Je suis toujours preneuse des témoignages de parents d’enfants vivant avec différents diagnostics. Cette fois, nous rencontrons Marc, qui a un petit garçon parfait, Olivier. Mais le langage tarde à venir et entrer en contact avec lui est tout un défi. Puis, le verdict tombe. Olivier est autiste.
Ici, il n’y a pas de méchant, seulement des personnes bien intentionnées qui font tout ce qu’elles peuvent pour aider Olivier. Marc a ses croyances, il les respecte, et il tente le coup en se fiant à son instinct et à ses émotions. Certes, ses méthodes sont les siennes, ça va parfois à l’encontre des recommandations, mais rien n’est diabolisé. On a affaire à un père qui aime profondément son fils, qui veut ce qu’il y a de mieux pour lui et qui y croit à fond. Il a certes ses moments difficiles, ses défis pour accepter qui est son fils mais ce qui ressort, c’est un attachement profond qui fait plaisir à voir.
Un album d’une profonde tendresse, plein d’espoir et poignant de vérité. J’ai beaucoup aimé le fait qu’on mette l’accent sur l’individualité de l’enfant. Il ne dit pas à tout le monde que c’est ÇA qu’on doit faire. Il dit juste que pour son enfant, ça a fonctionné et que son fils est heureux. Je déteste les généralités quand on parle des enfants et des traitements… du coup, cet album m’a beaucoup parlé.
C’était ma BD de la semaine