Non mais pourquoi ai-je décidé de lire ce recueil de nouvelles? Je crois que certains booktubers avaient adoré et que j’ai été tentée mais, en conclusion, j’aurais pu m’en passer.
De quoi ça parle
Kundera explore les amours dans ces nouvelles. Pas les grandes et les magistrales. Celles qui sont ordinaires ou carrément ridicules. Avec un point de vue ma foi… masculin. Des années 70. Ça dit tout, je pense.
Mon avis
Parler de nouvelles est toujours difficile. Ici, si nous avons clairement un thème commun, soit les amours de m… Ça commençait quand même bien car la première nouvelle m’a bien plu avec son côté complètement absurde. Nous rencontrons donc un professeur d’université qui reçoit une lettre remplie de louanges de certain Zaturecky, qui lui demande de rédiger un avis positif sur un article sur lequel il a travaillé pendant des années. Ne voulant pas s’en faire un ennemi, il retarde sa réponse… mais c’était compter sans le dit Zaturecky, qui décide de lui exiger le dit papier et ne lui laissera aucun répit. Jusqu’à faire de sa vie un total enfer. Et c’est… hilarant et ubuesque. Ça commençait donc quand même pas mal.
Par contre, ensuite…
Si j’ai quand même apprécié certains aspects de « Que les vieux morts laissent leur place aux jeunes morts », j’ai vraiment eu du mal avec le reste. Si l’écriture est agréable et si je conçois parfaitement la qualité de plume, ces points de vue masculins, quoique réalistes, font mal à mon coeur féministe. Les pensées des mecs… INENDURABLE. Les femmes sont objectifiées, vues comme objets sexuels ou faire valoir. C’est hyper difficile à lire. La nouvelle centrale « Le colloque », où 5 personnages se cruisent et se saoulent dans la salle de pause d’un hôpital (en service, sinon c’est pas drôle) est ma foi… détestable. L’humour noir qui caractérise l’auteur n’a pas du passé avec moi ici, notamment en raison du manque de respect total des hommes pour les femmes.
Malgré certaines rares fulgurances, récits selon moi dispensables.