Stragavanza – City of Swords – 6 – Mary Hoffman

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Stravaganza, c’est l’une de mes séries jeunesse chouchou.  J’ai lu le premier tome en 2002, pas longtemps après sa sortie, et c’était le premier livre du genre que je lisais.  Maintenan, la trame semble un peu banale mais à ce moment-là, j’avais adoré le concept:  dans le Londres actuel (Islington plus particulièrement), des jeunes qui ne vont pas bien rencontrent un talisman, qui leur permet de faire des allers-retours entre leur époque et une version alternative de l’Italie du 16e, la Talia.

 

Dès que je me suis permis une commande, j’ai donc sauté sur ce sixième tome de la série, qui fait définitivement plus « jeunesse » que YA.   Oui, nos héros ont 16-17 ans, ils doivent dealer avec des problèmes de cet âge-là et le voyage en Talia est carrément un rite de passage, où ils doivent faire face à leurs démons autrement, mais ça fait aussi très récit d’aventures, très capes et épées et s’il y a de l’amour, ce n’est clairement pas le sujet principal. 

 

Dans ce tome, on rencontre Laura, profondément malheureuse et angoissée.  À tel point que pour elle, le seule moyen d’enlever de la pression est de s’automutiler.  Donc, elle ne va pas bien du tout.  Mais vraiment pas.   Laura se retrouve transportée dans la ville de Fortezza (version Hoffmanienne de la ville de Lucca, en Italie).  Le Prince Jacopo vient de mourir et il y a deux prétendants.  Un siège s’annonce…

 

Disons-le d’emblée, ce n’est pas mon tome préféré de la série (ça restera toujours le 1, je pense…).  En fait, il y a tellement d’action, tellement de personnages que j’aurais aimé avoir le temps de les suivre un peu plus, voir davantage l’action au lieu de la voir rapportée.  En fait, la Talia m’a manqué.  On passe beaucoup de temps à Londres dans celui-là.  Beaucoup de temps avec les – nombreux – Stravagante, à parler du comment du pourquoi.  Du coup, on n’a pas l’impression de vraiment découvrir Fortezza avec Laura.  On a l’impression que ça se passe trop vite, que les liens se tissent trop vite. Parce qu’entendons-nous, il est quand même question d’amour au premier regard, ici!

 

Donc, une histoire pleine de rebondissement, un patron quand même un peu répétitif d’un roman à l’autre (et avouons que Laura n’a pas eu grand chose à faire hein… et que son évolution est légèrement rapide pour une fille aussi en détresse qu’elle) mais qui fonctionne.  J’aime toujours autant les passages avec Nick et Luciano, j’imagine toujours David Tennant en Rodolfo (je sais, je suis une cause désespérée) et j’aime toujours ce monde étrange, avec ses alliances, ses changements d’allégeance, ses trahisons. 

 

Il paraît que c’est bel et bien fini…

Mais bon, la finale laisse quand même une porte ouverte…

Peut-être…

 

Même si j’avoue que s’il y a davantage de personnages que ça, on va être complètement perdus… et dispersés!

Une série vraiment pas assez connue.  Mais à découvrir!

 

 

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10 Commentaires

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  1. Tu me donnes envie de me jeter sur le premier tome. Ca a l’air vraiment sympa !

    1. MyaRosa: Oui, c’est vraiment bien!  Je suis la série depuis le début et elle m’a toujours plu, même si comme je le mentionne, c’est très jeunesse!

  2. ça alors, j’ai lu les premiers tomes et je pensais que c’était terminé. j’ai adoré cette série. merci pour cette chronique, je vais aller faire une petite visite à ma libraire 

    merci. 

    1. Cyru: j’espère que tu trouveras ton bonheur, alors!  J’aime beaucoup cette série!

  3. Je crois bien que la publication française a été définitivement arrêtée, à mon grand regret, – même si je n’ai trouvé aucune « annonce officielle ». Je n’ai plus qu’à me motiver pour le lire en anglais, car j’aimerais bien connaître « le fin mot de l’histoire », même si tu dis que c’est plutôt ouvert 🙂

    1. Morgana: Ah, dommage… pourtant, elle est bien cette série.  Je n’irai pas comparer avec certaines autres :))  Oui, la fin est un peu ouverte et chaque tome se suffit à lui-même… ya ça de bien.  On peut l’arrêter n’importe où!

  4. J’aurais préféré qu’ils fassent des allers-retours dans l’Angleterre du XVIe 🙂 En tout cas en effet ton héroïne n’a pas l’air d’aller bien, il faut faire quelque chose pour elle !

    1. Lou: En effet, l’héroïne est vraiment out of it… d’ailleurs c’est l’un des reproches que je fais à ce roman… ça se finit un peu trop bien!  Mais l’Italie du 16e, ça le fait quand même pas mal!

  5. Je vais noter cette série ! J’ai le temps d’arriver à ce 6eme tome un peu moins bon que les précédents 😛

    1. Alicia: Voilà, tout à fait!

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