J’ai lu ce roman au mois d’août. On me l’avait conseillé lors de ma journée du 12 août et je l’avais lu dans la foulée. Mais voilà. Je n’ai pas écrit mon billet tout de …
Non mais vous avez-vous cette couverture? Bon, ça aurait été une très bonne raison de le lire mais en vrai, je l’ai en anglais, dans une couverture jaune poussin et beaucoup moins jolie que celui-ci. …
Vous savez, pour me vendre un roman, c’est assez simple. Il y a quelques arguments béton. Et l’un d’entre eux est : c’est un livre qui parle d’art. C’est officiel, je vais me laisser convaincre. …
J’ai « L’immeuble Yacoubian » de Alaa el Aswany depuis sa sortie. Oui, je sais. Ça fait 22 ans. Et c’est celui-ci, sorti il y a quelque semaines, que j’ai fini par lire en premier. Il ne …
J’avais repéré ce titre par mi les nombreux romans de la rentrée littéraire car la révolte des iraniennes suite au meutre de Mahsa Amini m’avait beaucoup touchée. Un roman dans ce contexte ne pouvait donc …
J’ai adoré Brooklyn, lu il y a plus d’une décennie. Le personnage complexe d’Eilis Lacey m’avait beaucoup touchée et j’avais vraiment hâte de la retrouver vingt ans plus tard. De quoi ça parle Eilis et …
J’ai lu ce roman parce qu’il devait être dans une liste de prix littéraire quelconque. Des fois, je fais des fixations sur les listes. Êtes-vous surpris? De quoi ça parle Youssef est enseignant en France. …
J’avoue avoir lu ce titre car il était disponible en audio. Ceci dit, il était question de réalisme magique alors je suis franchement surprise de ne pas l’avoir repéré avant! J’aime généralement ce genre d’histoire. …
C’est clairement la pub qui m’a fait lire ce roman. Il faut savoir que des romans écologistes, ça me rend terriblement anxieuse et que j’ai tendance à les éviter. Mais faut croire que je suis …
Je voulais découvrir la plume de cet auteur depuis quelques années, parce que mon amie Lisa m’en parle souvent et le place presque chaque année dans ses favoris. Et là, ce roman se passe au …
Parce que son premier roman m’avait fait fortement réagir, parce qu’il est nominé pour le Prix des libraires du Québec et parce que quand il était petit, l’auteur allait jouer dans ma salle d’orthophonie quand il était petit et qu’il attendait son papa au bureau. Ça ne me rajeunit pas.
C’est quoi, cette histoire?
Imaginez le Querelle de Genet transporté à Roberval, de nos jours, en plein pendant une grève dans une scierie, à l’ombre de la prison. Querelle fascine, particulièrement les jeunes hommes et garçons de Roberval, qu’il cruise sur Grindr pour leur faire passer un moment inoubliable. Mais la grève s’éternise et les les esprits s’échauffent…
Et mon avis…
Premièrement, ce n’est pas pour tout le monde. Deuxièmement, c’est un roman qui dérange et qui nous laisse limite assommés. Tout à l’heure, je parlais à une copine qui vient de le commencer et, à la page 50, elle me disait qu’elle voyait tout à fait ce que je voulais dire. Nope, girl. Tu ne vois pas. Mais vraiment pas. La fin de ce roman est… comment dire… violemment violente. Dans le roman de Genet, la violence, le meurtre, le sexe étaient clairement présents, pas seulement suggérés, mais ils nous sont montrés plus brièvement, de façon moins crue. Ici, c’est « in your face »! Les fluides corporels sont très bien décrits et le sexe gay, entre hommes, est explicite. Toutefois, j’ai aimé ma lecture, même si elle m’a mise profondément mal à l’aise. J’ai été secouée, brassée et j’ai apprécié les références et les similitudes avec « Querelle de Brest ».
Kevin Lambert a un style assez distinctif, avec une oralité assumée mais avec une poésie sous-jacente. Il nous trace ici le portrait d’employés d’une « shoppe » de bois, souvent mal dégrossis, homophobes et pleins de préjugés. Il sont dehors avec leurs pancartes et chacun a ses raisons d’être là. Aucun n’est parfait, ils ont tous leurs bibittes et leurs bassesses. L’histoire raconte la solidarité qui se transforme en violence sans morale et qui nous laisse pantois. En marge du récit comme de la société, trois jeunes qui ne seront jamais nommés, à la fois trash et évanescents.
La position du lecteur évolue avec le texte et est impuissant face au fil des événements. L’auteur porte un regard critique sur plusieurs institutions et situations typiques de notre société, mais avec un fond de bienveillance pour ces marginaux, malgré ou à cause de leurs failles et de leurs démons. Un texte à découvrir si on a le coeur bien accroché et un jeune auteur à suivre, assurément.
Non, mais c’est une véritable oeuvre d’art, cette BD? Pedrosa et moi, c’est une longue histoire d’amour. On dirait que ça fonctionne à chaque fois et ça encore été le cas ici.
C’est quoi, cette histoire?
Nous sommes dans un monde de contes de fées médiéval. Le roi est mort et sa fille, son héritière doit monter sur le trône. Mais un complot se trame et elle se retrouvera sur la route, en compagnie de deux hommes, Tankred et Bertil, qui ont juré de la protéger. En arrière plan, une légende, celle de l’âge d’or, où tous les gens étaient égaux.
Mon avis
Le seul problème avec cet album, c’est qu’il se finit. Et qu’il faut attendre 2020 pour avoir la suite et fin de l’histoire. Parce que pour le reste, c’est pour moi un sans faute. Je suis totalement fan de l’atmosphère un peu onirique, avec des illustrations qui ressemblent à des enluminures. Les fonds sont riches, les couleurs contrastées, irréelles, parfois en surimpression, bref, c’est magnifique. Je suis particulièrement fan de ces paysages où nous voyons les personnages à plusieurs endroits sur la route, comme s’ils avançaient à la fois dans l’espace et dans le temps. Visuellement, c’est magistral, rien de moins.
J’ai aussi beaucoup aimé les différents aspects de l’histoire. Intrigue politique, conte, récit de rébellion et de justice sociale, de magie et de légende, on est à mi-chemin entre plusieurs genres et les personnages se laissent découvrir petit à petit. Si certains sont des personnages-types, les personnages principaux sont plus difficiles à connaître et voir certains d’entre eux changer au cours de l’histoire. C’est incroyable ce qui se passe dans les regards.
Une totale réussite pour moi… et cette fin, fort intrigante, donne vraiment envie de voir ce qui va se passer! Un chef d’oeuvre.
Des fois, j’ai envie de romance. C’est ce qui m’est arrivé hier soir (bon, comprendre qu’on est mi-janvier, qu’il fait -34 plus les vents et que j’ai besoin de doudouitude. Ça se comprend). Du coup, j’ai pris le premier roman d’amour que j’avais sous la main, et c’était celui-là. Je n’ai aucune espèce d’idée de la façon dont il est arrivé dans ma pile par contre. J’ai été limite surprise de le trouver.
C’est donc l’histoire de Violette, 19 ans, qui habite depuis peu à Paris pour étudier à l’école de stylisme. Le soir du nouvel an, elle reste coincée dans l’ascenseur avec un voisin et c’est un coup de foudre amical. Il est en couple avec Lucie, il en est très amoureux et elle a bien besoin d’amis. Flash Forward un an plus tard. Lucie n’est plus là et Loam (c’est le nom du voisin) habite avec Violette et Zoé, question de sauver des sous. Violette a un nouveau petit copain, Clément, et pour une raison qui n’est pas tout à fait logique, elle ne veut pas lui avouer qu’elle est toujours vierge. Devinez vers qui elle va se tourner pour régler ce « petit problème »?
Ce qu’il faut savoir, c’est que je suis très fan du concept « amis à amoureux » dans la romance. Ça et les mariages arrangés, ça me plaît toujours, je ne comprends pas pourquoi. Ceux qui me connaissent auront des sourires entendus et me diront qu’eux, comprennent très bien pourquoi (rassurez-vous, je n’ai jamais eu à subir un mariage arrangé) mais c’est un détaillounet n’est-ce pas! Du coup, même si rien n’est original dans la trame de ce roman, je suis tout de suite entrée dedans et je l’ai enchaîné dans une soirée. Oui, il y a des clichés, mais en gros, ça passe bien. J’ai bien apprécié que les personnages prennent des mauvaises décisions, qu’ils fassent des erreurs et que ce ne soit pas toujours dramatique. J’ai aussi apprécié le fait que les personnages fassent parfois des blagues stupides, qu’ils aient des préjugés, et que ça n’en fasse pas nécessairement de « mauvaises personnes ». Est-ce que ça paraît que j’en ai mon voyage du trop politically correct?
Violette est maladroite, elle parle à tort et à travers, elle a son histoire et son passé sans que ça tombe nécessairement dans le drame. Idem pour Loan, même si dans son cas, j’aurais quand même aimé en savoir un peu plus sur le dit passé. Le groupe d’amis est réellement vivant et important, ils ne servent pas que de décor. Bref, j’ai bien aimé cet aspect. Par contre, j’ai eu un peu de mal avec le fait que tous les copains soient des mecs… qu’à part Zoé, toutes les femmes sont vues comme des rivales. Ça me gosse toujours un peu.
Par contre, il y a franchement des longueurs, surtout dans la deuxième partie du roman. Un certain épisode reste en plan (et je n’ai pas compris son intérêt), il y a des répétitions et le tout aurait pu être resserré. J’ai parfois levé les yeux au ciel (mais ça m’arrive tout le temps) mais surtout, surtout… les « mon meilleur ami » et « ma meilleure amie » dans la narration… je n’en pouvais plus. Au bout de 20 fois, on le sait que Zoé est sa meilleure amie et que Liam est son meilleur ami. Surtout quand c’était loin d’être aussi clair que ça. De plus, le traitement de l’amitié homme-femme, m’a plus ou moins convaincue.
Ceci dit, malgré quelques maladresses, un héros un peu trop parfait et des longueurs, j’ai passé un bon moment. Ce qui est déjà pas mal!
J’ai une première version de ce tag non publiée qui date de… 2013. Comment on dit… oups?
Bref, je vais essayer de le finir, cette fois. Comment on gage que je vais encore arrêter au milieu? Ou me tanner quand va venir le temps de mettre des photos? Ouais, je vote pour ça. Ou alors on aura un billet pas de photo… surprise surprise!
A pour Auteur, l’auteur dont tu as le plus de romans
Ok, déjà, c’est compliqué. Parce que ya les romans que j’ai, que j’ai lus… et ceux que je n’ai pas lus… mais si on compte le nombre de copies des romans, dans différentes langues, je dirais Dickens. Quoi que je me demande bien ce que je vais faire avec ma version en croate de « Bleak House ». Mais je ne suis pas à une contradiction près.
B pour Best, la meilleure suite de série
Hmmmm… est pas facile celle-là. Je dirais que le premier tome est souvent mon préféré. Je vais donc tricher. On va dire que les Chroniques du pays des mères de Vonarburg est le deuxième tome de la série (vu que ça se passe après Le silence de la cité)… et je vais choisir celui-là!
C pour Current, lecture en cours
En audio, je suis dans The Nightingale de Kristin Hannah et en papier, dans « Ouvrir son coeur » d’Alexie Morin. Et aussi dans un Zafon en espagnol (qui avance à vitesse d’escargot léthargique mais – ô miracle – je comprends)… et dans un ouvrage sur les représentations de la Bible dans la peinture. Et un autre sur le développement de la communication et de la lecture dans le cadre d’une communication avec un outil de suppléance à la communication orale. Ouais, je suis orthophoniste. On ne se refait pas.
D pour Drink, la boisson qui accompagne tes lecture
Du pepsi diet! Ouais, je suis pas une vraie blogueuse, je ne bois pas de thé toute la journée. Bon, j’en bois pas mal, mais je bois plus de pepsi diet. Il me faut bien un défaut hein. Je prendrais bien du champagne hein… mais ma lecture risquerait d’être moins… profonde, mettons.
E pour Ebook, Ebook ou roman papier ?
Les deux. Comme je voyage beaucoup, je n’ai pas eu le choix de m’habituer au ebook. Ce fut… une épreuve, au départ. Mais maintenant, je suis vieille et j’avoue que le p’tit éclairage me plait pas mal. En fait, ça me permet de ne pas être obligée de me relever le soir pour aller fermer la lumière. Call me paresseuse. Ah oui… j’ai aussi dit que j’avais plus de place hein?
F pour fictif, Un personnage fictif avec lequel tu serais effectivement sortie au lycée
Rheeeeeett! J’étais complètement « in love avec Rhett Butler ». Au point que maman me disait toujours « ben voyons, c’est un vieux de 35 ans… en vrai, tu te sauverais en courant ». Et plus jeune, d’âge collège, c’était Gilbert Blythe, dans La maison aux pignons verts. Je pleure toujours la mort de Jonathan Crombie d’ailleurs.
G pour Glad, un roman pour lequel tu es contente d’avoir donné une chance
On va dire « une deuxième chance » et c’est à Madame Bovary. Bon, je vais raconter encore une fois la même affaire (je radote cette histoire-là depuis les 12 ans que je blogue) mais je l’ai lu à 13 ans et j’étais en amouuuuur par dessus la tête, imaginez, une fille qui trompe son chum, c’est une salope, pis a mérite de mourir, na. Ca a été pour moi le PIRE livre de mon adolescence. Du coup, je suis DRÔLEMENT contente de lui avoir redonné une chance adulte, quand j’avais découvert les tons de gris! J’en garde un merveilleux souvenir… et quelle écriture.
H pour Hidden, un roman que tu considères comme un joyau caché
J’ai tellement des lectures « maintream » que je ne pense pas connaître de joyaux cachés. Me semble que je ne lis que tout ce que tout le monde connaît. Mais on va y aller avec « La vie de Liszt est un roman » de Zsolt Harsanyi, qui n’est pas si caché vu qu’il est sorti en poche, direz-vous!
I pour important, un moment important dans ta vie de lectrice
Non mais vous en avez des questions! Aucune idée, en fait… j’ai toujours lu. J’ai appris à lire toute seule (ma mère a d’ailleurs été très surprise) avec « Petit ours bleu » et « La soupe aux boutons ». Ça doit donc être ça!
Ah non! C’est quand j’ai ouvert ce blog, dans un moment de désoeuvrement, pour me souvenir de ce que je lisais. Qui aurait cru que j’y rencontrerais mes twinettes et que je commencerais à voyager vraiment!
J pour Juste, le roman que tu viens juste de finir
Qui a tué l’homme-homard de J.M. Erre, un auteur qui me déçoit rarement. Et ça a encore bien fonctionné cette fois. Le billet est écrit… et devrait paraître d’ici 3 mois. Bienvenue dans ma vie!
K pour kind, le genre de roman que tu ne liras jamais
Il ne faut jamais dire jamais. Et vu que je suis LA définition de l’esprit de contradiction, il suffit que j’écrive quelque chose ici pour commencer à lire tout à fait ça demain matin. J’ai depuis longtemps cessé de chercher à me comprendre. Mais y pas grand chance que je commence à lire des livres de développement personnel (si j’essaie, je finis toujours par les balancer à l’autre bout de la pièce), ou des témoignages de vedettes qui croient qu’ils ont vécu un truc hyper universel et qui en sont sortis grandis. Si je veux lire ça, je vais acheter un magazine (et là, j’ai essayé d’en nommer un… et je ne suis absolument pas capable d’en trouver. Oups).
L pour long, le plus long roman que tu aies jamais lu
La recherche, c’est un seul roman, hein? N’est-ce pas? Ça fait beaucoup de pages, ça? Oui, je sais, nice try. Sinon, c’est 2666 de Bolano. 1376 pages que j’ai dégustées. Ah oui, j’ai aussi une version de Gone With de Wind de 1464 pages. Parce que celui-là aussi, je l’ai en plusieurs exemplaires!
M pour Major, le roman qui t’a causé le plus gros « book hangover »
Sans hésitation « Le maître des illusions » de Donna Tartt. Après chaque lecture de ce roman, on dirait que je suis en deuil et j’oublie que ces personnages-là, ils n’existent pas pour vrai! Ah oui, c’est d’ailleurs une autre de mes lectures en cours, mais en espagnol. Comme je le sais par coeur, ça se lit limite vite!
N pour nombre, le nombre de biblio que tu possèdes
Attendez que j’y pense… 10 dans la pièce bibliothèque, 4 dans la chambre d’amis, 4 dans des garde-robes… ça fait 18. Et il y a des piles de livres un peu partout dans la maison. MEttons que c’est pas gagné!
O pour One, un roman que tu as lu plusieurs fois
Autant en emporte le vent et Le maître des illusions. Je les sais par coeur, et ce n’est même pas une façon de parler. Et le comte de Monte Cristo. Et Bleak House. Et Anne la maison aux pignons verts (les tomes 1-2-3-8 surtout). Et les trois mousquetaires. Bref, je relis tout le temps.
P pour Préféré – ton endroit préféré pour lire
Dans ma verrière. Assurément. Avec un feu dans le poêle. Mais je peux lire n’importe où, en fait!
Q pour quote, une citation, d’un livre que tu as lu, qui t’inspire ou qui t’a fait ressentir le plein d’émotions
Je ne suis pas très « citations ». Je peux réciter ben des pages par coeur, mais des citations… On va y aller avec un vers de Lamartine « Un seul être vous manque et tout est dépeuplé ».
R pour Regret, un regret de lecteur
NO REGRETS!
S pour Série, une série que tu as commencée mais pas finie (et dont tous les livres sont sortis)
Ha. Ha. Ha. Vous n’en voulez qu’une? Je pourrais vous en nommer 72. Au moins! Je ne finis jamais les séries, surtout les séries jeunesse. En fait, faudrait que je les lise quand tous les tomes sont sortis, pis que je les enchaîne!
T pour trois, trois livres préférés de tous les temps
Le maître des illusions (Donna Tartt), Gone With the Wind (Margaret Mitchell), Nous sommes éternels (Pierrette Fleutiaux) et je rajoute Cyrano. Parce que Cyrano, quoi!
U pour Unapologetic, Quelque chose dont tu n’éprouves aucun remord d’etre fan(girl)
Doctor Who! Genre Ten, dans Doctor Who (Daviiiiiiid chou!). Comment ça, c’est pas un livre? YA DES LIVRES, BON! Même que certains sont lus par David lui-même! Donc ça compte. Suis allée 3 fois exprès à Londres pour voir David-chou au théâtre. Et j’ai pleuré comme une madeleine (en duo avec une Angéla Morelli aussi hystérique que moi) devant des enfants ébahis et complètement interloqués devant la regénération de Ten en Eleven à Doctor Who Experience. Bref, mode fangirl on.
V pour Very, un roman dont tu attends la sortie avec grande impatience, plus que celle des autres
Le tome 6 de Game of Thrones. Oui, je sais, je suis d’une originalité folle. Ou le tome 3 de la série de Patrick Rothfuss!
W pour Worst, ta pire habitude livresque
Ben voyons… parfaite de suis! J’ai ZÉRO mauvaise habitude! Quoi, vous en doutez?
X pour x, commence à compter en haut à gauche de ton étagère et prends le 27e livre
Non mais faudrait savoir laquelle. Dans celle qui est la plus proche de moi, celle des SPs, le 27e livre, c’est « De brume, de métal et de cendre » de Gwendolyn Clare.
Y pour Your, ton dernier livre acheté
Acheté pour moi? C’est Avant l’Après de Frédérick Lavoie. Que je n’ai toujours pas lu d’ailleurs. Pour les autres, c’est sans doute un tome de Bone pour the filleul!
Z pour « Zzz » : le dernier livre qui t’a tenue éveillée bien trop tard dans la nuit
Aussi étrange que ça puisse paraître, c’est The Vanishing Stairs de Maureen Johnson. Et si je dis étrange, c’est que je l’ai lu DANS MON LIT. Je ne sais pas pourquoi mais je me suis endormie à 3h30 du matin, alors que normalement, je pose ma tête sur l’oreiller, pis je dors. Genre, je m’endors au milieu des phrases. Et ya des témoins!
Bon…et là, yé tard. Et j’ai pas de photo. Pour changer. On va l’enregistrer en brouillon, et peut-être qu’il paraîtra un jour. Peut-être!
Résister au Paris de la fin des années 30, à Montparnasse, à ces artistes et à cette atmosphère festive et bohême? Moi? Comment pourrais-je?
Ça parle de quoi?
1937, Paris. Alberto Giacometti se fait écraser un pied par une Américaine, au volant d’une américaine. Il commence à être connu mais n’est pas encore au sommet de son art. Autour de lui évolue Jean-Paul Sartre qui, ayant entendu parler de sa mésaventure, fait tourner un bon mot » IL LUI EST ENFIN ARRIVÉ QUELQUE CHOSE ». Dans la tête de Giacometti, une idée fixe : il va lui casser la gueule. Rien de moins. De là part cette histoire, avec laquelle j’ai somme toute passé un bon moment.
Mon avis
J’avoue avoir mis un bon moment avant d’écrire ce billet parce que j’avais beaucoup de mal à écrire un avis un tant soi peu constructif et intéressant. J’entends les mauvaises langues penser : « toi, intéressante ou constructive? Depuis quand? » Je sais, je sais, mais bon, J’ESSAIE!
J’ai apprécié la lecture pour l’ambiance, pour errer dans ce Paris qui est devenu mythique et qui m’a rappelé ma promenade littéraire et culturelle dans Montparnasse. J’aime énormément Giacometti (son oeuvre… entendons-nous, je ne l’ai pas connu) et j’ai apprécié le voir créer à travers ses pages, créer à partir de tout et de rien, dessiner, sculpter… J’aime voir ces personnages prendre vie et l’auteur a réussi à nous faire ressentir l’atmosphère bouillonnante du Montparnasse de l’époque. Sartre est dégoulinant de vanité, prêt à tout pour un bon mot et pour être sur le devant de la scène et on aurait bien envie que Giacometti réussisse son coup.
J’avoue par contre que pour ce qui est de l’intrigue en soi, une histoire de police et de carte de visite retrouvée, j’en garde assez peu de souvenirs quelques semaines plus tard. Elle ne m’a pas nécessairement marquée et je garde plutôt le souvenir d’une plume légère, truffée d’humour et de bons mots (des fois, ces intellectuels disent des trucs qui ne veulent ma foi pas dire grand chose… et s’en délecte). Je me souviendrai aussi d’Alberto (tout le monde s’appelle par son prénom, ce qui est parfois un peu mélangeant quand on est un peu inculte – genre, moi) marchant dans Paris avec ses « sculptures portatives » (comprendre « ses béquilles »).
Un roman qui m’a fait rire, découvrir des choses et replonger dans une époque qui me fait rêver mais qui, j’avoue, ne me laissera pas un souvenir impérissable outre cela. Ce qui est déjà pas mal!
C’était quoi la nécessité de cette histoire / parable / fable? J’aime Claudel de façon générale mais là, sérieusement, c’était un mélange des éléments chers à Claudel un peu saupoudrés sur une fable moralisatrice et enfonceuse de portes ouvertes.
Nous sommes donc dans une île perdue au milieu de la méditérannée. Un jour, au tout début, sur la plage, trois cadavres. On sent rapidement qu’avec eux vont ressortir toute la cruauté, l’égoïsme, les mensonges, les non-dits, l’indifférence et la peur qui sont dormants dans l’île. Le Maire, le Docteur, la Veuve en sont témoins et choisissent de ne rien dire. Pour les mauvaises raisons. Ne cherchez pas, ils n’ont pas d’autre nom et seront jusqu’au bout fidèles au stéréotype qu’ils représentent. Bien entendu, ces secrets vont bouleverser tout le monde et révéler à nos yeux tous ces salauds ordinaires qui préfèrent sacrifier des innocents que leur confort.
Tous les thèmes que j’aime normalement chez Claudel y sont et pourtant, je suis passée à côté. On y parle de peur de l’étranger, des secrets des petites communautés, de la difficulté de vouloir faire la bonne chose. J’ai eu une vilaine impression de recette, et que les mêmes thèmes étaient ressassés encore et encore, pour surfer sur un sujet d’actualité. J’ai soupiré, j’ai été choquée par tant de malveillance, par la valeur « relative » des gens, il n’y a que très peu de zones de gris dans ces personnages qui sont tout d’une pièce et qui manquent de nuances.
Et si je comprends l’intention derrière la fable, c’est à la fois trop long et trop peu développé et surtout, vu et revu. Je comprends que l’auteur a probablement souhaité rendre accessible et tangible l’ignorance volontaire qu’a l’humanité face à certains événements et réalités, au fait qu’on sait, mais qu’on préfère ne pas agir. Je comprends. Mais dans ce roman, ça semble fort vain et il y a un élément « act of god » qui me déplaît.
Bref, un total flop pour moi. Ennui et agacement. Même si l’écriture me plaît encore et toujours. Lili a aimé, Sév y a vu totalement le contraire de moi mais Jérôme est également déçu.
Je venais de finir le tome 1 et il me fallait le tome 2. Tout de suite. Rien de moins. Et là, je suis désespoir à l’idée de devoir attendre un an pour le tome 3.
C’est quoi, cette histoire?
Dans le tome 1, nous avions rencontré Stevie Bell, jeune fille passionnée par les crimes, les mystères et les meurtres. Elle a été acceptée à la prestigieuse (et gratuite) Ellingham Academy justement pour ça. En effet, elle connaît tout ce qu’il y a à savoir sur les célèbres disparitions de 1936, où la femme et la fille du propriétaire ainsi qu’une élève ont disparu. Et elle s’est donné pour mission de résoudre l’affaire. Dans ce tome 2, non seulement elle cherche la réponse à ce grand mystère, mais, en plus, les événements du premier tome ont entraîné des conséquences graves. Stevie ne va pas pouvoir s’empêcher de vouloir comprendre.
Et mon avis…
Savez-vous quoi? Je pense que c’est encore meilleur et distrayant que le premier tome. Bon, ok, au début, la partie qui rappelle les événements du premier tome est un peu lourde quand on vient juste de refermer le dit premier tome. Mais rapidement, on est replongé dans l’action et les mystères, autant au temps présent que dans les années 30.
“Where do you look for someone who’s never really there? Always on a staircase but never on a stair.”
Ceci a été trouvé sur le bureau d’Albert Ellingham après sa mort. Oui, encore une charade, non résolue depuis toutes ces années, aussi bizarre que ça puisse paraître. C’est un peu le fil rouge qui relie les éléments de ce tome et les deux époques qui semblent se faire étrangement écho. L’histoire a un petit côté « Agatha Christie » et les personnages me font tous sourire, même s’ils sont un peu all over the place. Stevie prend plein de mauvaises décisions et reste une adolescente typique qui, on le jurerait, fait presque exprès pour que ça passe mal. J’adore les échanges entre Nate, l’auteur qui n’aime personne, et les autres personnages (il me fait mourir de rire) et même si Janelle est trop belle pour être vraie, elle reste quand même très attachante. J’avoue avoir du mal à m’habituer au pronom « they » qu’utilise un personnage secondaire (je dois toujours relire la phrase 3 fois et j’ai l’impression qu’on parle du Dr Jeckyll/MrHyde… mais je vais finir par m’habituer, vu qu’on risque de l’entendre de plus en plus. Ouais, je suis vieille…
Bref, après un début un peu lent, on retrouve l’atmosphère unique de cette école bâtie au milieu de nulle part par un homme extravagant pour qui la vie était un jeu. On assiste aux déductions de Stevie, à ses investigations… et j’adore. Il y a beaucoup d’humour, des dialogues qui font mouche et, encore une fois, une finale qui donne envie de lire la suite. Qui ne sortira pas avant l’année prochaine. Humpg.
Je conseille donc à ceux qui veulent lire une série de type Whodunit ou encore un roman d’école, avec des ados très ados (et souvent très gossants). Moi, en tout cas, je suis fan.
Là, je vous entends penser. Mais pourquoi une fille qui a une peur panique de tout ce qui est rayé jaune et noir, qui vole et qui fait bzzzzz a-t-elle décidé de lire ce roman? À cause du prix des libraires. Voyez-vous, il fait partie des présélectionnés. Du coup, je l’ai lu. Et si j’ai globalement aimé l’écriture, j’avoue par contre n’être que partiellement convaincu par le traitement de cette histoire d’apiculteurs québécois sur 7 générations.
C’était bien parti pourtant, malgré une scène qui a failli me faire faire une crise de nerfs impliquant dards et abeilles tueuses (mon cauchemar récurrent étant petite, c’était de me faire poursuivre par une abeille géante… oui, à ce point). L’univers était bien planté, mystérieux à souhaits, les personnages commençaient à prendre forme… et ensuite, c’est parti dans tous les sens. Mais vraiment. Habituellement, je n’ai aucun souci avec les narrations qui nous promènent de point de vue en point de vue et d’époque en époque mais ici, ça donne un ensemble décousu, où les fils qui nous intéressaient sont noués à la va-vite… ou laissés de côté. Et je suis déçue parce qu’il y avait de quoi faire de ce sujet quelque chose de grand. Et pour moi, c’est retombé comme un soufflé.
Je retiendrai tout de même quelques belles images, une prose agréable (bien qu’un peu trop truffée de référence miellesques à mon goût… le mot me hérissait à la fin du roman), des images fortes. Toutefois, je suis passée à côté du côté émotionnel de l’histoire et je ne me suis attachée à aucun personnage, car je n’ai pas eu le temps de les connaître.
Bref, je n’ai pas détesté ma lecture, loin de là… mais je m’attendais à plus. Et il y avait tellement de potentiel pour faire plus. Et je réalise que je n’ai rien dit de l’histoire, sauf que c’est une histoire d’apiculteurs sur 7 générations. Et quand j’y pense… je ne trouve rien d’autre à dire.
Parce que le mot « étymologie » est pour moi un puissant aphrodisiaque.
Mon avis
En quelques mots? Adorable, instructif et humoristique. Quel plaisir de retrouver Pico Bogue et sa famille, avec son sens de la répartie et sa manière bien personnelle de tenter de contourner les règles. Ici, il utilise l’étymologie et la racine des mots pour détourner les tâches ou encore pour manger plus de bonbons.
Nous avons donc de courtes histoires d’une page, parfois deux, qui font ressortir l’origine des mots, leur histoire et les mots de la même famille. On parle d’origines latines, grecques ou franciques, les vignettes sont courtes et c’est j’ai adoré piocher dedans quand j’avais quelques minutes. C’est bien fait, amusant…et bon, c’est de l’étymologie. Comment ne pas aimer une BD sur l’étymologie?
J’avoue ne pas avoir vérifié si ça se tenait ou non côté scientifique, mais ça m’a énormément plu. Et je l’ai déjà prêté à deux copines que ça intéresse autant que moi. Et je conseille.
Mokah recense toutes les BDS cette semaine. Et c’était ma BD de la semaine.
Je vous ai parlé il y a peu du premier tome des Neshov il y a quelques semaines et j’ai eu tout de suite envie de poursuivre la série. Pour rappel, ça raconte l’histoire d’une famille norvégienne qui vient de la campagne, à Trondheim. Une famille de fermiers. Le premier tome commence quand la grand-mère est mourante, événement qui réunit toute la famille, dont les membres ne se parlent pratiquement plus. Il faut dire que tout le monde en a contre tout le monde, qu’il y a des drames, des secrets, des non-dits et des choses dont on préfère ne pas parler.
Ce deuxième tome nous reprend peu de temps après la fin du premier. La bombe a éclaté, les quatre personnages principaux se remettent du grand bouleversement de leur vie, chacun à sa façon. Torunn se sent responsable et se retrouve avec un futur héritage dont elle ne mesure pas le poids, Tor, son père, éleveur de porcs vit dans une colère sourde et réagit mal aux changements de son quotidien tandis que Margido tente de retrouver quelque chose en quoi croire. Quant à Erlend, sa vie de luxe et de plaisirs est chamboulée quand son conjoint se fait happer par une voiture… et revient avec une idée fixe. Bref, encore une fois, l’étude des personnages est assez fascinante, ils sont tous pleins de défauts, de contradictions, mais ils sonnent vrai. Cette famille, ça pourrait être n’importe quelle famille. Ou presque.
Encore une fois, Anne B. Ragde réussit à nous transporter à Neshov, qui n’a rien d’une jolie ferme où il fait bon vivre. Il y fait froid, le domaine tombe en décrépitude, c’est sale et mal entretenu. Par contre, c’est singulièrement réel et la plume est évocatrice, tant pour nous transporter dans une porcherie étrangement très accueillante, dans cette longère au climat tendu ou encore dans les magnifiques paysages norvégiens.
Ici, pas d’action à toutes les pages. C’est un roman du quotidien, des petites choses en apparence, qui prennent une importance de folie quand elles sont le centre de notre vie. Le début un peu lent m’a fait apprécier un chouia moins que le premier tome… mais je lirai très bientôt le tome 3, soyez-en assurés!