Les petites victoires – Yvon Roy

Je suis toujours preneuse des témoignages de parents d’enfants vivant avec différents diagnostics.  Cette fois, nous rencontrons Marc, qui a un petit garçon parfait, Olivier.  Mais le langage tarde à venir et entrer en contact avec lui est tout un défi.  Puis, le verdict tombe.  Olivier est autiste.

 

Ici, il n’y a pas de méchant, seulement des personnes bien intentionnées qui font tout ce qu’elles peuvent pour aider Olivier.   Marc a ses croyances, il les respecte, et il tente le coup en se fiant à son instinct et à ses émotions.   Certes, ses méthodes sont les siennes, ça va parfois à l’encontre des recommandations, mais rien n’est diabolisé.  On a affaire à un père qui aime profondément son fils, qui veut ce qu’il y a de mieux pour lui et qui y croit à fond.   Il a certes ses moments difficiles, ses défis pour accepter qui est son fils mais ce qui ressort, c’est un attachement profond qui fait plaisir à voir.

 

Un album d’une profonde tendresse, plein d’espoir et poignant de vérité.  J’ai beaucoup aimé le fait qu’on mette l’accent sur l’individualité de l’enfant.  Il ne dit pas à tout le monde que c’est ÇA qu’on doit faire.  Il dit juste que pour son enfant, ça a fonctionné et que son fils est heureux.  Je déteste les généralités quand on parle des enfants et des traitements… du coup, cet album m’a beaucoup parlé.

 

C’était ma BD de la semaine

La bête humaine – Émile Zola

Me voilà à vous parler du 17e tome des Rougon-Macquart, commencée en 2016… ou 2017.  Oui, je sais, j’ai attendu longtemps.  Mais une fois partie, rien ne peut m’arrêter.  Ce roman est très sombre, mais de façon assez différente de l’Assomoir ou de Germinal.  On explore ici le côté sombre de l’être humain, celui qui le pousse à tuer, pour diverses raisons.  Avidité, vengeance, pulsion… les personnages tuent, parfois sans aucun remord.  Un portrait sans concession du côté bestial des hommes et des femmes, de celui qui dépasse parfois leur raison.

 

Le Rougon-Macquart de ce roman est Jacques Lantien, fils de Gervaise et de Lantier dans l’assomoir.  Oui, je sais, on peut se demander d’où il sort celui-là, vu qu’il n’est pas mentionné dans ce dernier roman.  Mais il s’agit du petit frère d’Étienne et de Claude, rencontrés dans Germinal et l’Oeuvre.  Il est conducteur de train et mène tous les jours la Lison, sa machine, de Paris au Havre.  Sa machine, il la cajole, il l’aime et elle est presque humanisée dans le roman. Avec les femmes, c’est plus complexe car l’idée d’aimer une femme éveille en lui un désir irrépressible de meurtre.

 

Autour de lui, le couple Roubaud.  Ils sont liés d’une certaine façon et entre lui et Séverine, la femme du couple, qui semble sermer la désolation autour d’elle, se crée une relation passionelle qui, on le sait parce que c’est Zola, ne peut pas bien se terminer.

 

J’ai adoré ce roman.  Il est dur, violent, certaines scènes sont terribles mais aussi terriblement belles.  Certains actes tellement démesurés, tellement fous, tragiques.  Et ces hommes qui restent des animaux, malgré les progrès scientifiques et technologiques, malgré leur soi disant culture et leur morale.   Les scènes de train, que ce soit une bataille contre les éléments ou contre la main humaine sont magistrales et celles, plus intimes mais tout aussi grisantes le sont tout autant.  C’est la passion qui perd le contrôle, les affronts que nous font l’ordinaire.

 

Et derrière tous ces crimes, en filigrane, il y a le développement de la voie ferrée et les conditions de travail des employés.  Il y a aussi la justice à la morale extensible et les politicailleries qui prennent le pas sur la loi.  Il y a toute cette hérédité maudite, ce poids des générations… bref, on est chez Zola.  Et j’aime toujours autant.

L’abeille à miel – Isabelle Arsenault / Kirsten Hall

Comme plusieurs m’ont mentionné être pas mal jaloux quand ils ont vu cet album dans ma story sur Instagram, j’ai décidé de vous en parler tout de suite. Oui, je suis comme ça. I aim to please.

 

Pour moi, Isabelle Arsenault rime avec qualité. Imaginez ça en combinaison avec La Pastèque. J’étais vendue d’avance alors vous pouvez vous imaginer ma joie quand j’ai vu l’album arriver dans ma boîte à lettre.  Il s’agit ici d’un joyeux mélange documento-poétique qui a pour but de nous faire observer de près ces abeilles qu’il ne faut pas trop approcher. J’ai une peur bleue de tout ce qui est rayé jaune et noir (vous savez maintenant comment vous déguiser pour me faire freaker… je vous passe sur mon rêve récurrent où je suis par une abeille géante avec un tutu… whatever…) alors croyez-moi, je suis bien contente de les voir juste en dessin!

 

À travers un texte mignon et tout en rimes, on nous raconte les abeilles, si nécessaires et pourtant menacées. Les petits pourront les voir butiner, danser et faire le miel et ainsi en apprendre davantage sur elles. C’est instructif, bien écrit, et magnifiquement illustré par Isabelle Arsenault, avec des touches brillantes et des fleurs partout. Même les abeilles ont l’air sympathiques quand elle les dessine.

 

Bref, je suis conquise. Et la Charlou-nièce aussi.  Bon, je n’ai pas réussi à lui apprendre la danse-des-abeilles tel que souhaité, mais elle a beaucoup aimé les détails et les mots jolis tandis que moi, j’étais ravie de pouvoir lui apprendre des nouveaux mots et de chanter les phrases en rythme.  On valide toutes les deux!

Le célèbre catalogue Walker and Dawn – Davide Morosinotto

Quel chouette roman jeunesse! Tout ce que j’aime et tout ce que j’aimais quand j’étais jeune. De l’aventure, de l’histoire, des méchants, une traversée épique des États-Unis, que demander de plus!

 

Nous sommes donc en Louisianne, au début du 20e siècle.  Nous rencontrons 4 enfants des bayous, qui vivent avec presque rien, dans une grande pauvreté.   P’tit Trois vit avec sa mère et ses frères, Eddie avec sa famille et ses Angoisses (avec un A majuscule) tandis que Julie (blanche) et son frère Min (noir) sont dans le dénuement le plus total. Ils vont un jour tomber, presque miraculeusement, sur 3$. Ils sont riches et ils décident de commander quelque chose dans le célèbre catalogue Walker and Dawn, cet énorme volume qui les fait rêver avec tous les possibles à l’intérieur.  Ce sera donc un revolver. Sauf que dans la boîte, ce ne sera pas un révolver mais plutôt une drôle de montre, une montre qui semble vraiment, vraiment intéresser beaucoup de gens.

 

Va alors débuter une grande aventure parce que nos quatre amis, tous pour des raisons différentes, vont choisir de prendre la route et de se rendre à Chicago rendre la montre et récupérer le revolver. Ou devenir riche, pourquoi pas!

 

Et savez-vous quoi? J’ai adoré. Quel bon roman jeunesse. Les personnages sont pleins de failles, mais on s’y attache et on veut vraiment, vraiment qu’ils s’en sortent pour le mieux.  Sur la route, ils vont rencontrer plusieurs personnes, vont être confrontés aux apparences, au sexisme, au racisme et aux à des gens qui ne leur veulent pas nécessairement du bien.  C’est plein de rebondissements, il y a beaucoup d’actions et ça se lit tout seul, pour les adultes comme pour les enfants.  Il FAUT que je réussisse à faire lire celui-là à the neveu de 11 ans.  C’est plein de références à Huckeberry Finn et c’est tout à fait le roman qui donne envie de lire aux jeunes.

 

Bref, une réussite!  Je conseille.

L’ombre de l’oiseau-lyre – Andrés Ibànes

J’avais ce roman dans ma pile depuis des années. Je l’avais spotté il y a des années sur un blog (désolée, je ne sais plus lequel, la coupable peut se révéler) et c’est Delphine qui me l’avait offert lors d’une visite. J’ai donc profité du défi de Madame Lit de mai (ouais, je sais, on est en juin mais le calendrier et moi, on a souvent des problèmes) pour lire ce roman espagnol.

 

L’auteur nous balade ici entre univers magique, conte, SF et fantasy. C’est un joyeux mélange, qui nous balade d’un monde à l’autre, que j’ai bien aimé, mais auquel j’ai trouvé quelques longueurs… et une peut-être incohérence… ou pas!

 

L’histoire s’ouvre donc sur le prince Adénar d’Amaule, fils du roi de Glabris, un monde très particulier où les tapis sont vraiment volants, où les animaux parlent et où la mémoire est un lieu réel.  À tous les pourquoi, on répond que « c’est dans le conte ».  Mais un jour, le prince est méconnaissable. Déprimé, il sent que sa mémoire est colonisée par des insectes… le roi va appeler les mages… et va s’ensuivre une grande aventure.

 

Seconde partie, planète Demonia, ville de Fleuris, la Lune.  Dans le sens de Lunatique. Le vrai sens. Bref, Adénar d’Aumale est inconnu au bataillon et est apparu « out of nowhere ». Un fou, quoi. Que lui est-il arrivé? Que fait-il là? Et surtout, qui est-il? Cette société semble parfaite, mais, comme vous pouvez vous l’imaginer, ce n’est pas nécessairement le cas.

 

C’est un récit très poétique, aux images originales et aux mondes fantasmagoriques et un peu évanescents.  L’imagination de l’auteur, les multiples facettes et niveaux de lecture, tout ça fait plaisir. On est parfois un peu perdus, mais en se laissant porter, on passe un très bon moment. Toutefois, il y a une nette transition entre les deux parties, et j’ai vraiment eu du  mal à m’attacher à ce personnage qui se cherche et qui laisse presque tout derrière sans y repenser par la suite. Ou si peu. Bref, c’était à la fois long et les deux mondes pas suffisamment développés pour vraiment me fasciner. Genre, deux moitiés de livre.  Je me sens terriblement pas claire… ai-je raison?

 

Bref, beaucoup de bonnes choses, une très belle plume, une poésie et un côté féérique qui m’ont beaucoup plu, mais un sentiment de « pas assez » par rapport à la fin. Ça ouvre sur l’imagination de chacun et si vous l’avez lu, j’aimerais bien en jaser. Il me manque juste une petite explication!

(En retard) (Je sais) (oups)

Un océan d’amour – Lupano / Panaccione

Un autre album sans texte.  Et encore une fois un magnifique album.  Je pense que j’aime ce format, en fait.   Cette BD a beaucoup tourné sur les blogs il y a quelques années mais je n’avais jamais réussi à mettre la main dessus.   Et je suis ravie d’avoir enfin pu le lire.

 

Nous nous retrouvons sur les côtes bretonnes, avec lesquelles je suis tombée en amour en 2016.  Monsieur est un frêle pêcheur qui part tous les matins à la pêche sur son tout petit bateau.  Madame est la parfaite bigoudène, elle fait le double de sa taille et le bichonne à grands coups de crêpes et de sardines.  Un matin, il va partir.. mais rien ne va se passer comme prévu et, le soir, il ne va pas revenir.  Et parce que c’est aussi une histoire d’amour, Madame ne va pas se contenter de pleurer comme ses voisines et va prendre les choses en main.

 

C’est un récit d’aventure, un peu loufoque, qui commence quand le rafiot de Monsieur se fait carrément pêcher par un énorme bateau de pêche.  Il va être dans une situation assez périlleuse merci, mais les péripéties vont se poursuivre, pour notre plus grand plaisir.  C’est une histoire bien rythmée, avec des séquences serrées et de magnifiques doubles pages.  Même sans mot, c’est très poétique, très enveloppant et on se laisse porter par ces aventures complètement folles et cette histoire d’amour qui traverse les années.  Les aventures de Madame sur un paquebot de luxe et à sa destination finale sont tout un poème (c’est qu’elle a un caractère bien trempé, la dame) et l’amitié entre Monsieur et une mouette (ou un goéland) font sourire.  Et il y a la mer, calme ou déchaînée, qui promène tout ce beau monde au gré de ses humeurs.  Le tout sans aucun mot.

 

Un mélange bien dosé d’aventures, d’humour, d’écologie et d’amour… et un joli coup de coeur!

C’était ma BD de la semaine et c’est Noukette qui nous accueille.

Le grand marin – Catherine Poulain

J’ai pris cet audiobook un peu hasard à la bibliothèque.  J’avais entendu des avis dithyrambiques et je savais que ça se passait en Alaska.  Comme l’Alaska me fait un peu rêver, avec son côté rude, souvent inhospitalier, je n’ai pas hésité.   Et au final, je suis un peu mitigée.  En fait, j’ai l’impression qu’il y a une partie du roman, de la construction du roman, que je n’ai pas comprise.  Mais je m’explique.

 

L’histoire, c’est celle de Lili, qui me semble, d’après ce que j’ai lu, l’alter ego de l’auteur.  Lili débarque de Manosque-les-couteaux et veut pêcher.  Et voir Point Barrow.  Elle est éprise de liberté, semble fuir quelque chose, rejette toute forme de cadre et de murs.  Elle veut pêcher.  Comme les hommes.  Ne pas ménager ses efforts, s’épuiser, vivre à fond, boostée par l’adrénaline, toujours sur la ligne, cette mince ligne entre la vie et la mort.  Bref, Lili aspire au bout du monde.    Ça s’annonce bien, n’est-ce pas?

 

Et pour moi, ça a en effet bien commencé. L’arrivée, la découverte avec ce personnage dont nous ne savons au final pas grand chose, l’embarquement sur le Rebel, j’ai adoré.  L’écriture, par phrases très courtes, hachées, s’accordait au rythme de la mer et à la rudesse des hommes  et des femmes marins.  Je me suis sentie avec eux sur le bateau, entre les cris, les dangers et le sang des poissons.   J’ai aimé rencontrer le grand marin, j’ai tout à fait compris la fascination qu’il exerçait sur Lili, avec sa façon de demander « tell me a story », son enfance et le chemin qui l’a mené sur les routes, puis vers l’Alaska. J’allais vraiment vers l’excellente lecture.

 

Puis, il y a eu la seconde partie.  Et je n’ai pas compris.  Et je me suis un peu ennuyée. Ok, pas mal.  Et j’ai eu hâte que ça finisse parce qu’entre les beuveries avec tous ces hommes différents que je ne démêlais absolument pas, j’ai été un peu perdue. Et je ne comprenais surtout pas le but de toute cette partie.  Montrer à quel point les périodes « à terre » semblent vides comparativement à l’exaltation de la mer?  J’ai eu l’impression de « perdre » Lili, de ne pas la connaître et son insistance à retourner pêcher m’a semblé parfois un peu niaise.  En fait, tous les personnages ne sont qu’ébauchés et sans les bateaux, sans la liberté et la pêche, je n’ai pas réussi à les saisir, à commencer à les comprendre.

 

Une lecture – carrément – en demi-teinte pour moi.  Et vous, qu’en avez-vous pensé?

Une petite vidéo pour le dimanche… 8 tops et un flop!

 

Ouuuh.. une vidéo pour le deuxième mois d’affilée… je ne me sens plus!  Que se passe-t-il?

(Ceux qui veulent voir l’autre vidéo, je vais mettre l’image en bas)…

 

Ceci dit, je suis couettée, j’avais oublié de faire une photo avec les livres et j’ai vraiment une amanchure de broche à foin pour filmer avec mon téléphone.  Mais ça m’a amusée et c’est ce qui compte!

Là-dedans, je vous parle donc des livres suivants:

 

Oups… je réalise que ça fait 8 en tout. Je sais pas où j’ai pris le chiffre 9!  Silly me!

Et voici l’autre vidéo, où je parle de Stay with me (Ayobami Adebayo), de De bois debout (Jean-François Caron) et La promesse de l’aube (Romain Gary). N’hésitez pas à me laisser des petits mots, ça fait toujours plaisir!  Après tout, je fais ça pour placoter avec les gens!

 

Le club de l’ours polaire – 1 – Stella et les mondes gelés – Alex Bell

Non mais elle est pas belle cette couverture? C’est trivial, je sais, mais elle a tout de suite attiré mes neveux-pas-trop-lecteurs, ce qui constitue tout de suite un net avantage pour un roman jeunesse. Et c’est clairement ce dans quoi nous sommes avec cette très jolie histoire. De la jeunesse. Pas du YA. Et c’est très, très bien.

 

Stella Floccus Pearl a 12 ans. Elle a été trouvée par Félix, un explorateur membre du club de l’Ours polaire. Et Stella ne désire qu’une chose : être exploratrice aussi  et risquer sa vie pour découvrir des territoires inexplorés. Sauf que bon, c’est interdit aux filles. Ô drame. Quand Félix va partir pour les Mondes Gelées, elle va se retrouver à l’accompagner et à vivre une grande aventure.

 

C’est dans un monde clairement fantasy que se déroule cette aventure pleine d’action et de dangers. L’univers n’est pas le nôtre, c’est plein de magie, il y a des créatures fantastiques et des situations extraordinaires. On est dans un monde de glace et quatre jeunes bien particuliers vont devoir collaborer et travailler ensemble, malgré les rivalités et les divergences d’opinion. J’ai beaucoup aimé Stella avec son courage (bon, ok, sa témérité un peu aveugle) et son ouverture d’esprit, son envie de voir le monde. J’ai aussi beaucoup apprécié Dragigus, le meilleur ami de la jeune fille, avec ses manies, ses particularités sensorielles et relationnel. Quel plaisir d’avoir un tel personnage dans un roman jeunesse.

 

Bref, une très agréable lecture, un monde que nous n’avons clairement pas fini de découvrir, beaucoup d’humour (et de moustaches) et des personnages attachants. C’est certes un peu prévisible pour un adulte mais ça se lit tout seul, on passe un bon moment et c’est très distrayant. Un parfait roman pour les jeunes lecteurs!

Le roman de Bergen – tome 3/partie 1 – 1999 – Le crépuscule – Gunnar Staalesen

Allez, ne lâchez pas.  C’est l’avant dernier tome de la série.  Vous allez ensuite avoir fini d’en entendre parler!  Ceux qui auraient manqué mes – 4 – billets précédents peuvent aller les lire ici, ici, ici ou encore ici!   Rappelons rapido que la série raconte l’histoire de la ville de Bergen, en Norvège, du début du 20e siècle jusqu’à la fin de celui-ci.   Dans ce tome en particulier, nous sommes dans les années 60-70, avec la troisième et la quatrième génération de personnages.  Et vous savez quoi?  Il y a des arbres généalogiques.  Je BÉNIS ces arbres généalogiques.  Parce que les noms norvégiens sont disons… hors de ma zone de confort, et qu’en plus, les prénoms reviennent de génération en génération!  Je n’étais que confusion!

 

Ce tome est toutefois celui qui m’a le moins plu dans la série à date.  Le début est haletant, avec la disparition d’une fillette.  Nous vivons au rythme de cette recherche (plusieurs personnages sont policiers) mais j’avoue que plus il y a de personnages, moins je suis attachée à eux.   En fait, LE personnage, c’est la ville.  Ici, nous sommes plusieurs années après la guerre et on parle beaucoup politique, communisme surtout.  Et je suis nullissime en politique.  Genre que les différentes factions du parti communiste, je ny comprends rien (Yueyin pourra confirmer). Du coup, je me suis sentie un peu perdue pendant cette partie du roman et mon intérêt s’est émoussé.  Par contre, comme je veux connaître le fin mot de l’histoire du meutre qui a ouvert le tome 1, c’est officiel que je lirai le dernier tome, le 6e.

 

Et je me répète… maintenant, je veux aller en Norvège!