S’il y a un univers pour lequel je craque toujours, c’est celui des Shadowhunters. Vous savez, le genre d’univers dont on voit bien les défauts mais qu’on aime quand même? Pour moi, c’est celui-là. Malgré une grosse déception sur le tome 4, j’ai continué – et bien aimé – la finale de cette série. C’est cohérent et, ça introduit bien la prochaine série de l’auteur, tout en faisant le lien avec la préquelle (The infernal devices), qui reste quand même ma préférée. Comme toujours, il y a de l’action et on suit plusieurs personnages à la fois. Bref, selon moi, sans être un coup de coeur, ça conclut plutôt bien cette trilogie. Même si je souhaite quand même que ces pauvres adolescents aient un petit break, tout de même!
SPOILERS AHEAD SUR LES TOMES 4-5
La finale du tome 5 avait été éclatante (quoique précipitée, comme toujours) et après celle-ci, on se doutait qu’il y avait un réel problème à venir, avec Sebastian on the loose, avec la Coupe Mortelle en main (celle qui tourne les Shadowhunters en Dark Ones), disons que ça ne s’annonce pas bien. Surtout que personne ne les croit vraiment. Rapidement, le monde est en alerte que des Instituts sont attaqués, dont celui de Los Angeles, ce qui nous permet de faire la connaisssance d’Emma Carstairs et Julian Blackthorne (de même que Ty, le petit frère qui semble présenter un TSA, et que j’adore déjà), héros de la prochaine série.
Jace et Clary se sont retrouvés mais la condition de Jace avec le Heavenly Fire en leur ne facilite pas les choses. Alex est en peine d’amour, Isabelle et Simon ne savent pas trop à quoi s’en tenir.. mais malgré tout ça, ils doivent sauver le monde, rien de moins.
Bien entendu, on pourrait reprocher le manque de crédibilité (entendons-nous… Clary ne sait pas se battre… et pourtant…) et les batailles encore et toujours un peu rushées. Par contre, l’auteur ose « juste assez », j’ai adoré la finale, avec tout ce qu’elle contient de doux-amer et d’espoir. Certaines scènes et situations sont très touchantes et très tristes. J’ai aussi beaucoup aimé comprendre mieux l’épilogue de Clockwork Princess, revoir certains personnages (même si on les reconnaît assez peu) et j’ai souri au kidnapping de Church et j’ai été émue aux souvenirs de Brother Zachariah. De belles réflexions sur l’amitié, l’amour en contexte de guerre… bref, j’ai aimé.
Est-ce que j’aurais aimé la même histoire dans un autre univers? Je ne sais pas vraiment. Les personnages n’ont plus le mordant initial (Je préférais le Jace « I’m too sexy for my pants » Wayland du début et la Isabelle badass), c’est un peu capillotracté… mais bon, je suis vendue d’avance à cet univers.
Et je lirai la prochaine trilogie. Même si la sauce est étirée. M’en fiiiiiiche!
Avec 725 pages, c’était mon premier Pavé de l’été!
4 Commentaires
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Mais tu n’as pas signalé que c’était ton premier pavé de l’été ! (ce qui ne m’empêche pas de l’enregistrer dès à présent)
Brize: Oups… le pire c’est que j’y ai pensé hein! Bon.. je rajoute ça! :))) Sorry. Moi et les logos/liens!
je dois dire qu’un enthousiasme comme ça c’est vraiment chouette à lire (quoique je découvre complètement la saga et l’auteur par ton billet)
Galéa: C’est fou hein! Je suis retombée en adolescence! J’aime lire comme une ado, des fois.