C’est l’idée d’une mythologie nordique qui m’a attirée vers ce roman graphique. En fait, je voulais le lire pour le Pumpkin autumn challenge mais je l’ai fait commander à la biblio… et c’est maintenant qu’il arrive. Donc c’est maintenant que je l’ai lu. Ok, j’avoue. Je l’ai renouvelé 3 fois avant de lire. Mais c’est un détail non?
De quoi ça parle
90 ans ont passé depuis la pandémie de rouille, pandémie ayant rayé une grande partie de la population de la carte. L’ancien monde n’existe plus et est à la merci de trolls, géants et créatures mythiques. Un petit groupe d’explorateurs des pays nordiques se mettent en route pour aller explorer ce qui peut l’être… avec en tête un projet un peu moins legit, et financé par des gens qui eux, ne participent pas à l’épopée.
Mon avis
Il y a du positif et du négatif dans ma lecture de ce premier tome d’un webcomic d’abord publié sur le web. Il y est encore d’ailleurs et je suis pas mal certaine que je vais poursuivre ma lecture sur le net. Ces recueils hardback sont magnifiques et le dessin me plaît (même si, pour faire changement, j’ai du mal à dinstiguer les personnage… je regarde d’ailleurs la couverture et je réalise qu’il y a un personnage que je reconnais pas du tout. j’en ai peut-être confondu deux tous le long). Toutefois, il faudrait vraiment que je les trouve en usagé pour que j’achète le tout!
L’univers est vraiment chouette et que l’idée d’une pandémie qui mène à ce genre de futur est fascinante. Ça change des zombies mettons. Ceci dit, les créatures mythologiques ne sont clairement pas gentilles et bouffent à peu près n’importe quoi! Nous sommes ici avec une inspiration viking, la petite troupe est attachante et chacun a des caractéristiques et un rôle qui lui sont propres. En effet, si la version officielle parle d’exploration, certains veulent aussi s’enrichir et pas avec n’importe quoi : avec la connaissance.
Il y a donc une réflexion sur la transmission, sur la mémoire ainsi que sur la langue (en bonne trippeuse de linguistique, l’arbre des langues m’a mis des étoiles dans les yeux) et une histoire de personnes qui n’ont pas tant de choses en commun au départ. J’imagine qu’ils vont créer des relations entre eux… mais nous n’en sommes pas encore là, nous sommes dans le premier tome!
Là où le bât blesse? Le rythme. J’adore les romans lents, les mises en place qui prennent leur temps mais ici, ça prenait sérieusement un peu trop son temps. La partie pré-pandémie, pas si longue mais où on nous présente quand même beaucoup de personnages. J’espère que ça aura un lien avec l’histoire par la suite sinon je me demande un peu pourquoi on allait dans ces détails. Idem pour le début de l’expédition. C’est long! Quand l’histoire s’amorce, c’est fort prenant mais disons qu’on prend un moment à y arriver.
Ah oui, pour ceux qui se posaient la question : cette BD n’a pas surfé sur la vague COVID! C’était fait bien avant mais quand on voit comment ça s’est passé… disons que ça n’a pas été si loin de la réalité quant à la façon de gérer la pandémie. Heureusement que c’était un peu moins mortel, n’est-ce pas! Mais impossible de ne pas se sentir interpelés par l’idée d’une telle éventualité et de se demander : mais qu’est-ce qui resterait après?
C’était ma BD de la semaine