Le pourquoi du comment
Bon, ok, j’avoue. J’avais « Les apparences » dans ma bibliothèque de livres audio et je ne savais pas que c’était Gone Girl. Je l’ai réalisé quand je me suis lassée de l’écouter, parce que c’était trop long à écouter (et bon, je voulais tous les deux les trucider pendant la première partie), j’ai réalisé que j’avais la VO dans ma pile… et que c’était le fameux Gone Girl. Sans commentaire.
C’est quoi cette histoire?
Le jour de leur 5e anniversaire de mariage, Amy, la femme de Nick, disparaît. Dans le salon, une scène de bataille. Rien n’a disparu, sauf Amy. Le couple est de retour depuis peu dans la ville d’enfance de Nick, afin de soigner sa mère gravement malade. Amy est une vraie New-Yorkaise, fille d’auteurs célèbres. En effet, c’est elle, « L’épatante Amy », le prête-nom de la fillette qui a accompagné tous les enfants de la génération précédente. Et comme « c’est toujours le mari », rapidement, Nick devient le suspect idéal…
Mon avis…
Hey, vous savez quoi? J’avais deviné. Non seulement le « premier twist » mais pas mal comment ça allait se terminer. Vous ne pouvez pas savoir comment je m’auto-tape sur les nerfs. Et je ne fais même pas exprès, en plus. Du coup, quand on est certain de ce qui va arriver, tant de pages, ça semble long. Fort long. Ce qui fait que même si j’avoue que ce roman est addictif, que la construction est fort intéressante, je n’ai pas adhéré autant que la majorité des gens. J’ai nettement préféré « Les lieux sombres », de la même auteure.
D’abord, il faut savoir que le texte alterne les chapitres « Après le jour où », où nous sommes avec Nick, et le journal d’Amy, qui revient sur le « avant ». Leur vision des choses semble à un univers de distance, et ça a un côté assez universel, en fait. Cette façon de nous amener « au jour où » m’a bien plu.
Dans la première partie, les deux personnages m’ont tellement semblé antipathiques, c’était fou! Sainte-Amy me tapait royalement sur le système, j’avais le goût de secouer Nick qui fait carrément n’importe quoi et qui se coule lui-même, avec brio à part de ça. J’avais le goût de lui crier « Pourquoi… mais POURQUOI tu dis ça! ». Bref, je fatiguais.
Heureusement, dans la deuxième partie, j’ai apprécié davantage ces personnages ma foi très imparfaits et ils m’ont beaucoup fait rire à certains moments. Ouais, j’ai un humour bizarre. Je ne peux pas vous en dire davantage pour ne rien spoiler mais plus je découvrais l’Épatante Amy, plus je la trouvais intéressante, voire même un peu fascinante.
Ceci dit, quand on ne voit pas venir, j’avoue que ça doit claquer. Je comprends l’engouement pour le roman, je regarderai la série… et je relirai l’auteure. Non mais POURQUOI je suis devin hein? Pourquoi!