Je sens que ce billet sera assez court…
En effet, je vous ai déjà parlé du tome1 (lien à insérer… un jour)… puis du tome 2… Je me demande bien ce que je vais pouvoir rajouter ici. Bon, en fait quand même oui, j’ai des trucs à dire. J’ai toujours des trucs à dire!
Ce tome est un peu différent des deux premiers, un peu frustrant aussi. L’action se déplace un peu, le rythme est plus variable (ce procès…) avec une mise en place assez lente et pleine de contradiction et une deuxième partie pleine de rebondissements sociopolitiques. Encore une fois, il est question de la télé-réalité, de la désinformation et des réseaux sociaux, avec leurs dérapes les plus folles. Beaucoup de révélations, de cliffhangers, quelques répétitions aussi. Si mon avis est un peu moins positif, ce n’est pas que le tome 3 soit moins addictif… seulement moins crédible. Les ficelles m’ont semblé trop grosses (je suis devin, je l’ai déjà dit) et il y a tout de même pas mal de facilités qui sentent la recette. La finale, entre autres, ne m’a que moyennement convaincue… et je reste persuadée qu’il y a un truc.
Ceci dit, on ne s’ennuie pas une minute. J’ai lu les 600 pages en moins de 24 heures, les pages se tournent toutes seules et on a hâte de voir comment les personnages vont s’en sortir. Il est assez étrange que les personnages principaux deviennent de plus en plus complexes alors que plusieurs autres soient tellement, tellement manichéens.
À l’heure où j’écris ce billet, j’en suis à la moitié du tome 3… et je suis tout de même un peu nostalgique de cet univers-là, martien et rude, qui fait selon moi la force du roman. Malgré mes bémols, ça reste selon moi un excellent divertissement, avec des schémas très « à l’américaine », mais qui fait toutefois réfléchir sur certains faits qui sont ma foi omniprésents dans notre société: l’opinion publique qui s’érige en juge, la difficulté à se révolter et à tenir bon et la volonté que nous avons souvent à « vouloir y croire ».