Read-o-thon… Heures 5-6… et 7 et 8, en fait!!!

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Déjà 4 heures depuis mon dernier billet… c’est fou, elles ont passé toutes seules!!!  C’est que j’étais plongée dans « Maurice » de EM Forster, que j’ai vraiment, vraiment adoré!!!  280 pages en caractères de grosseur 6… MAXIMUM!! 

Bon, là, je suis en pause ravitaillement depuis quelques minutes mais en tout, j’ai lu 500 pages, très exactement.  Je me compare à Fashion et je me dis que j’ai des gènes de tortue… mais bon, c’est la vie!

En attendant, je me régale de trucs envoyés par les copines: du thé Pleine Lune (offert par Pimpi) dans une tasse Jack (offerte par Fashion), et des gâteries de mon dernier – et génial – colis swap (de Stéphanie) dont je vous révélerai le contenu le premier mars, pas avant!!

Et vous voyez mon prochain livre! :)))

Go girls… ça passe presque trop vite à mon goût!!!!  Et je n’ai presque rien fait de drôle ou de dangereux… c’est pas normal!!!

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Read-o-thon… Heures 9 et 9 et demie!

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Parce que bon, disons que la dixième heure a été consacrée presque entièrement à la préparation et à la dégustation de ce délicieux mets typiquement québécois qu’est la poutine!!!

La recette, c’est hyyyper simple!

– Une tonne de patates frites (cuites, idéalement)
– Du fromage en quantité (cheddar, Boivin de préférence, ou Mozzarella, si vous voulez qu’il fonde)
– De la sauce à poutine

Sauf que bon, on peut quand même se brûler avec la tôle où on fait cuire les frites, faire prendre la sauce au fond et chercher le fromage acheté la veille pendant un bon 15 minutes… (don’t worry… il faut le garder température pièce pendant une journée!). 

Valeur nutritive: aucune
Valeut calorique: l’équivalent d’une livre de beurre… qui se dirige directement vers le postérieur, normalement!!

Mais je le méritais!!

Donc, un deux heures peu productif, avec seulement 123 pages de Wasurenagusa, de Aki Shimazaki.  Charmée, comme de coutume!!!

Et on repart!!!  Ca passe un peu vite à mon goût!!

Read-o-thon… Mini-RAT = completed

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Ça, c’est l’endroit où j’ai déménagé pendant la 11e heure pour me tenir loin de l’appel à la débauche… et j’ai nommé Facebook!!!  Bon, il a fallu que je dépaquete quelques boîtes parce qu’un bain pas de savon et pas de serviette… disons que c’est pas idéal… et que c’est encore mieux quand on s’en rend compte AVANT d’être entrée dans le bain et d’avoir à ressotir… en trempant tout aux alentours!!!

C’est donc une totale réussite!!!  Un pur plaisir!  C’est trop bien de lire 12h et de le faire en compagnie – virtuelle – d’autres folles de la lecture!!!  Merci à Virginie pour l’organisation, aux super cheerleaders et aux participantes!!!!  C’était génial!

Voici donc le questionnaire final!

1.  Combien de pages lues ?

      790

2.  Ca représente combien de livres?

      6

3.  Liste des livres lus, avec genre et nombre de pages

     – Mon premier livre de contes du Québec – Corinne de Vailly/Benoit Laverdière
       Album jeunesse – 100 pages lues pendant le challenge
     – La belle et la bête – Max Eilenberg
        Album jeunesse – 80 pages
     – Trois maîtres – Dickens – Stefan Zweig
       Essai – 40 pages
     – Maurice – E.M. Forster
       Roman – 279 pages écrites mi-nus-cules!
     – Wasurenagusa – Aki Shimazaki
       Roman – 123 pages
     – The Foretelling – Alice Hoffman
       Roman jeunesse – 167 pages

4.  Avez-vous participé à des mini-défis?  Avec quels livres?

     Bon, je sais pas, en fait… Mais je m’essaie ;))))   Et bon, je n’ai pas vraiment mauvaise foi… mais je m’essaye!!!
     – Mini-Challenge VO – The Foretelling (Alice Hoffman – 167 pages)
     – Mini-Challenge Adaptation – La belle et la bête (80 pages)… ben quoi, c’est vrai, non??
                                                        – Maurice (Forster – 279 pages… toujours écrites aussi petit!)
     – Mini-Challenge Classique – Bon… publié après la mort de l’auteur… le fameux Maurice n’est pas classique, hein?!?!  J’avais dit que je m’essayais!!!
     – Mini-Challenge de tous les challenges – Dickens (Zweig – 40 pages – Ich liebe Zweig)
                                                                              – The foretelling (Hoffmann 167 pages – Lire en VO)
                                                                              – La belle est la bête (80 pages – challenge albums)
                                                                              – Mon premier livre de contes du Québec (100 pages – challenge albums)
     – Mini-Challenge Québec – Wasurenagusa (Shimazaki – 123 pages… et oui, elle vit ici!)
     – Littérature jeunesse: total de 347 pages.

5. Le meilleur livre que vous ayez lu
      Maurice, de Forster

6.  Livre abandonné ou moins plu
     Je les ai pas mal tous aimés… peut-être moins l’album des contes du Québec mais c’était bien quand même!!

7.  Tenir 12h, c’était dur ou pas?  Un petit regret de ne pas faire le 24h?

     Pas dur du tout!!!  Je suis en pleine forme!!!  Mon compte s’arrête ici mais je continue pour m’entraîner pour le Big-RAT de l’an prochain!!

8. L’heure la plus enthousiasmante
     Celles où j’étais dans le Forster… ça passait bien trop vite!

9. L’heure la plus décourageante
     Euh… l’heure de me lever, peut-être?!?!

10.  Votre meilleur ami pendant ces 12h
     Le thé!!!  Of course!!  Du chaï et du Pleine lune!!  Une nécessité!!

11. Votre pire ennemi?
     FACEBOOK!!!

12.  Rendez-vous à la prochaine édition?

     Of course!!

13.  Des suggestions à apporter?

    C’était super!!!!  Merci!  À Virginie pour l’organisation et à toutes les supporters et les copines!!!

14.  Mes conseils pour les prochains participants.
     Faut du thé… et bien des sweets à manger!!!  On le mérite!!! ;))  Et oui, idéalement, faut de la vaisselle pour manger tout ça.  Et des boîtes défaites… Bref, être dans un chantier pendant 12h, c’est pas l’idéal!  Donc, si vous avez des boîtes à défaire, idéalement, vous les défaites AVANT!!

15.  Le mot de la fin

     Je continue!!!  Bon, ok, j’avoue, j’avais dit qu’après le Read-o-thon, j’allais défaire des boîtes.  Et ça me tente pas!  Donc, pour me donner bonne conscience, je continue à lire!! ;))  Comment ça, je m’auto-sabote?!?!?!

Et… back to my divan!!  Vous pouvez continuer à m’encourager pareil, même si ça ne compte plus!!! 

Percy Jackson tome 1 – The lightning thief (Le voleur de foudre) – Rick Riordan

Percy-Jackson-1.jpegPrésentation de l’éditeur
« Etre un demi-dieu, ça peut être mortel… Attaqué par sa prof de maths qui est en fait un monstre mythologique, injustement renvoyé de son collège et poursuivi par un minotaure enragé, Percy Jackson se retrouve en plus accusé d’avoir dérobé l’éclair de Zeus ! Pour rester en vie, s’innocenter et découvrir l’identité du dieu qui l’a engendré, il devra accomplir sa quête au prix de mille dangers. »

Commentaire
Comme Pimpi (la vilaine) m’a oubliée pour la présentation commune de ce billet (je blague, hein!!!  Je dis ça juste pour la faire stresser un peu alors que ça ne m’embête pas du tout du tout!), j’ai pris mon temps pour écrire mon billet.  En fait, je n’ai pas vraiment de temps pour rien depuis que je suis prise dans l’engrenage fatal de F***book et que je passe des heures à papoter avec les copines blogueuses sur des sujets aussi passionnants que « pour ou contre David Tennant » ou encore « Colin ou MMF ».  Il va me falloir une désintoxication bientôt!!

Retour au sujet: le premier tome des aventures de Percy Jackson, que je voulais lire rapidement pour aller voir le film de Chris Columbus qui sort bientôt. Il s’agit donc de l’histoire du jeune Percy, 12 ans, dyslexique et TDAH, qui habiteavec sa mère et son beau-père, un homme très désagréable à l’odeur tout aussi désagréable et qui est renvoyé d’une école après l’autre.  En effet, il semble attirer les ennuis comme des mouches!  Suite à son renvoi du collège, il doit faire face à la réalité, il est poursuivi par de drôles de bêtes qui ont beaucoup en commun avec les monstres mythiques de la mythologie grecque. 

Suite à des révélations sur son origine, Percy se retrouve à Half Blood Hill, un centre d’entraînement pour demi-dieux où sont réunis les enfants que les dieux ont eu avec les humains.  En effet, ceux-ci avaient pour habitude de butiner un peu partout… et n’ont pas arrêté il y a 4000 ans!  Et l’Olympe existe toujours… au 600e étage de l’Empire State Building.  Commencera alors une toute nouvelle aventure pour Percy, assisté d’Annabeth, fille d’Athéna et de Grover, son meilleur ami (et satyr).   Ils partent donc dans une quête qui les fera traverser les États-Unis, de New York à LA en passant par Las Vegas. 

La mythologie grecque est très présente dans ce livre.  En effet, ce sont les enfants des dieux mais nous croiserons aussi la méduse, un minautaure, en centaure et aussi plusieurs des disciples d’Hadès.  Il suivra les traces d’Orphée et devra déjouer un grand complot.  L’aspect mythologique m’a vraiment, vraiment beaucoup plu, même s’il reste simple, accessible et assez « premier niveau ».   Il y a définitivement beaucoup de potentiel.  Bien entendu, on comprend rapidement où ça s’en va mais j’ai beaucoup aimé suivre les aventures des trois amis, pleines d’action.  L’épisode de Las Vegas m’a vraiment plu!

Impossible de parler de ce livre sans faire le lien avec notre ami Harry Potter.  En effet, plusieurs éléments se retrouvent dans les deux histoires.  Un jeune de 11-12 ans qui se découvre soudain des pouvoirs et une particularité qui le fait fréquenter un lieu particulier où il sera formé.  Une quête avec deux amis, un garçon et une fille.  Un statut « spécial » (sans l’être autant que Harry, quand même!) et un monde fantastique. Et un gros gros méchant.  Sauf qu’ici, point de balais volants mais des mythes grecs.  Par contre, ça ne m’a pas empêché d’apprécier l’histoire et les aventures de Percy et de ses amis qui, je crois, rejoindront leur public cible; les 10-13 ans.  Et quelques grands enfants comme moi!

Il est aussi intéressant de noter que Rick Riordan a écrit cette histoire pour son fils, dyslexique avec TDAH, qui pouvait écouter longtemps des histoires parlant de mythologie grecque.  Et bizarrement, j’ai hâte de lire la suite.  Moi et les séries, c’est une malédiction!!!

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La douane volante – François Place

douane-volante.jpgPrésentation de l’éditeur
« Bretagne, 1914. 
La guerre menace.
Une nuit, la charrette de la mort s’arrête devant la maison de Gwen le Tousseux, le jeune orphelin.  C’est lui que vient chercher l’Ankou, pour l’emmener au pays d’où on ne revient jamais…

Quand Gwen se réveille, il est passé de l’autre côté, dans un monde comme surgi du passé.  Dans ce pays étrange, effrayant mais fascinant, dominé par la douane volante, il va vivre des aventures extraordinaires. 

Gwen l’Égaré parviendra-t-il à retrouver sa terre natale ou son destin sera-t-il à jamais lié à Jorn, le redoutable officier de la douane volante? »

Commentaire
Je ne savais pas trop à quoi m’attendre en ouvrant ce livre et j’avoue ne pas trop savoir quoi en penser en le refermant.  Je m’explique.  J’ai eu l’impression que ce livre avait tout plein de potentiel, plusieurs thèmes très intéressants, mais qu’ils n’étaient qu’à moitié exploités.  Trop de pistes évoquées ne sont que citées et je referme le livre assez perplexe sur plusieurs points.   Mais je ne suis pas que négative!

L’histoire de Gwen le Tousseux est l’histoire typique de passage à l’âge adulte d’un jeune homme à la santé fragile, bafoué par sa famille et par son village Breton.  Pris comme apprenti par le rebouteux local, il fait un peu peur et est constamment la cible des petits vauriens du village.  Abandonné à lui-même et souvent battu, il est embarqué dans la charrette de l’Ankou, il se retrouve sur une plage dans une autre époque et un autre pays, qui ressemble à la Hollande ancienne.   Ce pays est dominé par la douane volante et considéré comme un Égaré, il est pris au piège et recueilli par Jorn, qui compte bien en tirer quelque chose.   Gwen doit trouver sa propre voie, trouver qui il est, dans ce monde bizarre auquel il ne comprend rien et dans lequel il ne sait pas à qui faire confiance.  C’est accompagné par un drôle d’oiseau au caractère capricieux qu’il tente différentes stratégies pour faire sa place. 

J’ai tout d’abord beaucoup aimé l’écriture, bien adaptée à la jeunesse mais riche, qui coule toute seule.  De plus, j’ai beaucoup aimé la description de la Hollande d’un autre temps, avec les débuts de la médecine dite « sérieuse » avec ce qu’elle implique de poudre de momie et de poudre de corne de licorne.  Notre jeune rebouteux, considéré comme sorcier, va en faire l’expérience et vivre une épidémie de peste.  J’ai trouvé très intéressant de lire à propos de la médecine de l’époque.  J’ai également apprécié l’évolution des personnages, qui ne sont pas toujours ce qu’ils semblent et qui nous font voir différents côtés tout au long du récit.  Pourtant, il m’a manqué un petit quelque chose pour complètement m’attacher à eux et je suis restée un peu à distance. 

J’ai également plusieurs questionnements.  Pourquoi situer le récit pendant la guerre de 14-18 si ce n’est pas pour utiliser ce fait à une fin quelconque??  En effet, pendant ces années, Gwen livre sa propre bataille pour se trouver mais quand même…  Il y aurait eu beaucoup à faire avec ça, selon moi.    Et j’ai eu du mal à comprendre réellement le pourquoi du comment les personnages arrivent soudain dans ce monde.  Je conçois que c’est un conte mais il m’a manqué la signification en arrière.   Je me demande aussi pourquoi le livre s’appelle « La douane volante » car si cette société est très présente, très dérangeante… je n’ai pas réellement compris la signification de cette institution, à part peut-être de représenter l’autorité, le conformisme…  Bref, beaucoup de questions…

Bref, un roman à l’écriture qui m’a vraiment plu et une histoire qui a du potentiel avec des légendes bretonnes, une évolution intéressante, sur quelques années, qui nous permet de voir changer Gwen, de le voir prendre plusieurs chemins, d’essayer, de se cogner le nez…. Mais trop de questions restées dans le vide pour complètement me convaincre.  Mais bon, c’est peut-être moi qui ai manqué quelque chose…

Merci aux éditions Gallimard Jeunesse pour m’avoir fait parvenir ce livre. 

Photos de voyage 7 – Edinburgh

Images-7-4906.JPGSaviez-vous que si vous parliez d’Edimboug (prononcé « é-din-bour » en Ecosse, ils n’ont aucune idée de ce que vous pouviez bien radoter??  Et pourtant oui… Edimbourg/Edinburg se prononce à peu près « e-dinn-b(e)ra » avec le « r » roulé…  Je viens de vous sauver une bonne dose d’explications en Ecossais, ici!

Cryssilda est dans une période « Écosse » (certains diront que sa période Écosse tend à s’éterniser… mais bon, je dis ça juste comme ça, hein!!) alors j’ai décidé de l’accompagner en publiant – enfin – mes deux billets sur l’Écosse qui font suite à mon voyage de l’été 2009!  Idéalement, il faudrait que j’aie terminé cette récap, ainsi que celle de NY, avant mon voyage 2010… « idéalement » étant le mot-clé dans cette phrase!!!

Alors excusez d’avance les petits blancs de mémoire… j’ai écrit le texte il y a un bout mais j’ai parfois un peu de mal à associer la bonne photo… je n’ai que moi à qui taper sur les doigts!!

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Voici donc Edinburg en photos, magniiiiifique ville à l’historique chargée avec laquelle je suis tombée en amour.   Bon, je ne vais pas vous faire une leçon d’histoire mais je vous parle quand même de ce que j’ai retenu, pour vous mettre en situation!  Au départ, Edinburg, c’était principalement Old Town, avec le royal mile, qui mène du château d’Edinburg à Holyrood Abbey.   À un moment donné, la population augmentait et l’espace fortifié, non.  Évidemment.  Que fait-on dans ce temps-là??  Ben on construit en hauteur.  En très haute hauteur!!!  Avec la géographie un peu particulière de l’endroit (le Royal mile étant en haut et une pente abrupte s’étendant derrière, ça a donné des bâtisse moyennement hautes aux façades… mais encore plus hautes hautes en bas la pente.  Le tout entrecoupé de ruelles d’un mètre de large, qui s’appelaient les « close ».  Ce qui fait que dans les ruelles, on voyait très, très rarement le soleil.   

Par après, on a construit des ponts au-dessus de la vallée et New Town est apparue.  Bon, on s’entend que comparé au Québec, ce n’est pas si « new » que ça!!!  Mais quand même!!

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Old Town, vue de l’autre côté du pont… le Royal Mile est tout en haut!  Ca a des airs de Québec, dans le Vieux, vous ne trouvez pas??  Et oui, c’est la température qu’on a eue en Écosse!!!  Pas de gros méchant nuage noir à l’horizon… assez rare pour le royaume uni, où on a presque jamais eu de pluie… mais on avait toujours une mautadite peur de se faire tremper!!

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Le fameux pont, sous lequel se retrouvent les « vaults », qui ont servi de marché clandestin (et insalubre), de prison, de repère de bandits… et qui servent maintenant à faire peur au touristes dans les Ghost Tours… et dans mon cas, ça a parfaitement fonctionné!!  J’étais accrochée au bras de mon papa!!!!

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Vue du château d’Edinburgh depuis la New Town… Sur la première photo, je pense que le truc en bas, c’est le musée national d’Écosse… mais je ne pourrais pas le jurer!!!

Images-7 4785 Sur le Royal mile, le haut clocher que nous voyons partout… mais je ne me rappelle plus du tout c’est quoi!!!

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Queen’s Gallery…
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Holyrood Abbey, que nous n’avons pas pu visiter parce que Madame la Reine (with chapeau) arrivait le lendemain.  Par contre nous avons vu plein de joueurs de cornemuse en kilt qui se pratiquaient pour accueillir la dite reine… et peut-être pour prendre une photo!!!

Images-7-4764.JPG Monument à Walter Scott… il a fallu que je passe au moins 4 fois devant avant d’allumer sur ce que c’était… donc, je l’ai pris en photo à l’envers.  Typical!

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Et soudain… la brume fut!!!  De façon très, très soudaine!  Et non, ce n’est pas ma photo qui est floue!!!  Ca fait presque peur!  Ca doit être un coup du Docteur!!

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Les « close ».   Élargis depuis l’époque, bien entendu.  De plus, les fameux « close » ont été recouverts d’un pavé depuis pour construire un building officiel.  Ce qui fait que les anciennes constructions sont encore telles quelles… mais sous la terre.  L’attraction touristique « Mary King’s close » nous permet de les visiter (mais pas de prendre des photos… pour nous faire acheter la photo chère à la fin) et j’ai trouvé ça un peu kitsch mais très, très intéressant!!  On nous parle entre autres de la peste à l’époque, du fonctionnement de ces villes carrément sous la terre… Et j’ai eu le goût de relire « La fille du pasteur Cullen », qui en parle un peu!!!

Et, en passant par un de ces petits passages, nous débouchons sur une petite cour intérieure…
Images-7 4889
Images-7 4883Et on aboutit au Writer’s museum, en hommage à Stevenson, Walter Scott et Robert Burns.  J’ai d’ailleurs acheté un livre de Stevenson (que j’aimeeeee!!  Il faut d’ailleurs que vous lisiez « Le maître de Ballantrae« … absolument!) à cet endroit. 
Juste pour le souvenir!!! 

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Edinburgh Castle… juste en entrant!!  C’est tout en haut du Royal Mile et on a une vue magnifique de la ville. 

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Et ça, c’est en dedans, la recréation de cachots, de prisons… et de tous les trucs pas jolis jolis qui ont pu se passer dans ce château!  Sans jamais tomber dans le gore, bien entendu!!!  Il y a là plusieurs salles à thème où nous pouvons voir la fameuse pierre du trone, un musée militaire avec plein de kilts (mais pas d’hommes dedans), la chapelle St. Margaret, le plus vieux bâtiment d’Edinbugh et participer à un tour guidé assez court mais quand même bien!!  Désolée pour le « pas beaucoup de photos du château »… j’étais sur presque toutes et je ne veux pas m’exposer au grand public ici… surtout pas avec le look que j’avais!!!

Je pourrais vous parler aussi de la Georgian House, du Museum of Scotland, d’un literary pub tour, de pas mal de bière, de kilts, de discours sur les jacobites!  Sauf que bon, si je veux mettre des photos, il y a moi dessus.  Et encore une fois, on va éviter.  Je fais ça pour vous, je le jure!!! J’ai même la photo de « moi et mon haggis »!!!  Que j’ai aimé.  Pour vrai.   Une ville à voir… et que j’espère revoir un jour!!

 

ET POUR LES INCRÉDULES…

LA PREUVE QUE  MON DOCTEUR ÉTAIT AVEC MOI!!!

 

In disguise, of course…  Ma mère en avait pas mal assez d’en entendre parler… et bon, les mamans de ses amis, il évite, normalement!!!  Mais il a tout fait pour me voir le plus souvent possible… preuve à l’appui!!  Tout ça à Edinburgh… et bien entendu, j’ai dû le manquer à quelques reprises!!  Il est soooo clever que si mes parents avaient des chances de le voir, il a réussi à se dissimuler dans l’espace-temps!!

 

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Dès que mes parents ont le dos tourné… whouuuush whouuuuush!!!

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Il se fond bien dans le décor, non??


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Là, il était allé me chercher un Chaï Latte pour me faire plaisir… non mais n’est-il pas attentionné??

 

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Déguisé (pour ne pas éveiller l’attention de mes parents) en vendeur de crème glacée!  Il me connaît bien, hein!

 

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Soooo pink… encore une fois pour mon bénéfice!!!  Et là, il est parti courir après le p’tit gars qui a osé taguer tout ça!!!  Pour le faire repeindre!!

 

Images-7-4939.JPGAvec un petit jardinet pour avoir un joli espace à nous en plein air!!

 

Qui oserait douter de ma grande histoire d’amour avec le Docteur, maintenant, hein?!?!?!

Incroyable mais vrai…

MON INDEX ALPHABÉTIQUE DES LIVRES LUS EST À JOUR!!!!

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Et ce grâce à une nuit d’insomnie – gracieuseté de la pseudo-fin-du-monde-en-2012… faut pas trop se poser de questions à mon sujet, parfois… je suis un peu cinglée et j’assume. 

Et j’ai même séparé les BDs et les Albums jeunesse, en plus!

Si vous vous demandez pourquoi des fois il y a des espace et des fois il n’y en a pas… sachez que je me le demande aussi!!  Les mystères d’over-blog sont impénétrables… du moins pour moi!

Reste à savoir combien de temps ça va durer!! :))
Je vote pour… jusqu’au prochain billet!!!  Mais aujourd’hui, je m’aime!!!

Hush, hush – Becca Fitzpatrick

Hush--Hush.jpgPrésentation de l’éditeur (« traduite » par moi)
L’amour ne faisait pas partie des plans de Nora Grey.  Elle n’avait jamais été particulièrement attirée par les garçons de son école, même si sa meilleure amie, Vee, faisait tout pour ça.  Mais ça, c’était avant l’arrivée de Patch. 

Avec son sourire et ses yeux qui semblent voir à l’intérieur d’elle-même, Nora est attirée vers lui malgré elle.  Mais après une série de rencontres effrayantes, Nora ne sait plus en qui avoir confiance.  Patch apparaît partout où elle est et semble en savoir plus sur elle que ses meilleurs amis.  Elle ne sait trop si elle doit lui tomber dans les bras ou s’enfuir.  Et quand elle décide de chercher des réponses, elle entrevoit une vérité plus troublante encore. 
 
Commentaire
J’ai acheté ce livre parce que la couverture est magnifique.  Et que j’en avais entendu du bien sur quelques blogs anglais.  L’avis de Clarabel m’avait un peu refroidie mais quand même, cette couverture!!!  Et que bon, toute l’idée de base, les « fallen angels », des malédictions, un amour malmené, impossible… je ne peux pas résister à ça!!  Que dire, donc.  Est-ce que c’est complètement novateur?  Non.  C’est tout de même un joli croisement entre « Evermore/Éternels » et « Twilight », version fallen angel.  Je pitche? 

Nora est donc étudiante au secondaire.  Elle a une meilleure amie très, très ado, une mère assez absente et soudain, en plein cours de bio (déjà, sentiment de déjà vu, ici), elle doit changer de partenaire et se retrouve à faire équipe avec Patch, un superbe spécimen mâle à la personnalité sombre, qui l’attire irrévocablement.   Sauf que soudainement, elle se retrouve traquée par un personnage portant un masque de ski qui semble en vouloir à sa vie.  

Pourquoi donc, avec mon âme de midinette en puissance, est-ce que ça a plus ou moins fonctionné?  Est-ce parce que les histoires d’amour adolescentes avec crocs, plumes et poils, j’en ai un peu fait le tour?  Est-ce parce que je suis devenue trop vieille?  Ou trop difficile?   Détrompez-vous, je ne me suis pas du tout ennuyée, j’ai lu le roman avec plaisir, je voulais savoir ce qui allait bien pouvoir se produire et surtout comment.  Mais je n’ai pas vraiment tremblé, il y a des choses qui me semblaient des évidences totales et qu’elle ne voyait pas du tout.  Elle semble avoir un jugement un peu bizarre, parfois! 

Par contre, Patch (le superbe spécimen mâle ci-haut mentionné… pauvre lui avec un tel nom) a du potentiel.  Ce n’est pas un ange.  En fait oui.  Mais non.  Disons qu’il a un côté mâle ténébreux et mystérieux avec un passé lourd et des motivations ambigües. Il n’est pas lisse, comme personnage, mais j’ai du mal à comprendre « pourquoi » certaines choses.  Il n’y a qu’une seule de ses particularités qui est un certain turn off pour moi, particularité que je révèlerai pas, si ce n’est pour dire que j’ai du mal à trouver sensuelles des scènes où tu sais que bon…. il y a un truc qui manque! 

Ceci dit, j’ai lu plusieurs avis vraiment positifs sur ce livre, que j’ai d’ailleurs prêté à Pimpi pour voir ce qu’elle va en penser.  Le côté « fallen angel » m’a toujours fascinée et m’a beaucoup plu également.  Il semble y avoir une ouverture pour une suite… que je lirai peut-être… probablement, même!!!  J’ai besoin de ce genre de lectures qui ne me demande pas de penser de temps en temps!!!

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L’homme est un grand faisan sur terre – Herta Müller

faisan-sur-terre.jpgPrésentation de l’éditeur
« Roumanie. Depuis que le meunier Windisch veut émigrer, il voit la fin partout dans le village. Peut-être n’a-t-il pas tort. Les chants sont tristes, on voit la mort au fond des tasses, et chacun doit faire la putain pour vivre, a fortiori pour émigrer. Windisch a beau livrer des sacs de farine, et payer, le passeport promis se fait toujours attendre. Sa fille Amélie se donne au milicien et au pasteur, dans le même but. Un jour, ils partiront par l’ornière grise et lézardée que Windisch empruntait pour rentrer du moulin. Plus tard, ils reviendront, un jour d’été, en visite, revêtus des vêtements qu’on porte à l’Ouest, de chaussures qui les mettent en déséquilibre dans l’ornière de leur village, avec des objets de l’Ouest, signe de leur réussite sociale, et, « sur la joue de Windisch, une larme de verre »

Commentaire

C’est dans un trip « je veux lire de la littérature de langue allemande » (c’est totalement la faute à Stefan… qu’il se le tienne pour dit), que j’ai choisi de lire un roman de Herta Müller, gagnante du prix Nobel 2009.  J’ai pris ce court roman parce que je ne comprenais rien au titre mais que je trouvais que ça sonnait merveilleusement beau!  Et sans n’avoir « rien » compris au livre… je peux dire que je n’ai décidément pas tout compris.. mais que j’ai trouvé l’écriture, très poétique, merveilleusement belle, malgré sa simplicité.  J’ai adoré lire des phrases à voix hautes mais à plusieurs reprises, je me suis fait la réflexion que si j’avais dû faire une dissertation sur la signification de ce que je lisais, je n’aurais pas une très bonne note!!!

Nous sommes donc en Roumanie, sous Ceaucescu.  Windish fait partie de la communauté Souabe, minorité allemande.  Minorité pas nécessairement bien vue.  Tout le village n’a qu’un souhait; émiger, s’en aller, pour avoir une vie meilleure.  Et les papiers font soumis à la loi de l’offre et de la demande car l’état pèse et il n’y a pas beaucoup d’espoir pour ceux qui veulent rester.  Ceux qui peuvent s’enrichir de ce désir qu’on les autres de s’en aller ne se gênent pas pour le faire et la corruption est la norme.  Windish a une femme et une fille, qui ne répondent pas à ses attentes et de qui il s’éloigne.  Le contraire est également vrai.  Et ils vivent d’attente, en étant prêt à faire n’importe quoi pour partir car tout lui semble vide, inutile. 

Le thème n’est pas joyeux et le roman ne l’est pas non plus.  C’est très sombre, très lent… nous sommes aussi en attente (on s’entend, ce n’est pas un roman d’action.  Loin de là. Très loin de là), nous sombrons dans le même état que Windish et l’ensemble du village.  L’écriture est hachée, distante mais aussi remplie de poésie et d’images.  Certaines phrases, je les ai lues à haute voix juste pour le plaisir de voir se créer des images devant mes yeux.  Est-ce que j’ai compris chacune d’entre elles?  Euh… non.  J’ai parfois eu l’impression d’avoir le cerveau d’un verre de terre.   Müller réussit, malgré son écriture dépouillée, à nous plonger dans un état bien représentatif de l’atmosphère de son roman.  Une atmosphère désabusée, désespérée, résignée aussi, malgré les espoirs de partir. 

Et la scène du retour m’a réellement touchée.  J’ai ressenti avec eux cette impression de ne faire partie de rien…  Très, très triste.  Je ne sais pas si je me ruerai sur un autre roman de l’auteur (bon, en fait, je sais, je ne me précipiterai pas… mais je ne dis pas non à retenter le coup) mais c’est une découverte que je suis bien contente d’avoir faite.

La liste – Jennifer Tremblay

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Dans sa folie de dresser des listes, obnubilée par l’épreuve de sa propre maternité, une femme a omis d’accomplir la tâche qui aurait pu sauver la vie de sa voisine, elle aussi mère de jeunes enfants. Elle nous raconte avec précision les événements qui ont mené à cette tragédie.

Dans une écriture sèche, les rafales de mots de la narratrice nous entraînent au coeur d’une modernité où les aspérités du monde rural côtoient les affres de la maternité.

Commentaire

Quelle excellente surprise que ce récit théâtral de Jennifer Tremblay!  Vraiment, j’en suis impressionnée, ce texte m’a vraiment rejointe!  J’ai eu très envie de le lire après avoir vu qu’il était monté en théâtre à Montréal et ma foi, bien m’en pris!! 


Il s’agit donc de théâtre.  Ou de récit théâtral.  Mais à un seul personnage.  Une femme est embourbée dans son quotidien et dans ses listes de choses à faire, qui tente de garder la tête hors de l’eau à travers les cris des enfants, le ménage, les petites réparations, son mari qui est toujours sur la route et la vie de tous les jours.  Car des listes, elle en dresse.  C’est d’ailleurs entre deux listes que nous aurons le récit de son histoire.   Le rythme est haché, tendu, le ton direct, les phrases courtes et simples. On sent la détresse de cette femme noyée dans la frénésie de son quotidien.  L’histoire est courte, une cinquantaine de pages et se lit en un souffle. 


Cette femme nous parle.  Elle se sent responsable de la mort de sa voisine, Caroline, récemment décédée.  Sans avoir levé la main sur elle, sans rien.  Sa voisine qui venait parfois la voir, qui tentait d’entrer dans sa vie, entre deux éléments de liste.   Et c’est cette réflexion sur notre relation avec les autres, sur notre responsabilité par rapport à ceux que l’on côtoie, sur la distance qui s’insinue peu à peu entre les gens qui s’impose à nous.   Aussi sur ces choses que nous remettons toujours à plus tard parce que moins importantes, moins urgentes, mais qui pourraient faire la différence.  La femme du roman est dépassée par les évènements et la situation va l’amener à se remettre en question, à prioriser sa vie autrement. 


La plume de Jennifer Tremblay m’a réellement interpellée, touchée, remuée.  J’ai tout de suite accroché  car  le « courant » que je vois de plus en plus et qui pourrait se résumer à « je m’occupe de moi, je me fais plaisir et je ne fais aucune concession pour les autres, quitte à les blesser, sans tenter le moins du monde de trouver un juste milieu » me fait un peu peur.  C’est ce que je veux éviter d’être, en fait.  Je ne juge pas ceux qui ont cette façon de penser, loin de là, chacun ses choix et il faut respecter ça.  


Un texte qui est donc un coup de cœur pour moi, qui aime beaucoup lire le théâtre d’avance.  Et là, je meurs d’envie de voir la pièce, bien entendu!!

 

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