureux), indépendant, riche et duc de Greystone. De plus, il semble lui aussi avoir des habiletés particulières. Ah oui, Griffin a voué sa vie à protéger son pays et à résoudre le mystère de la mort de ses parents. Et pour l’instant, un criminel, le Machiniste, semble particulièrement dangereux. Depuis qu’il s’en est pris à Sam, l’un des compagnons de Griffin, c’est aussi devenu personnel.
J’ai beaucoup apprécié qu’il n’y ait pas que des histoires d’amour dans ce roman, même si c’est clairement jeunesse selon moi et si les clichés ne sont pas épargnés. En effet, c’est une recherche de soi, une tentative d’acceptation de ses différences qui ressort par dessus tout. Finley n’est pas la seule à devoir vivre avec qui elle est. Sam, qui a failli mourir et dont on a remplacé certaines parties du corps par du métal a du mal à se sentir totalement humain. Et tous doivent composer avec leurs pouvoirs, ce qu’ils pourraient en faire et ce qu’ils devraient en faire. Les référence à « Dr Jekyll et Mr. Hyde » ainsi qu’à « Frankenstein » sont explicites (peut-être aussi au roman de Jules Verne mais comme je ne l’ai jamais lu, je ne saurais dire) et vous pouvez vous imaginer que ça m’a beaucoup plu.
Ce premier tome jette les bases. Du moins j’espère parce qu’on ne sait pas grand chose des personnages. Bien entendu, la recherche du criminel se veut importante et est cohérente mais pour moi, ça n’a pas été l’élément principal. J’ai trouvé quelques facilités dans la résolution, surtout pour ce qui est de Finley. J’aurais apprécié une recherche d’elle-même plus ardue, avec davantage d’obstacles. Je reprocherais aussi la vilaine manie de préciser tout le temps les sentiments de tous le monde et de rendre explicite ce qui devrait être déduit, inféré. Un moment donné, ça va, on a compris. Pas besoin de faire le tour de la pièce à chaque fois pour préciser les réactions de chaque personnage. L’attitude de Sam à un moment donné devient limite caricaturale, même si on comprend le comment du pourquoi. Et parce que je suis moi et que l’emploi répétitif de certains mots vient à m’agresser, je préciserai qu’après la deuxième ou troisième référence aux « ropey hair » d’Emily, j’avais bien saisi qu’elle avait des dreads. Il était un peu inutiles de le répéter encore un bon nombre de fois. Ou du moins ça aurait pu être phrasé autrement.
Mais revenons à l’idée générale. Une lecture agréable, bien construite, avec des références, qui ne révolutionne pas le genre mais qui peut être agréable à lire, surtout si vous aimez l’époque victorienne et les drôles de robots! Notez que je n’ai pas utilisé le mot « sexy » hein… ce côté ne m’a pas du tout accrochée. Je n’ai pas frémi à lire la scène du tatouage qui se voulais sensuelle, j’imagine. Je lirai la suite, toutefois. Quand elle sortira. Of course.
Et vu que ce n’est pas traduit encore, je me demande bien qui a pu lire ce billet jusqu’au bout!! ;))
Un autre pour le défi de Lord Orkan Von Deck
16 Commentaires
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Un roman qui pourrait me tenter, pour une fois qu’il n’y a pas de vampires !
Alex: Non, pas de vampires. Et l’ambiance steampunk est réussie. Pas un coup de coeur pour moi mais il a beaucoup plu!
J’aime l’époque et le style steampunk mais le fait que ce soit une série est très rédhibitoire pour moi 😉 Je passe donc !
Joelle: En mê^me temps, ce n’est pas indispensable, comme série hein!
Moi j’ai lu jusqu’au bout !
Nataka: Congrats!
Pas traduit ! Dommage, je suis aussi du challenge et je l’aurais bien noté.
Syl: La plupart des romances steampunk ne sont pas traduites, en effet… dommage…
moi j’ai tout lu, mouais ça a l’air rigolo 🙂
Yue: Il y a du bon… et du moins bon!
Je l’ai dans ma PAL, je verrai bien donc, quand j’aurai envie de le lire 🙂
Adalana: La faute d’Angie, j’imagine?? Tu m’en redonneras des nouvelles!
ça a l’air pas mal! Mais existe-t-il en France… J’en doute…
Edelwe: Pas encore… reste à croiser les doigts pour que ce soit bientôt traduit!
Moi je l’ai lu jusqu’au bout la semaine dernière entre 3h et 5h du mat. Ceci dit tu m’avais « perdu » après le résumé 🙂
Cess: Entre 3h et 5h du mat, on se perd dans pas grand chose, n’est-ce pas!