Jour 22 – Tartines et églises toulousaines

Aujourd’hui, au menu, c’était balade toulousaine avec Anne-Laure et Choupy. J’avais – vaguement – en tête d’aller courir avant mais bizarrement ben… ça s’est pas fait. Je ne sais pas pourquoi… bref…  j’ai pas couru.

Nous sommes arrivées à Toulouse par grand soleil, et nous sommes dirigées vers le salon de thé Madame Bovary. J’adore me balader dans la ville rose. De toutes les teintes de rose, avec des volets colorés. Je veux photographier chaque coin de rue. On a a-do-ré ce salon de thé librairie où on a mangé de délicieuses tartines et des salades trop bonnes.  Rillettes de thon et lait de coco et camembert-figues-merguez. Juste au cas où un jour j’aurais envie de tenter de refaire les dites tartines. Ou si je donnais l’idée à quelqu’un de me refaire ces tartines. Bref… c’était bien et je conseille!

Par la suite, c’était balades et boutiques où je n’ai RIEN acheté. Non mais ne suis-je pas trop raisonnable?  J’ai résisté à tous les cahiers mignons. Et comme c’était chaud, on a visité toutes les églises et les courettes pour se rafraichir. J’aime bien les églises de Toulouse. On a donc visité Saint-Sernin (j’adore son clocher), St-Étienne (et sa travée de travers et ses différences visibles dans la construction) et Notre-Dame du Taur, toutes bien différentes. 

La soirée s’est terminée avec une tarte courgette et un crumble au cerises (faits maison)… et une orgie de Kaamelott. On a jamais trop de Kaamelott. Même quand on connaît tout à moitié par cœur. Par contre, j’avoue que la danse du singe death metal de Lau… je reste perplexe!

Jour 21 – Coursinette et Minotaure

Ce matin, je me suis dit qu’il était temps et que j’étais ENFIN prête.  Je réessaie de courir.  Bon ne coursinette hein, relaxe et tout – surtout qu’il fait fort chaud – mais je reprends. C’est toujours ça, après plusieurs semaines d’arrêt. Anyway pas le choix. Je cours pour pouvoir manger ce que je veux… et ces temps-ci, je veux manger BEAUCOUP! (Et je sais, c’est mal… mais c’est ça pareil!)

Lau et moi (parce que je l’ai convaincue) sommes donc parties fort motivées et on est allées coursiner au parcours santé, tout près de chez elle. Il fait beau, c’est hyper familial, tout le monde va à son rythme et le nôtre de rythme n’emmerde personne.  Et Lau, imaginez-vous, n’était même pas un peu morte après. Ce qui est nettement mieux que lors de la dernière tentative.  On a fini la balade sur le bord de la rivière, où on a fait un super apéro de prunes pas mures (mais bonnes quand même) avant de revenir manger une super salade (c’était un jour santé, voyez-vous) avant d’aller à Toulouse voir le minotaure. 

Je vous ai déjà parlé, il y a 3 ans des machines de l’île, à Nantes, où des machines géantes se baladent en ville et où des manèges extraordinaires attendent le visiteur. Ben pour Toulouse, ils ont concocté un minotaure assez génial, tout articulé , avec des détails impressionnants (cicatrices sculptées et articulations). J’ai adoré le regarder respirer ou cligner ses grands yeux verts. Quel regard! (Et bon, souvent, une seconde plus tard, quand il nous regarde comme ça, on est trempés 5 secondes plus tard).

Dans la halle, il y a des démonstrations des dites machines, ma foi fort originales.  Non mais une catapulte à pain, il fallait y penser! Et je veux vraiment assister à un souper servi par des machines.

Ensuite, direction l’Envol des pionniers t il y a une expo sur les débuts de l’aéropostale, qui a commencé à Toulouse, avec Latécoère, qui a fait entrer dans la légende plusieurs pilotes extraordinaires (et à la vie souvent fort courte) qui ont traversé l’Atlantique ou la cordillère des Andes. L’histoire de Mermoz ou Saint-Exupery est fascinante. Juste de penser qu’ils volaient sans radio, sans outils, sans pilote automatique… et sans ceinture de sécurité! Ça impressionne, mettons. Surtout quand on aime pas vraiment l’avion!

Bon, du coup, j’ai envie de lire Courrier Sud. Et de voir tous les films dont on nous a montré des extraits. On a terminé le tout dans les jardins recréés pour l’occasion. Chaque jardin contient les plantes spécifiques aux régions où s’arrêtait l’aéropostale.

Comme Lau travaille demain, soirée tranquille, où j’ai fini par me faire les ongles… après quelques verres de vin. Et sérieux, je ne vous le conseille pas!

Jour 20 – Marché et balnéo

Il y a des jours où on a envie de relaxer. Bon, j’avoue, ces temps-ci, j’en ai pas mal, de jours comme ça. Et aujourd’hui, c’était un jour comme ça. Pour Lau aussi hein… encore plus pour Lau, je dirais!

Ça a donc été hyper tranquillou, avec un lever à 9h et une petite balade au marché de la ville voisine. Je n’avais jamais vu quelqu’un acheter tant de fromages, je vous jure. Et moi qui essaie de me limiter! Mais bon, on a passé sur la charcuterie. C’est toujours ça! Ceci dit, les marchés me font toujours tripper. Ça m’amuse à chaque fois.

Après-midi, on a décidé de faire de la balnéo, tout près de Toulouse. Et c’était choueeeeeette. Des saunas, des bains chauds, glacés, des hammam et un autre truc tropical dont j’ai oublié le nom, ça nous a fait un bien fou… et on a réalisé que deux heures, c’était bien peu, et qu’il allait falloir revenir. Rien de moins.  Ceci dit, j’ai réussi à m’auto-infliger un bleu de la mort qui tue hein. Il va être mag-ni-faïque, je le sens.  Donc, après toutes ces balades, je me fais mal… au spa. Trouvez l’erreur.

Bref, tranquille. On a mangé du saumon et du tzatziki, des fraises, et on a écouté Heroes. Voilà. En fait, je me demande si ça vaut la peine de publier le truc, même si la journée méritait ma foi quant à elle la peine d’être vécue!

Jour 19 – Grotte préhistorique et charmantitude

Ce matin, bizarrement, j’étais beaucoup plus en forme qu’hier. La crise existentielle était passée et après un très bon petit déjeuner à l’hôtel, c’était direction les grottes du Pech Merle pour une visite. Comme d’habitude, je choisis plein de jolis petits chemins, pleins de bâtiments troglodytiques, avec de la verdure, de l’eau… et ben ben des courbes. J’en profite pour visiter le petit village de Marcilhac-sur-Céré, Larganol et Crabreret, qui sont fort sympathiques.  Oui, je ne suis pas capable de faire autrement, quand je vois une pancarte brune, j’arrête et je visite. C’est plus fort que moi.

La grotte de Pech Merle a été découverte par trois adolescents au début du 20e siècle. Ils ont rampé avec des pseudo-lampes sur 140 mètres. Je n’imagine même pas ce que leurs parents ont dit après ça. Bref, ils ont découvert des mètres de caves avec dedans, des fresques de plusieurs types et des concrétions en disque assez fantastiques. Plusieurs artistes ont peint des mammouths, des figues de femmes, un homme transpercé, des aurochs, des chèvres, des chevaux. Certains sont très précis, d’autres juste esquissés de traits… c’est magnifique. Et comme c’est la vraie caverne, c’est étrangement émouvant de se trouver dans cet endroit.  On ne pouvait pas prendre de photos, mais j’ai tout plein de souvenirs dans ma tête.

Par la suite, je reprends la route vers Saint-Cirq-Lapopie, que j’ai déjà visitée mais qu’il me fait plaisir de voir à nouveau… et d’y facetimer mes parents qui avaient adoré ce village. Quand on lit l’histoire de la ville, on y croise la famille Cardaillac, découverte hier, ainsi que Simon de Montfort, qui a eu un grand rôle dans la croisade des Albigeois.

L’arrivée dans la ville est impressionnante, c’est hyper beau sous tous les angles et la vue depuis la ville est super belle.  André Breton y a d’ailleurs habité dans les années 50. C’est plein de petites rues, avec de jolies petites boutiques. Je suis montée sur les ruines des trois châteaux et de la vieille église et j’ai pu visiter la nouvelle, qui offre aussi une vue plongeante sur la vallée du Lot. Le tout après avoir mangé une super bonne salade, en plus!  Que demander de plus!

Retour ensuite à St-Alban avec Lau, qui a eu trois grosses grosses journées et qui n’en pouvait plus. Du coup, j’ai conduit.  Et on a pris ça cool! Ben… relativement cool. C’est nous, quand même.  On a bien chanté un peu… si peu!

Jour 18 – Chutes et déprime matinale

En me levant, j’ai tout de suite su que ce serait un jour « sans ». Faut croire que mon mois dernier se fait encore sentir et que je suis encore parfois à côté de mes pompes. Disons que dormir autant, c’est ma foi étrange. Toujours est-il qu’après avoir reconduit Laurence, je me suis fermé les yeux une petite minute… et que finalement, je me suis réveillée à l’heure de manger. Oups! Et dans ce temps-là, je me sens coupable d’être ici et de ne même pas en profiter. En oubliant qu’il n’y a que maman qui est capable de tenir ce rythme.

Après avoir mangé à l’hôtel (mon repas du MIDI, je précise), je prends la voiture et direction Figeac pour aller faire la « balade des clés ». C’est vraiment cool, on prend un petit dépliant au bureau touristique et on suit le chemin pour découvrir les bâtiments et les églises de la ville. Figeac est un très bel endroit, tout en pente. Je l’avais déjà visité avec Morgane il y a quelques années donc je n’ai pas revu le musée des écritures (magnifique… on y avait presque passé la journée) et je me suis plutôt baladée dans la ville, en suivant le tracé, pour admirer les anciennes maisons et les bâtiments d’époque.

On a trouvé sur le site des murailles romaines et un monastère y aurait été fondé en 753, sous les ordres de Pépin le Bref. En fait, ce serait la faute d’un vol de colombes en forme de croix. Oui, j’aime bien les légendes du genre!

Après avoir bien visité, bien monté et bien descendu, j’ai pris la direction de Cardaillac, petit village situé pas très loin et dont j’avais entendu dire quelque part (comprendre « quelque part sur internet » qu’il était joli. Une petite visite à l’office de tourisme plus tard, je repardais avec mon petit plan et je partais me balader. J’ai ainsi pu voir la tour de Sagnes, du 13e siècle, ainsi que de le puits et de nombreux sites du musée éclaté. Les maisons anciennes sont aussi super jolies. Il y a aussi un très très beau jardin médiéval, très reposant, mais avec tout plein d’abeilles. Et j’ai survécu sans m’enfuir. Je ne me lasse pas de ce type de coin.

J’ai récupéré Lau, nous avons pris une bière, trempé nos orteils (uniquement nos orteils) dans la piscine de l’hôtel, et nous avons pris la direction de St-Christophe pour aller voir l’ancien coloc d’Émilie (l’autre fille de Laurence, celle qui passe 3 mois à Bali présentement), qui y est chef de gare. C’est une gare… calme! On y trouve d’ailleurs des appareils datant de la 2e guerre mondiale qui nous ont fait beaucoup rire.

Direction Rodez où Ander connaît un bon resto où les gens sont aussi très sympathiques, en plus. On partage des plats avec Laurence et le serveur, désespéré par le fait que je ne connaisse pas l’aligot, nous en a donné un bol. Et c’est Trop Bon. Patates et fromage. Non mais je ne peux pas demander mieux, non?

Après le repas, on s’arrête faire une balade dans le village de Salles-la-Source à la brunante. Le village est super beau, avec, au beau milieu… une chute d’eau. Mais une bonne chute d’eau! On est impressionnés! On décide donc de monter en haut de la dite source par un petit escalier mystérieux (au grand désespoir des talons hauts de Laurence), que l’on ne pourra d’ailleurs pas descendre, en raison des dits talons.

En haut, c’est vraiment joli, avec quelques églises et surtout, une magnifique vue sur le paysage. Il faudra revenir dans le coin, c’est vraiment joli… et on me dit que je n’ai vraiment pas tout vu. Bref, ce n’est que partie remise… et on retourne dormir. C’est qu’il y en a qui travaillent. Encore!

Jour 16 – Thé et copines blogueuses

Je pense que je suis fatiguée. Je vous avise que ce billet sera non seulement inintéressant mais aussi non-illustré. Je l’écris pour moi-même… na!

Laurence travaille alors je me suis levée disons… un peu tard. J’ai réussi à avaler un café et à prendre une douche avant qu’Anne-Laure arrive pour m’amener chez Choupy et de sa choupinouchette pour manger et prendre du thé, en papotant. C’était hyper cool de pouvoir avoir un peu de temps pour placoter et se mettre à jour sur nos dernières aventures. La petite cocotte est super mignonne, hyper drôle (et en avance dans son langage… ouais, orthophoniste un jour…), je l’ai prise en photo plein de fois… mais je ne les place pas ici. J’ai créé un monstre en la faisant pirouetter par contre. Ça ne se tanne pas, les enfants!

En fin de journée, je visite le nouveau centre commercial – climatisé – de Fenouillet… où j’ai FAILLI m’acheter des chaussures. Mais comme je suis sage, je n’ai même pas craqué pour un livre. Call me raisonnable! Par contre, je vais devoir m’acheter des trucs frais… la canicule s’en vient, paraît-il!

À bientôt!

Jour 17 – Chapiteaux et villages français

Ce matin, j’ai été obligée de me lever. Pas le choix, vu que Laurence part pour trois jours travailler à l’extérieur, et que moi, je l’accompagne, en allant visiter les trucs en journée. Disons que je suis un peu chancelante le matin même si je n’ai même pas fêté la veille. Je perds l’habitude de me lever, faut croire.

Faut aussi croire que je suis un peu stressée parce que l’idée de traîner entre 7h45 et 10h, heure d’ouverture de l’abbaye, m’angoisse un peu. Je dois être complètement folle. Finalement, je m’arrête au café et je discute avec des gens qui font Compostèle, en anglais, et le temps passe tout seul. Ce sont des américaines qui sont complètement décontenancées par les tout petits mini cafés qui leur sont servis. J’ai eu l’impression de leur sauver la vie en leur expliquant comment commander un « américano »! Elles trouvent aussi les choses bien vieilles ici… et trouvent que les français devraient rénover. Ceci dit, elles était super sympathiques, ces 4 dames qui sortaient de leur pays pour la première fois dans la soixantaine!

Je pense avoir déjà parlé de Moissac en long et en large sur ce blog. Ce n’était pas la première fois que j’y allais mais je gardais un souvenir assez ému de tous ces chapiteaux historiés romans. aujourd’hui, un spectacle se prépare dans le cloitre alors c’est un peu moins glamour. J’ai toutefois l’occasion d’observer plusieurs boxers de Français. Faut croire que le syndrome des craques de fesses à l’air, c’est commun à de nombreux pays!

L’abbaye de Moissac aurait été fondée au 7e siècle, mais rattachée à Cluny au 11e. Sécularisé au 17e, il a été en partie abandonné et a failli être démoli par le passage d’un train. Finalement, ce ne sont que les cuisines et le réfectoire qui ont été sacrifiées et le cloître est toujours debout. Heureusement! Il y avait des moines en visite et même si je n’ai pas fait exprès (non mais…), j’ai tout entendu les explications des chapiteaux et du tympan. Vous pouvez vous imaginer que j’étais fort déçue… non mais, ces paroles brisaient le silence!

Et là, je vais mettre des photos de chapiteaux. Et encore… j’ai trié. Ils sont TROP beaux! Et bien conservés en raison du marbre, même si les visages ont été détruits à la révolution.

Je suis retournée visiter l’abbatiale, puis la salle avec la magnifique voûte de pierre où les ouvriers ont signé leurs pierres. Je trouve ça étrangement hyper émouvant.

Petite balade dans la ville pour trouver un sandwich, revoir les statues de Toutain et la place de tous les angles… et retour à la voiture. Imaginez-vous que j’ai vu une pancarte « village médiéval » et que j’ai bien l’intention d’aller voir. J’arrête au point de vue du Boudou en faisant un mini détour, question de contempler le panorama… ça donne rien en photo, mais c’était hyper beau, cette vue sur la campagne.

Route vers Lauzerte, donc. Perchée sur un promontoire rocheux, la ville n’a pas été épargnée par les guerres de religion. Je garde surtout le souvenir d’une très jolie place, avec des maisons à colombages… et rien d’ouvert. Une chance que j’avais mon sandwich! La visite était toutefois fort agréable et j’ai pu visiter de très beaux jardins avec interprétation de même que l’église dont j’ai oublié le nom… en fait, il y en a deux dans le village et je n’arrive pas à me souvenir de laquelle j’ai pu visiter. Silly me. Les rues sont très jolies, avec les vieilles maisons de pierre.

J’ai ensuite continué la route pour aller voir un autre petit village qu’on disait mignon : Castelsagrat. Je n’ai surtout pu voir que la place et les rues environnantes car c’est minuscule, mignon… et fermé! C’est mon karma! Je suis aussi arrêtée à une pancarte de château (fermé)… mais j’ai eu la peur de ma vie quand j’ai failli me faire attaquer… par un paon! C’est que ça beugle, ces petites choses-là! J’étais certaine d’assister auditivement à un assassinat.

Retour ensuite à Moissac pour aller récupérer Lau, mais petit arrêt au pont canal, pour voir des bateaux passer sur le canal… au dessus de la garonne. Ça me plait toujours autant et j’ai pu faire une jolie marche.

Comme on dort à Figeac (ou plutôt à Capdenac-gare, dans la vieille partie avec ses maisons biscornues, on fait la route, on mange à l’hôtel… et ensuite balade à Capdenac-le-Haut, magnifique village haut perché et médiéval, tout en pierre et tout plein de petites rues mystérieuses. Il y a un très mignon jardin des 5 sens et se promener à la brunante était un peu magique. Bref, charmant!!

Ensuite, dodo… yen qui travaillent demain. Bon, pas moi, mais yen a!

Jour 14 – Route et Mont Perdu

Aujourd’hui, c’est le retour en France. On a bien décidé de partir tôt, de faire seulement un mini-arrêt au Mont Perdu et peut-être à Ainsa… et de rentrer tôt. Oui, je vous entends penser. Avec Laurence et moi dans la voiture, c’est loin d’être gagné, vu qu’on s’arrête à chaque fois qu’on voit un truc intéressant, mais bon. C’est beau l’espoir.

Nous partons donc, semi-guillerettes, vu que la voiture est un peu loin et qu’on a beaucoup, beaucoup de courses! Comme la route de montagne est hyper jolie, et pleine de petits trucs mignons (ooooh, regarde, une élise… oooooh, une fleur), évidemment, on s’arrête! Et comme j’écris les trucs avec un mois de retard, je ne sais plus EXACTEMENT où nous nous sommes arrêtées. Oups. Oui, je sais, j’avais oublié un jour… ça arrive dans les meilleures familles.

Nous sommes notamment arrêtées à cette église (ouverte… wouhou!) où nous avons pu admirer un magnifique St-Michel… version fée! Je me moque, mais le cadre était magnifique et le ciel fâché (mais pas de pluie) donnait un aspect irréel à l’ensemble. Surtout à la fée, en fait…

Comme on était warriors, on est ensuite allées au parc du Mont Perdu pour faire une toute petite mini balade. On avait lu quelque part (comprendre : dans le guide) qu’il y avait de jolies chutes. Pas question de monter le truc en entier hein… on est pressées!

Le sentier part à Torla-Ordessa, très jolie ville des pyrénées avec une église très photogénique, du moins de loin, vu qu’on était trop pressées pour aller voir de près. On avait prévu un pique-nique et tout… hyper prévoyantes, les filles.

Au début, petite déception dans le sentier. C’est joli, certes, mais c’est dans les bois, sans trop de vue sur les montagnes. On se dit qu’on va continuer un peu plus longtemps que prévu, question de tomber sur quelque chose de joli… pour arriver à une chute. Une chutinette. Genre un mini-bébé-chute, avec des parents qui faisaient poser leurs enfants à tour de rôle devant. Longtemps. Dans plusieurs poses. Bref, déçues les filles… et on décide de continuer.

Ce qui nous met, bien entendu… en retard. Quelle surprise! Mais ô joie, ça valait le coup parce que les chutes suivantes sont hyper belles et le chemin du retour beaucoup plus dégagé, avec vue sur les Pyrénées! On est déjà beaucoup plus satisfaites… et on recommence à chanter. Ok. JE recommence à chanter. Lau ne me remercie pas! C’est vraiment super beau et un voyage juste pour faire de la rando dans le coin serait nécessaire, je pense. C’est magnifique.

On pique-nique donc à l’entrée du site… et on n’a strictement pas le temps de visiter Ainsa… ce sera pour une autre fois. (L’avenir me donnera raison sur ce coup). Par contre, en chemin, on s’arrête pour voir une église qui a pour hôte… un figuier dans le clocher. Pour produire des saintes figues, peut-être? On trouve aussi des ruines super jolies, qu’on regarde de haut, faute d’avoir le temps de partir en exploratrices dedans.

Le temps d’un dernier (et très mauvais) café avec une (très jolie) vue… et hop, retour dans la voiture SANS NOUS ARRÊTER! Non mais avouez qu’on est top! Et comme il n’y aura pas de billet pour le lundi vu que j’étais épuisée et que je n’ai strictement rien foutu à part écrire des billets ne vous surprenez pas si ça saute un chiffre. Ah oui! On n’a pas eu internet pendant 2 semaines… du coup, les billets sont écrits… mais pas de photos uploadées et rien n’est publié. Ceci explique les délais!!

Jour 13 – Art roman et épicerie espagnole

Ce matin, le lever du corps était… un peu plus ardu que de coutume… c’est que nous avions bien… marché n’est-ce pas! Non, la tournée espagnole n’a rien à voir là-dedans!

Le matin, c’était musée de l’art roman à Jaca. Et quel musée, quel musée! Il y aurait deux romans à écrire là-dessus et j’aurais le goût de commenter toutes les photos, mais entendons-nous, avec les blocs si je fais ça comme ça, je ne vais pas y arriver. Je vais y être encore la semaine prochaine.

Le clou du musée est sans doute la reconstitution de fresques trouvées dans de petites églises espagnoles, souvent très décrépites. Ça date de l’époque romane et c’est juste magnifique. On a bien bossé en tentant de trouver les scènes illustrées et une salle a même la forme d’une des églises, pour en donner le ton. On dirait des bandes dessinées.

Le cloître est hyper beau et on réalise à quel point c’est intégré dans la ville. Limite que certains murs sont partagés.

Ceci dit, parce que c’est nous, on a quand même bien ri hein… St-Michel avec un couteau sanglant, Jésus en gougounes, St-Sébastien en habit renaissance et socques, un dragon dans une coupe, une vierge à l’enfant qui ressemble à Shrek…. On est un peu irrécupérables. Mais les vierges avec la robe rouge… j’adore toujours.

Et on en parle, des objets finement taillés? Ils sont beaux! Et on a finalement déterminé que les vitraux en albâtre… ben c’est la mode. Voilà!

On avait ensuite prévu un pique-nique (super bon… sauf un truc qui goûtait l’anis. Ma faute, ma très grande faute) sous le pont San Miguel, pont médiéval qui fait un peu penser celui de Mostar, par sa forme. On s’est donc installées dessous, les pieds dans l’eau… et on a regardé les oiseaux qui faisaient un truc étrange. On a pas vraiment bien déterminé quoi, mais c’était choupi. Le reste de la balade s’est terminé par un petit chemin mystérieux (il a fallu demander notre chemin pour se retrouver), avec une superbe vue. On a même vu un chat espagnol (spéciale dédicace à Marie-Josée).

Après notre super pique-nique, on a décidé ben… de marcher encore pour voir les églises et les autres monuments de Jaca. Le problème, c’est que les églises, elles sont fermées. Et que nous, on veut les voir. On fait quoi alors? Ben on va à la messe. Oui, nous. À la messe. C’était l’heure de la bénédiction des pèlerins alors on a attendu jusqu’à a fin pour pouvoir aller voir les retables dont nous avaient parlé le guide. C’était particulier de les voir tous arriver avec leur coquillage autour du cou, en chantant

Puis, nous nous sommes balades pour voir les petites rues et la tour de Jaca. On a aussi refait le tour de la citadelle, avec les biches et le petit bébé faon. La citadelle date de fin 16e et ressemble fort à Vauban, même si c’est pas Vauban mais ingénieur italien qui la construite, sur l’ordre de Phiippe 2. Nous n’avons pas visité l’intérieur pour une question de timing mais il semblerait qu’elle abrite un musée de miniatures militaires. .

Puis, nous nous sommes balades pour voir les petites rues et la tour de Jaca. On a aussi refait le tour de la citadelle, avec les biches et le petit bébé faon. La citadelle date de fin 16e et ressemble fort à Vauban, même si c’est pas Vauban mais ingénieur italien qui la construite, sur l’ordre de Phiippe 2. Nous n’avons pas visité l’intérieur pour une question de timing mais il semblerait qu’elle abrite un musée de miniatures militaires.

Nous avons écumé les épiceries (la chasse aux miels a été infructueuse mais celle au fromage et à la charcuterie a été réussie), nous sommes allées manger (une seule bière… une seule)… et dodo! La veille a été un peu difficile, mettons!

Quand nos souvenirs viendront danser – Virginie Grimaldi

Le pourquoi du comment

Besoin de doudou. Et de doudou-amer. Donc, voilà. Virginie Grimaldi.

De quoi ça parle

Il y a 63 ans, plusieurs couples ont emménagé dans l’impasse des Colibris. À travers les années, cette petite communauté s’est entraidée, a vu naître des enfants, a vu des couples rire, danser et pleurer, a vu partir des joueurs et évoluer des amitiés. Maintenant, ils apprennent que l’impasse sera rasée pour construire une école, initiative du maire de la commune. Du coup, plus rien à perdre, ils vont se battre.

Mon avis

Avec Virginie Grimaldi, je passe toujours un bon moment. J’avoue que ses romans ne me restent pas toujours en mémoire très longtemps, contrairement à la plupart des lecteurs, Ce roman, lu encore une fois dans ma « période creuse », m’a distraite, je l’ai lu rapidement (ce qui était à ce moment un exploit) et j’ai apprécié, même si je n’ai pas été aussi émue que la plupart des copines.

J’aime beaucoup les romans qui mettent en scène des personnes âgées. Ici, le problème est que j’ai vu venir dès la page 4 et que comme plusieurs problématiques évoquées dans le roman font partie de mon quotidien au travail, je me suis moins « attachée » à ces personnages fictifs qu’aux vrais gens que je côtoie au quotidien. Normal, quoi. Et très personnel, je le sais.

Ceci dit, j’ai beaucoup aimé la structure du récit. Je suis nostalgique dans l’âme et de voir les souvenirs venir se balader au fil des pages m’a beaucoup plu. Ça m’a permis de connaître un peu mieux les personnages, de les voir évoluer et de m’attacher à eux. La façon qu’à l’auteure de nous faire comprendre petit à petit pourquoi ils se sont éloignés et surtout, de les voir se retrouver pour protester contre l’anéantissement de leurs souvenirs m’a énormément plu. D’ailleurs, cette partie est hilarante! Le rap… my god!

Un récit doux-amer, avec un personnage que j’ai reconnu tout de suite (et du coup, j’ai compris sa joke… je sais, j’ai mis deux romans, je ne suis pas toujours vite vite!), des moments de bonheur et d’autres d’émotion. Pas mon préféré de l’auteur (pour moi, c’est « tu comprendras quand tu seras plus grande ») mais tout de même, une lecture agréable!