Je vous ai parlé il y a peu de En attendant Bojangles, que j’avais beaucoup aimé et qui m’avait touchée. Je ne vais pas vous répéter tout ce que j’ai dit du roman (déjà que je radote normalement, imaginez si je radote de façon volontaire… on a pas fini) mais quand même, juste un petit rappel, pour mieux situer cette adaptation très réussie du roman.
C’est donc l’histoire d’un jeune garçon fasciné par ses parents, surtout sa mère, petit papillon virevoletant, fantaisiste et imprévisible. Elle mantient la famille dans un univers festif, où l’alcool et la musique sont omniprésent et où elle et son mari s’aime passionnément sur l’air de Mr. Bojangles, de Nina Simone. Rien n’est sérieux, rien est grave… jusqu’à ce que le château de cartes commence à s’écrouler.
J’ai autant aimé l’adaptation BD que le roman. Les illustrations sont représentatives de l’atmosphère du roman, on ressent le côté festif mais aussi le côté un peu désabusé de la situation. J’ai aimé les palettes de couleur, la représentation du couple et de Mademoiselle Superfétatoire (que j’adore toujours autant) et la vision fantasmée par l’enfant est à mon avis fort bien représentée. Le choc est d’autant plus fort.
Les scènes sont très bien choisies, le graphisme me plaît… bref, je suis ravie d’avoir revisité l’histoire de cette façon!
C’était ma BD de la semaine