Tout le monde est à fond dans la rentrée littéraire européenne. Moi aussi. Un peu. Toutefois, ce qui me fait vraiment tripper, c’est notre petite rentrée à nous et je suis depuis plusieurs jours en phase repérage pour les récentes et prochaines sorties chez les éditeurs québécois. Je suis juste moyennement raisonnable… mais ça ne veut pas dire que je vais tout lire et surtout pas tout de suite. Je me connais. Mais je me fais un petit aide mémoire! On va diviser ça par maison d’édition (MERCI à ceux qui m’ont fait parvenir leurs programmes). Et promis, promis, je vais tenter de me limiter!
Alto
Plein de choses intéressantes chez Alto. Comme souvent. Et les objets-livres font envie! En plus de traductions qui m’ont l’air trop géniales, en québécois, j’ai repéré le nouveau Dominique Fortier « Les villes de papier ». Juste le titre, pour une amoureuse des livres, c’est tentant n’est-ce pas! Et si je vous dis qu’il y a Emily Dickinson dedans? Et que ses poèmes ont bercé mon adolescence? Irrésistible. Rien de moins.
Les villes de papier – Dominique Fortier
Entre Matthieu Simard et moi, ça passe la plupart du temps. J’ai été particulièrement touchée par Ici, Ailleurs, lu récemment (et dont je vais vous parler pour Québec en novembre (qui revient cette année, pour la 6e année). Cette fois, il aborde le souvenir, le passé qu’on ne réussit pas à oublier. Ces thèmes sont parmi mes préférés alors il est bien noté!
Les écrivements – Matthieu Simard
Héliotrope
Lors de ma derière Promenade des écrivains, Marie-Eve Sévigny m’a donné envie de relire Martine Delvaux. J’avais déjà repéré celui-ci mais elle, elle l’a déjà lu… et elle le recommande. Du coup, il n’est pas question que je ne le lise pas, n’est-ce pas. Il y est question de Thelma et Louise, le fameux film qui m’a marquée adolescente et qui me fait brailler ma vie à chaque fois, mais aussi de la vie de l’auteur en parallèle. Du coup, à découvrir!
Thelma, Louise et moi – Martine Delvaux
Je pense que je suis irrésistiblement attirée par le bleu de cette couverture. Puis, le titre. Mykonos. Souvenir un peu flou (on se demande pourquoi…) de petites ruelles blanches et bleues, on on confond cours et rues, un vrai labyrinthe et des heures de plaisir à tenter de s’y retrouver. Ici, il y aura 4 jeunes à Mykonos, loin de chez eux pour la première fois. Reste à voir quel effet l’atmosphère de Mykonos va avoir sur eux…
Mykonos – Olga Duhamel-Noyer
Leméac
Celui-là, même à lire le résumé, je ne suis pas certaine de comprendre… il y a un jésuite, Oman, la Chine, l’appropriation des ressources et l’exploitation des plus faibles. Je sais pas trop comment cela s’entremêle. Mais c’est Gilles Jobidon, celui qui a une plume poétique par petites touches, celui qui a écrit La route des petits matins. Du coup, je le veux. CQFD. Je sais, il m’en faut peu.
Le Tranquille affligé – Gilles Jobidon
88, ce sont les 88 notes d’un piano. Dans ce roman, il y a deux personnages qui ne semblent pas se croiser mais qui communiquent à l’aide d’un piano. Et là, vous devinez le mot magique. Piano. Vous ne pouvez pas vous imaginer à quel point je suis curieuse. Je ne connais pas du tout l’auteur par contre. Va falloir voir si la plume me plaît.
88 – Michel Bergeron
Ici, il sera question d’une femme qui ne va pas bien. Elle voulait faire partie du monde « normal », le monde en couple avec des enfants et elle a réussi. Sauf que ça ne se passe pas comme prévu et que le couple a du mal. Véronique Papineau m’a souvent fait rire avec ses remarques très justes et ironiques. Du coup, je suis curieuse de la lire sur ce thème.
Petit manuel des amours toxiques – Véronique Papineau
Hamac
Un père sur la route de Compostelle. Déjà, c’est tentant. La route de Compostelle, ça a un côté magique pour moi. Mais il y a plus. Il a un fils est passionné par.. Gollum. Donc, imaginez Compostelle, version Seigneur des anneaux, avec toutes les références qu’on aime, le tout jumelé avec un voyage intérieur et une recherche de soi. I need this!
L’odyssée d’Yval – Stéphane Libertad
Marchand de feuilles
Bon, je triche, il est sorti début août, celui-là. Mais un libraire m’en a dit beaucoup de bien, il est question d’une histoire de famille, de transmission et de plusieurs générations d’apiculteurs. Bon, j’ai peur des abeilles (tout ce qui est rayé noir et jaune, en fait… mais je m’égare), mais c’est pas grave. Je devrais survivre. Et les couvertures chez Marchand de feuilles sont trooooop belles, comme dirait ma nièce!
Reine de miel – Simon Paradis
XYZ
De Lucie Lachapelle, j’ai adoré Histoires nordiques et Rivière Mékistan, qui nous amenait dans le nord du Québec. Ici, on va plutôt aller vers le sud alors qu’une femme quitte la Gaspésie pour un quartier populaire de Montréal. J’aime sa plume sensible mais sans concession alors ce portrait de femmes dans un immeuble modeste de Montréal me tente Québec terriblement!
Les étrangères – Lucie Lachapelle
Boréal
Il m’intrigue, ce roman. D’abord, le titre. Puis, le résumé. Une fillette trouvée dans un arbre qui fascine et qui dérange va diaparaître. Et le résumé parle de jumeaux maléfiques, de conte, de violence, de mots et du regard de l’autre, autant des hommes que des femmes. Ça semble un peu fantasmagorique… et du coup, ça me plaît!
Saints-Damnés – Marie-Laurence Trépanier
Librex
Vous me connaissez avec ma manie des voyages hein. Si vous me connaissez vraiment bien, vous savez aussi que 2019 sera aussi en mode voyage pour moi, vu que j’ai – encore – quelques mois de congé et que je compte bien me balader. Du coup, les récits de voyages, l’Asie (que je ne connais que très peu), je suis pour. Surtout quand ça se lit comme un roman (paraît-il) et qu’il y a des photos dedans. Je pense bien que je vais plonger mon petit nez dedans.
105 jours en Asie – Kathryne Lamontagne
Celui-là, je le note à chaque année, pis je prends du retard à chaque année. Il ne faudrait pas que Mr. Gagnon le sache parce que je me ferais forcément chicaner! Je compte bien me mettre à jour dans la série cette année parce qu’un historien qui écrit des polars (et qui n’a pas peur de nous brasser un peu), avec moi, normalement, ça passe très bien. Quand ça se passe au Québec, c’est encore mieux. Dans ce roman, on va retrouver Joseph Laflamme… et ça, ça me tente bien!
Adolphus – Hervé Gagnon
Chaque année, j’attends le Nathalie Roy nouveau (et le Michel Jean nouveau, qui semble m’avoir lâchement abandonnée cette année). Son ton léger avec des sujets plus sérieux, son humour, les détails qu’elle place dans les romans, ça me fait toujours passer un bon moment. Du coup, je note cette sortie où elle mettra pour la première fois un homme en tant que protagoniste principal. Curieuse je suis de voir comment miss Girly va gérer ça!
Turbulences du coeur – Nathalie Roy
Alire
Ceci est un tome 2. Et je n’ai pas le tome 1 même si je m’étais promis de l’acheter pour le 12 août vu que je ne l’ai pas trouvé (j’ai donc été obligée de me consoler en achetant autre chose. Trois autres choses… mais passons). J’adore la fantasy d’Elisabeth Vonarburg. J’aime ses univers complexes, lents à se laisser découvrir, pleins de mystères. Du coup, une nouvelle série, je suis pour. Vous pouvez vous l’imaginer. Qui l’a tentée? Bref, je vais tenter de lire le 1 mais je ne pouvais PAS de pas vous parler de la sortie du tome 2. Faut pas chercher à comprendre.
La voie des roses – Elisabeth Vonarburg
La Peuplade
Je vous mets le résumé de l’éditeur. Vous allez comprendre pourquoi je le veux. Et pourquoi je ne sais absolument pas comment expliquer pourquoi je veux le lire!
Plongée fantastique dans le pays des poupées de porcelaine et des châteaux en pâte d’amande, cortège de griffons et de licornes, mains entre les cuisses et caresses tendres, fable ailée dissimulée sous le chaos, Zoologies s’émancipe du réel pour se rapprocher de la chair. Cette série de courts textes en prose décline, dans les tons du conte de fées, les couleurs érotiques de l’amour et de la mort, de l’émoi passionné et des seins qui durcissent, des animaux qu’on égorge et éviscère, qu’on nourrit de clous ou qui hurlent à la lune, et dont secrètement chaque blessure est indissociable du plaisir. Laurence Leduc-Primeau expose les principes bestiaux d’une alchimie merveilleuse.
Zoologies – Laurence Leduc Primeau
Québec Amérique
Une sortie tentante ++ chez Québec Amérique cette année. . Sainte Souleur m’interpelle, vu qu’il nous plonge dans les contes et légendes québécoises. Ça semble un peu déjanté, complètement folklorique, très terroir québécois et tout ça me tente terriblement!
Saite-Souleur – François Racine
La mèche
Feue raconte aussi une histoire de village rempli de secrets assez sombres. Une famille éclatée, des mystères et une vie de village qui ne marche pas toujours droit. On parle de narration éclatée, de multiples narrateurs et de qualité littéraire. De coup, je veux!
Feue – Arianne Lessard
Bon, finalement, je vous parle de quatre autres romans publiés par des éditeurs québécois, mais qui ne sont pas d’auteurs québécois. Parce que bon, quand même, c’est over tentant. Et je ne lis pas que du québécois. Même si j’en lis beaucoup!
Horace Dorlan – Andrzej Klimowski – Un truc qui semble Kafkaïen et fantasmagorique.
Birdie – Tracey Lindberg – Une auteure canadienne autochtone. Je suis donc toujours partange.
Les chants du large – Emma Hooper – Mer et légendes. Tout ce que j’aime
Nous qui n’étions rien – Madeleine Thien – De Shanghai à Vancouver, on se questionne sur la société. Je l’ai en anglais mais la couverture Alto est troooop belle.
Vous avez repéré autre chose en littérature québécoise? Vous avez eu des coups de coeur? Dites-moi tout!