Que ça fait longtemps! Mais si je pourrais vous parler de tout plein de guides-voyage (ça s’en vient d’ailleurs… ), je lis très très peu ces temps-ci. Et quand j’ai le temps d’écrire, j’écris mes éternels (et interminables) billets-voyage. Mais ce roman vaut vraiment le coup, assez pour que je prenne du retard dans mon résumé de voyage pour l’écrire. Non mais c’est révélateur, non?
Dès la première ligne, je suis tombée sous le charme. Une toute petite phrase poétique, qui allie futur et passé, et qui donne le ton à ce roman. Le souvenir d’un moment, d’une première fois, quand tout était possible. La première fois où la narratrice a vu le Mont-St-Michel, qui sera au coeur du livre, aussi bien de façon symbolique que physique.
Nous y croisons une narratrice qui a du mal à trouver ses mots, à trouver du temps pour ses mots depuis qu’elle se consacre à sa fille. Chaque mot pris pour écrire est autant de temps pris à sa progéniture. Et, en parallèle, un homme qui hante les salles du monastère, traîné par son cousin qui y est moine, et qui tente d’oublier la femme qu’il a aimée et qui n’est plus, ayant emporté avec elle son goût de vivre et de peindre.
Véritable hommage aux mots, à leurs origines, aux livres et à la création qui se font salvateurs et porteurs d’avenir. La langue est magnifique, précise, et nous transporte ailleurs. Un peu au Mont-St-Michel… j’aurai ces mots en tête quand je le reverrai dans quelques jours!
À découvrir!
3 Commentaires
Quant à moi j’ai été un peu déçue par ce roman. Comme c’est une de mes écrivaines chouchous, j’avais peut-être de trop grandes attentes!
Deux avis bien différents. Il nous reste à le lire pour faire pencher la balance.
et oui, il faudra donc le lire pour se faire son propre avis ! Tu reviens vers la Bretagne ?