Ce roman, je l’avoue, c’est complètement et totalement à cause de Jules. En effet, elle voulait ab-so-lu-ment rencontrer l’auteur au dernier salon du livre de Montréal et m’a tellement vanté cette Charlotte Lavigne, qu’elle considérait presque comme une copine que je me suis laissée tenter. Et j’ai bien fait car j’ai passé un excellement moment avec ce petit monde et surtout avec Charlotte qui, quoiqu’en disent certains, ne me ressemblent pas du tout du tout. Bon, je suis aussi gaffeuse et mes gaffes sont aussi heu… spectaculaires. Mais c’est à peu près tout. Moi et la cuisine, ça fait 2. Voire même 3.
C’est ce côté qui me faisait un peu peur, en fait. Moi, la bouffe, vous savez… je n’y connais rien du tout. Et si j’aime bien manger, les descriptions de plats ne disent généralement rien à mon palais-pas-connaisseur. Mais voyez-vous, ici, ça a totalement fonctionné pour moi. C’est fou ce que ce roman donne faim! Même que je me suis levée de mon divan et que j’ai fait cuire des pâts, ce qui est pou rmoi le summum de la gastronomie culinaire auto-effectuée. Comme de quoi tout arrive!
Mais expliquons un peu de quoi il s’agit. Charlotte a 33 ans. Elle est recherchiste pour Totalement Roxanne, une émission de télé animée par ben… Roxanne, égocentrique au coton qui doit « se faire passer en premier » (gros éclat de rire ici… parce que cet argument est tellement souvent utilisé par ce genre de personne, c’est fou!) et qui en fait voir de toutes les couleurs à son équipe. Charlotte est un peu – si peu – gaffeuse, a toujours des idées complètement folles, est terriblement intense dans tout, que ce soit dans ses amitiés ou dans ses amours et, surtout, elle adore cuisiner et recevoir. C’est donc au rythme de ses soupers (jamais simple… parce que pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué), de ses tentatives amoureuses et de ses projets dingues que passeront ces quelque 400 pages. Vite. Très vite.
Charlotte a récemment rencontré Maximilien. Maxou, comme elle l’appelle. Pas de doute, ce beau diplomate français est l’homme de sa vie. Mais entre sa mère cougar, son père à l’autre bout du monde, son meilleur ami gay (oui, je sais… mais don’t worry, ça passe super bien) et sa meilleure copine Aïsha, pas facile de s’intégrer dans son univers. Vu comme ça, ça peut avoir des allures de Bridget Jones, mais ce n’est pas que ça et surtout, Charlotte est bien plus disons… rapide!
J’ai beaucoup aimé que bien que le roman respecte les codes du genre, plusieurs clichés nous sont épargnés. Les amitiés féminines ne sont pas parfaites, il y a des pointes de jalousie, des difficultés à l’horizon, ce qui est très réaliste. Les amours ne sont pas parfaites non plus. Les gens gaffent, reviennent (ou pas), ils décident de vivre avec l’autre (ou pas) selon ce que celui-ci est réellement. De faire avec. Ça change des héros parfaits. Agréablement.
Un roman frais, pétillant, qui nous fait sourire et passer un bon moment (quoi que la scène dehors à moitié habillée m’a rappelé de cuisants souvenirs, en fait… no comment).
Et je vous ai dit que ça donnait faim?
10 Commentaires
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Tu ne m’as pas donné faim mais drôlement envie de lire ce roman. Contrairement à toi j’aime beaucoup les romans culinaires et je sens que celui ci va me plaire, du moins s’il a été édité ici ! Merci pour la découverte
Bianca: je me croise les doigts pour que tu puisses mettre la main dessus alors! Parce que oui, ça pourrait te plaire. Si tu ne trouves pas, reviens vers moi… sait-on jamais!
Il a l’air très chouette ce livre! 🙂 je vais le noter sur ma liste…
Chi-Chi: Note, note! Je pense que ça peut te faire sourire!
Je ne dirai pas non pour un bon divertissement comme ça !
Géraldine: Aaaaah… interesting! J’ai beaucoup aimé en tout cas!
Je suis tentée! Je note!
Edelwe: C’est du léger-léger bien fait, je trouve!
Un bon livre pour se détendre dans le temps de la St-Valentin.
Auteur
Voilà, c’est tout à fait le concept!
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