Prendre son souffle – Geneviève Jannelle

C’est ma mère qui m’a mis ce livre dans les mains après sa lecture. If you know, you know!

De quoi ça parle

Anaïs a rencontré Éden, l’amour de sa vie. Le grand amour, le vrai, celui qui permet tous les rêves. Il mord dans la vie et veut profiter de chaque moment. Mais une ombre plane et cette ombre a un nom : Ataxie de Friedreich.

Pour Anaïs, la question ne se pose pas. Ils vont vivre ça ensemble. Sauf que…

Mon avis

Jusqu’à deux pages avant la fin, ce roman était une très très bonne lecture. Et là, catastrophe (et je pense que je suis une bibitte étrange parce que tout le monde a adoré), je n’ai pas aimé la fin. Mais vraiment pas. Et quand ça arrive dans un roman qui avait du potentiel pour être marquant, je devient frustrée! C’est ce qui m’est arrivé avec ce roman et au moment d’écrire ce billet, j’ai décidé que cette fin N’EXISTAIT PAS! Et soudainement, je suis fort satisfaite.

Ce roman nous raconte un couple où Anaïs, la femme, parle à son homme Éden et lui raconte leur couple, vu par ses yeux à elle. On y voit leur rencontre, leur folie à deux… et petit à petit, la maladie prend le pas et va les changer tous les deux. C’est donc l’histoire d’un homme trahi par son corps et de celle qui l’aime, avec tout ce que ça implique.

*inside* Oui, je sais. Je sais. Et si vous savez, vous savez aussi. *fin de l’inside*

J’ai trouvé cette histoire très touchante, très sensible et nuancée. C’est bien fait, le traitement de la maladie, des deuils successifs, des réactions possibles et pas toujours faciles à comprendre… tout m’a semblé très juste et certaines phrases m’avaient été dites presque mot pour mot par des aidantes naturelles que j’ai cotoyées. C’est sensible, profodément intime et la voix d’Anaïs est sans pudeur envers ses propres sentiments. Entre amour, peine, désespoir et frustration, elle va voir dépérir son amoureux sans rien pouvoir faire et sans même pouvoir parfois le soutenir. Parce qu’il ne le souhaite pas. Parce que lui aussi est en colère et souffrant et qu’il souhaite conserver une certaine normalité.

Ce parcours du combattant, on ne le voit pas souvent, surtout pas à cet âge. Les maladies dégératives impliquent une succession de deuils, sans pause, sans répit. C’est souvent triste, parfois désespérant et ce texte révèle le quotidien de ces gens pour qui cette ombre qui plane fait partie de leur vie. La maladie change les gens. Comment se définir pendant? Après?

Bref, tout est bien.

Mais je bug sur la fin. J’aurais aimé autre chose. L’idée était intéressante, en plus. Mais pas ça. Ceci dit, je suis pas mal seule et isolée si je me fie aux notes et aux commentaires. Tout le monde a adoré. Un roman que je recommanderais tout de même, donc!

1 Commentaire

  1. :)) deux pages sur tout un livre ce n’est pas grand chose, mais quand c’est le dénouement… zut ! Je note tout de même !

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.