Est-ce que ça existe, un logiciel du genre, ou je rêve en couleurs?


Suite à la récente révolte de mon disque dur (il semblerait que mon soooo pink ordinateur ait pris exemple sur sa maîtresse et se soit chicané avec lui-même), j’ai malheureusement tout, tout, tout perdu le contenu de ma bibliothèque, que j’avais indexé, stocké, organisé…  Bref, des heures de travail perdues dans les méandres du dit disque dur, irrécupérable, soit dit en passant…

Du coup, je dois le refaire.

Et comme j’ai la vilaine tendance à perdre la trace de mes livres parce que je les prête ou que je les disperse un peu partout… c’est nécessaire!  Vraiment, vraiment, nécessaire.   Surtout depuis que le Docteur fait partie de ma vie (et m’appartient, je me dois encore de le souligner, en raison de certaines illusions persistantes chez certaines copines bloggueuses, que je ne nommerai pas) et qu’il fait voler mes étagères, soit dit en passant!

Donc, j’espère un miracle. 

Est-ce que quelqu’un sait si ça existe, un logiciel où on n’a qu’à écrire l’ISBN dans une petite case quelconque pour que toutes les infos apparaissent???  Et qu’on n’ait qu’à noter la date d’achat et quelques commentaires, ou encore le lien vers le billet du blog??  Bon, je sais, j’en demande très, très gros mais je vis d’espoir, ne l’ai-je déjà pas mentionné?? 

Donc, si quelqu’un a une solution miracle… ou même une solution semi-miracle, je lui en serais éternellement reconnaissante!  Je prêterais même le Docteur pour une soirée, tiens!!

Mais attention, là… juste une!! 

Kaamelott – tomes 1 (L’armée des nécromants), 2 (Les sièges de transport) et 3 (L’énigme du coffre)

Présentation de l’éditeur – tome 1
L’armée des Nécromants
« Retrouvez le Roi Arthur et les Chevaliers de Kaamelott aux prises avec une terrible armée de morts-vivants.

L’Armée du Nécromant, une grande aventure inédite, est le premier d’une nouvelle série de bandes dessinées écrites par Alexandre Astier et enluminées par Steven Dupré. »

Commentaire
Un bon soir après le travail, je devais patienter près d’une heure avant d’aller à la danse…  et, ô horreur, je n’avais plus rien à lire!!!  Comme je suis forte, j’ai vaillamment résisté au grand désespoir qui s’était abattu sur moi avec fracas… et j’ai filé à la librairie dans l’espoir de trouver un truc qui se lit vite-et-vite… et je suis tombée sur ça!!!  Juste quand je sortais d’un marathon de Kaamelott, en plus!!!  C’était un signe!!

C’est donc attablée dans un café que j’ai pu voir Arthur et sa troupe se battre contre des zombies!  Cette BD est contemporaine du livre I de Kaamelott.  On y retrouve  les personnages principaux de la série télé, qui se comportent réellement comme dans la dite série, même si visuellement, certains sont plus ressemblants que d’autres.   L’histoire en elle-même n’est pas particulièrement originale (en gros, l’armée d’Arthur doit arrêter l’armée du Nécromant) mais on y retrouve plusieurs phrases clé de la série (même si bon, « on va tous mourir », ça ne vaut pas un « c’est pas faux », et qu’il n’est nullement question de lapin adulte… quelle déception!) et certaines scènes, particulièrement celles qui se déroulent à la table ronde sont très drôles en elles-mêmes. 

En fait, ce que j’ai préféré, c’est m’imaginer les personnages avec leur voix et leur expression.  C’était plutôt drôle de les voir dessinés!  J’avais l’impression de retrouver des vieux copains… mais des vieux copains un peu cinglés!  Pauvre, pauvre Arthur!!!  J’avoue toutefois une légère déception à la lecture de ce premier tome, que j’ai trouvé bien, mais beaucoup moins déjanté que la série originale…  Il me manquait un peu de punch.  Et je ne suis pas certaine que les gens qui ne connaissent pas la série apprécient… Mystère!

Présentation de l’éditeur – tome 2
Les sièges de transport
« Le péril s’abat à nouveau sur Kaamelott.  De puissants objets magiques ressurgissent des profondeurs de l’oubli et menacent de tomber entre les mains d’un dangereux chef Viking.  Qui gagnera la course pour les sièges de transport?

La troupe d’élite de Kammelott, les Seigneurs Perceval et Karadoc?  Ou Haki, dont la proue du Drakkar menace de fendre le sable des plages de Bretagne?

Commentaire
Ce second tome m’a vraiment plu!  Beaucoup plus que le premier, en fait!  Dans celui-ci, j’ai vu une histoire complètement folle (bon avec Perceval et Karadoc, difficile de faire autrement… mais ils sont tellement cons!) où Arthur et ses chevaliers doivent repousser une attaque Viking, tout en combattant une invasion de céleris-raves.  Ça, c’est du vrai Kaamelott!!!  Comme de coutume, la chance y est pour beaucoup dans les réussites de nos preux chevaliers et j’ai davantage reconnu le roi Arthur.  Pauvre type, ya rien d’autre à dire!!!  On avait d’ailleurs déjà entendu parler de ces fameux sièges de transport dans le livre 1. 

J’ai vraiment eu plusieurs éclats de rire dans ce tome, notamment grâce aux légumes (et non, je ne parle pas de Perceval et Karadoc) et aux décors qui rappellent ceux de la série, que ce soit le lit d’Arthur et Guenièvre (qui serait la moitié moins drôle si je ne l’imaginais pas parler avec sa petite voix nounoune), la table ronde, l’auberge…   Bref,  j’ai trouvé cette BD très réussie!!

Présentation de l’éditeur – tome 3
L’énigme du coffre

Plus d’or à Kaamelott ! Les convois sont ils attaqués ? Quelqu’un manigance t il leur détournement ? Arthur et ses hommes mènent l’enquête et remontent la piste des chargements jusqu’au village minier.

Pour résoudre l’Enigme Du Coffre, il leur faudra s’aventurer dans de lugubres galeries de mine et se transformer en cambrioleurs…

Commentaire
Lu quelques jours après les deux premiers épisodes, ce troisième tome m’a relativement plu, même si j’ai préféré le deuxième.  Ca me fait toujours bizarre de voir nos preux chevaliers en pleine quête!  Je pense que je préfère les entendre les raconter… et constater le découragement d’Arthur à leurs « exploits »!! 
 
Dans ce tome, les réserves d’or de Kaamelott sont compromises car il semblerait que les coffres provenant de la mine n’arrivent plus.  Les chargements seraient attaqués en chemin.  Ce sont donc Lancelot, Perceval et Karadoc qui y vont. Et comme toujours avec nos joyeux lurons, il ne faut pas s’attendre à des miracles!  Heureusement, Arthur et Léodagan vont leur donner un coup de main.  Nous nous retrouvons donc avec une histoire de détournement d’or, de bêtes bizarres et de systèmes de protection magiques.  Elle est bizarre, cette histoire, même si elle est relativement simple.  Certaines vignettes sont vraiment très drôles, surtout quand on imagine les vrais personnages pris de cette manière.  Les réflexions de Perceval sont toujours aussi « percevaliennes » et j’aime toujours beaucoup m’imaginer les voix et mimiques des acteurs. Reproduire les mimiques d’Alexandre Astier, ce soit être quelque chose en dessin… parce que bon, là, c’est quand même plus ou moins!  Encore une fois, je pense que la BD se destine aux fans de la série!!


Le quatrième tome sort au Québec le 25 novembre.   Quant à savoir quand je vais mettre la main dessus… c’est autre chose!!!  Mais je le lirai certainement!

Notre mère la guerre – Première complainte – Maël et Kris

Présentation de l’éditeur (extrait)
« Janvier 1915, en Champagne pouilleuse.  Cela fait six mois que l’Europe est à feu et à sang.  Six mois que la guerre charrie ses milliers de morts quotidiens.  Mais sur ce lieu hors de raison qu’on appelle le front, ce sont les corps de trois femmes qui font l’objet de l’attention de l’état major.  Trois femmes froidement assassinées.  Et sur elles, chaque fois, une lettre mise en évidence.  Une lettre d’adieu.  Une lettre écrite par leur meurtrier. « 

Commentaire
Décidément, je fais de très belles découvertes BD ces temps-ci!!  La guerre 14-18 est un sujet qui m’a toujours intéressée alors une BD se déroulant dans cette période m’a beaucoup tentée.  Je dois avouer que j’étais dubitative au départ…  je n’étais pas certaine que le graphisme me plairait, surtout les personnages.  Toutefois, après quelques pages de ces aquarelles aux tons sombres (la couverture est très représentative), j’étais totalement imprégnée de l’ambiance et je l’ai lu d’une traite.

Nous nous retrouvons donc sur le front où des millers d’hommes meurent chaque jour.  Le lieutenant Vialatte est appelé sur le front suite aux meurtres de trois femmes, sur le front.  Ce lieutenant idéaliste a une vision totalement romanesque de la guerre et de l’exaltation du front.  C’est à travers ses yeux que nous découvrirons la réalité des tranchées boueuses et de la mort qui peut surprendre à tout moment.   Considéré comme un planqué par les soldats, il est plus ou moins bien accueilli et il verra s’effriter sa vision du sacrifice guerrier quand il en découvrira les réalités, que ce soit les jeunes délinquants envoyés en première ligne très jeunes ou encore les meurtres incompréhensibles pour lui de femmes, qui semblent être la cible de certains hommes. 

Cet album m’a énormément touchée, de par le désespoir et la désillusion qu’il comporte.  De plus, le texte est très poétique et très beau, ce qui contraste avec les images parfois très dures.  J’ai eu l’impression de parcourir les tranchées à travers un univers brumeux, comme si j’observais de haut toutes ces horreurs, ressentant l’ambivalence des personnages, leur incompréhension aussi.  Quant tous les repères sont bouleversés, qu’est-ce qui est bien, qu’est-ce qui est normal?  Quant on est entraîné, payé pour tuer d’autres jeunes hommes toute la journée, quand les morts s’empilent, comment ne pas être dérangé par un enquêteur qui met le tout sans dessus dessous pour le meurtre de trois femmes?   Pourquoi des femmes, justement?  Qu’ont-elles à voir là-dedans?  J’ai assisté impuissante à ces drames. 

Je poursuivrai décicément la série, qui devrait compter trois volumes.  Merci à Véronique et aux éditions Futuropolis pour m’avoir fait parvenir cet album!

Agnès Grey – Anne Brontë

Présentation de l’éditeur (version particulièrement mal traduite par moi)
« Agnès Grey est l’histoire touchante d’une jeune fille qui décide de devenir gouvernante, mais dont les illusions d’acceptation, de liberté et d’amitié seront graduellement détruites.

En se basant sur sa propre expérience, Anne Brontë  relate l’évolution de la gentille Agnès et décrit les rudes traitements qu’elle recevra.  Quittant sa maison idyllique et sa famille aimante, Agnès arrive à la résidence Bloomfield, à l’intérieur de laquelle règnent la négligence et la cruauté.  Même lorsqu’elle est confrontée à des enfants tyranniques et à des parents trop indulgents, sa générosité et la chaleureuse candeur provenant de son éducation ne la quittent jamais.  Agnès reste aussi ferme dans la famille Murray, où elle est utilisée par les deux hautaines filles de la maison et où ses chances de bonheur sont presque gâchées pour elle. »

Commentaire

C’est à la toute dernière minute que j’ai décidé de me joindre à cette lecture commune à laquelle participe Pimpi (et là, je vais m’excuser auprès des autres participantes parce que je ne me souviens absolument plus qui en sont, qu’il est 23h et que je dois me lever à 4h demain matin… donc pas nécessairement le bon moment pour chercher ça!!  Mais je rajouterai ensuite, promis!).   D’Anne Brontë, j’avais déjà lu « The tenant of Wildfell hall » et j’étais curieuse de découvrir l’autre livre de l’auteure.  Et c’est Isil qui me l’a fait parvenir lors du Victorian Christmas swap!  Lucky me!

Agnès Grey est une jeune fille qui a toujours vécu dans un milieu pas nécessairement riche mais aimant.  Étant la plus jeune de la famille, elle a toujours été aimée, protégée…  Mais quand l’argent vient à manquer, elle décide, envers et contre tous, de devenir gouvernante.  Elle est éduquée, a de bonnes valeurs, mais pas d’argent, ce qui réduit considérablement ses chances dans la bonne société victorienne.    Elle devra appendre de dures leçons au cours de ces années, car tout n’est pas aussi facile qu’elle ne le croyait. 

Tout d’abord, j’avais vraiment envie de me plonger dans une ambiance bien victorienne.  Je m’y suis donc glissée avec délices pendant un bon moment.  Jusqu’à ce que bon, je réalise, avec une légère déception, que ce roman d’Anne Brontë est plus sage, moins flamboyant que ceux de ses soeurs.  J’avoue avoir eu réellement peur lors de long passages très religieux, bourrés de citations mais après un moment, une histoire d’amour – bien sage, soit dit en passant – se pointe le bout du nez et je me suis laissée prendre.   J’ai bien aimé la voix d’Agnès Grey, qui nous raconte son histoire après coup, en s’adressant parfois au lecteur.  Elle est d’une grande bonté, très « bonne personne » mais le fait qu’elle doute d’elle-même empêche que le tout soit complètement moralisateur.   Ses réflexions, ses doutes, sa partie « humaine » et moins parfaite qui se révèle quand elle tombe amoureuse me l’ont rendue très sympathique, malgré sa naïveté et son manque d’expérience.  On sent qu’elle veut bien faire mais elle se heurte à des obstacles un peu partout. 

Le livre dépeint aussi la situation de gouvernante dans cette société, ces familles riches qui n’ont pas toujours de sunstance sous leur couche de vernis, et qui se permettent de traiter de haut la gouvernante, qui leur est bien supérieure sous plusieurs aspects.  Ce portrait est particulièrement intéressant et si on ne trouve pas toute l’ironie ou l’humour d’une Austen dans la façon dont sont dépeints ces gens pour qui « paraître » est le principal souci, on sent quand même une volonté de dénoncer certaines situations en poussant certaines réactions au ridicule, en particulier celle des parents.  Quant aux deux jeunes Murray, il est difficile de les détester complètement, même si elles sont parfois tellement vaines que ça fait peur.  Miss Murray, pour qui je n’avais aucune sympathie quand elle se sentait obligée de séduire tous les hommes, même ceux pour lesquels elle n’avait aucun intérêt (qui n’en a pas connu une, une fille comme ça!), entre autres, m’a presque fait pitié à la fin du roman. 

Alors, ai-je apprécié?  Sans doute.  Ce n’est pas un coup de coeur car je me questionne encore sur la construction du roman.  La première partie, chez les Bloomfield, est utile pour parler d’un type de difficultés rencontré par les gouvernantes mais je me demande encore comment il s’inscrit dans le cadre du récit global.  Vers la fin de cette partie, j’ai eu quelques périodes d’ennui, je l’avoue.  Il me manquait quelque chose qui serait venu me chercher réellement.  Et quand Agnès est apparue un peu plus humanisée, quand elle réalise qu’elle tombe en amour avec Mr. Weston, j’ai pu davantage être touchée par ses aventures en tant que gouvernante. 

Un bon moment de lecture, donc, dont j’ai carrément dévoré la seconde moitié, malgré un côté très sobre, autant du point de vue du fond que de la forme!  Et merci encore à Isil pour le cadeau!  À noter que j’ai maintenant lu touuuus les livres qu’elle m’avait offerts dans ce swap!!

Et tout plein de logos, maintenant!!!

qui est terminé par la même occasion!!


Et finalement:

Conte de fées à l’usage des moyennes personnes – Boris Vian

Présentation de l’éditeur (en partie)
« Il était une fois un prince beau comme le jour.  Il vivait entre son chien et son cheval, à l’orée d’un bois, dans un château aux murs gris et au toit mauve…

C’est pour sa femme Michelle, convalescente, que Boris Vian rédigea en 1943 ce conte de fées où abondent les sorcières, les cavernes, les îles fantastiques, comme dans les romans de chevalerie médiévaux.

Mais n’attendons pas, bien sûr, du futur romancier de l’Écume des jours qu’il prenne au sérieus les mille et une péripéties qui jaillissent sous sa plume. »

Commentaire
C’est ce livre que je voulais lire pour le club de lecture du premier novembre, tout simplement parce qu’il y avait les mots « conte de fées » dans le titre!  Bon, je ne l’ai pas trouvé dans ma région mais quand, tout de suite en arrivant à Montréal, il m’a sauté dans les mains, je me suis dit que c’était un signe!  J’ai bien entendu remarqué que le livre revenait à 10 sous la page, écrite très gros avec des marges énormes.  Et ces 10 sous la page, c’est si on compte aussi la préface, les deux versions du conte et le projet de suite!  Mais le papier est joli et il y a des dessins de Vian lui-même à l’intérieur.  Ca compense.  Presque!!

Ce conte commence comme un conte traditionnel pour rapidement glisser dans le grand n’importe quoi!!  On sent que Vian s’en donne à coeur joie, autant avec les jeux de mots et calembours (les parenthèses m’ont bien fait rire, même si ça ne vole pas toujours haut) que dans les péripéties, qui amènent nos personnages absolument n’importe où… et en fait, on se demande bien comment ils ont pu en arriver là!  Quand j’ai commencé cette histoire de prince qui trouvait la vie amère (donc, vite, faut trouver du sucre… et ne pas se poser de questions), je m’attendais à une quête du graal pleine de signification!  Eh non! Du moins, s’il y a une signification profonde, je ne l’ai pas trouvée… mais il ya un cheval qui parle, par contre!!!  En fait, d’absurdités en absurdités (les relations cause-conséquence me font définitivement rire, chez Vian… on s’attend souvent à tout sauf à ça!) on se balade de cavernes en châteaux, en passant par une balade en mer!!

C’est drôle, ça fait sourire, la structure du conte de fées est joliment malmenée… mais je suis tout à fait d’accord avec Stephie: plus long que ça, je me serais ennuyée.  J’ai failli me noyer dans ce déluge de non-sens et si j’aime le n’importe quoi, je préfère quand même quand il me mène quelque part!!

Plaisir de lecture: 6,5/10

Danseuses du monde – Sybile et Aurélia Hardy

Présentation de l’éditeur
« Pour découvrir les merveilleuses histoires de danseuses des quatre coins du monde.

Partez à la rencontre de Clara, la danseuse de tango, Cynthia, la rockeuse, Héloïse, le petit rat de l’Opéra, Maeva, la vahiné, mais aussi Zaina, la danseuse sénégalaise et Katja, la ballerine russe.  Des jeunes filles passionnées qui vous feront partager leur amour de la danse. »

Commentaire
Ça, c’est mon total coup de coeur du salon du livre de cette année!! En fait, c’est Pimpi qui l’a repéré la première et qui a tout de suite deviné que je tomberais en amour avec ce livre jeunesse!  Et, comme d’habitude, elle avait bien raison!!

Je pense que ceux avec qui je suis copine sur un certain « book » savent que j’adore danser, même si, avec ma maladresse, ce n’est pas toujours la grande classe!!!  De ce fait, tout livre qui touche à la danse m’intéresse… j’avais d’ailleurs pensé, un jour, organiser un swap sur ce sujet mais c’est le Docteur qui l’a emporté!!!    Un jour, peut-être!  Dans ce très très bel album, nous avons l’impression de lire des lettres qui nous seraient envoyées par de jeunes danseuses d’un peu partout sur la planète.  Toutes commencent de façon plus terre à terre, par une présentation d’elles-mêmes et de leur style de danse, de ses caractéristiques et parfois même de son historique.  Je ne connais pas tous les styles présentés mais dans ceux que je connais, c’est assez bien expliqué, simplement. 

Par la suite, les lettres s’emportent et les danseuses nous font entrer dans leur danse, ressentir leur passion, la grâce, l’émotion ou la frénésie de leurs mouvements.  Ce sont ces passages que j’ai préférés.  Je me suis sentie emportée, le temps de ces quelques lignes, dans un vrai tourbillon.  J’ai particulièrement apprécié que le rythme des mots nous fasse ressentir un tout petit peu de cette exaltation que l’on peut ressentir quand, le temps d’une danse, on se permet d’être cette partie de nous-mêmes que nous ne révélons pas souvent. 

Les illustrations sont très belles, sur deux ou trois pages (certaines sse déplient) et chacune a une couleur dominante qui rend très bien l’univers de chaque danse.  Nous passons du romantisme à l’énergie pure, en passant par la séduction et les premiers émois.  Le tout devant un lieu typique du pays dont il est question.    Vraiment très beau!!

Je pense que l’album est à mettre entre les mains de toutes les jeunes filles qui aiment la danse ou qui rêvent de danser un jour.  Ca leur donnera à coup sûr le goût de découvrir de nouveaux styles de danse, de s’ouvrir à d’autres univers… et aussi de voyager un peu!!    Et je suis la preuve vivante que ça peut aussi fonctionner avec les grands enfants qui aiment danser juste pour le plaisir!

Un coup de coeur, vraiment!!

Le soleil des Scorta – Laurent Gaudé

Présentation de l’éditeur
« L’origine de leur lignée condamne les Scorta à l’opprobre. A Montepuccio, leur petit village d’Italie du Sud, ils vivent pauvrement, et ne mourront pas riches. Mais ils ont fait voeu de se transmettre, de génération en génération, le peu que la vie leur laisserait en héritage. Et en dehors du modeste bureau de tabac familial, créé avec ce qu’ils appellent ‘l’ argent de New York’, leur richesse est aussi immatérielle qu’une expérience, un souvenir, une parcelle de sagesse, une étincelle de joie. Ou encore un secret. Comme celui que la vieille Carmela confie au curé de Montepuccio, par crainte que les mots ne viennent très vite à lui manquer.

Roman solaire, profondément humaniste, le livre de Laurent Gaudé met en scène, de 1870 à nos jours, l’existence de cette famille des Pouilles à laquelle chaque génération, chaque individualité, tente d’apporter, au gré de son propre destin, la fierté d’être un Scorta, et la révélation du bonheur. »

Commentaire

J’ai dû acheter ce livre tout de suite après ma lecture de « La mort du roi Tsongor » de Gaudé.  J’avais tellement aimé l’écriture de l’auteur qu’il me fallait à tout prix lire autre chose de lui.  Sauf que bon, entre temps, j’ai lu que c’était à mourir d’ennui alors je l’avais relégué au fin fond de ma pile (je ne savais plus où j’avais vu ça, mais à chercher, je réalise que c’est sur le blog des Chats de Bibliothèque, qui se sont presque tous ennuyés).  Il a fallu un lecture commune avec Chiff et Reka pour que je l’en sorte… et j’ai drôlement bien fait parce que, encore une fois, je vais être bizarre et avouer que j’ai vraiment, vraiment aimé ce roman.  Et que j’ai pleuré comme une madeleine pendant les 30 dernières pages!!!  Et ça, c’est un signe indéniable que je suis rentrée dans l’histoire. 

C’est une saga familiale, mais pas une saga sur 500 pages…  Nous voyons des vies passer, des enfants naître, grandir et mourir, en laissant derrière eux l’héritage de la famille Scorta, famille née du viol d’une vierge et marquée par son origine.   Nous retrouvons les personnages à différentes époques de leur vie, dans leur village de Montepuccio, dans le sud de l’Italie, sur des terres arides et brûlantes sous un le soleil de plomb, qui dessèche mais aussi qui fait vivre.    Parmi eux, trois enfants, frères et soeur de sang et un autre, frère par choix.  Ils sont les Scorta.  Domenico, Giuseppe, Raffaelo et Carmela seront avant tout ça.  Frères et soeur.  Une famille, fière, envers et contre tous. 

Je suis toujours aussi admirative de la plume de Gaudé.  J’ai me suis laissée prendre à sa poésie, à la fluidité de ses mots, à la beauté de ses images.  Il nous transporte dans ce monde clos, où on ressent le travail, les difficultés, la pauvreté mais aussi la chaleur humaine et l’esprit de petit village, avec ses beautés et ses mesquineries.   Ce coin du monde, je l’ai réellement vu à travers les mots de l’auteur.  J’y étais.  Et, avec les personnages, je voyais d’un oeil un peu mélancolique les choses changer…

Parce que je crois que c’est mon esprit nostalgique qui a fait que j’ai tant aimé ce roman.  Autant je peux m’émerveiller du cours des choses, de la vie en général, autant je regarde parfois derrière moi avec un sourire, en me rappelant les rues ou les visages de mon passé.   J’ai été touchée par cette volonté de survivre à la fois dans le sang et dans les mémoires.  Touchée par le récit de Carmela, qui revient vers ceux qu’elle a aimés, sa famille,  à la fin de sa vie.   Touchée aussi par cette vie qui passe, par nous qui y passons, et qui laissons notre place.  De par la longueur du récit, je revoyais comme en flashbacks en ces personnages vieillis les enfants et les jeunes adultes qu’ils étaient il y a tout juste quelques pages, avec leurs rêves, leur fierté, leur jeunesse leurs espoirs.  On sent le temps qui passe, mais la mémoire demeure.

On pourra certes reprocher au roman de ne pas avoir une histoire très suivie, de ne pas se terminer en point d’orgue.  Il ne faut pas s’attendre à de l’action et à des révélations à chaque page non plus.   Mais ces aspects ne m’ont nullement dérangée. Un thème qui ne manque jamais de me toucher – et qui me donne à chaque fois le goût de vivre là, maintenant –  et une lecture que j’ai adorée!

Était dans ma pile depuis un bon 18 mois!


Les amis du crime parfait – Andrès Trapiello

Présentation de l’éditeur
Le club des Amis du Crime Parfait réunit périodiquement, dans un café madrilène, un groupe hétéroclite d’amateurs de romans policiers. À son programme, de longues discussions animées sur les grandes figures du genre et, surtout, l’élaboration collective d’un chef-d’œuvre, la mise au point d’un crime parfait. Chaque « ami » est désigné par le nom de son héros fétiche : Poe, Maigret, Nero Wolfe, Perry Mason, ou encore Sam Spade, le narrateur, de son vrai nom Paco Cortés.

L’action se déroule dans l’Espagne de la fin des années 1980. La démocratie est encore fragile. L’actualité offre de la matière à la littérature noire, à commencer par le coup d’État du 23 février 1981, dans lequel sont notamment impliqués de hauts personnages de l’État. C’est dans le contexte que le beau-père de Paco, alias Sam, est assassiné. Il ne reste plus qu’à mener l’enquête sur les raisons de la mort de ce sulfureux personnage…

Commentaire
Voici un livre que je n’aurais jamais lu sans BoB et Quai Voltaire, et ça aurait été bien dommage!  C’est un roman difficile à classer, quasiment inclassable, en fait!!!  Si on s’attend à un roman policier typique, on risque d’être déçu parce que le crime ne se déroule que page 230 quelque!!!  Au début, je me suis bien demandée où ça s’en allait (surtout pendant le premier chapitre, où nous nous promenons allègrement entre l’appartement de Paco et son roman) mais après un moment, on entre dans cette petite bande de copains qui se sont rassemblés par amour de la littérature policière et qui ont souvent peu de choses en commun.  La réflexion proposée sur la littérature, sur la place et l’influence de celle-ci dans le quotidien m’est apparue bien intéressante.   Toutefois, la curieuse que je suis aurait bien aimé en savoir davantage sur le contenu des rencontres et de leur analyse du crime parfait et des romans policiers.  Les bribes qui sont évoquées me sont apparues comme un hors-d’oeuvre sur le sujet… et j’aurais bien aimé le plat principal!

Mais ce livre, ce n’est pas que ça.  C’est aussi le cheminement des personnages, tous assez fouillés, ont souvent plus d’épaisseur qu’il n’en laissent paraître au premier abord.   On les voit dans leur vie réelle, très différente des romans dans lesquels ils s’évadent.  Tous un peu désoeuvrés, souvent un peu loosers… sans m’attacher terriblement, je les ai suivis avec intérêt étant donné leurs bizarreries pas si bizarres, finalement. 

C’est aussi l’Espagne des années 80, encore fragile et pas à l’abri des coups d’état.  On se rappelle encore Franco, la guerre civile n’est pas loin dans les mémoires et dans les coeurs.  On sent le pays en équilibre précaire, les attitudes de chacun le laissent entrevoir mais on ne tombe jamais dans le « trop » politique.  Moi qui ne connaît presque rien à l’histoire de l’Espagne, ça ne m’a pas ennuyée mais plutôt donné le goût d’en apprendre davantage sur ce pays et son histoire.  Et malgré tout, j’ai pu comprendre suffisamment pour que ça ne nuise en rien à mon appréciation de l’histoire. 

Et finalement, il y a le meurtre.   Et même là, le traitement n’est pas typique.  Ce n’est pas réellement l’enquête de la police qui est intéressante mais plutôt celle de Paco, lente et après coup, qui se croit ailleurs mais qui a toujours un peu de mal à distinguer la réalité des enquêtes fictionnelles de ses romans policiers.  On y explore encore ce concept du crime parfait en littérature et en réalité en suivant Paco dans ses déductions et démarches comme sorties de l’un de ses romans. 

Une bien agréable lecture donc.  Certaines parties auraient pu selon moi être un peu raccourcies mais j’ai vraiment apprécié le traitement du sujet!!  Encore merci à BoB pour le partenariat!!

Indomptable Angélique – tome 4 – Anne Golon

Présentation de l’éditeur
SPOILERS SUR LES TOMES PRÉCÉDENTS!!

« Partie sur la Méditérannée, où corsaires chrétiens et barbaresques se livrent à une lutte acharnée, Angélique, marquise des Anges, aborde la terre d’Afrique.  Elle vient y chercher son premier mari, le comte Joffrey de Peyrac, échappé au bûcher auquel l’ont condamné Louis XIV et l’Inquisition.

Mais en ces lieux règne, des côtes nord-africaines aux rives du Niver et aux sources du Nil, Moulay Ismaël, celui que l’on a surnommé « l’Épée de l’islam ».  Cruel et raffiné, ivre d’orgueil et de puissance, il entretient un harem où le goût de la volupté et celui du sang créent d’étranges langueurs chez les captives.  Pourtant, même au milieu d’un esclavage sordide, la séduction de l’Orient continue d’agir…

À la poursuite du fantôme de Joffrey, qui fuit devant elle comme le mirage du désert, la belle Angélique va vivre des heures passionnées et tragiques.  Elle va risquer son corps et son âme, sans jamais renoncer à sa liberté. »

Commentaire
Devinez quel sera mon premier commentaire au sortir de ce roman?  Voyons, pensez-y un peu!!!  Eh oui, c’est ça!

*soupir* Le Rescator *soupir*


Ce personnage a d’ailleurs été la cause d’un mail hystérique (ça faisait longtemps, n’est-ce pas!!!) et quand il était présent, j’en oubliais presque de tousser tellement j’étais passionnée!!  Ah, ce masque!  Ah, cette voix!  Ah, ce charme!  Ah, ce mystère!  Et je vais arrêter là mais je pourrais continuer comme ça longtemps.  Vous comprenez que le mode midinette est à « on »!!!

Ce tome d’Angélique est différent des précédents.  Suite à la révélation que lui a faite le roi à la fin du 3e tome, Angélique part à la recherche de Joffrey, son premier mari, en se raccrochant au fil ténu des rumeurs.  Alors, nous sortons rapidement de France pour nous retrouver en pleine Méditérannée, entourés de pirates plus ou moins gentils et de villes orientales et africaines aux parfums d’encens, où se mélangent sensualité et cruauté.  Déjà, cet univers de flibustiers plaît à la graaaande romantique que je suis (je suis d’ailleurs toujours à la recherche du Harlequin « the pirate », dont Fashion a déjà parlé!)  Alors notre Angélique, toujours si courageuse et frondeuse, dans cet univers, c’était gagné d’avance!!  Mais elle ne l’a décidément pas facile, notre Angélique.  J’ai carrément dévoré la première moitié du livre, jusqu’à ce qu’il arrive un certain événement, que je n’expliciterai pas, mais qui m’a presque fait manquer de souffle!!!  Quoi??  Elle fait ça??? Résiste, mais résiste!!!   Noooooooooooooon!!!! (mon cri déchirant s’est élevé et a retenti dans toute la maison… mais quarantaine oblige, personne ne l’a entendu… Non mais pourquoi, quand j’ai mes moments « héroïne de roman », personne n’est là pour les entendre, hein???)

Après ce point culminant de ma lecture, j’ai eu du mal à m’y remettre et j’ai eu besoin de temps pour m’attacher aux nouveaux personnages!  Il a fallu tout le charme froid et calme d’Osman Ferradji, le Grand Eunuque,  pour me remettre dans l’histoire.  Quel persnnage, celui-là . Insensible à la féminité d’Angélique, il développera avec elle une relation très particulière.  J’ai donc un peu moins apprécié les passages se déroulant dans le harem de Moulay Ismael.  Par contre, la fin!  Ah, quel suspense haletant!!!  Angélique allait-elle s’en sortir (et non, je refusais de me dire que vu qu’il y avait treize tomes avec son nom dedans, c’était bien obligé!!!)??  Les péripéties s’enchaînent à une vitesse folle, aucun répit pour Angélique!   Et avouez, que le personnage de Colin, ce géant et Roi des esclaves, c’est tout de même quelque chose!!! 

Dans ce livre, le contexte historique relève plus de la vie en mer, des traffics des pirates et de l’état de la situation entre les chrétiens et les musulmans à l’époque.  Chacun croit que l’autre est dans l’erreur et veut le remettre sur la bonne voie; la sienne, bien entendu.  Le commerce des esclaves est florissant, d’un côté comme de l’autre et il suffit d’être au mauvais endroit au mauvais moment pour être pris, peu importe le statut social.   C’est incroyable tout ce qu’on apprend dans Angélique, non??  Je pense même qu’il pourrait y avoir des crédits d’histoire quand on passe toute la série, tiens!!  Histoire de France sous Louis XIV, histoire de la piraterie, histoire du Québec… incroyable, non!!  Je vous jure, ça mérite réflexion!!

Un roman d’amour et d’aventure qui tient en haleine, quoi!!!  Un gros merci à Pimpi pour le prêt!

Plaisir de lecture: 8,5/10

Dead until Dark (TrueBlood 1) – Charlaine Harris

Présentation de l’éditeur
« Moi, Sookie Stackhouse, j’ai un faible pour les vampires. Et à La Nouvelle-Orléans, ce n’est pas ça qui manque. Le mien a débarqué dans le bar où je travaille un samedi soir. Comme j’ai la faculté de lire dans les pensées d’autrui, j’ai vite compris qu’il avait de gros ennuis : des chasseurs de vampires lui tendaient un traquenard. Ni une ni deux; je lui ai sauvé la vie. C’est ainsi que j’ai fait la connaissance de Bill Compton. Il est charmant, bien élevé ( il faut dire qu’il a été vampirisé en 1870 et que les Confédérés étaient des gentlemen).Il n’en reste pas moins un amateur d’hémoglobine, et parfois je ne sais pas s’il me rassure ou s’il me terrorise. Surtout depuis cette vague de crimes en ville… Suis-je inconsciente ? On me dit qu’il n’y a pas d’avenir entre nous, mais moi je sens que notre équipe de choc va faire des étincelles. »

Commentaire
J’ai lu ce livre en anglais.  Une chance!!  Parce que la « voix » de Sookie, que je n’ai appréciée que très moyennement dans cette langue me tombe royalement sur les nerfs en traduction!!!  En fait, j’avoue que je ne sais trop quoi penser de cette série et que je suis moins convaincue que la plupart des lectrices enthousiastes dont j’ai récemment lu les billets. 

C’est Pimpi qui m’a offert ce livre lors du Bloody Swap.  J’étais très, très curieuse au sujet de cette série depuis que j’avais vu la fille de Yueyin dévorer le premier tome en l’espace d’une soirée!!  J’ai du mal à déterminer à qui s’adresse la série, en fait…  Sookie est extrêmement naïve malgré ses 25-26 ans (j’ai souvent eu le goût de la secouer un peu) mais disons que c’est plus « hot » que Twilight!  

Dans ce tome, on met en place les personnages et cette petite communauté du village de Bon Temps.  Dans le monde de Sookie, les vampires sont en effet « sortis du cercueil » et vivent avec les humains, se nourrissant d’un sang synthétique conçu par les Japonais.  Mais bon, ils préfèrent tout de même le vrai sang.   Ce n’est pas tout le monde qui accepte les vampires dans la société.  Certains ont peur, d’autres voudraient les voir partir, mais certains autres, les « fangbangers », apprécient plutôt leur compagnie.  Mais il y a des meurtres à Bon Temps.  Et on soupçonne les vampires. 

J’ai donc pu faire la connaissance de Bill le vampire (Bill?!?!  Un peu turn off, non??), qui me semblait prometteur et qui semble faire « la chose » comme un dieu… mais finalement, il m’a assez peu convaincue.  Il m’a manqué un peu de mystère, de charme… ça m’a semblé trop facile, tout ça!  Et de le voir s’incliner devant les les autres vampires au club, ça refroidit aussi mes ardeurs.  Et quand je n’accroche pas tant que ça sur le personnage masculin, dans ce genre de série, ce n’est pas bon signe.  Par contre, certaines personnes m’ont fait savoir qu’Eric le vampire était nettement mieux… à voir, à voir!!  Je crois aussi que le monde des « supernaturels » va se complexifier avec les volumes.

L’histoire en soi n’est pas très originale; on tente de résoudre les meurtres.  Un événement m’a surprise; je n’aurais pas cru que l’auteur aurait osé!!!  Et le personnage de Bubba, un peu sorti de nulle part, m’a tout de même fait rire, même si je me demande quand même ce qu’il vient faire dans tout ça.  Les ficelles sont un peu grosses, j’ai lâchés quelques « ben voyons » au cours de ma lecture… et c’est ça.  Ca se lit tout seul, par contre et je ne me suis pas ennuyée.  Même que je vais donner sa chance à la série et lire rapidement le deuxième tome! 

Un gros merci à Pimpi pour me l’avoir offert!

Plaisir de lecture: 6/10

Lire en VO: 4