The man in the brown suit (L’homme au complet marron) – Agatha Christie

man brown suitPrésentation de l’éditeur
« La jeune et jolie Anne Beddingfield est allée à Londres pour vivre des aventures.  Mais l’aventure la trouve quand un homme à l’odeur étrange tombe sur les rails du métro et est électrocuté sur les rails. 

Le verdict de la police est « mort accidentelle ».  Mais qui est l’homme en complet marron qui a examiné le corps avant de s’enfuir?  Armée d’un seul indice, Anne est bien décidée à le retrouver et à l’amener devant la justice. »

Commentaire
Il y a eu une période à l’adolescence où j’ai dû me taper presque tous les Agatha Christie pour la simple raison que dans les tablettes où je pouvais aller dans la biblio de mon école secondaire dans les premières années, comme livres de plus de 200 pages, il y avait les Agatha Christie et la série « Coeur à coeur ».   Bref, j’en ai lu une quantité record en un temps record, ce qui résulte à une mémoire quelque peu défaillante.  Ce qui explique que bon, je n’avais absolument aucun, mais alors là aucun souvenir de ce livre en particulier. 

En le lisant, j’ai tout de suite compris pourquoi il était parmi les préférés de Fashion, qui me l’a offert pour le Doctor Swap.  Je m’explique.  Une héroïne déterminée et moderne, très intuitive, très impulsive, qui court après l’aventure et qui est plongée dans une situation qui la dépasse.  Ajoutez tout ça un sexy man (ok… même presque deux!) pour pimenter la sauce, une histoire d’amour assez incroyable et une meilleure copine affectueuse et un peu extravagante et vous obtenez le roman précurseur de la série Stéphanie Plum.  D’accord, l’humour est moins « gros » et plus british mais quand même, on peut voir des liens.  Et, bien entendu, avec tout ça, j’ai adoré!

Après la mort de son père, Anne veut donc vivre l’Aventure avec un grand A.  Quand un homme meurt dans le métro, il devient SON mort et SON aventure.  La voilà donc empêtrée dans de grandes démarches, pour se retrouver mêlée dans une affaire qui dure depuis un bout de temps et dans laquelle elle n’a absolument rien à voir.   Ce qui ne va pas l’empêcher de se retrouver dans un bateau pour l’Afrique du Sud dans le but de résoudre son mystère.  Sur ce bateau, nous retrouvons plusieurs personnages: Suzanne Blair, jeune femme du monde exhubérante, Colonel Race, homme taciturne et mystérieux, Sir Pedler, qui n’aspire qu’à la retraite et à écrire ses mémoires, ses secrétaires, Pagett et Rayburn et un missionnaire en Afrique pas vraiment bronzé. 

Nous sommes ici assez loin des salons de thé anglais mais nous sommes tout de même transportés ailleurs, dans un monde à l’atmosphère un peu surranée.  L’humour reste résolument british et ce livre en est plein!  Anne a plein de préjugés sur le monde du crime, veut bien faire, mais est résolument girly et le duo « Anne et Suzanne » est assez comique!  J’imagine trop l’épisode des animaux en bois!!  Et que dire de l’imbroglio de la cabine 17!!  La narration est celle d’Anne et ses réflexions m’ont fait sourire à plusieurs reprises!  Je l’aime bien, cette Anne passionnée et résolue à vivre intensément.   Sont intercalés à quelques endroits des extraits du journal de Sir Eustace Pedler, un homme qui ne veut que vivre tranquille, se vautrer dans sa paresse, mais qui est constamment harcelé par son secrétaire trop zélé, Pagett.   Les personnages sont tous typés et tous un peu fous à leur manière.  J’ai besoin de préciser que j’adore, dans ce temps-là?

Même si la résolution de l’intrigue est assez simple, j’ai beaucoup aimé cette course au trésors – ou plutôt cette course aux diamants – qui m’a vraiment donné le goût de me replonger dans Agatha Christie!!

Merci à Fashion pour ce retour aux sources!

LireEnVoMini.jpg Logo Unicorn and the WaspParce que, comme vous pouvez le voir sur la photo, le Docteur porte un complet marron dans l’épisode.  Comment ça, on exagère??

Challenge Ich liebe Zweig!

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On le sait, les challenges pleuvent sur la blogosphère!
On le sait, je suis embarquée dans plus de challenges qu’il n’est bon pour ma santé!
Sauf que bon, comme il semble que je vais réussir plusieurs de ces challenges (je ne comprends d’ailleurs pas trop ce qui se passe…  où est passée ma chaîne habituelles de catastrophes challengesques… des challenges qu’on réussit, c’est comme… moins drôle!!!), il fallait que je me lance un autre défi! 

Stefan Zweig et moi, c’est une histoire d’amour.  Oui oui, une autre, je sais…  Et comme j’ai découvert en Caro[line] une autre fervente admiratrice de cet auteur, nous avons décidé de nous lancer un gros défi, qui est le suivant:

– Lire un texte (nouvelle/essai/roman/bio) de Zweig par mois en 2010.

Comme plusieurs de ces textes sont courts, je suis confiante!!!  Nous sommes quand même généreuses avec nous-mêmes, nous nous laissons la possiblité de choisir à mesure!!  Chacun d’entre vous est le bienvenu s’il veut se joindre à nous!!  À partir du premier février, on vous laisse janvier en congé, vu que nous sommes quand même le 27…  Je vous l’avais dit que nous étions magnanimes!!!  Mais bon, comme nous sommes vraiment, VRAIMENT gentilles et que nous voulons que la blogo se mette encore davantage à Zweig (parce qu’il le vaut bien), on vous propose une deuxième option:

LE BÉBÉ-ZWEIG-CHALLENGE!!!
Ce qui implique de lire en 2010 deux textes de Zweig:
–  Un texte romanesque (nouvelle, roman)
–  Un essai ou biographie

Ne paniquez surtout pas à la lecture des mots « essai » ou « biographie ».  Zweig est un merveilleux biographe et sa plume est magnifique en toutes circonstances (selon moi, du moins!!!)

Qui en est?

Pour s’inscrire, il suffit d’un commentaire sur ce billet ou sur celui de Caro[line], en précisant si c’est pour le challenge « Ich liebe Zweig » complet ou le bébé-challenge.  Un billet récap sera en ligne heu… bieintôt!! ;))  Ce sera sur ce billet-là qu’il faudra nous faire part de vos liens!

Voici une bibliographie, pour ceux que ça intéresse… les liens sont ceux vers mes billets déjà écrits!

Nouvelles et romans

* L’Étoile au-dessus de la forêt, autour de 1903

* Les Prodiges de la vie, 1904

* Dans la neige, 1904

* L’Amour d’Érika Ewald, 1904

* La Marche, 1904

* La Croix

* Amok ou Le Fou de Malaisie, 1922

* La Confusion des sentiments, 1926

* Lettre d’une inconnue, 1927

* La Ruelle au clair de lune, 1927

* Vingt-quatre Heures de la vie d’une femme, 1929

* Le voyage dans le passé (1929-1976)

* Destruction d’un cœur, 1931

* La Gouvernante, 1931

* Le Jeu dangereux, 1931

* La Peur, 1935

* Conscience contre violence, 1936

* Le Chandelier enterré, 1937

* La Pitié dangereuse, 1939

* Un soupçon légitime, probablement entre 1935 et 1940

* Le Joueur d’échecs, 1943

* Brûlant Secret, 1943

* Histoire d’une déchéance

* Le Comédien métamorphosé

* La Femme et le Paysage

* La Nuit fantastique

* La Légende de la troisième colombe

* Au bord du lac Léman

* La Contrainte

* Un mariage à Lyon

* Ivresse de la métamorphose

* Clarissa

* Conte crépusculaire

* La Collection invisible

* Leporella

* Le Bouquiniste Mendel

* Révélation inattendue d’un métier

* Virata

* Rachel contre Dieu

* Les Deux jumelles

* Wondrak 1990

Poèmes et théâtre
* Cordes d’argent – poèmes, 1901

* Les Guirlandes précoces – poèmes, 1907

* Thersite – théâtre, 1907

* La Maison au bord de la mer – théâtre, 1911

* Jérémie – théâtre, 1916

* Volpone – théâtre, 1927

* L’Agneau du pauvre – théâtre, 1930

Essais et biographies

* Émile Verhaeren : sa vie, son œuvre, 1910

* Deux maîtres : Balzac, Dickens, 1927

* Marceline Desbordes-Valmore : son œuvre, 1928

* Dostoïevski, 1928

* Tolstoï, 1928

* Les Heures étoilées de l’Humanité, 1927

* Romain Rolland : sa vie, son œuvre, 1929

* Nietzsche, 1930

* Casanova, 1930

* Joseph Fouché, 1930

* Souvenirs sur Émile Verhaeren, 1931

* Sigmund Freud , 1932

* La Guérison par l’esprit, 1932, traité sur les œuvres et les vies de Sigmund Freud, Mary Baker Eddy et Franz Anton Mesmer

* Marie-Antoinette , 1933

* Érasme, Grandeur et décadence d’une idée, 1934

* Marie Stuart (biographie), 1935

* Le Combat avec le démon (Kleist, Hölderlin, Nietzsche), 1937

* Trois poètes de leur vie (Stendhal, Casanova, Tolstoï), 1937

* Magellan, 1938

* Essai sur Tolstoï, 1940?

* Amerigo, Récit d’une erreur historique, 1941

* Le Brésil, Terre d’avenir, 1942

* Le monde d’hier, Souvenirs d’un Européen – autobiographie, 1944

* Balzac, le roman de sa vie. Traduit de l’allemand par Fernand Delmas. Éditions Albin Michel, 1950

* Hommes et Destins

* Un caprice de Bonaparte 1952 (pour l’édition française chez Grasset)

* Montaigne Essai biographique

 

Correspondance

* Sigmund Freud – Stefan Zweig, Correspondance 1991

* Arthur Schnitzler – Stefan Zweig, Correspondance 1994

* Richard Strauss – Stefan Zweig, Correspondance 1931-1936 1994

* Friderike Zweig – Stefan Zweig, L’Amour inquiet, Correspondance 1912-1942 1987

* Romain Rolland – Stefan Zweig, Rencontre 1911

* Amélie Breton – Stefan Zweig, Lettres 1922

* Émile Verhaeren – Stefan Zweig 1996

* Stefan Zweig, Correspondance. 1897-1919

* Stefan Zweig, Correspondance. 1920-1931

 

Autour de Zweig

Stefan Zweig – Catherine Sauvat

Les derniers jours de Stefan Zweig – Laurent Seksik


Si je suis dans les patates dans le classement par genre, n’hésitez pas à me le mentionner!!  C’est pas comme si je connaissais à fond toutes ces oeuvres!!

Alleeeeez….. il FAUT lire Zweig!! ;))

Logo Zweig petit

Le monde d’hier – Stefan Zweig

monde d'hierPrésentation de l’éditeur
« Le monde d’hier, c’est la Vienne et l’Europe d’avant 1914, où Stefan Zweig a grandi et connu ses premiers succès d’écrivain, passionément lu, écrit et voyagé, lié amitié avec Freud et Verhaeren, Rilke et Valéry…  Un monde de stabilité où, malgré les tensions nationalistes, la liberté de l’esprit conservait toutes ses prérogatives. 

Livre nostalgique?  Assurément.  Car l’écrivain exilé qui rédige ces « souvenirs d’un Européen » a vu aussi, et nous raconte, le formidable gâchis de 1914, l’écroulement des trônes, le bouleversement des idées, puis l’écrasement d’une civilisation sous l’irrésistible poussée de l’hitlérisme.

Parsemé d’anecdotes, plein de charme et de couleurs, de drames aussi, ce tableau d’un demi-siècle de l’histoire de l’Europe résume le sens d’une vie, d’un engagement d’écrivain, d’un idéal.  C’est aussi un des livres témoignages les plus bouleversants et les plus essentiels qui puissent nos aider à comprendre le siècle passé. »

Commentaire

C’est un commentaire de Yohan sur l’un de mes billets sur Zweig (je ne sais plus trop lequel) qui m’avait poussée à acheter ce livre. J’adore la plume de Stefan Zweig, je suis toujours emportée, parfois malgré moi.  Et si j’ai passé de longs jours dans cette autobiographie, ce n’est nullement par ennui mais plutôt par surplus d’intérêt qui me poussait à aller fouiner à chaque deux pages sur un personnage ou un événement relaté par Zweig, qui réussit à nous rendre les premiers particulièrement vivants et les seconds particulièrement réels. 

Autobiographie de Zweig donc, mais surtout biographie d’une époque.  Les événements relatés le concernent, bien entendu, mais ils sont présentés dans le but de nous faire comprendre, que dis-je, de nous faire vivre cette époque, en ces lieux, le temps d’un livre.  Lorsqu’il écrit ce livre, à la fin de sa vie (rappelons qu’il s’est suicidé en 1942, au Brésil), Stefan Zweig voit son rêve de culture Européenne et d’union intellectuelle ravagé par Hitler et la seconde guerre mondiale et le regard qu’il jette sur le passé est certes nostalgique.  Encore une fois, j’ai été emportée par sa plume.  Emportée dans cette Vienne du début du 20e siècle, ville de culture et de musique.  Le récit de la jeunesse de l’auteur est fabuleux et fait naître des images claires de l’ambiance qui régnait alors dans le cercle des intellectuel.  Vienne est devant nous, belle et douce, et nous nous sentons à l’aise dans ces cafés à nous exalter avec ces jeunes amoureux des lettres.    Puis vient la guerre, l’horreur, la désolation de l’après-guerre aussi.  Et finalement, la montée du nazisme, l’Autriche aux mains des Allemands et l’exil. 

Chacune des époques est dépeinte du point de vue surtout des penseurs de l’époque.  Zweig croit fermement en une unification de l’Europe par l’art et c’est cette quête qui nous est racontée.  On ressent très intensément l’évolution des pensées, on sent les doutes et la peur s’insinuer.  J’ai été transportée dans ces diverses époques.   On y croise Rilke, Rolland, Freud…  et de nombreux autres personnages du monde artistique et culturel de l’époque, certains presque oubliés.  Plusieurs anecdotes, histoires de rencontres, histoires de voyages y sont relatées mais chacune d’elle apporte un peu à la vision de l’époque.  J’ai été bouleversée par le destin de ces personnes, bouleversée aussi, sachant ce qui attendait Zweig quelques années plus tard. 

Il ne faut certes pas s’attendre à une histoire sur la vie personnelle de Zweig… on y effleure ses deux mariages, mais si peu.  C’est plutôt l’évolution de sa pensée, de ses croyances.  Sa découverte du monde et de l’Europe.   C’est le genre d’ouvrage qui nous permet de comprendre certains aspects d’un temps révolu.  J’ai maintenant le goût, non seulement de lire toutes les biographies et portraits écrits par Zweig (notamment celui de Dickens) mais aussi de découvrir davantage les écrivains de langue allemande de cette époque.   Une lecture extrêmement enrichissante. 

J’ai hâte de voir ce que Nanne et Flo, avec qui je faisais lecture commune, en ont pensé!!

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L’aliéniste – Caleb Carr

alieniste.jpgPrésentation de l’éditeur

New York 1896… Un meurtrier auprès duquel jack l’Éventreur fait piètre figure sème aux quatre coins du Lower East Side les cadavres d’adolescents atrocement mutilés sans provoquer la moindre réaction des pouvoirs publics.


Révolté par tant d’indifférence, Theodore Roosevelt, alors préfet, fait appel à ses amis John Schuyler Moore, chroniqueur criminel, et Laszlo Kreizler, aliéniste spécialiste des maladies mentales -, pour élucider cette énigme terrifiante.


Leurs procédés sont révolutionnaires ! En étudiant les crimes, ils pensent pouvoir brosser le portrait psychologique de l’assassin, l’identifier et l’arrêter. Ils ont peu de temps : le meurtrier continue à frapper. Les obstacles se multiplient mais rien ne pourra les arrêter…


Commentaire

C’est une lecture commune avec Leiloona et Stephie qui m’a fait sortir ce livre de ma pile!  J’ai mis de côté Dickens l’espace de trois jours pour me mettre dans une ambiance tout autre; celle de New-York à la fin du 19e siècle.  Des meurtres crapuleux ont lieu dans cette ville.  Des meurtres qu’on tente de passer sous silence car ils visent des jeunes garçons protitués et travestis, qui sont horriblement mutilés.   La police de New-York est en pleine réforme et Theodore Roosevelt, alors préfet, tente de faire changer les choses.  Il fait donc appel à Laszlo  Kreizler, aliéniste (médecin spécialiste des maladies mentales ), qui s’associe au narrateur, journaliste au Times.  À cette équipe se joignent Sara Winslow, secrétaire de police qui souhaite devenir enquêteur (entendons-nous… en 1896, pour une femme, c’est pas gagné!) et les frères Isaacson, deux enquêteurs aux méthodes révolutionnaires pour le temps.  C’est donc dans un appartement du 808, Broadway, que l’équipe tentera de résoudre ces meurtres en dressant un portrait psychologique du meurtrier à partir de ses crimes et de ses symboliques.  Le début du profilage, quoi.   Nous verrons donc peu à peu apparaître la silhouette floue du meurtrier (je trouve que la couverture « fitte » parfaitement, d’ailleurs) à partir d’indices tangibles mais également de beaucoup d’interprétations de l’éminent psychiatre qui soutient que la personnalité les actes sont influencés par le passé, plus particulièrement la petite enfance.  Et ça, ça ne plaît pas à tout le monde et plusieurs ne se gêneront pas pour leur mettre des bâtons dans les roues.


Je partais avec un a-priori positif au sujet de ce roman.  Tout ce qui semble concerner les aspects psychologiques ou psychanalytiques dans les romans policiers me plaît généralement beaucoup, c’est un thème qui me fascine.  Pourtant,   je crois que l’aspect que j’ai préféré dans ce roman est la peinture étonnante de ce New York de l’époque.  Lire le livre est un véritable voyage dans le passé.  Le portrait n’est pas flatteur; difficile, étant donné que le livre se passe dans le milieu de la prostitution enfantine des bas quartiers mais j’ai trouvé extrêmement intéressant de voir cette époque recréée pour moi, avec ses policiers et ex-policiers mafieux et souvent corrompus, ces bandes qui faisaient la loi et cette société bien-pensante qui était prête à balayer bien des choses sous le tapis pour ne pas les voir, et qui, d’un autre côté, tente de cacher de terribles vérités sous un épais vernis de vertu.    


De plus, j’ai beaucoup aimé lire à propos  des débuts des méthodes de police scientifique scientifiques, de constater le vent de changement qui commençait lentement à se lever malgré une grande réticence à tout ce qui était nouveauté.   


Si l’histoire et l’enquête en elles-mêmes m’ont bien intéressée, principalement à cause de ces éléments, elle ne m’a pas non plus empêchée de dormir.  En effet, si j’ai terriblement accroché au début du livre, mon intérêt à subi un relâchement au milieu car le rythme est assez lent et par moments.  Toutefois, ceci est assez représentatif de l’époque, où tout était long et nécessitait beaucoup plus de temps que maintenant.  La tension est davantage psychologique, on sent la pression monter chez les personnages et le climat est très bien rendu.  Mais bon, certaines déductions m’ont toutefois paru un peu « poussées » (genre, le coeur, par exemple)…  Je suis assez dubitative sur ce qu’a Mary aussi… il faut que je retourne voir mes appellations d’époque!

 

Un roman policier très agréable à lire, avec une enquête atypique, une ambiance très bien décrite et un arrière plan social, mais qui comporte tout de même quelques longueurs.  Je sens que j’en garderai un bon souvenir!

 

Et merci à Amanda qui m’a envoyé ce livre dans le cadre du swap Noir c’est Noir…  dans le colis qui a passé quelques mois sous la neige!!!  Toute qu’une aventure, de lire un livre qui a triplé d’épaisseur et dont les pages s’envolent allègrement!!!

 

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Était dans ma pile depuis presque 2 ans!!

 

PS: Excusez l’absence de liens… O-B ne veut pas les mettre ce soir.  J’ai réussi à mettre des images, donc, forcément, les liens ne fonctionnent plus.  Forcément.

Secret vampire (Le secret du vampire)- L.J. Smith

secret-vampirePrésentation de l’éditeur
« Il n’y a plus d’espoir pour Poppy : sa maladie a été déclarée incurable, elle doit désormais se préparer au pire. C’est alors que James, le plus beau garçon du lycée, dont elle est secrètement amoureuse, lui donne un baiser. James lui avoue son secret : il fait partie du Nightworld, un monde effrayant où se retrouvent les créatures de la nuit. Poppy décide de suivre James. »

Commentaire
Première réflexion à la lecture de ce roman; ce n’était peut-être pas l’idée du siècle pour la pire hypocondriaque de la terre de lire un roman où l’héroïne découvre qu’elle a un cancer.  Ca m’a permis de rêver intensément toute la nuit que j’allais mourir, en fait.  Pas mon sujet de rêve préféré, vous le comprendrez aisément.

J’avais réellement envie de découvrir ce livre – assez pour l’indiquer assez clairement et répétitivement à Pimpi lors du Bloody Swap.  L’histoire est celle de Poppy (non mais c’est quoi ce prénom?  J’ai déjà eu une perruche qui s’appelait Poppy!  Ça m’a comme… déstabilisée).  Elle a seize ans, vient juste de tomber en vacances, et est amoureuse depuis toujours de James, son meilleur ami.  Soudain, son monde s’écroule; elle a un cancer, et plus que quelques semaines/mois à vivre.  Poppy est enjouée et a un frère jumeau, Philip, très protecteur mais aussi très différent d’elle.  Leur relation est très attendrissante. 

C’est un livre que j’aurais adoré lire adolescente mais qui m’a plus ou moins conquise à ce moment précis.  C’est une histoire de vampires, bien entendu.  Les idées ne sont pas nouvelles (une jeune fille humaine tombe en amour avec un vampire, un Night World qui a des lois assez strictes et qui n’apprécie pas nécessairement que des nouveaux vampires apparaissent un peu partout) mais comme le livre a été écrit dans les années 90, il m’est difficile de juger réellement de l’état des choses à l’époque.  Ici, point de cercueils ou encore de mysticisme.  Les explications données au vampirisme sont scientifiques et le Night World comprend vampires, sorcières, loups garous et autres… sauf qu’ici, on n’entrevoit que les deux premières catégories. 

Pourtant, j’ai eu un peu de mal à accrocher au départ.  J’aurais aimé m’attacher à la relation entre Poppy et James, son meilleur ami, avant de voir leur monde basculer.  J’aurais apprécier les voir avant, savoir ce qu’ils étaient l’un pour l’autre.  Parce qu’ils sont amis depuis l’enfance, qu’ils se connaissent bien.  Mais je n’ai pas pu les connaître, moi.  Même chose pour sa relation avec son frère.  La première partie traîne un peu, est pleine de petits malentendus qui selon moi n’étaient pas nécessaires, et est également très triste.  On ne peut qu’avoir de la peine pour Poppy et sa famille.  Toutefois,  quand nous entrons dans le Night World, l’action s’accélère.  Pas palpitant parce qu’avec tous les romans de Bit Lit que j’ai lus, disons que ce n’était rien de nouveau, à part sur la nature même des vampires.  Et comme j’aime bien les bad guys, Ash  ne m’a pas totalement rebutée, allez savoir pourquoi!!

Mon problème, maintenant, c’est que je me suis finalement attachée aux personnages au cours de ma lecture.  Et que même si  la série comporte 10 tomes, ceux-ci peuvent être lus indépendemment et que je ne crois pas que James et Poppy reviennent dans les autres livres, ce qui m’a un peu déçue.  Je sais, je suis paradoxale!!  Toutefois, ce monde m’apparaît très prometteur et je crois que le deuxième tome met en scène des sorcières vues dans celui-ci.  Et c’est quand même bien, vu que mon exemplaire comprend les trois premiers tomes de la série!

Merci encore à Pimpi pour m’avoir offert ce livre!

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The Stone Rose (Doctor Who) – Jacqueline Rayner

Stone rosePrésentation de l’éditeur
« Mickey est étonné de découvrir une statue de Rose au British Museum – une statue qui a 2000 ans.  Le Docteur réalise que ça signifie que le TARDIS les emmenera bientôt pour la Rome antique mais quand ils y arrivent, Rose et lui ont rapidement bien d’autres choses en tête que cette sculpture. 

Pendant que le Docteur recherche un garçon disparu, Rose se lie d’amitié avec une jeune fille qui prétend connaître le futur – une jeune fille dont les prédictions sont étrangement véridiques.  Mais le Docteur comprend soudain la terrible vérité qui se cache derrière la statue de Rose – et Rose apprend qu’il faut faire très attention à ce que l’on souhaite… »

Commentaire
Voilà, je suis réconcilée avec les romans Docteur Who!  Ce roman dérivé met en scène le Docteur incarné par David Tennant ainsi que Rose.  Nous sommes donc dans la deuxième saison et nous allons dans le passé, soit dans la Rome antique.  Ce que j’aime le plus, dans ces livres, c’est m’imaginer les expressions du Doctor ainsi que ses mimiques si caractéristiques.  Et comme je le lisais pendant que David (*soupir*) faisait ses adieux au rôle du Docteur, j’étais un peu mélancolique.  C’est une aventure pleine de paradoxes temporels comme je les aime, où le Docteur sauve le monde (eh oui, encore une fois… c’est sa vocation) mais qui n’est quand même pas typique-typique des aventures du Docteur, bien qu’on reste dans la SF.

Mes attentes étaient ma foi moindre à ce qu’elles étaient au départ mais j’ai nettement préféré ce tome à « The stealers of dreams », autre roman dérivé de la série.  Je ne sais toujours pas si un non-connaisseur du Docteur pourrait apprécier ces romans mais comme ce n’est pas mon cas (quoi, vous êtes surpris?? Vous n’étiez pas au courant de mon obsession pour le Docteur?  C’est la première fois que vous lisez ce blog, hein?), il m’est difficile de le dire!  J’ai trouvé ici davantage d’humour et de concepts décalés et un peu fous (on en apprend ici sur l’étiologie de certains éléments des mille et unes nuits, croyez-le ou non!).  L’aventure est intéressante, les personnages secondaires sont un peu plus développés et ne semblent pas parachutés simplement pour faire avancer l’histoire.   J’adore quand le tout part en vrille, on s’amuse avec la logique (pauvre Rose, quand même!!).  Un moment donné, je me suis carrément demandé où tout ça s’en allait… mais tout de même, tout s’attache finalement et j’ai souri à certains moments « so cute » entre Rose et le Docteur.  On ne me changera pas, je crois!

Bref, ça ne vaut pas la série télé mais avec un peu d’imagination, on peut visualiser le tout et passer un bon moment.  En fait, ce sont des aventures isolées qui n’ont pas vraiment d’influence dans la « grande histoire » du Docteur et malgré le fait que ce sont bien, il manque ce « petit quelque chose »  qui fait qu’on a l’impression d’être dans un « grand quelque chose »!!

Mais celui-ci vaut le coup, selon moi!  David Forever!  Je reste à convaincre pour le nouveau jeune Docteur… il manque de sexytude selon moi mais bon… attendons de le voir à l’oeuvre!

Un gros merci à « Le Mammouth » qui m’a gentiment envoyé ce livre!!

Un petit extrait qui ne spoile rien vu que c’est au tout début du roman… et je voyais VRAIMENT les personnages dire ces lignes!

« We’d love to stay » said the Doctor, putting a hand on Rose’s shoulder.  « Love to.  Love to. Love love love to.  But I’m afraid we have a date to keep. »
« We have? » said Rose.
« Would have thought that was obvious » said the Doctor.  « You and me are off to ancient Rome ».
« Hang on! »  Jackie called after them.  « I’ve seen that « Rome » on telly!  You just watch yourself, my girl.  The things they get up to. »

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Graines de cabanes – Philippe Lechermeier et Éric Puybaret

graines de cabanesPrésentation de l’éditeur
« Voilà.
Cela fait longtemps que je prépare ce voyage.
Depuis le jour où j’ai entendu parler des graines de cabanes.
Des graines qu’il suffirait de planter et d’arroser
pour voir une cabane pousser.

Mes bagages sont bouclés depuis longtemps.
Je suis prêt.
Prêt à découvrir les cabanes du monde entier,
à rassembler les graines les plus extraordinaires.
Le voyage peut commencer.

Alphonse Cagibi« 

Commentaire
Dans ma pile depuis un bon moment, j’ai soudain en envie de découvrir cet album jeunesse que la couverture m’avait incitée à glisser dans mon panier. On nous convie ici au voyage autour du monde d’Alphonse Cagibi, qui part à la recherche de graines de cabanes qu’il pourrait faire pousser!!  Un peu comme dans « Princesses oubliées ou méconnues« , il y a un thème global, un fil conducteur, mais chaque double page présente une cabane différente.  Nous pouvons donc découvrir la maison d’escargots, la cabane au bord de la falaise, la cabane en cubes ou la cabane aux milles et une portes (ma préférée). 

C’est un voyage un peu nostalgique que j’ai fait à travers cet album, alors que je me suis rappelée les maisons que nous construisions sans relâche avec les couvertures et les coussins du salon, mon frère et moi quand nous étions petits.  Il y avait aussi « la maison du petit écureuil » (écureuil incarné par moi-même) qui pouvait se cacher sous la table pour manger du sucre à la cuillère. Ou encore les maisons de glace pleines de tunnels que nous faisions dans les gros tas de neige près de chez moi.  Ou encore les contructions abracadabrantes en légos… Ou encore ma maison rêvée, toute faite en gâteau et où il faudrait creuser des tunnels (en mangeant) pour faire apparaître des pièces!  Ou encore… (Bon, je sais, je sais, j’ai l’imagination fertile des fois).

J’ai donc lu avec le sourire les descriptions parfois comiques, parfois poétiques, de diversses cabanes du monde, avec carte à l’appui.  On y trouve plusieurs références aux légendes ou aux histoires et j’ai trouvé les dessins tout à fait magiques et magnifiques!  On a le goût d’aller y faire un tour, dans ces cabanes.  J’ai beaucoup aimé le côté imaginaire très développé et la façon de partir de certains objets caractéristiques ou légendes d’un pays pour créer une cabane!

Bon, certaines m’ont moins plus que d’autres, ça m’a pris quelques pages à comprendre où on voulait en venir.  En fait, je m’attendais au départ à une histoire plus suivie.  Toutefois, une fois dedans, impossible d’arrêter de sourire!

Black Rose Alice – tome 1 – Setona Mizushiro

nullPrésentation de l’éditeur
« Vienne, 1908.  Dimitri, un jeune chanteur d’opéra, se relève inexplicablement d’un accident mortel.  Peu après, suicides et autres morts étranges se multiplient dans son entourage.  Quand un mystérieux personnage se présente à lui avec de mystérieuses révélations, Dimitri se rend compte que quelque chose en lui est en train de changer.

Tokyo, 2008.  Azusa, une jeune enseignante japonaise, vit une douloureuse aventure avec un de ses élèves, jusqu’au jour où un événement dramatique vient bouleverser son existence. »

Commentaire

J’ai offert ce manga vampirique à Pimpi pour le Bloody Swap et après son avis en demi-teinte, j’ai voulu le lire pour m’en faire ma propre idée.  On revisite ici le mythe du vampire à travers deux époques et deux histoires d’amour impossibles.

 

Ce manga nous entraîne donc tout d’abord à Vienne, en 1908, auprès de Dimitri, jeune ténor en vogue à la voix merveilleuse.  Lorsqu’il se relève miraculeusement d’un accident après avoir été déclaré cliniquement mort, il semble bien qu’une transformation soit en train de se produire en lui.  Il n’y croit pas trop au début mais il est bien forcé de se rendre à l’évidence; il est devenu un vampire. 

 

La seconde partie de l’histoire nous transporte soudain à Tokyo, où une jeune enseignante est amoureuse d’un étudiant.   Cette seconde partie m’a beaucoup moins plu que la première; plus terne, dans le réel, elle ne s’anime qu’avec l’apparition des vampires. 

 

J’ai plus de points positifs que de points négatifs pour un premier tome de manga.  Pourtant, ce dernier n’est pas des moindres et je m’explique.  Je n’aime pas les bibittes en général.  Les araignées, les cafards, les bestioles… bref, elles et moi, on ne fait pas bon ménage.  Vraiment pas.  Alors la façon de se nourrir des vampires, qui implique de telles petites horreurs sortant de la bouche du vampire (on est encore chanceux que ce ne soit que de cet orifice), disons que bon… je tournais les pages vite!!  Le jour où je rencontre en vrai une grosse araignée poilue, attention à vos tympans!!!

 

Pourtant, je poursuivrai la lecture de ce manga.  D’abord, je trouve que le mythe vampirique est abordé différemment et je suis bien curieuse de voir où ça va nous mener.  La seconde histoire m’apparaît être présente pour introduire une autre partie au récit, qui se termine de façon à ce que je veuille absolument savoir ce qui va se passer ensuite.  De plus, le personnage principal, Dimitri, semble bien prometteur; torturé à souhait, mélange de ce qu’il a été et du vampire en lui, on ne le voudrait pas nécessairement comme copain mais il a le potentiel pour fasciner avec sa cruauté et la violence de ses réactions.  Reste à voir comment la mangaka va l’exploiter. 

 

La première histoire d’amour impossible, où les héros se connaissent depuis l’enfance mais ne sont pas du même milieu, m’a davantage touchée.  Il y a tous les éléments pour faire une jolie petite tragédie et l’auteur ne s’en prive pas.  Et il y a Vienne, que je rêve un jour de visiter… bref, je vais tenter le coup avec le tome 2!

 

Et pour compenser le prêt de celui-ci, je le prêterai, ce tome 2, si tu veux, Pimpi!! ;))

Living dead in Dallas (Disparition à Dallas) – tome 2 – Charlaine Harris

Présentation de l’éditeur
« Quand un vampire demande un faveur à la serveuse Sookie Stackhouse, elle s’exécute.  Et soudainement, elle est à Dallas, en train d’utiliser ses dons de télépathie pour rechercher un vampire disparu.  Elle accepte d’interviewer les humains à conditions que les vampires promettent de les laisser en vie.  Plus facile à dire qu’à faire.  Tout ce que ça prend, c’est une jolie blonde et une toute petite erreur pour que les choses tournent bien mal… »

Commentaire
Je n’était pas tout à fait convaincue après le premier tome mais dans ma grande magnanimité, j’ai choisi de laisser une autre chance à la série en lisant rapidement le second tome. Parfois, il faut plus d’un tome à l’action pour s’installer, n’est-ce pas!

Dans ce roman, Sookie s’envole vers Dallas en avion tandis que son amoureux vampire et garde du corps Bill la suit en cercueil.  Sa réputation de téléphathe est arrivée dans cette ville et on lui demande de l’aide.  Rapidement, le tout dégénère et Sookie se retrouve à enquêter sur un groupe de fanatiques qui veulent la mort de tous les vampires et qui sont prêt à sacrifier bien des gens pour ça.   Pendant ce temps, à Bon Temps, Lafayette, le cuisiner de Merlotte’s, est retrouvé mort dans la voiture du sheriff Andy Bellefleur.  Et en plus, une drôle de créature erre dans les bois.  Et pour couronner le portrait, les orgies semblent être à la mode à Bon Temps…

Et mon verdict… je suis toujours réservée.  Même si Sookie a parfois des élans qui me plaisent, ce n’est pas mon héroïne préférée et sa narration ne me plaît qu’à moitié.  Dans ce tome, la partie à Dallas m’a plus ou moins intéressée.  J’aurais préféré mieux connaître les personnages de Bon Temps avant de me disperser un peu partout.  J’ai définitivement beaucoup de mal à m’attacher aux personnages.  Je trouve Sookie trop naïve, Bill pas assez mystérieux et Eric (celui qui a le plus de potentiel) pas assez…. présent!  Les parties où il apparaît sont celles que j’ai préférées dans le roman, d’ailleurs. 

Ce n’est pas une lecture désagréable, ça se lit tout seul.  J’ai aussi souri à certaines adaptations aux vampires comme les hôtels, les avions…. J’ai bien aimé m’imaginer tout ça.  Il y a un peu partout dans le livre un message de tolérance mais je le trouve un peu gros, en fait.  Je préfère ce genre de message passé comme dans Stephanie Plum… de manière plus subtile!

Bref, je pense que je vais arrêter ici cette série et laisser Eric à celle qui l’ont déjà dans leur mire!!  J’ai besoin de vibrer un peu, dans ce genre d’histoires!

Plaisir de lecture: 5,5/10

Quatre soeurs: Bettina (tome 3) – Malika Ferdjoukh

BettinaPrésentation de l’éditeur (en partie)
« Le printemps, saison du renouveau, des amours et des primeurs, éclate dans toute sa splendeur à tous les étages de la Vill’Hervé.

Renouveau? Oui.  Harry et Désirée, les petits cousins des cinq soeurs Verdelaine viennent passer des vacances au grand air et récolter un maximum de cafards, vers de terre, crabes velus et aussi d’euros, selon leur devise: « un gros mot, un euro! »

Renouveau?  Un peu.  Charlie, à sec, s’est résignée à louer la chambre des parents.  Le locataire s’appelle Tancrède, il est jeune, élégant, célibataire, drôle, chanteur, danseur, fabricant d’odeurs  bizarres.  Et beau.  […]

Amours?  Tancrède sème le trouble et récolte la tempête dans le coeur de Charlie.  Bettina se languit du très très moche et slendide Merlin.  […] Enid fait des confidences.  Geneviève se tait.  Et Mycroft, le rat, qui tombe amoureux à son tour… »

Commentaire
Je crois que j’aime de plus en plus ces soeurs Verdelaine à mesure que la série avance!  Je m’enligne pour la série-doudou, je le sens!!!   Ce tome raconte la visite des petits cousins Désirée et Harry.  Ce dernier est collectionneur de bestioles et de coquerelles (en France, ça s’appelle des cafards, je crois) et disons que les soeurs n’en sont pas particulièrement friandes, de ces trucs noirs à plein de pattes.   On y trouve aussi de l’amour… des amours.  Des larmes aussi. Et des poireaux.

Nous avons encore une fois une histoire très touchante.  Drôle par moments, très émouvante à d’autres.  Les poireaux et les petits cousins m’ont bien fait rire et j’ai toujours l’impression d’entrer dans une joyeuse maisonnée un peu folle.  Le lecteur se sent inclus dans ce petit monde de Vill’Hervé.  On connaît leurs petites habitudes, leurs secrets… on en fait partie!

J’aime aussi beaucoup la façon d’écrire de l’auteure, qui nous ramène dans l’adolescence, à coups de mots d’ados ou de réflexions que plusieurs filles ont déjà eu à cet âge.  Les expressions utilisées me font toujours sourire « la chasse au Mycroft »… j’adore!  À noter, Mycroft est un rat à moitié domestique!)  J’espère sincèrement que nous allons revoir Merlin, le livreur-magicien pas beau dans le 4e tome!!!!  Je l’aimais bien, celui-là!!

Une atmosphère de douce folie et de folie douce, malgré les coups durs, malgré le manque de sous.  J’aime énormément!

Tome 1 – Enid
Tome 2 – Hortense