Amélie, c’est Amélie.
Je ne sais jamais où elle va me mener mais comme j’aime bien sa plume, je suis souvent prête à tenter le coup. Et ici, ce qu’on nous dit en 4e de couverture, c’est « Écrire, c’est voler ».
Mon avis
Si le roman commence avec un conte, celui d’une jeune épouse qui tisse les plus magnifiques étoffes pour son mari, nous tombons rapidement dans tout autre chose. En effet, Amélie va nous raconter son obsession pour les oiseaux, pour leur vol et leur liberté.
Nous la suivrons donc à travers sa vie d’enfant et d’adolescente baladée d’ambassade en ambassade, de pays en pays. Elle va laisser échapper des bribes d’elle-même alors qu’elle tente de trouver sa voie à elle, à travers le chemin libérateur de l’écriture. Libérateur mais difficile car l’écriture est une maîtresse exigente, qui pousse à se remettre en question.
Le deuxième tiers du roman est plus proche de l’essai. Amélie écrit un essai sur Amélie. Par contre, la fin, sa vision de la mort, du passage, et notamment de la mort de son père pendant la pandémie, est très touchante et émouvante. J’aime sa plume, sa lucidité par rapport à elle-même et sa façon de dire les choses.
Un récit un peu déroutant car le thème n’est pas clair, il change au gré du vol des pensées d’Amélie. Toutefois, j’ai passé un bon moment. Et je lirai le prochain.