De la part du Docteur et de moi-même… Happy New Year!

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Déjà, 2009 tire à sa fin… c’est moi ou bien les chiffres vont de plus en plus vite??  Dire que j’avais du mal à croire mes parents quand ils disaient qu’on ne voyait pas le temps passer, quand on était « grand » (vous avez bien remarqué, je n’ai pas dit « vieux »… je me refuse à être vieille!!)

Comme je n’avais pris aucune « vraie résolution » pour 2009, je trouve que je m’en tire plutôt pas mal!!!  Ah oui, je voulais « lire moins »…  Bon ben j’ai réussi!!!  Je n’ai lu « que » 190 livres cette année – et je compte les mangas et les BD, pour cause de paresse!!!  Une nette amélioration, donc!  Je suis fière de moi!!! 

Quant à ma pile, elle n’a pas diminué, loin de là…  j’ai même réussi à y ajouter 100 livres depuis un an… en en lisant 190, ne l’oubliez pas!! Si ça continue comme ça, va falloir que je fasse construire un deuxième étage à ma bibliothèque!! Et, accessoirement, que je m’interroge sur ma santé mentale… mais ça, c’est une autre histoire!!

De plus, je dirais qu’environ 60% de mes lectures étaient en français et 40% en anglais…  je me maintiens, je crois!!

Je ne vais donc encore prendre aucune suuuuper résolution pour l’année 2010, même pour le plaisir de les rater une à la suite de l’autre… Anyway, comme je suis même partie pour réussir tous mes challenges 2010, ce n’est même plus drôle!!!  Va définitivement falloir que je me trouve une entreprise impossible à réaliser (AUTRE que de faire baisser ma pile… anyway, ça, c’est perdu d’avance… c’est moins drôle… et répétitif!!)

Je souhaite juste garder le plaisir de lire et la capacité à m’enthousiasmer pour à peu près n’importe quoi!!!  Rien que ça!!

Mes lectures marquantes en 2009… donc… je dirais que ce fut l’année Dickens, avec la lecture de Bleak House et de David Copperfield, deux gros coups de coeur ansi que l’année Joffrey (oups… non… Angélique!!) qui m’a captivée!!  

Côté jeunesse, la palme de l’hystérie revient définitivement à The Hunger Games et sa suite Catching Fire, qui m’ont rendue complètement folle!!  La série « Quatre soeurs » de Malika Ferdjoukh (tome 1, tome 2) promet également d’être une série doudou!!!  Mention spéciale à « Le chagin du roi mort » de Mopurgo, également.

Pour les albums, impossible de ne pas noter « Danseuses du monde » de Sybile et Aurélia Hardy, ainsi que ma découverte des « P’tites Poules« , des deux Christian!!!

Parmi mes moments forts aussi…  « Seul le silence » de R.J. Ellory, « Avril enchanté » de Von Arnim, Le portrait de Dorian Gray, de Wilde, Le maître de Ballantrae, de Stevenson, Du bout des doigts, de Sarah Waters, Le coeur cousu, de Carole Martinez, Femmes et filles, Elizabeth Gaskell, La maison aux esprits, de Allende et The Princess Bride, de Goldman.   Ma relecture du Comte de Monte Cristo mérite également une mention spéciale!

Dans les livres québécois, ma préférence va à « Le musée des introuvables » de Fabien Ménar, que j’ai vraiment aimé. 

Côté Manga, c’est Vampire Knight qui m’a passionnée et côté BD, j’hésite entre « D » (quoi, ya un thème??) et « Notre mère la guerre« .

Et vous, des tops/flops de 2009?

Comme je risque d’être bien occupée d’ici le début de 2010, je vous souhaite une…

Merveilleuse année 2010 qui, je l’espère, mettra des étoiles dans vos yeux, un sourire sur vos lèvres et plein de joie dans votre petit coeur!!  De belles lectures, des délires, un peu d’hystérie, des rires à profusion, des folies douces, de ces moments qui font exploser le coeur parce que trop beaux, des petits et des grands bonheurs! 

Bonne année!!!
N’oubliez surtout pas d’abuser du champagne!!


PS: Le Docteur vous souhaite quant à lui de ne pas trop rencontrer de vilains aliens… il fait aussi dire qu’il ne pourra pas toutes vous sauver, vu qu’il est tout le temps avec moi et n’accepterait de me laisser pour rien au monde… mais vous souhaite une bonne année!  Quant à Jack, il vous rappelle que « the 21st century is when everything changes… and you’ve got to be ready »!!!

Ma vie est tout à fait fascinante – Pénélope Bagieu

Présentation de l’éditeur
« Pénélope Bagieu est une jeune illustratrice parisienne.Elle vit dans le plus petit appartement du monde, sous les toits, en compagnie de son chat rose, de sa collection de chaussures et de ses tracas quotidiens : sa réticence à faire du sport, sa mère envahissante, son chéri qui ne l’écoute pas… Heureusement pour elle, il reste ses copines langues de vipère, les soldes, les séries télé, la presse people et les macarons !

L’auteur croque dans cette bande dessinée les petits riens du quotidien avec beaucoup d’humour et un talent évident : à chaque page, elle nous raconte ses petites histoires et péripéties, tour à tour drôles, justes et émouvantes. »

Commentaire
J’aime beaucoup le blog de Pénélope Bagieu.  Bon, j’en manque parfois des bouts pour cause de non-parisiannisme mais généralement, elle me fait mourir de rire!  Je me reconnais souvent (le pire, c’est l’ampoule… c’est un running gag entre mes copains… et les chaussures… et les sacs!), comme plusieurs d’entre nous, je crois, dans ses réflexions et elle a une façon de faire ses commentaires qui me plaît beaucoup!  J’adore ces planche où il n ‘y a comme rien à ajouter à ça!!

Je cherchais donc cette BD depuis sa sortie en poche et je suis finalement tombée dessus à Montréal, alors qu’elle m’appelait d’un présentoir.  Ce qu’il y a dans ce livre, ce sont des planches illustrant son quotidien (elle doit être assez drôle à fréquenter!!!) assez fascinant, en effet!  C’est que miss Pénélope est légèrement fashion victim, légèrement bordélique et légèrement excessive!!!  Ca donne un résultat final réellement comique!

Cette BD se lit dans le temps de le dire… un gros 20 minutes et c’était terminé.  En partie parce que ce n’est pas long et de plus, je connaissais plusieurs des planches pour les avoir déjà vues sur son blog.  Je ne suis donc pas déçue, parce que je savais ce que j’achetais mais j’aurais aimé un peu plus de nouveauté.  De plus, je pense que je préfère lire ses aventures « en direct » (ou en presque direct).  Je trouve réellement plus palpitant de voir les planches quand elles sont d’actualité.  Je pense que je m’en tiendrai donc au format « blog »… à moins qu’un prochain tome (c’est prévu??) contienne plus de planches inédites!

Un chant de Noël – Lucie Papineau et Stéphane Poulin

chant de noelPrésentation de l’éditeur
« Un chant de Noël, la merveilleuse histoire de Charles Dickens, traverse le temps pour réchauffer le coeur des petits et des grands.

Sa magie souffle sur les mots de Lucie Papineau et les pinceaux de Stéphane Poulin qui interprètent, avec un bonheur contagieux, le temps d’un livre, l’esprit de Noël.  Et pour toucher, le temps d’un « Il était une fois », à l’essentiel. « 

Commentaire
Je réalise qu’à force de changer les dates de mes billets, je me ramasse à parler de cette jolie adaptation du conte de Dickens pour les tout petits après Noël… c’est quand même pas l’idéal!!!  Mais bon, comme l’esprit de Noël traîne encore dans le coin (du moins, chez moi…), je publie quand même mon billet!

Tout d’abord, j’adore l’histoire de « Un chant de Noël ».  Elle est pour moi intemporelle.  Les auteurs de cette adaptation ont choisi de représenter les personnages sous la forme de petits animaux et l’histoire peut être racontée à des enfants assez jeunes sans pour autant leur faire peur.   Le personnage principal, Srcooge dans le conte original, est Boustru, un petit garçon orphelin, qui n’aime pas Noël et passe son temps à compter ses jouets dans son grand manoir sombre et triste.  Il sera visité par une petite souris qui lui fera voir les Noëls passés, le Noël présent et entrevoir le Noël futur.  C’est très joli, on y est dans l’esprit de Noël et on reconnaît la séquence du conte de Dickens même si le conte est vraiment adapté à de jeunes enfants; point de fantômes et de gens qui se réjouissent de la mort du héros ici.      Juste un conte sur la magie de Noël, sur la chaleur, l’amitié et l’espoir.  Vraiment très beau, et assez court aussi!

J’ai trouvé les images vraiment magnifiques.  De plus, le texte est facile d’accès mais poétique à la fois.  On est proches de la réalité des enfants, mais le message passe et l’esprit du conte de Dickens est bien respecté.  J’ai hâte d’être à Noël prochain pour pouvoir le lire à mon neveu qui aura alors trois ans et demi!!

North and South (BBC 2004) – Adapté du roman d’Elizabeth Gaskell

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Après une journée mouvementée à Panem, en lisant « Catching Fire« , je croyais être prise, comme Bladelor, dans un deuil incroyable… j’ai donc totalement changé de registre et j’ai fait fort: je me suis tapé « North and South », l’adaptation de 2005 du roman d’Elizabeth Gaskell.  Et incroyable mais vrai, ça a totalement fonctionné!!!  Je me suis couchée en rêvant à l’Angleterre victorienne et au regard de Mr. Thornton au lieu de me taper un cauchemar digne des Hunger Games!!  Un bon point pour moi!!

J’ai lu North and South en 2008, entre Montréal et Paris et dans les transports en commun unNorth-and-south-3.jpg peu partout.  J’avais beaucoup aimé même si j’avais gardé une impression décousue en raison des délais dans ma lecture.  J’ai donc du mal à me rappeler certains détails précis mais j’ai trouvé cette adaptation très, très réussie!  J’ai réellement plongé dans l’Angleterre victorienne et dans la ville industrielle de Milton.  L’intrigue entre Miss Hale et Mr. Thornton est bien entendu mise en avant, sans toutefois négliger l’aspect social du roman. 

Nous rencontrons donc Margaret Hale, fille de pasteur ayant été élevée à Helstone, dans le sud de l’Angleterre, qu’elle idéalise et considère comme le paradis sur terre.  Pris de doutes, son père décide d’abandonner la vie de pasteur et d’emmener sa north 1famille à Milton, ville industrielle du Nord vivant de la manufacture du coton.  Tout est très différent de ce que Margaret a connu et sa première impression de l’endroit est loin d’être favorable.  Elle se lie d’amitié avec Bessy Higgins, fille d’un employé de manufacture et membre clé de l’Union, ancêtre des syndicats.  Elle rencontrera aussi Mr. Thornton, « master » d’une manufacture.  Parti de rien, il a travaillé pour en arriver où il est et il habite avec sa redoutable mère et sa soeur, très frivole, dans une grande maison à côté de l’industrienorth and south 4

La rencontre entre Margaret et John Thornton ne se fait pas sans heurts.  Aucun d’eux ne comprend la réalité de l’autre et pour Margaret, la situation dans l’usine de coton est digne de l’enfer.  Elle l’exprime d’ailleurs très bien dans une lettre à Agnès, sa cousine mariée à un riche capitaine.  Horrifiée par ce qu’elle voit, elle prend rapidement Mr. Thornton en grippe et ne manque pas de le lui faire savoir.   Pour elle, il est cruel et vulgaire.   Mais il y a menace de grève parmi les employés et bien des bouleversements sont prévus pour tous les deux. 
 
C’est donc une série coup de coeur pour moi!  Et étant ce que je suis, je vais commencer par la raison pas-principale-mais-presque:

 

  NON MAIS CETTE VOIX!!!  NON MAIS CE REGARD!!!

*soupir, soupir, et resoupir*


J’ai beaucoup aimé la plupart des acteurs, qui réussissent selon moi à faire ressortir ce qui compte dans les personnages sans trop en faire, à une exception près, selon moi.  Mais Richard Armitage, dans le rôle de Mr. Thornton, c’est quand même quelque chose!  Il incarne north 2parfaitement le personnage, un homme d’affaires, qui sait être implacable mais qui est aussi un homme intelligent et sensible… parfois!!  Il faut dire que John Thornton n’est pas Mr. Darcy!!  C’est un personnage beaucoup plus sombre, beaucoup avec une personnalité beaucoup plus complexe.  Il n’est pas le parfait gentleman mais l’acteur réussit à faire ressortir tout ça.   Il fait parfois peur, on est parfois attendri… et my god, ce regard!!!  Cette voix!!  quoi, je l’ai déjà dit??? *soupir*

J’ai aussi beaucoup aimé Margaret, qui exprime tout avec ses yeux et qui a son franc parlé et sa force de caractère, tout en restant « une dame ».  Son cheminement est visible alors qu’elle tente de rester juste et de voir les deux côtés de la médaille dans le conflit qui oppose les employés et les maîtres.  Elle devra évoluer et apprendre à dépasser ses préjugés afin deNorh and south 2 s’adapter à sa nouvelle situation.  Mrs. Thornton, la mère de John, qui veille sur ses affaires et sur son fils (non mais elle est terrible, quand même…) est à la hauteur du personnage du roman et la famille Higgins devient rapidement sympathique.  Nicholas Higgins, avec son oeil malicieux et ses grandes convictions est aussi tout un personnage.    La seule qui m’a moins plu est Fanny Thornton, qui en fait un peu trop à mon avis…  mais bon, il faudrait que je me souvienne mieux comment elle est dans le roman. 

J’ai beaucoup aimé les contrastes entre les endroits, autant le nord et le sud que la différence entre la maison des Hale et celle des Thornton, où le bruit des machines est constant.  Nous ressentons vraiment les différences entre les cultures, entre les façons de penser, où chacun pense qu’il est mieux que l’autre au départ.  Margaret est soufflée par ce qui se passe, ne comprend pas comment une telle pauvreté peut exister, comment de telles conditions sont possibles.  Nous ressentons le bouleversement dans les mentalités, le north-south-424changement qui est pressenti.   On a aussi conservé le côté « ni tout noir, ni tout blanc » présent dans le roman.   On en vient à comprendre pourquoi chacun est ce qu’il est et à saisir leurs motifs.  Je savais ce qui allait arriver mais j’ai quand même été emportée. 

Bon, d’accord, la dernière scène est peut-être un peu « anachronique » pour l’époque (du moins, je le crois… c’est à vérifier) mais quand même, c’est beauuuuu!!  J’adore le plan sur leurs mains.  Et les yeux de John Thornton à ce moment!  *soupir*. 

Bien entendu, j’ai le goût de relire le roman, maintenant!!!    Et de faire découvrir la série à tout le monde!!  Home is where the heart is!  Je vous laisse sur la première image que Margaret a de John Thornton, à travers les nuages de coton qui volent…

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La Princesse Ligovskoï – Michel Lermontov

Présentation de l’éditeur
Georges et Vièrotchka se sont aimés, puis se sont perdus de vue. Lorsqu’ils se retrouvent quelques années plus tard, à Saint-Pétersbourg, il est devenu un jeune officier de la Garde, cynique et un peu cruel ; elle est mariée avec le vieux Prince Ligovskoï. Bien sûr, leurs sentiments ne tardent pas à renaître…

Roman inachevé, La Princesse Ligovskoï nous offre une admirable peinture psychologique de deux jeunes mondains, ainsi qu’une brillante évocation du Saint-Pétersbourg de 1830.

Commentaire

C’est dans une séance de dévalisage intense du stand de Folio 2 euros au Salon du livre que je suis tombée sur ce livre, d’un auteur que je ne connaissais pas vraiment, mais qui sonnait russe.  Et comme je veux honorer mon défi « Une année en Russie », j’ai fait provision de trucs Russes!  C’était obligé!  Et en plus, il y a une poupée russe dessus, ce qui est une excellente raison en soi!  J’adore ces trucs!!

Et ma foi, j’ai bien fait de céder à la tentation (et de porter cette tonne de livres pendant notre longue balade d’après!) parce que j’ai adoré ce court récit.  Bon, le roman est inachevé, on n’a que la mise en bouche, mais la plume de Lermontov m’a beaucoup plu et m’a surprise par un humour et une ironie auxquelles je ne m’attendais pas du tout.   Je me disais que Russe = tragique… et non, pas dans ce cas là!

Le roman ouvre sur un incident entre Piétchorine, le héros et un fonctionnaire, qu’il manque de renverser.  On sent qu’il s’agissait là d’un élément crucial dans le roman mais on n’en sait pas encore suffisamment.  Le personnage de Piétchorine est vain, mondain, cynique et orgueilleux.  Jeune homme de la haute société, il se permet à peu près n’importe quoi, quitte à être un peu cruel, et à s’adonner à des joutes verbales à demi-mot.  Cet homme, plein de défauts mais pas uniquement désagréable, est bien esquissé et laissait promettre un personnage fouillé et intéressant à suivre.  Quant à Viérotchka, son amour de jeunesse maintenant mariée, j’avais hâte de la connaître davantage. 

La narration particulière, un « je » omniscient qui s’adresse au lecteur en nous baladant d’une pièce et d’une scène à une autre, nous épargnant les moments ennuyants, comme il le souligne, m’a également plu.  Les traits d’humour ironique et le côté un peu « jeunesse décadente » (mon terme est très, très inapproprié mais il ne m’en vient pas d’autre) se marient bien au récit qui peint la bonne société de Petersbourg dans les années 30, alors qu’il y avait rivalité avec l’ancienne Moscou.   Comme je suis en manque de neige, j’ai souri rêveusement aux « traîneaux » qui remplacent les voitures à chevaux!

Lermontov, selon ce que j’ai pu trouver, a vécu ce genre de vie mondaine et militaire. Il est décédé dans la trentaine et ce roman, commencé en 1836, n’a jamais été terminé.  Toutefois, il a publié, en 1841, « Un héros de notre temps » – que je veux maintenant absolument lire – dont le héros n’est nul autre que Piétchorine.   Une très agréable découverte donc.  Dommage que nous restions sur notre faim en raison du côté inachevé… mais si le but de l’exercice était de vouloir nous faire découvrir l’auteur, c’est réussi dans mon cas!!

And so this is Christmas…

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… et parce que je suis une Christmas Freak…

… je compte bien passer les prochains jours avec la famille et la belle visite que j’attends pour très bien tôt!  Au programme, soirées au pied du sapin de Noël, veillées au coin du feu ou autour du piano, ballades dans la neige, litres de thés, ainsi que de nombreuses heures de bavardage et de fous rires. 

Et bon, ya aussi les cadeaux… mais comme grâce à Yueyin, c’est Noël en avance (photos de son paquet-de-folie après Noël… en espérant qu’o-b soit plus collaborateur pour ajouter des photos!), je me sens déjà bien dans l’esprit des fêtes!!!  Bon, ok, ça fait un mois que je chante des chansons de Noël… mais c’est un détail!!!

Je vous souhaite donc à tous et à toutes de très, très Joyeuses Fêtes!
Du plaisir tant que vous voulez, de l’amour tout plein, des calins à profusion… et à bientôt!

xxx

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The Christmas Tag

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J’avais prévu faire la tournée des blogs ce soir!!!  Mais le premier que je visite, celui de madame Lou, m’a vite détournée du droit chemin en me tordant carrément le bras *tousse* pour répondre à un tag de Noël!!!  En bonne fée des étoiles et parce que j’ai l’esprit à la fête et bon, parce que je suis une fille bien, tout simplement, le voici!!!

(Et… pour tous les autres qui m’ont tagguée depuis un mois… si vous me rappeliez pour quoi vous m’avez tagguée… je vais me faire un plaisir de répondre pendant le temps des fêtes!!!!  Merci d’avance, de la part de la partie fo-folle et débordée de mon cerveau!!)

Nous sommes le 24, il fait froid, il pleut, il vente, il neige. Vous êtes dans les transports, sur le point d’arriver chez vous après une dure journée de courses de dernière minute. Enfer et damnation ! Vous vous apercevez du fait que vous avez complètement oublié le plat principal et le livre collector en édition ultra limitée dont vous rêviez depuis des mois et qui est sur le point d’être épuisé. L’ennui, c’est qu’il ne vous reste qu’une heure pour préparer le réveillon et que vous aurez tout juste le temps de faire l’une des deux courses. D’ailleurs, rien n’est moins sûr ! Et puis, il faut avouer que votre journée vous a achevé(e). Que faites-vous ?

Ah, elle est facile, celle-là!!!  Et tous ceux qui me connaissent l’auront deviné, d’ailleurs!!!  J’appelle ma mère pour lui demander de faire la cuisine et de me sauuuuver la vie!!!  Mais bon, en fait, il y a probablement de fortes chances pour que ce soit elle qui aie été mandatée pour faire la cuisine anyway, qu’elle soit mon invitée ou non… alors c’est peu probable, comme situation!!!  Alors vite-et-vite… le livre collector!!!  Et je vais même prendre le temps de me l’auto-envelopper, en plus de ça!!!  Ben quoi, un auto-cadeau sans auto-enveloppage, c’est pas drôle!!!


 

Vous voilà enfin chez vous ou chez les personnes chez qui vous réveillonnez. Cette année vous avez décidé que l’oncle Fred ferait le Père Noël. Malheureusement, il vient d’appeler pour vous dire qu’il avait rencontré l’amour de sa vie à 80 ans et partait en Indonésie pour sa lune de miel, avec une dulcinée connue deux mois auparavant à son entrée en maison de retraite. Heureusement, vous connaissez des gens célèbres, acteurs, chanteurs, sportifs ou autres (morts ou vivants) qui se couperaient en quatre par amitié pour vous. Qui choisissez-vous pour jouer Santa Claus ?

Non mais quel lâcheur, cet oncle Fred!!!  Au moins, c’est pas un vieux pervers, si la dulcinée en question a été rencontrée en maison de retraite, c’est toujours ça!!!  Heureusement, ils font la file à ma porte pour me donner un coup de main!!!  Colin Firth va venir faire la première partie, Hugh Jackman va poursuivre, pour être relayé par Viggo et pour finir, David Tennant va clore le tout pour nous protéger contre une éventuelle attaque de Daleks.  John Barrowman va faire la fée des étoiles et Richard Armitage va faire le commentateur avec sa so sexy voice et poser sur la scène pittoresque son regard teeeeellement profond (oui, je viens d’écouter North and South…!)  Et après, bien entendu, ils restent fêter avec nous!!! 

 

C’est l’heure de distribuer les crackers, je me demande ce qui est inscrit sur le vôtre…

Ben voyons… c’est écrit « The Doctor loves you sooo much… and Jack too… and Mr. Darcy wants to marry you… and Joffrey wants to kidnap you to be with you forever… »  Bon, ça continue ainsi un bon bout de temps.. mais vous saisissez l’idée générale!

 

Les enfants sont enfin couchés ! Après avoir bien bu et bien mangé, vous décidez de finir la soirée en beauté en faisant une petite séance de spiritisme. Vous commencez en riant bien, mais soudain le tonnerre gronde, la lumière s’éteint, une lueur bleue vaporeuse s’élève au dessus de la table et vous sentez quelque chose de froid et mou se poser sur votre épaule. Que faites-vous ?

Bon, je hurle, naturellement!!!  En fait j’aurais hurlé au tonnerre et je me serais cachée en dessous de la table, en faisant probablement voler ce qu’il y a dessus au travers de la pièce!!!  J’ai déjà dit que j’étais la reine des peureuses???  Ya de fortes chances pour que je sois allée me coucher avec les enfants au simple mot de « spiritisme »!!!  Et bon, là, comme j’ai lâché un cri de mort… je vais aller rendormir les enfants!!!

 

Et au fait, on pourrait connaître l’identité du fantôme, vrai ou farceur ?

Ben c’est Chalie, naturellement!!!  Une fois que je me suis désévanouie, que la table est remontée et que les enfants sont recouchés (bon, on oublie que je suis la pire endormeuse de bébés de la terre et que je les réveille tout le temps… on fait semblant que ça a fonctionné tout de suite), je réalise avec délices que Dickens est venu exprès pour nous faire la lecture de ses contes de Noël et d’extraits de ses livres, à la chandelle, devant un feu de foyer!  Ben voyons… tant qu’à recevoir un fantôme, il faut que ce soit un fantôme qui a de la classe!!

 

Enfin vous voilà le 25 au matin et vous allez déballer les cadeaux qui vous attendent depuis quelques heures sous le sapin. Quel est le cadeau inespéré que vous ne pensiez jamais recevoir et qui est là, devant vos yeux ébahis ?

The keys of the Tardis!!!  Ah non, c’est vrai, je les ai déjà, celles-là!!!  Montées en boucles d’oreilles, en plus!!!  Alors j’ai un carnet de billets d’avion pour aller où je veux quand je veux, le nombre de fois que je veux.  Ok, non, je peux faire ça avec le Tardis… c,est juste difficile de savoir à quelle époque je vais arriver… les copains que je veux voir risquent d’avoir -65 ans!!!  On va donc dire que je retrouverais mon ancien disque dur, où il y a pour 7 ans de photos à jamais évaporées dans le cyber-espace…  ça ce serait inespéré et je sauterais de joie!!!  Aussi, j’aimerais bien des bonbons-bonheur pour moi et ceux que j’aime… le Docteur me dit que c’est le cadeau le plus en demande à New New New York, dans « quelques » années!!

 

Je vais donc taguer quelques unes des copines-de-délire sur F*cebook qui n’ont pas été taguées: Celsmoon, Hydromielle, Stephie, Leiloona, Jules et Venise!  De plus, j’aimerais bien voir les réponses de miss Lou à ses charmantes questions!!


The Stealers of Dreams – Doctor Who – Steve Lyons

stealers-of-dreams.jpg Présentation de l’éditeur
« Dans un futur lointain, le Docteur, Rose et le Capitaine Jack trouvent un monde où la fiction est illégale.  Un monde où il est considéré comme un crime de raconter des histoires, un crime de mentir, un crime d’espérer et un crime de rêver.

Mais quelqu’un remet en question le statu quo.  Une station de télé pirate incite la population à combattre.  Et le Docteur veut aider, jusqu’à ce qu’il réalise à quel point les rêves peuvent facilement tourner en cauchemar. 

Avec un compagnon traqué par des ombres et un autre dans une institution psychiatrique, le Docteur est forcé d’admettre que la fiction peut être dangereuse, après tout.  Mais peut-être est-elle moins dangereuse que la réalité… »

Commentaire

Et voilà!  J’ai lu mon premier roman Doctor Who!  Je m’étonne moi-même de ne pas être tombée dans cette collection plus tôt, avec mon amour que certains qualifient d’obsessionnel pour le Docteur!  Mais comme je suis une bonne fille, j’ai attendu l’arrivée de mon colis Doctor Swap pour m’y mettre et j’ai abordé avec « The stealers of dreams »,  un roman mettant en vedette Christopher Eccleston dans le rôle du Docteur, Rose et le Captain Jack.  Nous somme donc dans la première saison, vers la fin. 

 

Malgré l’avis en demi-teinte de Fashion, ma swappeuse, mes attentes étaient quand même élevées… il faut dire que quand c’est le Docteur, je m’attends à un truc extraordinaire, rien de moins!  Mais bon, ici, point d’extraordinaire.  C’est bien… mais c’est pas « trooooop bien », si vous voyez ce que je veux dire.  Pourtant, le thème avait tout pour me plaire; la fiction, le pouvoir du rêve, de l’imagination, son importance pour l’homme.  Sauf que le traitement est très science-fiction et, quand j’y pense bien, ça correspond assez bien aux idées et aux intrigues qui pourraient avoir lieu dans la série. 

 

Pourquoi ne suis-je pas en train de sauter sur le divan pour laisser éclater mon enthousiasme, alors?  Ben, en fait, parce que ce qui passe bien à l’écran, avec les présences incroyables de Jack et du Doctor passe beaucoup moins bien en mots.  Ces mots-là, en tout cas, ne m’ont pas convaincue.  Doctor Who, c’est drôle, c’est décalé… et là, mes sourires ont davantage été dus à mon imagination alors que je voyais dans ma petite tête Christopher ou le capitaine dans une situation X ou Y.   Pour quelqu’un qui n’a pas vu la série, je ne vois pas ce qu’il y a de drôle là-dedans.   Même le Captain Jack est très tiède.  Et je réalise que j’aime Rose avec le Docteur… mais sans lui, je ne sais pas trop, je ne suis que plus ou moins convaincue.   Le moment où elle se retrouve dans le trouble (il y en a toujours un, n’est-ce pas) n’est même pas si angoissant que ça… les mots n’ont pas réussi à me faire visualiser la situation.  Idem dans les séquences d’action… c’est long, des descriptions de bagarres, parfois!   Les personnages secondaires sont également assez transparents     Je m’y suis en fait assez peu attachée. 

 

Que du négatif, tout ça?  Non, pas que!!  Quand même, on veut savoir quelle astuce le Docteur va sortir de son sac à malice, ça bouge, on a l’impression d’assister à une émission de télé, avec les changements de scène et de décors que ça implique.   Et surtout, surtout… je croyais que je m’imaginerais David en Docteur vu que je l’ai vu plus longtemps mais pas duuu tout!!!  On voit et on entend Christopher tout au long du livre, avec ses expressions inimitables, son grand sourire et son accent!!  Comme dit Fashion, c’est un peu freakant mais bon, on s’y habitue bien vite!!!

 

Une impression mitigée, donc… mais j’ai quand même très très hâte de lire les deux tomes qui sont encore dans ma pile, grâce à Fashion mais aussi à Le Mammouth, qui m’a gentiment envoyé « The stone Rose »!  J’ai lu qu’il y avait de meilleures pioches dans la même série alors je ne désespère pas!

Thanks Fashion!

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L’ancien temps – tome 1 – Le roi n’embrasse pas – Joann Sfar

ancien-tempsPrésentation de l’éditeur
« Un pays où l’eau voyage à l’envers et les larmes tombent vers le ciel. Un jeune héros au cœur pur, une amoureuse qui se change en renard, un roi qui n’embrasse pas. Des légions de créatures fantastiques et un dieu cyclope dont on conteste le règne. L’art de la sourcellerie – la magie de l’eau –, des combats au serpent-épée, une quête mystérieuse et philosophique… »

Commentaire

Cette BD de Joann Sfar m’est apparue comme un conte à l’envers.  En fait, on part d’un conte, on croit qu’on assistera à une BD d’Heroic Fantasy sauf que bon, ça ne se déroule pas du tout comme ça.  C’est qu’il y a quelques petits obstacles à ça et le fait que le héros soit légèrement empoté et naïf n’est pas le moindre!!  Lorsque son amoureuse, Nadège, décide que la vie simple et pour elle étriquée que lui offre Cassian (ça, c’est le héros) et part pour la ville, il décide de la suivre.  Mais imaginez vous que la belle a inventé, avec son grand-père, le loup-sourcier, une histoire de quête impliquant des dieux et des objets magiques…  Ce n’est donc pas gagné pour Cassian, qui se retrouve avec un serpent en guise d’épée et une belle qui ne veut pas vraiment se faire « sauver ».

Les thèmes avaient tout pour me plaire.  J’adore en fait quand on joue avec les éléments et les symboles d’un style particulier (ici, le conte héroïque) et qu’on les transforme pour en faire totalement autre chose.  Et c’est tout à fait ce qui arrive ici.  On explore l’amour, la religion, la quête, le mysticisme, mais en déconstruisant nos repères.  Mais (parce que bon, ll y a un « mais ») je n’ai pas pour autant été charmée par cette bande dessinée.  Je crois que le fait que je n’accroche absolument pas aux dessins n’a certainement pas aidé.  J’ai beau essayer, je n’y arrive pas.  De plus, je n’ai pas trouvé l’intérêt de la scène lubrique avec le loup et l’espèce de démone et le langage utilisé, bien qu’il soit sans doute destiner à nous détacher encore davantage de l’image traditionnelle du beau héros courageux, m’a parfois ennuyée.   Il a fallu que je relise la BD deux fois pour bien comprendre où nous emmenait l’auteur (j’avais tout à moitié oublié à la fin de ma première lecture)…  et je crois que j’en ai encore manqué un bout.  Je suis restée avec un sentiment de décousu… peut-être certaines histoires et scènes trouveront-elles leur raison d’être dans les tomes suivants. 

Une BD pleine de références et de symboles, qui a du du mal à me toucher.  C’est le premier tome d’une série mais je ne sais elle aura combien de volumes pour le moment, qui a reçu de bonnes critiques sur plusieurs blogs BD.  Dans la blogo littéraire que je connais, Cathulu a davantage apprécié que moi, Bellesahi, encore moins, et Faelys, a un avis qui ressemble au mien.

Merci à Véronique et à Gallimard pour m’avoir fait parvenir cet album de Sfar, que je voulais découvrir.

Angélique et son amour

Angelique6-1.jpg picture by ToupieATTENTION, SPOILERS SUR LES TOMES PRÉCÉDENTS coup-de-coeur.gif
Présentation de l’éditeur – en partie parce que ça raconte tout!

« Angélique et les Huguenots de La Rochelle ont été recueillis à bord du Gouldsboro, ce mystérieux navire commandé par le Rescator, le pirate masqué.

Douloureusement isolée parmi ces fugitifs qu’elle a arrachés aux persécutions royales, Angélique ressent une étrange attirance pour l’homme qui les conduit vers leur nouveau destin.  La noblesse de certains gestes, la désinvolture d’un esprit étincelant, l’inimitable démarche d’un grand seigneurs, tout en lui enflamme l’imagination de la jeune femme et réveille en elle de brûlants souvenirs. »

Commentaire
Vous pouvez bien vous imaginer, après la fin de « Angélique se révolte », que je ne pouvais pas attendre une seconde de plus pour lire la suite!!!  Heureusement, notre lecture commune à Pimpi, Fashion, Petite Fleur, Eveange et moi était prévue pour bientôt alors je me suis lancée… très très immédiatement!!! 

Le premier mot qui me vient à l’esprit????  Le voilà!

*soupir* Le Rescator *soupir*

Quoi, je ne vole pas haut??  Je sais, je sais!!  Mais quand même, quel homme, n’est-ce pas!!!  Aaaah, cette voix rauque,   aaaaah, ce charme, cet esprit, ce mystère, ce charisme!  *re-soupir*  (Et oui, je sais, je suis volage… et ils sont tous à moi!!!)

Ce volume d’Angélique se démarque un peu des précédents car à part la traversée et l’arrivée en Amérique, on s’est tout de même un peu éloignés du roman historique, ici.  Il y a toujours un contexte historique mais nous ne sommes plus à la cour du Roi Soleil et l’action est davantage centrée sur la relation entre Angélique et le Recator ainsi que les interactions houleuses… ou pas… entre les différents passagers du Gouldsboro.  Il y a bien entendu des péripéties, qui m’ont surtout intéressée de par l’impact qu’elles ont sur les personnages et parce ce qu’ils révèlent d’eux-mêmes à mesure que la situation s’envenime ou revient au calme. 

Vous allez dire: mais pourquoi un coup de coeur, alors?  La partie historique est quand même l’un des éléments qui me plaît le plus dans les Angélique!  Ceux qui ont lu comprendront, les autres s’en douteront… mais ici, je répondrai que j’ai en moi un petit coeur de fille-fille qui aime les situations incroyables et qui a un côté très nostalgique!   J’ai beaucoup aimé la relation entre Angélique et le Rescator, plus complexe et moins évidente qu’il n’y paraît au premier abord.  L’auteure a su rendre le tout intéressant alors que ça aurait pu être convenu et moins palpitant.  L’évolution des sentiments des personnages, leurs doutes… bref, j’ai adoré!

Par contre, quel vilain coup il lui a fait, le Rescator, de lui cacher des choses!!!  C’est pas gentil du tout du tout ça!!!  Non mais!!  

 Un tome pour le petit coeur tout mou de la romantique qui sommeille en vous!!  Mais Angélique reste Angélique, avec sa personnalité et sa force de caractère!  Sinon ce ne serait pas drôle!  De plus, on nous amène dans la tête du Rescator, rien de moins!!!  Nous sommes donc en mesure de savoir ce qu’il a fait exactement pendant ces dernières années.  Palpitante, la vie de pirate!

Et… je vous ai déjà dit que le Rescator était à moi?? 

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