Le comment du pourquoi
Parce que c’est Fanny Cloutier, que mon humeur générale est très moyenne ces temps-ci (désillusion par rapport à l’humanité entière… bref, passons), et que j’avais besoin d’une dose d’humour et d’adolescence. CQFD.
De quoi ça parle
Nous avons rencontré Fanny dans un premier tome, où son père, inventeur de son état, partait au Japon en la largant à Ste-Lorette, chez sa tante, sans lui donner le choix. Dans ce deuxième tome, il ne va pas encore lui donner le choix et l’amener avec lui au Japon, juste au moment où Fanny commençait à être se faire une petite place dans sa nouvelle vie. Joie bonheur, n’est-ce pas?
Mon avis
Fanny Cloutier, c’est et ça demeure un petit bonbon acidulé. C’est drôle, piquant et ça nous replonge en plein dans cette charmante période qu’est l’adolescence. Je suis hyper fan du graphisme (sauf des nez) et de la présention de la série. Encore une fois, c’est le journal de Fanny qui nous est offert : coloré, plein d’émotions exacerbées et de dessins. Je suis certaine que je finirai par m’offrir la série complète tellement c’est joli. Ou même, l’offrir à ma nièce. Mais bon, on va attendre, il ne faudrait pas lui donner d’idées d’ado! Elle en a ben assez de même!
Fanny s’est donc encore fait organiser par son père. Pour elle, ce sera Japon. Deuxième déracinement en quelques mois et inutile de dire qu’elle n’est pas contente. Pas contente du tout! Fanny me fait tellement penser à moi à cet âge. Moi, en moins pire. Le papa de la jeune fille fait bien ce qu’il peut, mais disons qu’il aurait besoin d’un cours d’adolescence 101. Côté sens des responsabilités, c’est pas tout à fait ça non plus!
J’ai bien aimé l’arrivée de Fanny au Japon, même si on ne le découvre pas beaucoup car la demoiselle, avouons-le, a quand même assez peu d’intérêt envers tout ça. Elle est beaucoup plus préoccupée, comme plusieurs ados, par son déracinement, ses amours et ses amitiés. Ceci dit, j’ai encore une fois beaucoup ri, les sujets sont moins « sérieux » que dans le premier mais ce n’est pas vide pour autant. Je lirai la suite avec plaisir.
Mes petits bémols de chialeuse : le langage des « Français-de-France » (bon, ok, sont tous expats…mais bon) aurait pu être plus authentique. Et, just sayin’, l’école, c’est pas synonyme de « fac » (qui veut dire université, alors que les héros sont d’âge « collège » et vont au « Lycée français de Kyoto »). Je n’ai jamais vu non plus un médicament qui agit comme celui qui est mentionné ici (je ne dis rien pour ne pas spoiler), mais encore une fois, je ne sais pas tout! Mais je pinaille.
Une série qui vaut vraiment le coup, qui se lit toute seule et qui nous fait passer un bon moment, le tout avec un visuel vraiment top! À découvrir!