Percy Jackson tome 1 – The lightning thief (Le voleur de foudre) – Rick Riordan

Percy-Jackson-1.jpegPrésentation de l’éditeur
« Etre un demi-dieu, ça peut être mortel… Attaqué par sa prof de maths qui est en fait un monstre mythologique, injustement renvoyé de son collège et poursuivi par un minotaure enragé, Percy Jackson se retrouve en plus accusé d’avoir dérobé l’éclair de Zeus ! Pour rester en vie, s’innocenter et découvrir l’identité du dieu qui l’a engendré, il devra accomplir sa quête au prix de mille dangers. »

Commentaire
Comme Pimpi (la vilaine) m’a oubliée pour la présentation commune de ce billet (je blague, hein!!!  Je dis ça juste pour la faire stresser un peu alors que ça ne m’embête pas du tout du tout!), j’ai pris mon temps pour écrire mon billet.  En fait, je n’ai pas vraiment de temps pour rien depuis que je suis prise dans l’engrenage fatal de F***book et que je passe des heures à papoter avec les copines blogueuses sur des sujets aussi passionnants que « pour ou contre David Tennant » ou encore « Colin ou MMF ».  Il va me falloir une désintoxication bientôt!!

Retour au sujet: le premier tome des aventures de Percy Jackson, que je voulais lire rapidement pour aller voir le film de Chris Columbus qui sort bientôt. Il s’agit donc de l’histoire du jeune Percy, 12 ans, dyslexique et TDAH, qui habiteavec sa mère et son beau-père, un homme très désagréable à l’odeur tout aussi désagréable et qui est renvoyé d’une école après l’autre.  En effet, il semble attirer les ennuis comme des mouches!  Suite à son renvoi du collège, il doit faire face à la réalité, il est poursuivi par de drôles de bêtes qui ont beaucoup en commun avec les monstres mythiques de la mythologie grecque. 

Suite à des révélations sur son origine, Percy se retrouve à Half Blood Hill, un centre d’entraînement pour demi-dieux où sont réunis les enfants que les dieux ont eu avec les humains.  En effet, ceux-ci avaient pour habitude de butiner un peu partout… et n’ont pas arrêté il y a 4000 ans!  Et l’Olympe existe toujours… au 600e étage de l’Empire State Building.  Commencera alors une toute nouvelle aventure pour Percy, assisté d’Annabeth, fille d’Athéna et de Grover, son meilleur ami (et satyr).   Ils partent donc dans une quête qui les fera traverser les États-Unis, de New York à LA en passant par Las Vegas. 

La mythologie grecque est très présente dans ce livre.  En effet, ce sont les enfants des dieux mais nous croiserons aussi la méduse, un minautaure, en centaure et aussi plusieurs des disciples d’Hadès.  Il suivra les traces d’Orphée et devra déjouer un grand complot.  L’aspect mythologique m’a vraiment, vraiment beaucoup plu, même s’il reste simple, accessible et assez « premier niveau ».   Il y a définitivement beaucoup de potentiel.  Bien entendu, on comprend rapidement où ça s’en va mais j’ai beaucoup aimé suivre les aventures des trois amis, pleines d’action.  L’épisode de Las Vegas m’a vraiment plu!

Impossible de parler de ce livre sans faire le lien avec notre ami Harry Potter.  En effet, plusieurs éléments se retrouvent dans les deux histoires.  Un jeune de 11-12 ans qui se découvre soudain des pouvoirs et une particularité qui le fait fréquenter un lieu particulier où il sera formé.  Une quête avec deux amis, un garçon et une fille.  Un statut « spécial » (sans l’être autant que Harry, quand même!) et un monde fantastique. Et un gros gros méchant.  Sauf qu’ici, point de balais volants mais des mythes grecs.  Par contre, ça ne m’a pas empêché d’apprécier l’histoire et les aventures de Percy et de ses amis qui, je crois, rejoindront leur public cible; les 10-13 ans.  Et quelques grands enfants comme moi!

Il est aussi intéressant de noter que Rick Riordan a écrit cette histoire pour son fils, dyslexique avec TDAH, qui pouvait écouter longtemps des histoires parlant de mythologie grecque.  Et bizarrement, j’ai hâte de lire la suite.  Moi et les séries, c’est une malédiction!!!

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La douane volante – François Place

douane-volante.jpgPrésentation de l’éditeur
« Bretagne, 1914. 
La guerre menace.
Une nuit, la charrette de la mort s’arrête devant la maison de Gwen le Tousseux, le jeune orphelin.  C’est lui que vient chercher l’Ankou, pour l’emmener au pays d’où on ne revient jamais…

Quand Gwen se réveille, il est passé de l’autre côté, dans un monde comme surgi du passé.  Dans ce pays étrange, effrayant mais fascinant, dominé par la douane volante, il va vivre des aventures extraordinaires. 

Gwen l’Égaré parviendra-t-il à retrouver sa terre natale ou son destin sera-t-il à jamais lié à Jorn, le redoutable officier de la douane volante? »

Commentaire
Je ne savais pas trop à quoi m’attendre en ouvrant ce livre et j’avoue ne pas trop savoir quoi en penser en le refermant.  Je m’explique.  J’ai eu l’impression que ce livre avait tout plein de potentiel, plusieurs thèmes très intéressants, mais qu’ils n’étaient qu’à moitié exploités.  Trop de pistes évoquées ne sont que citées et je referme le livre assez perplexe sur plusieurs points.   Mais je ne suis pas que négative!

L’histoire de Gwen le Tousseux est l’histoire typique de passage à l’âge adulte d’un jeune homme à la santé fragile, bafoué par sa famille et par son village Breton.  Pris comme apprenti par le rebouteux local, il fait un peu peur et est constamment la cible des petits vauriens du village.  Abandonné à lui-même et souvent battu, il est embarqué dans la charrette de l’Ankou, il se retrouve sur une plage dans une autre époque et un autre pays, qui ressemble à la Hollande ancienne.   Ce pays est dominé par la douane volante et considéré comme un Égaré, il est pris au piège et recueilli par Jorn, qui compte bien en tirer quelque chose.   Gwen doit trouver sa propre voie, trouver qui il est, dans ce monde bizarre auquel il ne comprend rien et dans lequel il ne sait pas à qui faire confiance.  C’est accompagné par un drôle d’oiseau au caractère capricieux qu’il tente différentes stratégies pour faire sa place. 

J’ai tout d’abord beaucoup aimé l’écriture, bien adaptée à la jeunesse mais riche, qui coule toute seule.  De plus, j’ai beaucoup aimé la description de la Hollande d’un autre temps, avec les débuts de la médecine dite « sérieuse » avec ce qu’elle implique de poudre de momie et de poudre de corne de licorne.  Notre jeune rebouteux, considéré comme sorcier, va en faire l’expérience et vivre une épidémie de peste.  J’ai trouvé très intéressant de lire à propos de la médecine de l’époque.  J’ai également apprécié l’évolution des personnages, qui ne sont pas toujours ce qu’ils semblent et qui nous font voir différents côtés tout au long du récit.  Pourtant, il m’a manqué un petit quelque chose pour complètement m’attacher à eux et je suis restée un peu à distance. 

J’ai également plusieurs questionnements.  Pourquoi situer le récit pendant la guerre de 14-18 si ce n’est pas pour utiliser ce fait à une fin quelconque??  En effet, pendant ces années, Gwen livre sa propre bataille pour se trouver mais quand même…  Il y aurait eu beaucoup à faire avec ça, selon moi.    Et j’ai eu du mal à comprendre réellement le pourquoi du comment les personnages arrivent soudain dans ce monde.  Je conçois que c’est un conte mais il m’a manqué la signification en arrière.   Je me demande aussi pourquoi le livre s’appelle « La douane volante » car si cette société est très présente, très dérangeante… je n’ai pas réellement compris la signification de cette institution, à part peut-être de représenter l’autorité, le conformisme…  Bref, beaucoup de questions…

Bref, un roman à l’écriture qui m’a vraiment plu et une histoire qui a du potentiel avec des légendes bretonnes, une évolution intéressante, sur quelques années, qui nous permet de voir changer Gwen, de le voir prendre plusieurs chemins, d’essayer, de se cogner le nez…. Mais trop de questions restées dans le vide pour complètement me convaincre.  Mais bon, c’est peut-être moi qui ai manqué quelque chose…

Merci aux éditions Gallimard Jeunesse pour m’avoir fait parvenir ce livre. 

Photos de voyage 7 – Edinburgh

Images-7-4906.JPGSaviez-vous que si vous parliez d’Edimboug (prononcé « é-din-bour » en Ecosse, ils n’ont aucune idée de ce que vous pouviez bien radoter??  Et pourtant oui… Edimbourg/Edinburg se prononce à peu près « e-dinn-b(e)ra » avec le « r » roulé…  Je viens de vous sauver une bonne dose d’explications en Ecossais, ici!

Cryssilda est dans une période « Écosse » (certains diront que sa période Écosse tend à s’éterniser… mais bon, je dis ça juste comme ça, hein!!) alors j’ai décidé de l’accompagner en publiant – enfin – mes deux billets sur l’Écosse qui font suite à mon voyage de l’été 2009!  Idéalement, il faudrait que j’aie terminé cette récap, ainsi que celle de NY, avant mon voyage 2010… « idéalement » étant le mot-clé dans cette phrase!!!

Alors excusez d’avance les petits blancs de mémoire… j’ai écrit le texte il y a un bout mais j’ai parfois un peu de mal à associer la bonne photo… je n’ai que moi à qui taper sur les doigts!!

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Voici donc Edinburg en photos, magniiiiifique ville à l’historique chargée avec laquelle je suis tombée en amour.   Bon, je ne vais pas vous faire une leçon d’histoire mais je vous parle quand même de ce que j’ai retenu, pour vous mettre en situation!  Au départ, Edinburg, c’était principalement Old Town, avec le royal mile, qui mène du château d’Edinburg à Holyrood Abbey.   À un moment donné, la population augmentait et l’espace fortifié, non.  Évidemment.  Que fait-on dans ce temps-là??  Ben on construit en hauteur.  En très haute hauteur!!!  Avec la géographie un peu particulière de l’endroit (le Royal mile étant en haut et une pente abrupte s’étendant derrière, ça a donné des bâtisse moyennement hautes aux façades… mais encore plus hautes hautes en bas la pente.  Le tout entrecoupé de ruelles d’un mètre de large, qui s’appelaient les « close ».  Ce qui fait que dans les ruelles, on voyait très, très rarement le soleil.   

Par après, on a construit des ponts au-dessus de la vallée et New Town est apparue.  Bon, on s’entend que comparé au Québec, ce n’est pas si « new » que ça!!!  Mais quand même!!

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Old Town, vue de l’autre côté du pont… le Royal Mile est tout en haut!  Ca a des airs de Québec, dans le Vieux, vous ne trouvez pas??  Et oui, c’est la température qu’on a eue en Écosse!!!  Pas de gros méchant nuage noir à l’horizon… assez rare pour le royaume uni, où on a presque jamais eu de pluie… mais on avait toujours une mautadite peur de se faire tremper!!

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Le fameux pont, sous lequel se retrouvent les « vaults », qui ont servi de marché clandestin (et insalubre), de prison, de repère de bandits… et qui servent maintenant à faire peur au touristes dans les Ghost Tours… et dans mon cas, ça a parfaitement fonctionné!!  J’étais accrochée au bras de mon papa!!!!

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Vue du château d’Edinburgh depuis la New Town… Sur la première photo, je pense que le truc en bas, c’est le musée national d’Écosse… mais je ne pourrais pas le jurer!!!

Images-7 4785 Sur le Royal mile, le haut clocher que nous voyons partout… mais je ne me rappelle plus du tout c’est quoi!!!

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Queen’s Gallery…
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Holyrood Abbey, que nous n’avons pas pu visiter parce que Madame la Reine (with chapeau) arrivait le lendemain.  Par contre nous avons vu plein de joueurs de cornemuse en kilt qui se pratiquaient pour accueillir la dite reine… et peut-être pour prendre une photo!!!

Images-7-4764.JPG Monument à Walter Scott… il a fallu que je passe au moins 4 fois devant avant d’allumer sur ce que c’était… donc, je l’ai pris en photo à l’envers.  Typical!

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Et soudain… la brume fut!!!  De façon très, très soudaine!  Et non, ce n’est pas ma photo qui est floue!!!  Ca fait presque peur!  Ca doit être un coup du Docteur!!

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Les « close ».   Élargis depuis l’époque, bien entendu.  De plus, les fameux « close » ont été recouverts d’un pavé depuis pour construire un building officiel.  Ce qui fait que les anciennes constructions sont encore telles quelles… mais sous la terre.  L’attraction touristique « Mary King’s close » nous permet de les visiter (mais pas de prendre des photos… pour nous faire acheter la photo chère à la fin) et j’ai trouvé ça un peu kitsch mais très, très intéressant!!  On nous parle entre autres de la peste à l’époque, du fonctionnement de ces villes carrément sous la terre… Et j’ai eu le goût de relire « La fille du pasteur Cullen », qui en parle un peu!!!

Et, en passant par un de ces petits passages, nous débouchons sur une petite cour intérieure…
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Images-7 4883Et on aboutit au Writer’s museum, en hommage à Stevenson, Walter Scott et Robert Burns.  J’ai d’ailleurs acheté un livre de Stevenson (que j’aimeeeee!!  Il faut d’ailleurs que vous lisiez « Le maître de Ballantrae« … absolument!) à cet endroit. 
Juste pour le souvenir!!! 

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Edinburgh Castle… juste en entrant!!  C’est tout en haut du Royal Mile et on a une vue magnifique de la ville. 

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Et ça, c’est en dedans, la recréation de cachots, de prisons… et de tous les trucs pas jolis jolis qui ont pu se passer dans ce château!  Sans jamais tomber dans le gore, bien entendu!!!  Il y a là plusieurs salles à thème où nous pouvons voir la fameuse pierre du trone, un musée militaire avec plein de kilts (mais pas d’hommes dedans), la chapelle St. Margaret, le plus vieux bâtiment d’Edinbugh et participer à un tour guidé assez court mais quand même bien!!  Désolée pour le « pas beaucoup de photos du château »… j’étais sur presque toutes et je ne veux pas m’exposer au grand public ici… surtout pas avec le look que j’avais!!!

Je pourrais vous parler aussi de la Georgian House, du Museum of Scotland, d’un literary pub tour, de pas mal de bière, de kilts, de discours sur les jacobites!  Sauf que bon, si je veux mettre des photos, il y a moi dessus.  Et encore une fois, on va éviter.  Je fais ça pour vous, je le jure!!! J’ai même la photo de « moi et mon haggis »!!!  Que j’ai aimé.  Pour vrai.   Une ville à voir… et que j’espère revoir un jour!!

 

ET POUR LES INCRÉDULES…

LA PREUVE QUE  MON DOCTEUR ÉTAIT AVEC MOI!!!

 

In disguise, of course…  Ma mère en avait pas mal assez d’en entendre parler… et bon, les mamans de ses amis, il évite, normalement!!!  Mais il a tout fait pour me voir le plus souvent possible… preuve à l’appui!!  Tout ça à Edinburgh… et bien entendu, j’ai dû le manquer à quelques reprises!!  Il est soooo clever que si mes parents avaient des chances de le voir, il a réussi à se dissimuler dans l’espace-temps!!

 

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Dès que mes parents ont le dos tourné… whouuuush whouuuuush!!!

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Il se fond bien dans le décor, non??


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Là, il était allé me chercher un Chaï Latte pour me faire plaisir… non mais n’est-il pas attentionné??

 

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Déguisé (pour ne pas éveiller l’attention de mes parents) en vendeur de crème glacée!  Il me connaît bien, hein!

 

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Soooo pink… encore une fois pour mon bénéfice!!!  Et là, il est parti courir après le p’tit gars qui a osé taguer tout ça!!!  Pour le faire repeindre!!

 

Images-7-4939.JPGAvec un petit jardinet pour avoir un joli espace à nous en plein air!!

 

Qui oserait douter de ma grande histoire d’amour avec le Docteur, maintenant, hein?!?!?!

Incroyable mais vrai…

MON INDEX ALPHABÉTIQUE DES LIVRES LUS EST À JOUR!!!!

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Et ce grâce à une nuit d’insomnie – gracieuseté de la pseudo-fin-du-monde-en-2012… faut pas trop se poser de questions à mon sujet, parfois… je suis un peu cinglée et j’assume. 

Et j’ai même séparé les BDs et les Albums jeunesse, en plus!

Si vous vous demandez pourquoi des fois il y a des espace et des fois il n’y en a pas… sachez que je me le demande aussi!!  Les mystères d’over-blog sont impénétrables… du moins pour moi!

Reste à savoir combien de temps ça va durer!! :))
Je vote pour… jusqu’au prochain billet!!!  Mais aujourd’hui, je m’aime!!!

Hush, hush – Becca Fitzpatrick

Hush--Hush.jpgPrésentation de l’éditeur (« traduite » par moi)
L’amour ne faisait pas partie des plans de Nora Grey.  Elle n’avait jamais été particulièrement attirée par les garçons de son école, même si sa meilleure amie, Vee, faisait tout pour ça.  Mais ça, c’était avant l’arrivée de Patch. 

Avec son sourire et ses yeux qui semblent voir à l’intérieur d’elle-même, Nora est attirée vers lui malgré elle.  Mais après une série de rencontres effrayantes, Nora ne sait plus en qui avoir confiance.  Patch apparaît partout où elle est et semble en savoir plus sur elle que ses meilleurs amis.  Elle ne sait trop si elle doit lui tomber dans les bras ou s’enfuir.  Et quand elle décide de chercher des réponses, elle entrevoit une vérité plus troublante encore. 
 
Commentaire
J’ai acheté ce livre parce que la couverture est magnifique.  Et que j’en avais entendu du bien sur quelques blogs anglais.  L’avis de Clarabel m’avait un peu refroidie mais quand même, cette couverture!!!  Et que bon, toute l’idée de base, les « fallen angels », des malédictions, un amour malmené, impossible… je ne peux pas résister à ça!!  Que dire, donc.  Est-ce que c’est complètement novateur?  Non.  C’est tout de même un joli croisement entre « Evermore/Éternels » et « Twilight », version fallen angel.  Je pitche? 

Nora est donc étudiante au secondaire.  Elle a une meilleure amie très, très ado, une mère assez absente et soudain, en plein cours de bio (déjà, sentiment de déjà vu, ici), elle doit changer de partenaire et se retrouve à faire équipe avec Patch, un superbe spécimen mâle à la personnalité sombre, qui l’attire irrévocablement.   Sauf que soudainement, elle se retrouve traquée par un personnage portant un masque de ski qui semble en vouloir à sa vie.  

Pourquoi donc, avec mon âme de midinette en puissance, est-ce que ça a plus ou moins fonctionné?  Est-ce parce que les histoires d’amour adolescentes avec crocs, plumes et poils, j’en ai un peu fait le tour?  Est-ce parce que je suis devenue trop vieille?  Ou trop difficile?   Détrompez-vous, je ne me suis pas du tout ennuyée, j’ai lu le roman avec plaisir, je voulais savoir ce qui allait bien pouvoir se produire et surtout comment.  Mais je n’ai pas vraiment tremblé, il y a des choses qui me semblaient des évidences totales et qu’elle ne voyait pas du tout.  Elle semble avoir un jugement un peu bizarre, parfois! 

Par contre, Patch (le superbe spécimen mâle ci-haut mentionné… pauvre lui avec un tel nom) a du potentiel.  Ce n’est pas un ange.  En fait oui.  Mais non.  Disons qu’il a un côté mâle ténébreux et mystérieux avec un passé lourd et des motivations ambigües. Il n’est pas lisse, comme personnage, mais j’ai du mal à comprendre « pourquoi » certaines choses.  Il n’y a qu’une seule de ses particularités qui est un certain turn off pour moi, particularité que je révèlerai pas, si ce n’est pour dire que j’ai du mal à trouver sensuelles des scènes où tu sais que bon…. il y a un truc qui manque! 

Ceci dit, j’ai lu plusieurs avis vraiment positifs sur ce livre, que j’ai d’ailleurs prêté à Pimpi pour voir ce qu’elle va en penser.  Le côté « fallen angel » m’a toujours fascinée et m’a beaucoup plu également.  Il semble y avoir une ouverture pour une suite… que je lirai peut-être… probablement, même!!!  J’ai besoin de ce genre de lectures qui ne me demande pas de penser de temps en temps!!!

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L’homme est un grand faisan sur terre – Herta Müller

faisan-sur-terre.jpgPrésentation de l’éditeur
« Roumanie. Depuis que le meunier Windisch veut émigrer, il voit la fin partout dans le village. Peut-être n’a-t-il pas tort. Les chants sont tristes, on voit la mort au fond des tasses, et chacun doit faire la putain pour vivre, a fortiori pour émigrer. Windisch a beau livrer des sacs de farine, et payer, le passeport promis se fait toujours attendre. Sa fille Amélie se donne au milicien et au pasteur, dans le même but. Un jour, ils partiront par l’ornière grise et lézardée que Windisch empruntait pour rentrer du moulin. Plus tard, ils reviendront, un jour d’été, en visite, revêtus des vêtements qu’on porte à l’Ouest, de chaussures qui les mettent en déséquilibre dans l’ornière de leur village, avec des objets de l’Ouest, signe de leur réussite sociale, et, « sur la joue de Windisch, une larme de verre »

Commentaire

C’est dans un trip « je veux lire de la littérature de langue allemande » (c’est totalement la faute à Stefan… qu’il se le tienne pour dit), que j’ai choisi de lire un roman de Herta Müller, gagnante du prix Nobel 2009.  J’ai pris ce court roman parce que je ne comprenais rien au titre mais que je trouvais que ça sonnait merveilleusement beau!  Et sans n’avoir « rien » compris au livre… je peux dire que je n’ai décidément pas tout compris.. mais que j’ai trouvé l’écriture, très poétique, merveilleusement belle, malgré sa simplicité.  J’ai adoré lire des phrases à voix hautes mais à plusieurs reprises, je me suis fait la réflexion que si j’avais dû faire une dissertation sur la signification de ce que je lisais, je n’aurais pas une très bonne note!!!

Nous sommes donc en Roumanie, sous Ceaucescu.  Windish fait partie de la communauté Souabe, minorité allemande.  Minorité pas nécessairement bien vue.  Tout le village n’a qu’un souhait; émiger, s’en aller, pour avoir une vie meilleure.  Et les papiers font soumis à la loi de l’offre et de la demande car l’état pèse et il n’y a pas beaucoup d’espoir pour ceux qui veulent rester.  Ceux qui peuvent s’enrichir de ce désir qu’on les autres de s’en aller ne se gênent pas pour le faire et la corruption est la norme.  Windish a une femme et une fille, qui ne répondent pas à ses attentes et de qui il s’éloigne.  Le contraire est également vrai.  Et ils vivent d’attente, en étant prêt à faire n’importe quoi pour partir car tout lui semble vide, inutile. 

Le thème n’est pas joyeux et le roman ne l’est pas non plus.  C’est très sombre, très lent… nous sommes aussi en attente (on s’entend, ce n’est pas un roman d’action.  Loin de là. Très loin de là), nous sombrons dans le même état que Windish et l’ensemble du village.  L’écriture est hachée, distante mais aussi remplie de poésie et d’images.  Certaines phrases, je les ai lues à haute voix juste pour le plaisir de voir se créer des images devant mes yeux.  Est-ce que j’ai compris chacune d’entre elles?  Euh… non.  J’ai parfois eu l’impression d’avoir le cerveau d’un verre de terre.   Müller réussit, malgré son écriture dépouillée, à nous plonger dans un état bien représentatif de l’atmosphère de son roman.  Une atmosphère désabusée, désespérée, résignée aussi, malgré les espoirs de partir. 

Et la scène du retour m’a réellement touchée.  J’ai ressenti avec eux cette impression de ne faire partie de rien…  Très, très triste.  Je ne sais pas si je me ruerai sur un autre roman de l’auteur (bon, en fait, je sais, je ne me précipiterai pas… mais je ne dis pas non à retenter le coup) mais c’est une découverte que je suis bien contente d’avoir faite.

La liste – Jennifer Tremblay

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Dans sa folie de dresser des listes, obnubilée par l’épreuve de sa propre maternité, une femme a omis d’accomplir la tâche qui aurait pu sauver la vie de sa voisine, elle aussi mère de jeunes enfants. Elle nous raconte avec précision les événements qui ont mené à cette tragédie.

Dans une écriture sèche, les rafales de mots de la narratrice nous entraînent au coeur d’une modernité où les aspérités du monde rural côtoient les affres de la maternité.

Commentaire

Quelle excellente surprise que ce récit théâtral de Jennifer Tremblay!  Vraiment, j’en suis impressionnée, ce texte m’a vraiment rejointe!  J’ai eu très envie de le lire après avoir vu qu’il était monté en théâtre à Montréal et ma foi, bien m’en pris!! 


Il s’agit donc de théâtre.  Ou de récit théâtral.  Mais à un seul personnage.  Une femme est embourbée dans son quotidien et dans ses listes de choses à faire, qui tente de garder la tête hors de l’eau à travers les cris des enfants, le ménage, les petites réparations, son mari qui est toujours sur la route et la vie de tous les jours.  Car des listes, elle en dresse.  C’est d’ailleurs entre deux listes que nous aurons le récit de son histoire.   Le rythme est haché, tendu, le ton direct, les phrases courtes et simples. On sent la détresse de cette femme noyée dans la frénésie de son quotidien.  L’histoire est courte, une cinquantaine de pages et se lit en un souffle. 


Cette femme nous parle.  Elle se sent responsable de la mort de sa voisine, Caroline, récemment décédée.  Sans avoir levé la main sur elle, sans rien.  Sa voisine qui venait parfois la voir, qui tentait d’entrer dans sa vie, entre deux éléments de liste.   Et c’est cette réflexion sur notre relation avec les autres, sur notre responsabilité par rapport à ceux que l’on côtoie, sur la distance qui s’insinue peu à peu entre les gens qui s’impose à nous.   Aussi sur ces choses que nous remettons toujours à plus tard parce que moins importantes, moins urgentes, mais qui pourraient faire la différence.  La femme du roman est dépassée par les évènements et la situation va l’amener à se remettre en question, à prioriser sa vie autrement. 


La plume de Jennifer Tremblay m’a réellement interpellée, touchée, remuée.  J’ai tout de suite accroché  car  le « courant » que je vois de plus en plus et qui pourrait se résumer à « je m’occupe de moi, je me fais plaisir et je ne fais aucune concession pour les autres, quitte à les blesser, sans tenter le moins du monde de trouver un juste milieu » me fait un peu peur.  C’est ce que je veux éviter d’être, en fait.  Je ne juge pas ceux qui ont cette façon de penser, loin de là, chacun ses choix et il faut respecter ça.  


Un texte qui est donc un coup de cœur pour moi, qui aime beaucoup lire le théâtre d’avance.  Et là, je meurs d’envie de voir la pièce, bien entendu!!

 

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Billet hypothétiquement hypothétique sur une éventuelle et hypothétique situation…

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Juste comme ça…  pour savoir, sans raison précise…

Sans aucune idée derrière la tête, non plus, bien entendu…

 

Si vous aviez quelques jours (un chiffre comme ça, par hasard… disons 5 jours) à passer en Europe avant la date de retour au Canada… et que vous partez disons… (je cite une ville au hasard, là) de Toulouse.   Vous feriez quoi?

 

Retraverser le pays pour aller en Belgique où vous avez été gentiment invitée, c’est possible?  (Notez que je n’ai pas utilisé le terme « raisonnable », qui ne s’applique de toute façon pas à moi!)  Et vous voyageriez comment… train ou avion?  Et vous allez voir sur quels sites, pour les prix?? 

 

Et si tout ça est complètement débile… vous me suggérez quoi??

Genre que je sais où mes très hypothétiques billets d’avion me feront atterrir… mais que je n’ai aucune idée d’où ils repartiraient.  Toujours très hypothétiquement, bien sûr!

 

Les distances en Europe semblent échapper à ma compréhension… même si elles sont écrites en kilomètres!  Ici, 100 km, c’es tout près, genre, 1h de route!!  Et j’ai appris que c’était assez différent chez vous!
 
I need help, I think!

This song is ending… (Doctor Who Specials 2009)

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David is not the Doctor anymore.  Je le savais.  Il fallait donc souligner l’événement de façon mémorable!  Pimpi et moi, après la résolution in extremis d’un combat épique avec une ligne  blanche sur la télé, nous sommes donc installées ensemble devant la télé (qui fonctionne maintenant à merveille), pour nous clancher les 5 épisodes spéciaux en ligne!  


Pour ceux qui n’ont pas suivi, le Doctor – qui est à moi, je le rappelle – est un Time Lord qui a pour but ultime de sauver le monde à coups de sonic screwdriver… et en courant beaucoup.   Et, toujours pour ceux qui n’ont pas suivi, le Doctor est l’être plus fantastique de l’univers, la série est géniale, pleine de références, de clins d’œil, de kitchitude assumée et d’imagination.  Elle est hilarante aussi. Mais a un côté sombre.  Bref, j’adore. 

 

Que dire donc… Il faut admettre que si dans « ma vie à moi », il est très difficile de me faire pleurer, devant une série, un film ou un roman, je me transforme fréquemment en torrent de larmes.  Ça n’a pas manqué.  Mais bon, il faut me comprendre, le Docteur, je le vois à tous les jours, c’est normal que je sois plus touchée que la plupart des gens, non?? 😉  Disons que les specials se sont terminés (j’ai failli écrire compléter pour faire hurler Pimpi… inside joke!) pour moi en une heu… disons spectaculaire crise de larmes où j’ai failli étouffer… et qui a duré une bonne quinzaine de minutes.  Au moins.  Vraiment au moins. 

 

C’EST MAINTENANT QUE LES SPOILERS COMMENCENT… ET À HAUT DÉBIT!  Je ne suis pas capable de parler de ces specials sans spoiler!

 

Toujours pour ceux qui n’ont pas suivi (je suis définitivement généreuse pour ceux qui n’ont pas suivi!).  Le Docteur avait dû laisser Donna, sa dernière compagne et meilleure amie, à la fin de 2356493_f520.jpgla saison 4, en effaçant sa mémoire afin de lui éviter une mort atroce.  Elle est donc redevenue ce qu’elle était avant, avec sa pauvre estime d’elle-même, alors qu’elle avait tant réalisé de choses, tant évolué.  Le Docteur a alors choisi de voyager seul, sans compagne parce que « they leave, they find someone else,  they forget me… they break my heart ».    Soooo sad.  Première crise de larme.  Mais pas trop grosse, celle-ci.   C’est à ce moment que j’ai réalisé à quel point le Docteur avait accumulé d’humanité en lui, à quel point ce serait difficile pour lui d’accepter son destin.  C’est qu’il est loin le la sérénité, notre Docteur. 

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Nous savions au départ que ces épisodes avaient pour objectif principal de faire la transition entre David Tennant et Matt Smith, qui sera la prochaine incarnation du Docteur.  Une occasion pour tourner la page et permettre à Tennant de tirer sa révérence de façon magistrale.  Quatre épisodes donc, dont un en deux parties.  Dans le premier « The next Doctor », celui que j’ai préféré, le Docteur se retrouve dans une atmosphère très Dickensienne, au milieu du 19e siècle où il rencontre… le Docteur!   Je crois que c’est le « Cyberman épisode » que j’ai préféré à date, où nous retrouvons un Docteur qui remet beaucoup de choses en question et qui semble vouloir se protéger, ce qui est nouveau chez lui… et très humain, cela va sans dire. 

 

drchristina.jpgDans « Planet of the Dead », c’est le début de la fin.  Dans cet épisode, le Docteur rencontre Lady Christina, qui se nourrit à l’adrénaline, et dont les discussions avec le Docteur m’ont amené beaucoup de fous rires.  J’aimerais bien la revoir, d’ailleurs!  Il y a donc des vilaines bestioles, une planète désaffectée… et on sauve le monde.   C’est également dans cet épisode où le Docteur entend la prophétie…  « Your song is ending…  He will knock four times… and then you’ll die ».   Et moi, je pleure.  Bien entendu.  Défense de rire. 

 

Dans “The waters of Mars” j’ai surtout aimé… le Docteur!  Bon, vous direz que ce n’est pas 6b56e964e81c91c18e185d10b1e4bfc5_pvt.jpgnouveau mais si j’ai beaucoup aimé le personnage d’Allison et que les réactions de ces gens face à leur destin étaient très touchantes, c’est surtout la personnalité du Docteur qui fait que c’est si bien (Bon, ok.  J’ai aimé aussi « gadget gadget ».  J’en veux un, d’ailleurs.  Sonic-screwdrivé!).  Dès le début, il sait qu’il ne doit pas changer l’histoire, que c’est important.  Comme toujours, c’est difficile pour lui de ne pas réagir et il se retrouve empêtré là un peu – si peu – malgré lui.  Sauf que voyageant seul depuis trop longtemps, le côté « Time Lord » semble revenir en force et notre Docteur, se retrouvant seul face à lui-même sans personne pour le tempérer, a tendance à confondre sa propre personne… et Dieu.  Et le final, quand il en prend conscience… j’ai été toute retournée.  On sent qu’il a du mal à accepter son destin et qu’il traverse plusieurs étapes du deuil, en voulant changer le cours des choses, en refusant ce qui est écrit, pour une fois.  Et que soudain, tout lui retombe dessus.  Pauuuuvre Docteur.

 

doctor-who-le-plein-de-promo-pour-the-end-of-time1.jpgL’épisode final m’a moins emballée par son scénario mais il m’a semblé une façon de permettre à David Tennant de faire ses adieux au personnage et au public.  Il est extrêmement touchant, on le sent à la fois vulnérable et héroïque, soudain, tout semble moins clair pour lui.  Il est déchiré entre le destin qu’il doit accomplir et sa difficulté à l’accepter, prouvée par ses tentatives de repousser l’échéance.  Nous sommes encore une fois en plein dans le deuil, passant du déni à l’acceptation, sans oublier des épisodes de colère ou de désespoir.  Parce que comme il le dit… « it feels like dying ».  J’ai aussi aimé le Master, sur qui plusieurs choses nous sont 235647
0_f520.jpgrévélées et nous sommes en pleine mythologie Time Lord.  Il y a des longueurs… mais je ne m’en plains pas trop, vu que c’était ma dernière occasion de voir David en Docteur [snif].  Sa décision de se sacrifier, consciemment, même s’il est en colère contre son destin… c’est terrible.  Et Pimpi pourra confirmer que j’avais dit dès le début de la première partie d’où la mort viendrait.  Bon, je pouvais pas savoir comment mais c’est vrai, n’est-ce pas! 😉

 

Et qu’est-ce qui a déclenché le déluge??  La tournée.  Ohhh my god.  Que c’était sobre et triste.  On sent que chacun sait que ce sont des adieux, le visage du Docteur reflète une Doctor_Who_-_The_End_of_Time.jpgénorme tristesse, malgré ses rares sourires… sa silhouette qui se profile… trop triste.  Et les gros sanglots, c’est quand il est allé dire adieu à Jack.  Parce que bon, Jack, il est immortel.  Il n’était pas obligé de lui dire adieu.  Mais c’est comme s’il avait décidé de tourner totalement la page, d’aller ailleurs parce que c’était trop difficile de continuer à moitié… et parce qu’il ne sait pas trop comment il sera exactement dans sa prochaine incarnation et qu’il a l’impression que la vie va se continuer sans lui.  Le déluge, je vous dis.  Une chance que Pimpi est tolérante face à ses amis-envahisseuses-de-bibliothèque!!  Parce que bon, doctor_who_end_of_time_p2.jpg c’était spectaculaire!!!  Le lendemain, j’étais aussi déshydratée que si j’avais pris une méchante brosse (cuite, pour les copains qui ne parlent pas le québécois)… j’ai dû boire 1 litre de liquide avant le thé matinal!!!

 

Et bien entendu, ceci a donné lieu à des discussions hautement philosophiques sur plusieurs thèmes dont ceux-ci :

 

–       La détresse psychologique des personnages devant vivre soit éternellement, soit plus de 900 ans.  Y a-t-il un service adapté pour eux dans le système de santé pour les aider à supporter ce fardeau?

–       Les paradoxes spatio-temporels et leur implication dans notre quotidien en tant que compagnes du Docteur.

–       La signification profonde de la « regénération » des Time Lords.  Que conservent-ils de leur personnalité et de leurs émotions? Ou, en d’autres mots, devrait-on pleurer un peu, ou beaucoup?

–       De la difficulté à tourner des pages dans la vie et de la peine que ça nous cause.

–       Les mécanismes inconscients de protection dans la vie des humains et des Time Lords, étude comparative. 

–       Va-t-on survivre au départ de David et va-t-on aimer Matt Smith

 

Doctor-Who-Tennant.jpgDiscussion qui, je le sens, seront poursuivies cet été, autour d’un verre de sangria.  Je dis ça, je dis rien, hein!!!

 

La saison 5 sera diffusée bientôt en Angleterre… au printemps pour être plus précise.  Je ne peux déjà plus attendre, c’est terrible!!!   Et je ne suis pas complètement insensible au nouveau Docteur… je vais lui laisser une petite chance, je pense et j’ai bien aimé les 5 minutes où je l’ai vu!

 

Mais bon… jusqu’à preuve du contraire (c’est-à-dire une décision de ma part)… he’s still mine!! 😉

 

PS: Non, je n’ai pas pleuré dans le bus en écrivant ce billet… juste une petite larmichette, comme ça… ça compte pas!

PS2:  J’ai maintenant la photo du Docteur de dos, qui s’en va, sur mon cell… je viens le coeur gros à chaque fois que je l’ouvre pour regarder l’heure!  Je suis maso

PS3: J’adore les chansons des Ood.  Elles me font toujours pleurer..  Et devinez quoi?  C’est ce que je mets dans l’auto pour me rendre au travail… tout pour arriver les yeux rouges!!

 

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Ce que j’ai vu et pourquoi j’ai menti – Judy Blundell

ce-que-j-ai-vu.jpgPrésentation de l’éditeur
Floride, 1947…

Un ancien soldat au passé trouble, une femme trop belle, un homme aussi séduisant qu’énigmatique… quel fil invisible les relie?

Dans un hôtel au luxe défraîchi et la chaleur étouffante de septembre, Evie surprend l’ombre de mensonges et de terribles secrets.

Commentaire

La couverture de ce livre est ma foi assez parlante.  Elle m’avait attiré l’œil et j’ai donc tout de suite accepté quand les éditions Gallimard Jeunesse me l’ont proposé.  Et je me suis retrouvée plongée dans les Etats-Unis d’après-guerre (la seconde, pour être plus précise), dans une ambiance étouffante et sombre à souhait.  Je me serais crue dans un film de l’époque.  Un film noir qui raconte la chute d’une famille et le passage à l’âge adulte d’Evie, une jeune fille de 15 ans, presque 16, terriblement naïve et trop romantique.  Et il sera brutal, ce passage à l’âge adulte. 


La famille d’Evie est composée de sa mère, Beverly, une femme trop belle en début de trentaine et de Joe, son mari, récemment de retour de l’armée.  Evie vénère sa mère, à qui elle voudrait par-dessus tout ressembler.  Il y a aussi Grand-mère Glam, la mère de Joe, chez qui ils habitent et qui n’en a que pour son fils dans son cœur dur. Un soir, Joe a soudainement envie de partir en vacances, comme ça.  Pour la Floride. Ils se retrouvent donc à Palm Beach en plein automne, dans un climat suffocant, dans un monde presque désert car à cette époque de l’année, tout le monde est parti.   Ils ne tardent donc pas à rencontrer d’autres clients de l’hôtel, Mr. et Mrs. Grayson, un couple fortuné de New-York ainsi que Peter Coleridge, un beau jeune homme de 23 ans qui fera battre le cœur d’Evie vraiment très fort.  Mais on sent assez rapidement que tout va basculer et qu’Evie devra faire face au monde sans repères, sans modèle à qui elle peut se fier totalement.  Parce qu’il y a des choses qui sont cachées à Evie et la vérité semble lui échapper.  Dans un monde soudain en teintes de gris, elle devra se fier à elle-même. 


J’ai beaucoup aimé ce livre, en particulier pour l’atmosphère et cette histoire de chute brutale.  Evie se retrouve soudain dans un endroit où elle n’a plus pied et où les adultes qu’elle aimait ne lui apparaissent plus si solides.  L’ambiance est très bien rendue et ça se lit d’une traite.  La voix est celle d’Evie, voix naïve.  Très naïve.  Elle veut être considérée comme une grande et ne voit pas du tout ce qui nous paraît évident comme le nez au milieu de la figure. Sauf qu’elle vit son premier amour, sa première passion, et ne voit que ce qu’elle veut bien voir. C’est étrange car il est bien difficile de la définir, cette jeune fille, qui voit très bien certaines choses mais pas du tout d’autres.  Elle se cherche et du fait, nous la cherchons un peu également.  


J’ai également apprécié le fait de « ne pas savoir » certaines choses, même si on se doute de la vérité.  Comme Evie, qui va de désillusion en désillusion, nous sommes confrontés à des vérités partielles, à des suppositions.  Et la vie, c’est souvent comme ça. Le dénouement m’a fait réfléchir.  En tant que lectrice adulte, je l’ai apprécié et il m’a permis d’avoir une meilleure idée de l’étendue du conflit moral que vivait Evie mais je me demande comment ça peut être interprété… 


Une peinture du décor de l’après-guerre dans une certaine classe de la société assez réussie, une atmosphère qui nous prend à la gorge comme dans les vieux films noirs et un livre que j’ai vraiment beaucoup apprécié, sans pour autant crier au coup de cœur.  Je serais toutefois curieuse de voir le texte original car si l’écriture m’a plu en général, certaines phrases m’ont paru légèrement douteuses… et je ne veux pas crier à « la faute à la traduction » sans avoir vu le texte anglais!

 

Un merci aux éditions Gallimard jeunesse qui m’ont gentiment fait parvenir ce livre!