Non, mais elle vient d’où, la mandarine? J’ai lu le livre en anglais et sérieusement, je n’ai aucune, aucune idée d’un endroit où on peut bien mentionner des mandarines… Bref, c’était la réflexion stupide du dimanche soir!
Troisième tome de la série « Les filles au chocolat », il est consacré à Summer, la deuxième jumelle Tanberry. Summer a toujours voulu une carrière de danseuse et est prête à tout pour y parvenir. Quand on lui propose une audition pour une place dans une école de danse réputée et difficile d’accès, elle n’a qu’une chose en tête : réussir. Car voyez-vous, à sa dernière audition, ça avait été une catastrophe. Sa mère et son nouveau mari sont partis en voyage de noces et Summer doit gérer seule toutes les attentes qu’elle se fixe elle-même. Pas facile, quand on a 13 ans…
Cette histoire est donc celle d’une fille parfaite. Une fille qui semble toujours tout maîtriser, tout réussir. Mais récemment, réaliser que ses rêves n’étaient pas ceux de Skye et de voir s’éloigner celle-ci a été difficile et elle n’est définitivement pas à l’aise avec sa relation avec son copain, un garçon populaire de l’école. Du coup, son énergie, elle la met sur la danse. Toute son énergie. Et pour réussir, en danse, il faut avoir le corps pour, n’est-ce pas…
Vous l’aurez deviné, on traite ici de troubles alimentaires. On voit Summer glisser petit à petit, on la voit savourer ce sentiment de contrôle sur son corps… mais perdre le contrôle sur le reste. J’ai beaucoup aimé la façon de présenter les choses. Summer est une jeune fille saine, agréable, pas « malade »… jusqu’à ce que ça dérape. On la voit rejeter l’aide, croire à des conspirations contre elle… bref, j’ai retrouvé plusieurs aspects des comportements liés à l’anorexie, sujet dont on DOIT parler. Peut-être est-ce que ça glisse un peu vite (mais je ne suis pas experte dans le domaine… on pourrait me passer un peu n’importe quoi) mais j’ai beaucoup aimé l’éclairage et le ton du roman. Ca reste sweet malgré le sujet, c’est tout plein d’amour, même si personne n’est parfait dans tout ça et que la situation ne se règle pas d’un coup de baguette magique.
Un autre bon moment de lecture, encore une fois très jeunesse mais bien agréable. Par contre, je ne suis pas certaine de lire le tome 4… Coco ne m’intéresse que très moyennement!
2 Commentaires
Bonjour
Le titre est peut être une référence à une très vieille chanson de Laurent Voulzy » j’ai le coeur mandarine » où il parle d’un chagrin d’amour sur un mode très doux …
Un bouquin intéressant sur l’anorexie, c’est toujours bon à prendre et à faire circuler. Merci !
Auteur
Aaaaah oui, peut-être! J’avoue avoir cherché les mandarines dans le roman! Et oui, il est bien fait. Bon les choses arrivent un peu vite, mais quand même.