J’ai entrepris il y a de NOMBREUSES années (je ne vous dirai pas combien) de tout relire Pratchett, en anglais et dans l’ordre. J’en suis au tome 5. C’est n’im-por-te quoi. Mais je n’en suis pas à une incohérence près, n’est-ce pas!
De quoi ça parle
Après une petite incursion dans le monde des sorcières et de la Mort, nous revoilà dans le monde des mages avec notre mage incapable Rincewind (je vais avoir du mal avec les noms, vu que le lis en anglais) qui se retrouve au coeur d’une aventure qu’il ne contrôle absolument pas, pour faire changement. Il va donc être balloté par la situation du moment : un Sourcier est apparu dans le monde des mages et a décidé de dominer le monde, rien de moins.
Mon avis
Lire Pratchett, c’est toujours un régal pour moi. Je suis super fan de son humour à la fois intelligent et absurde, qui sort de nulle part et qui réussit – toujours – à me surprendre. Il joue sur tous les clichés, les tourne dans tous les sens et réussit à nous faire rire et réfléchir en même temps.
Ici, nous sommes à l’époque où les personnages réagissent aux événements au lieu d’agir sur ceux-ci. Ceci dit, impossible de ne pas faire le lien avec certaines séries de fantasy. Ici, Rincewind est encore plus inepte que d’habitude, pris avec une Conscience et une Libido. Il se retrouve donc pris dans une quête dont il ne veut rien savoir (pour faire changement), avec Conina la Coiffeuse (fille de Cohen le Barbare) et Nijel the Destroyer, barbare qui a tout appris dans un livre. Charmante équipe!
Arrive donc dans la Unseen University (tiens… où est mon t-shirt d’ailleurs… probablement parti dans le glissement de terrain) un jeune garçon armé d’un bâton de sorcier très particulier qui va rapidement défier tous les mages, les battre, et décider de devenir le maître de l’univers. Rien de moins. Le seul opposant? Un chapeau. Tellement Pratchettien.
Je suis toujours aussi fan du Bagage et des notes de bas de page. Fan des réflexions sorties de nulle part et des retournements de situation qu’il est presque impossible de voir venir. Pratchett est l’un des rares auteurs qui réussit à me surprendre à presque chaque page. Et je lis le tout avec le sourire du début à la fin. Bref, je n’attendrai pas 10 ans (oups, je l’ai dit) pour continuer!
2 Commentaires
J’ai beaucoup aimé celui-ci mais dis-toi que le suivant (Trois soeurcières) est tout simplement fabuleux, avec Shakespeare et des sorcières et du théâtre, tu vas adorer. Cela va te motiver !
Auteur
Je n’ai aucun doute que je vais apprécier… je veux en lire 2 autres cette année.