Mister Pip – Lloyd Jones

Résumé
« Sur une petite île du Pacifique, Matilda et ses camarades de classe se passionnent pour les aventures vieilles d’un siècle d’un orphelin appelé Pip, dans une ville appelée Londres, qui leur apparaît plus réelle que leur propre région à feu et à sang.

Mais dans une île ravagée par la guerre, l’imagination ne protège pas toujours de la folie des hommes.

Commentaire
C’est définitivement la couverture qui m’a attirée vers ce livre.  Et sur la couverture, il y avait le mot « Pip », qui me criait très très fort d’un bout à l’autre de la librairie!  Et finalement, un billet positif chez Lily a achevé le travail de tentation!

J’ai lu ce livre par petits bouts… presque un chapitre par jour, au début, comme les étudiants du roman.  J’ai donc mis un peu de temps à accrocher mais au final, je l’ai beaucoup aimé, particuilèrement la partie qui se déroule sur cette île colorée aux coutumes venues d’ailleurs, où on entendrait presque crier les oiseaux et le bruit des vagues.  Sur cette île, c’est la guerre, c’est l’horreur.  Ils sont oubliés, livrés à eux mêmes, vivent de rien… Ils ont peur, ils survivent comme ils peuvent, malgré les rebelles et les Peaux rouges qui peuvent débarquer à tout moment.

Mr. Watts, un homme bizarre, est le seul Blanc de l’île, les autres l’ayant désertée avant qu’il ne soit trop tard.  Il devient leur professeur et leur lit « Les grandes espérances ».  Matilda, la narratrice se passionne pour Pip, qui devient pour elle plus réel que Dieu et le diable, et qui sera la cause de bien des tourments dans le village.

Ce récit raconte l’éveil à la littérature de la jeune Matilda.  Un éveil qui lui devient presque nécessaire tant elle a besoin de s’évader de son quotidien frisant le surréalisme.  Un bel hommage au pouvoir des mots, à la magie des livres, mais aussi à ces personnes qui avaient également leurs grandes espérances et qui ont tout quitté pour elles. À ces personnes qui marquent des vies malgré (ou peut-être à cause de) leurs faiblesses.

Mais surtout… ce livre donne une envie folle de lire (ou de relire, dans mon cas) « Les grandes espérances », qui est un roman qui m’a beaucoup marquée.   Sauf que j’ai dû le prêter à quelqu’un… et oublier que je l’avais prêté parce que je ne le trouve nulle part!  Comme dirait Caliméro… la vie est trop inzuste!!!

8,5/10

Le jour où je suis subitement devenue raisonnable!

Oui, oui… tout à fait raisonnable, je vous le jure!!!  Imaginez-vous que c’est dans la zone portuaire de la ville voisine que se déroulait la Biblio-vente annuelle de mon coin.  En fait, Biblio-vente signifie milliers de livres alignés un peu – beaucoup – pêle-mêle sur de looongues tables, elles mêmes alignées dans une loooongue salle (en fait, les livres étaient dans le bâtiment au toit bleu, en bas à droite de la photo).  Les organisateurs avaient bien tenté d’organiser le tout de manière un tant soit peu cohérente… mais bon… le rangement de nos bibliothèques personnelles ont bien du mal à nous résister… imaginez résister à une énorme foule de visiteurs qui les « taponnent » à qui mieux mieux, qui les choisissent, les dé-choisissent… et les laissent au hasard sur une des tables (quoi?  je l’ai fait aussi?  hooooooon!!! Je n’oserais jamais!!!)

Bref, une véritable partie de plaisir pour deux folles des livres qui s’y retrouvent un peu avant l’ouverture et qui ont tout leur temps!  Comme mon appareil photo numérique (rose, je vous le rappelle) était resté chez moi, je ne peux vous offrir de photo de Charlie Bobine et de moi-même en pleine séance de fouinage bouquinesque intense!  Mais j’ai eu beaucoup de plaisir à rencontrer cette miss bonne humeur, aussi amusante et agréable que sur son blog!  Nos quatre heures et quelque de bavardage ont passé en un éclair!  J’espère de tout coeur que nous renouvellerons l’expérience!

Quant à ma raisonnabilité nouvellement acquise? Imaginez-vous que ma virée à la biblio-vente ne m’a couté que 5,25$… et que ça inclut un sac écolo à 2$!  Non mais ça mérite des applaudissements, vous ne trouvez pas?!?!  Et ma résolution « pas de livres neufs »?  Elle tient presque!!!  La visite en librairie qui a suivi la biblio-vente (pas pour nous… pour nos swaps!) s’est soldée par une seule petite-mini-ridicule-rechute-de-rien-du-tout… et c’est la faute à toutes celles qui disait que c’était encore mieux que…  et que je ne trouverais jamais le twist final…  Comment je pouvais résister ce défi!  On est tous d’accord pour dire que ça ne compte pas, hein? 

Bref, une bien agréable journée!

Visions of Sugar Plums – Janet Evanovich

Résumé
« Dans cinq jour, ce sera Noël et ça ne va pas si bien pour Stephanie Plum, chasseuse de primes.  Elle n’a pas de sapin.  Elle n’a acheté aucun cadeau.  Les centres commerciaux sont pleins.  Il n’y a aucune lumière de Noël dans son appartement – et il y a un homme étrange dans sa cuisine.

Bien entendu, tout ça est déjà arrivé à Stephanie Plum auparavant. Mais cet homme est différent.  Il est mystérieux, sexy – et a une mission bien mystérieuse.  Son nom est Diesel et la question est: que peut-il bien vouloir à Stephanie?  Peut-il l’aider à retrouver Sandy Claws, ce vieux fabriquant de jouets qu’elle doit retrouver?  Peut-il survivre à un souper familial dans la famille Plum?  Alors sortez les rennes au nez rouge en plastique et vos clochettes et préparez-vous à fêter Noël… dans le style Trenton, New Jersey! »

Commentaire
Pour tous ceux qui se poseraient la question, oui, j’ai remarqué, nous sommes en mai et pas en décembre.  Bon… je me dis que très bientôt, ils vont sortir les décorations d’Halloween et de Noël dans les magasins mais ça, c’est une autre histoire!!  Pourquoi donc lire une histoire qui se passe à Noël quand il faut un peu beau pour la première fois depuis quoi… 3 ans?   Imaginez-vous donc qu’en lisant « To the nines », j’ai réalisé que j’en avais probablement manqué un bout… et en fouillant dans le monstre qui dort dans ma biblio, communément appelé PAL, j’ai déduit que c’était cette novella qui était entre les tomes 8 et 9 des aventures de ma chasseuse de primes préférée.   Bien entendu, je l’ai lu tout de suite!  Ben quoi! Comme c’est vraiment un gros challenge intellectuel, cette série, je ne voulais surtout pas prendre le risque d’être mélangée!

Mon premier commentaire suite à cette lecture: je modifie ma liste pour Noël prochain!  Je veux un superhéros modèle Ranger ET un superhéros modèle Diesel!  Il a réussi à compenser l’absence totale de Ranger et le rôle de figurant de Morelli, ce n’est pas peu dire!!!  C’est une lecture plus courte que les autres romans (180 pages comparativement à 330 quelques pages… je me demande d’ailleurs comment elle fait pour écrire des romans avec toujours le même nombre de pages… un mystère de la vie!) mais je l’ai tout autant apprécié.  Davantage même que « To the nines », lu presque juste avant.  Il y a davantage de Grandma Mazur (qui a un nouveau « studmuffin ») et l’épisodes des dents a été celui qui m’a fait éclater de rire cette fois… imaginez le tableau!!!   Les scènes de famille chez les Plum sont toujours mes préférées dans ces romans (bon, à part peut-être certaines scènes « hot » avec Ranger ou Morelli).  L’idée de l’atelier de Sandy Claws, avec sa horde « d’elfes » est assez hilarante merci!!  On retrouve ici Briggs, toujours aussi « agréable » mais définitivement comique! 

 

Bref, tous les éléments drôles caractéristiques d’une aventure de Stephanie Plum… condensés en la moitié des pages!  Question ouverte: est-il traduit en français?  Je n’ai trouvé le titre traduit nulle part!  Et autre question ouverte: Est-ce que je suis la seule avoir une mère qui, comme la mère de Stephanie, commence immanquablement une conversation téléphonique par « Karine?  C’est ta mère. »?  Et qui se dit à chaque fois – comme Stephanie, encore une fois – que depuis le temps, je commence à connaître sa voix!!

8,5/10

La loi du tout ou rien!


Catégorie
: Sketche
Mettant en vedette: Moi dans mon propre rôle, mon facteur dans son propre rôle également!
Style: Comique… ou décourageant selon le cas!

Entre mon facteur et moi, c’est une grande histoire d’amour!  Il me montre son affection en voulant m’éviter des voyages à la poste (résultat: paquet qui n’entre par aucun moyen dans ma boîte à lettre, qui part au vent et retrouvé sous la neige 2 mois plus tard) ou en voulant préserver la continuité de notre relation (afin d’être certain, certain de ne pas se blesser et ainsi briser notre grande aventure, il préfère ne pas se risquer dans la cour s’il y a risque de neige dans les 4 prochains jours… c’est-y pas prévenant!!!).  Moi, de mon côté, je précise mes attentes, en parlant au « je » afin d’éviter tout malentendu.  Après l’aventure du colis-rescapé, je lui ai gentiment demandé de me laisser un avis, à l’avenir, lors des livraisons de colis.  Je lui ai précisé qu’il ne me dérangeait aucuuunement de me déplacer jusqu’au bureau de poste (à quoi… 1 km de chez moi) afin que mes colis me parviennent relativement secs!

Faut croire qu’il a compris…

Ce soir, au retour du boulot, je trouve un joli petit avis de livraison de colis dans ma boîte!  Bien entendu, je trépigne de joie!  Qu’est-ce que ça peut bien être… un cadeau?  une surprise?  Et moi, j’adooore les surprises!  Je décide donc de braver « ma côte » (j’habite en haut d’une côte de l’enfer… après 7 ans, je n’ai pas encore réussi à la monter au complet assise sur mon vélo… ça vous donne une idée!!!) et de prendre une marche jusqu’à la poste, avec, comme récompense, une surprise!

J’arrive à la poste, je demande mon colis… je baisse les yeux et je vois…

…suspense…

UN CATALOGUE SEARS!!!!!!

Mon espèce de nono de facteur a laissé un avis de livraison pour un foutu catalogue Sears qu’ils envoient à tout le monde qui a déjà ne serait-ce qu’une fois acheté un truc dans ce magasin grande surface!!!  Il m’a fait me déplacer pour un catalogue Sears, enveloppé dans 2 épaisseurs de plastique et dont je me fous éperdument!!!!!  Le genre de trucs qu’ils pitchent allègrement sur la galerie ou dans l’escalier de coutume!

Je secoue donc la tête, revérifie… c’est comme surréaliste!!!  Et je vois le gentil-monsieur-de-la-poste qui fait la même tête que moi!!!  On se regarde…

– C’est vraiment ça mon paquet? (complètement ébahie)
– Je pense que oui… (après mûre réflexion, l’air totalement interloqué)
– Ben… c’est parce que c’est un catalogue!
Le gentil monsieur soulève le catalogue du bout des doigts, regarde en dessous pour voir s’il n’y aurait pas une lettre attachée, quelque chose…
– On dirait ben, hein.

Et on part à rire!  C’est comme surréaliste comme situation!  C’est quoi la prochaine étape?  Me laisser un avis de colis pour l’espèce de publi-sac qu’on reçoit chaque semaine??  C’est bien parti, en tout cas!  On peut dire qu’il me prend au mot!!!

Vous pensez qu’on devrait aller en thérapie de couple?? 😉 

Mystic River – Dennis Lehane

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« Ce jour de 1975, Sean, Jimmy et Dave sont loin de se douter que leur destin va basculer de façon irrémédiable.  Une voiture s’arrête à la hauteur des enfants, deux hommes qui se prétendent policiers font monter Dave avec eux sous prétexte de le ramener chez lui.  Il ne reparaîtra que quatre jours plus tard.  ON ne saura jamais ce qui s’est passé pendant tout ce temps.

Vingt-cinq ans après les faits, les trois garçons ont fondé des familles.  Comme un écho au kidnapping de Dave, l’assassinat de Katie, la fille de Jimmy, va les mettre de nouveau en présence.  À mesure que Sean, qui est devenu flic, mène l’enquête, ce sont autant de voiles qui se lèvent sur de terribles vérités. »

Commentaire
Je n’avais pas prévu lire ce roman.  En fait, je n’avais même pas le goût de lire ce roman maintenant.  Mais je n’étais pas chez moi et il traînait dans mon sac, ayant prévu de le prêter à mon bébé-frère qui est légèrement ralenti (pour ne pas dire immobilisé) par une opération au genou et qui s’emmerde royalement sur son divan à écouter les épisodes de « Lost » en série.  Je n’avais rien d’autre.  Et je devais attendre.  Alors, je l’ai ouvert. 

Et là, ce fut la découverte.  J’ai été très rapidement engloutie par ce quartier de Boston où les lois non écrites ne sont pas tout à fait les mêmes que chez moi.   L’amosphère pesante et prenante de cette ville qui est tellement omniprésente et vibrante qu’elle est pratiquement un personnage de l’histoire.  J’ai adoré la plume de l’auteur (même si je l’ai lu en traduction) qui réussit à décrire un univers noir et assez pesant sans avoir l’air, justement, d’essayer très fort de décrire un univers noir et très pesant.  Chaque mot semble tout à fait à sa place, essentiel.  Au plan de l’écriture, je crois que c’est le polar qui m’a le plus accrochée depuis que j’ai amorcé leur découverte. 

Et l’histoire, dans tout ça?  Deux époques et trois petits garçons qui ont grandi, chacun vers son propre inévitable.  On sent l’époque à chaque fois… on sent 1975 et on sent 2000.  Le roman nous fait part du point de vue de plusieurs personnages, avec leur subjectivité, leur ressenti, leur passé.  Chacun a une voix qui lui est propre.  La façon de dépeindre les sentiments de petits durs de 11 ans confrontés à un drame, à leur sentiment de culpabilité ainsi que leurs réactions, sans jamais tomber dans le mélodramatique m’a particulièrement plu.  Aucun des personnage n’est unidimentionnel, chacun a sa propre souffrance et sa propre façon de « dealer » avec elle.    C’est l’évolution des personnages à travers ce drame qui m’est apparue particulièrement intéressante.  Leur perspective et leurs repères sont tellement différents des miens… et d’un autre côté, on les comprend presque…

Bon… et je n’ai pas encore parlé de l’histoire?  Probablement est-ce parce que pour moi, ce n’était pas le principal.  En effet, vers la page 180, j’avais la certitude absolue du qui, du comment et du pourquoi, certitude qui n’a fait que se confirmer au cours de la lecture.  Mais ça n’a aucune importance…  parce que le véritable drame se joue à l’intérieur de chacun des personnages.  

Bref, j’ai réellement adoré!  J’ai dévoré ces presque 600 pages en un clin d’oeil.  Je lirai volontiers un autre livre de Dennis Lehane et on m’a proposé « Shutter Island » en me disant que celui-là, JAMAIS je ne devinerais la fin!  Du coup, je suis tentée!!

9,5/10    

Le murmure des dieux – Roxane Marie Galliez et Cathy Delannsay

Résumé coup-de-coeur.gif
« À travers le temps, 
À travers le monde,
Héros vaillants
Et dieux puissants
Errent et vagabondent.

Écoutez maintenant
Leurs histoires fécondes
Sources de nos rêves
Quand le jour s’achève »

Commentaire
Je suis sous le charme!  J’ai acheté cet album sur un coup de tête, le trouvant beaucoup trop beau pour le laisser dans les étagères et ce fut ma foi une très bonne idée!  Le texte est très joli, les illustrations sont tout simplement merveilleuse, un pur moment de plaisir!

Chaque double page évoque un dieu différent et sa légende.  On y rencontre Nout d’Egypte, Qat de Polynésie, les Walkyries, Ishtar de Mésopotamie, Oshun l’africaine,  le roi Arthur et bien d’autres.  J’ai eu un gros coup de coeur pour la légende de Bran et de Bandidh d’Irlande.  Il me semble que les légendes irlandaises me plaisent toujours… il faudrait que je cherche un peu à ce sujet! 

J’adore la façon simple et poétique de raconter les légendes et les mythes.  Je préfère nettement ce genre de présentation à un truc plus rationnalisé, fouillé, documenté (quitte à aller fouiner après, quand la version simple et poétique a déjà sa place dans mon coeur et mon imaginaire).  J’aime qu’une légende ou un conte me fasse rêver, qu’il soit un peu flou!  Et dans le cas de cet album, c’est très réussi, tant par le texte que les illustrations dont les formes se confondent, dont le ton et l’atmosphère se marient toujours au texte et qui sont truffés de détails délicats.  J’adore, quoi!

Bref, un magnifique album… je vais certainement chercher d’autres titres publiés par les éditions Balivernes car en plus de belles histoires et de belles images, le livre est très bien fait! 

9,5/10

Books and the City… here I am!

Ben oui, je sais!  Cet événement, généreusement préparé par un groupe de bloggueuses parisiennes, est annoncé depuis le mois de janvier!  En retard, vous dites?  C’est décidé depuis longtemps… mais c’est que j’attendais que le passeport soit valide, que les vacances demandées au mois de mars soient confirmées par la boss, que les billets d’avion soient chez moi et que les démarches soient pas mal amorcées pour réellement commencer à y croire pour de vrai vrai vrai et à trépigner d’impatience!

Et là, c’est fait! 

Je m’envolerai donc pour la France le 19 juin, pour arriver à Bordeaux le 20 et être accueilie par la famille d’une amie, dans la région d’Angoulème.  Et par la suite, le 27 juin, c’est le départ pour la région parisienne où Stéphanie a la gentillesse de m’accueillir!  Je ne cesse de le répéter, c’est vraiment, vraiment gentil de sa part!!  Je retournerai ensuite chez moi le 8 juillet, soit quelques jours après le jeu de piste parisien Books and the City (où, je vous le jure, je ne vous ferai pas la honte d’arrivée chaussée de mes Crocs vert fluo!!)! 

Bien entendu, ça implique une tonne de préparatifs ô combien agréables!!!  Après m’être occupée des trucs-paperasse, voici que j’ai enfin pu aller me racheter des valises (les miennes dataient de l’âge de pierre… vous savez le temps où les roulettes hésitaient entre la forme ronde et la forme carrée??)  Il était hors de question que je me balade avec ça.  C’est toujours en spécial à 70% ces trucs-là… à se demander pourquoi ils inventent un prix de fou « normal »!!  C’est l’un des mystères de la vie!!! Ensuite, un joli petit guide de Paris pour me faire saliver ( et ne serait-ce que pour avoir une idée de la géographie et ne pas trooop me perdre… mes parents ont oublié de me donner le gène de l’orientation… c’est nécessaire).   Quoi, ça fait touriste??? Je saaaaaaais!  Mais c’est pas grave!!!

Et finalement, mon achat préféré… un nouvel appareil photo numérique parce que le mien, faisant déjà de l’âge d’or des kodaks (il date de 2000… ça donne une idée), ne tient ses batteries que quoi… le temps de 5 photos!  Parfait pour prendre les photos de colis swap… mais pour à peu près rien d’autre!!!  Et le mieux du mieux… devinez-quoi??  Ma nouvelle bebelle est rooooooose!!! Je suis ravie, ravie, ravie!!! 

(Extrait de conversation:
Ami: un nouvel appareil photo?  C’est quoi ses spécificités? 
Moi: Il est roooose!! 
Ami: Mais encore? 
Moi: Ben… rose un peu brillant… genre métallique! 
Ami: Se tait, complètement bouché face à ce gouffre insurmontable entre sa façon de penser et la mienne!)

Bien entendu, je suis super énervée (dans le sens de « avoir hâte »)!!!  Mon dernier voyage outremer date d’il y a 15 ans!!!  C’est complètement fou, quand même! Donc, un beau voyage, la chance de rencontrer plusieurs d’entre vous… que demander de plus!!!

D’ici là, plus de nouveaux livres d’ici un mois… bon… ok, c’est pas logique vu que je compte bien aller à la vente annuelle de livres usagés sur le Vieux Port en fin de semaine… disons alors plus de livres NEUFS pour moi d’ici mon départ (les cadeaux, ça compte pas, hein?)!  Question qu’il me reste un peu de place dans mes bibliothèques pour placer ceux que j’achèterai en voyage!!! 🙂

Vivement mes vacances!!!

Le funeste destin des orphelins Beaudelaire – tome 1 : Nés sous une mauvaise étoile – Lemony Snicket

Résumé
Cher lecteur,

Je regrette fort de devoir le dire, mais le livre que voici ne contient rien d’amusant. Il raconte la triste histoire de trois enfants qui ont toutes les déveines. Ils ont beau être bien élevés, et charmants, et intelligents, il ne leur arrive que des misères. De la première page à la dernière, ils vont d’une catastrophe à l’autre et collectionnent les pires ennuis – à croire qu’ils attirent les calamités.

Dans ce bref volume seulement, les enfants Baudelaire affrontent un sinistre personnage, de hideux habits qui grattent, un épouvantable incendie, un complot pour dérober leur héritage et de la bouillie froide au petit-déjeuner. Pour ma part, il est de mon devoir de relater ces funestes épisodes mais rien ne t’interdit, cher lecteur, de remettre immédiatement ce livre où tu l’as pris et d’en choisir un plus joyeux, si tu préfères les histoires gaies.

Avec mes sentiments respectueux,

Lemony Snicket

Commentaire
C’est un billet que je ne trouve pas facile à rédiger parce que j’ai franchement passé un moment désagréable à la lecture de ce court volume.  Par chance, ça se lit en moins d’une heure mais même dans l’heure, je me suis souvent questionnée à savoir pourquoi je continuais à lire ce truc!  En fait, je le sais un peu… c’est qu’il a connu un succès fou et qu’il plait beaucoup aux jeunes.  Mais même si j’aime beaucoup les contes, si j’aime beaucoup la littérature jeunesse, cette fois, ça n’a pas passé. 

Pourtant, j’ai été prévenue à plusieurs reprises: si on n’aime pas les histoires de méchants qui sont méchants (parce que c’est leur métier d’être méchants) avec les enfants, on est mieux de passer notre chemin.  Et moi, les suites de malheurs, je n’aime pas.  À côté du compte Olaf, la famille Dursley ont l’air de la famille idéale!  Ça commence mal, ça va mal et ça finit mal.   Je suis bien prête à pardonner une histoire cousue de fil blanc avec un dénouement tiré par les cheveux (c’est de la littérature jeunesse… faut quand même que ça ne demande pas deux cours classiques pour être compréhensibles) mais je n’ai pas accroché.  Je ne crois pas avoir réussi à me mettre suffisament en mode « âme d’enfant » pour apprécier l’histoire.  Ça m’énerve qu’on puisse être si mauvais avec des enfants; je n’arrive pas à y voir une grande aventure.

De plus, si j’ai bien apprécié le fait que l’auteur interpelle directement son lecteur et qu’il semble avoir un certain lien avec l’histoire, les définitions intégrées au texte des mots moins courants m’ont un peu énervée.  Mais bon, je dois m’en souvenir… c’est un livre jeunesse!  Le livre est aussi parsemé de quelques références littéraires (les noms des personnages entre autres) et je me suis fait à plusieurs reprises le commentaires que j’aurais dû le lire en VO pour ne rien manquer.

Bref, j’étais bien contente d’avoir tourné la dernière page de ce livre.  Sauf qu’après l’épilogue, je me suis surprise à me demander où les pauvres orphelins allaient bien pourvoir être envoyés par la suite!    Et comme il était hors de question que je me tape un autre volume de la série, j’ai commis un crime irréparable… j’ai consulté Mr.Wiki… et je suis allée lire les résumés des livres suivants.  Je sais, je sais, honte à moi!!  Promis, je ne le referai plus!En fait, j’ai trouvé la lecture des « plot summary » beaucoup plus agréables que le livre lu! 

*Léger risque de spoilers… ou risque de spoilers légers!*
La suite de la série semble plus intéressante: Dans les 7 premiers livres, les orphelins sont « barouettés » (en bon québécois) chez différents membres de leur famille où le méchant Olaf apparaît chaque fois, déguisé.  Par la suite, ils doivent eux se sauver car faussement accusés de meurtre.  Les enfants se servent toujours de leur habileté particulière et rencontre une foule de personnages qui semblent liés à une organisation appelée VFD.  Les rebondissements apparaissent nombreux et pas trop gore.  Je comprends qu’une telle histoire puisse passionner.  De plus, certains personnages ne semblent ni tout blancs, ni tout noirs et ne font pas « que passer » dans un tome en particulier.

Ce que j’ai trouvé particulièrement intéressant (à ma lecture des résumés et articles), ce sont les références culturelles et littéraires qui semblent être mentionnées dans les romans.  Les noms des personnages, les anagrammes et, particulièrement, la signification des phrases de un mot de Sunny (traduit par « Prunille » en français) qui sont tordantes!  Si j’avais lu la série au complet, je crois que c’est cette « chasse aux références » à travers le texte qui m’aurait le plus passionnée!  Je trouve cette idée réellement intéressante.

Bref, je ne noterai pas la série en raison du fait que j’ai carrément détesté le premier tome et que je n’ai pas lu la suite, qui semble mieux.  Mais pour mon plaisir de lecture, ça équivaudrait à un 3/10…
 

To the nines – Janet Evanovich

Résumé
Vinnie, cousin et patron de Stephanie, a rédigé un « Visa bond » (léger problème de traduction ici… je connais maintenant beaucoup mieux le vocabulaire des chasseurs de prime en anglais qu’en français, allez donc savoir pourquoi) pour un travailleur indien, Samuel Singh.  Quand, une semaine avant l’expiration du dit visa, Singh disparait, Vinnie n’a qu’un seul but: le retrouver.  Il charge donc Ranger de l’affaire et Stéphanie l’aidera.  Sauf que tout n’est pas si simple… »

Commentaire
Quoi?  Un peu étrange de passer de Shakespeare à Stephanie Plum?  Je ne vois pas pourquoi vous dites ça!  On dirait que quand il fait beau et que je m’installe dehors pour lire, il me faut un truc léger et comique.  Et ça convient parfaitement à Stephanie Plum!

Je crains que mes commentaires sur la série ne soient un peu répétitifs… parce que Evanovich tient une recette gagnante et qu’elle la reprend de façon un peu différente à chaque fois. Il y a toujours un moment où je ris au larmes dans chaque livre et cette fois, ce fut l’image mentale du Tom Jones devant se débattre avec un string « hot pink » appartenant à Lula sur la tête!!!  M’imaginer Cal tomber dans les pommes a aussi incité une bonne dose de rire!  Comme j’étais au parc en lisant ceci, j’ai dû avoir l’air d’un drôle de numéro!

L’intrigue, même si on s’y attarde plus cette fois-ci, est encore une fois prévisible (et bon, le fait qu’il y a genre 5 autres volumes dans la série nous indiquent que Stephanie va s’en sortir, n’est-ce pas!!) à tel point que je me suis demandée tout le long pourquoi ils n’allumaient pas plus vite!  Mais bon… je commence à en avoir l’habitude!

Je dois aussi admettre que dans ce volume, la famille de Stephanie, qui me fait toujours, toujours, toujours hurler de rire  m’a un peu manqué. Lula, avec son régime « viande seulement » (qui consiste à déjeuner avec 7 double cheeseburgers bacon… sans manger le pain) est bien comique… mais elle ne vaut pas Grandma Mazur!!  Heureusement qu’il y a *soupir* Ranger et Morelli!!!  J’espère seulement que Morelli ne deviendra pas trop « acquis » à Stephanie… c’est plus drôle quand elle doit courir un peu!  Et je ne cesse d’espérer quelques passages plus « hot » avec Ranger, mon superhéros préféré!!!  Le « mini-teaser »de ce tome est déjà pas mal!!  Au fait, vous pensez que je peux demander ça, un superhéros comme Ranger, pour Noël??  Je sais, je m’y prend d’avance!

7,5/10

Le songe d’une nuit d’été – William Shakespeare

Résumé
« Les elfes s,Éveillent quand les humains s’endorment.  Comment ces deux mondes peuvent-ils alors communiquer?  Contre les lois irrationnelles des bois s’affrontent celles, anti-naturelles, de la cité d’Athènes.  Hermia en est une victime.  Égée, son père, veut la marier à Démétrius, lui-même convoité par Héléna.  Hermia se réfugie dans la forêt, royaume des esprits et des lutins… »

Commentaire
J’ai décidé de m’offrir ce petit plaisir en ce bel après-midi ensoleillé.  C’est donc dehors, au soleil (bon… tout de même pas en bikini, il ne fait quand même que 15 degrés celcius… avec vent!) que j’ai relu cette pièce de Shakespeare, découverte à l’adolescence. 

C’est au film « Dead Poets Society » que je dois ma vraie découverte de Shakespeare.  En effet, cette pièce était jouée par lNeil, e personnage principal, et l’on pouvait voir quelques courts extraits.  Comme ce film fait encore et toujours partie de mes films cultes et qu’il m’avait fait verser au moins la moitié des larmes de mon corps, je me suis jetée sur la pièce originale de Shakespeare afin de rester connectée avec les personnages de ce film. (Bon… il faut se souvenir, j’avais 13 ans… on est bizarres, à 13 ans!)

Cette comédie légère m’a conquise et je suis restée conquise depuis.  J’adore Puck et ses embrouilles, j’adore penser que la nuit, dans certains lieux, fées, elfes et autres petits êtres s’en donnent à coeur joie et influencent la vie des humains à leur façon.  J’aime m’imaginer une part de magie dans ce qui m’entoure… j’ai toujours été comme ça!  Et cette pièce est pour moi une ode à l’imagination de chacun.  C’est probablement pour ça qu’elle a une place toute spéciale dans mon coeur, malgré (et probablement en raison de) sa légèreté.

J’avoue avoir vraiment pouffé de rire à la représentation de « La pièce » basée sur le mythe de Pyramus et Thisbe (d’ailleurs plusieurs personnages de la pièce sont basés sur des mythes).  Cette « pièce dans la pièce » où tout est dit, explicité, où aucune place n’est laissée à l’imagination (Je pense au Mur et aux « explications » des personnages… my god, trop drôle!) est tordante! 

Mon seul bémol à cette lecture, c’est mon édition.  Comme je ne sais trop où j’ai mis celle que j’avais étant étudiante (j’ai égaré plusieurs livres datant de cette époque… je me demande bien où ils ont pu se sauver), j’ai trouvé ce feuillet pas cher du tout en librairie et, si ma mémoire est bonne, la traduction est différente de mon souvenir.  Elle n’est pas vraiment  « mauvaise », juste différente.  Et la différence, par rapport à nos « cultes adolescent », c’est pas bien du tout!!!  Maintenant, je meurs d’envie de le lire en VO, chose qu’étrangement, je n’ai jamais faite!

9/10