Quand on est à Paris pour longtemps et qu’on a plein de copines, des fois, ça veut dire qu’on reçoit un appel à l’aide… pour monter un meuble. Oui, vie de glamour, n’est-ce pas! Ceci dit, comme je suis très fatiguée, l’idée de ne pas être bardée d’activités et de prendre ça plutôt relax me plait bien. On dirait que la fatigue me tombe un peu dessus, bizarrement.
C’était donc une journée super glamour. Surtout que quand je suis arrivée au nouvel appart de M’dame Morelli, on a réalisé que peut-être qu’on attendait le livreur d’Ikea en vain. Parce qu’imaginez-vous que le meuble, en fait… ils ne savaient pas où il était. Entendre le gars du service à la clientèle dire « ben en fait, avant de vous le livrer, il va falloir le localiser… »… Tout. Va. Bien. Bref, il y a un lit ikéa perdu dans la nature. Si vous le voyez se balader sur ses petites pattes (pas montées), prière de le signaler dans les commentaires!
On a donc décidé d’aller manger indien. Yep. Il fallait surmonter la déception de ne pas avoir eu le plaisir de se battre avec des clés allen Ikéa. Et pour joindre l’utile à l’agréable, on a marché jusqu’au centre de Paris pour aller – attention, excès de glamouritude à venir – chez Leroy Merlin!
Ce magasin est épouvantable. C’est un labyrinthe, en fait. Mais j’ai quand même pu découvrir qu’ils faisaient des lavabos pour maison de poupées (ou appartements parisiens… ce sont les mêmes. Rentables) et qu’on a beau être écrivain, notre vocabulaire est parfois original…
A.M : Avez-vous du grillage à chat?
Vendeuse: Pardon?
A.M : Du grillage à chat.
Vendeuse: des cages à chats?
A.M : Non, vous savez, du grillage, transparent, pour ne pas que les chats se sauvent.
Vendeuse: (air ahuri)
A.M : Pour les fenêtres…
Vendeuse: Aaaaaaaaah… de la moustiquaire!
Chacun ses référents, comme on dit!
Après s’être effondrées un peu dans son (futur-ex) salon, c’était direction théâtre où je devais rejoindre Delphine. Et c’est en trottinant (un jour, je saurai bien calculer mon temps. Genre ajouter 30% de temps de brettages pour photos ou copines rencontrées sur le chemin) que je suis arrivées au théâtre St-Georges où on allait voir Les Faux British, qui m’a beaucoup fait rire. Non mais… c’était tellement n’importe quoi que c’était hilarant. La mise en scène? Une troupe de théâtre – très – amateur montent une pièce de – peut-être – Arthur Conan Doyle. Les gens pleuraient de rire dans la salle. Les gens dans notre loge, moins.. voyez-vous, ils allaient se plaindre, eux, on n’allait pas leur faire ça, on allait les entendre. Non mais pas de place pour les jambes… et OÙ allaient-ils pouvoir mettre leur sac? Une honte, je vous dis!
Des fois, c’est deux shows pour le prix d’un!
À demain!