J’ai attendu Paris pour lire ce roman en commentant à mesure avec l’auteur. Ceci dit, ce n’est pas tout à fait ce qui s’est passé car je l’ai commencé en pensant en lire quelques pages à Strasbourg… pour le finir presque dans la foulée. Il faut dire que j’en ai pas mal entendu parler, de ces personnages. Du coup, je voulais savoir ce qui allait leur arriver.
Ce deuxième tome, c’est celui de l’expiation. Il est différent du premier, Péché exquis, mais est selon moi plus abouti, autant au plan de la forme que du fond. Je suis et j’ai toujours été fan de la plume de l’auteur, c’est bien connu, mais les passages du journal d’Eve sont magnifiques, le texte est bourré de références et le cheminement des personnages est toujours cohérent.
La psychologie des personnages est d’ailleurs la force de cette histoire. Le sexe et le BDSM ne sont jamais plaqués et sont là pour une raison précise, qui cadre avec l’histoire et le développement d’Adam ou d’Eve. Celle-ci a perdu la lueur d’espoir qu’elle croyait avoir découverte et Adam tente de mieux comprendre ses penchants, ainsi que ses sentiments pour la jeune artiste qui l’obsède toujours autant.
Ce roman, c’est celui d’une femme dont la souffrance ne peut s’exprimer en mots et qui ne peut se pardonner d’être encore en vie. L’auteur laisse suffisamment d’indices pour nous laisser deviner ce qui a pu lui arriver et – ô joie – elle règle assez rapidement le seul élément qui m’avait semblé un peu moins bien trouvé dans le premier tome. Entendons-nous, c’est pour public averti. Il y a moins de scènes hot que dans le premier tome mais celles-ci sont à chaque fois un point tournant de l’histoire De plus, Eve va jusqu’au bout du bout, ce qui donne droit à des scènes qui nous font frémir.
Certains diront que je ne suis pas objective. Peut-être. Emma Foster, c’est mon amie, je ne ferai pas semblant. Toutefois, pendant la lecture, je me suis surprise à m’étonner à plusieurs reprises et à me dire « wow, elle a vraiment écrit ça! », en étant particulièrement fière d’elle! Ça doit être un signe, hein!
1 Commentaire
Il m’attend, hâte !