On dirait que ces temps-ci, je lis des trucs romantiques et que ça ne passe jamais. Pourtant, ma première rencontre avec Amy Harmon, avec Making faces, avait été concluante. Mais j’ai été un peu déçue par The Law of Moses et là, je n’ai carrément pas accroché avec ce roman. Trop de bonté, trop de morale, trop de répétitions, trop d’incompréhensions alors que tout est clair et trop de spiritualité et de conversations « profondes », trop de malheurs… Bref, j’ai passé mon temps à lever les yeux au ciel et à soupirer bruyamment, tout en comptant le nombre de pages de dialogues spirituels, entre légendes Navajo et citations de la Bible.
Bref, un autre qui n’est pas pour moi. Je commence à désespérer, en fait.
Pitchons un peu. C’est l’histoire de Josie, que nous avons entraperçu dans « The law of Moses ». Josie est née et a grandi à Levan, une toute petite ville. Elle a perdu sa mère à 6 ans et se voit obligée de grandir trop vite. Elle devient donc la petite maman de la famille, en s’occupant de la maison, de son père et son frère aîné. Heureusement pour elle, elle se découvre une passion pour le piano et se révèle être très douée et son professeur devient une âme soeur pour la jeune fille. Puis, un jour, alors qu’elle a 13 ans, elle se retrouve assise dans le bus à côté de Sam, 18 ans, jeune à problème dont sa mère Navajo a décidé de se débarrasser en l’envoyer « guérir » chez sa grand-mère.
Les deux deviennent amis malgré leur différence d’âge et la jeune Josie va faire évoluer le grand Sam dans sa quête d’identité. Cette partie, ça allait toujours. J’avais une bonne impression globale, et je me retrouvais terriblement dans la façon qu’a Josie de voir la musique. J’aimais aussi l’idée d’explorer la culture Navajo, même si j’avoue que les discussions bibliques ne me font pas frétiller plus que ça. Puis, l’école finit. Et Sam s’en va…
Et là, oh boy. Tant de malheurs, ça me fait décrocher. Il y en a au moins deux de trop. On n’en avait pas besoin de tant pour comprendre les motivations de l’héroïne. Et quand les héros vont se retrouver… mais pourquoi tant de doutes? Pourquoi toutes ces conversations semblables à répétition?
Bref, c’était long et j’avais hâte de le finir.
Et je crois que j’en ai fini avec Amy Harmon. Je croyais pouvoir passer par dessus le côté religieux mais plus j’en lis, plus je me dis que non, je n’y arrive pas. Dommage. Pour moi.
Qui a lu? Qui a aimé?
10 Commentaires
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J’ai lu, j’ai aimé, j’ai aimé plus que Making Faces, mais je ne lirai plus Amy Harmon parce que je crois qu’au final tout ça est trop puéril pour s’adresser à des adultes, et en effet le blabla religieux s’impose un peu trop.
Auteur
Moi c’est surtout le blabla religieux… mais j’ai adoré Making Faces quand même. J’ai été plus que tout touchée par le personnage de Bailey.
Bon, et bien je ne tenterai pas !
Auteur
J’aurais en effet biein du mal à conseiller.
Clairement pas pour moi donc 🙂
Auteur
Surtout pas pour toi. Tu vas lancer le livre à travers la pièce.
Je passe aussi mon tour 😉
Auteur
Je n’aurai pas tenté grand monde avec ce billet!
Alors là, il n’y a strictement rien qui m’attire ici. Du tout, du tout, du tout !
Auteur
Bizarrement, je pense que ce n’est pas ton genre!