Fahrenheit 451 – Ray Bradbury

fahrenheit-451.jpgPrésentation de l’éditeur (de celui en français hein)

« 451 degrés Fahrenheit représentent la température à laquelle un livre s’enflamme et se consume. Dans cette société future où la lecture, source de questionnement et de réflexion, est considérée comme un acte antisocial, un corps spécial de pompiers est chargé de brûler tous les livres dont la détention est interdite pour le bien collectif. Montag, le pompier pyromane, se met pourtant à rêver d’un monde différent, qui ne bannirait pas la littérature et l’imaginaire au profit d’un bonheur immédiatement consommable. Il devient dès lors un dangereux criminel, impitoyablement pourchassé par une société qui désavoue son passé. »

 

Commentaire

Ok, je savais que ce livre était un classique de la SF mais je m’attendais à lire un livre dépassé, un peu poussiéreux.  Pas du tout.  Mais quelle claque, quand même!!  Et comme tout le monde semble connaître ce livre, il m’est très difficile d’en parler de façon sensée. 

 

Il faut dire d’abord que dans ma grande inculture, Ray Bradbury était pour moi scénariste de trucs qui me faisaient peur à la télé quand j’étais petite.   J’ai donc été extrêmement surprise de découvrir une plume poétique remplie d’images à propos et pas du tout « collées là pour faire joli et se donner du style ».   Surprise de découvrir une critique sociale assez acerbe de son époque (celle de McCarthy, les années 50 où aux USA, tout le monde craignait l’attaque nucléaire et où la protection du pays était l’objectif ultime, au détriment de beaucoup d’autres choses) et certains éléments d’anticipation ma foi assez près de notre réalité.

 

Bien entendu, on ne brûle pas les livres.  Et les craintes de Bradbury ne sont pas toutes devenues réalité.  Sauf que les « familles » dans les salons, qui deviennent réelles et envahissent la vie des gens, les poursuites en direct à la télé, la désinformation… ça éveille forcément quelque chose. 

 

Mais je vais trop vite… l’histoire, en gros, pour ceux qui ne la connaissent pas.  Montag est un pompier.  Et depuis que les maisons sont « fireproof », les pompiers n’éteignent plus rien, ils brûlent.  Et pas n’importe quoi, ils brûlent les livres.  Parce que ce sont de vilaines bestioles, les livres.  Ils mettent de drôles d’idées dans la tête et nuisent au bonheur, rien de moins.  Sauf qu’un jour, Montag croise Clarisse… et il sa vision des choses commence à changer. 

 

L’atmosphère, la tension est palpable dans ce roman. Un peu comme dans 1984, on se sent épié, surveillé, la liberté est diminuée à son maximum.  Mais j’ai pour ma part préféré – et de beaucoup – Fahrenheit 451.  Les réflexions me touchaient davantages et suscitaient de fortes réactions chez moi.  Car plusieurs éléments de la société en ont pour leur argent: ceux qui désinforment, ceux qui sont les rois du politically correct et qui n’osent rien dire pour ne blesser personne, ceux qui briment les gens en ne leur donnant pas les outils pour réagir et réfléchir par eux-mêmes.  Une réaction face à la déshumanisation de la société, à l’ignorance un peu intentionnelle, au désintérêt des gens pour le passé et pour leur histoire, à la surconsommation encouragée.  À l’aliénation volontaire par les médias et l’artificiel aussi.  Impossible de ne pas me sentir concernée à la vue de Mildred, personnage hautement irritant du roman, prisonnière de son monde virtuel en images qui a pris le pas sur la réalité dans ses affections. 

 

Et ce qui m’a fait le plus peur?  C’est que dans ce roman, ce sont les gens qui ont volontairement abandonné les livres.  Pas les autorités.  Personne n’a réagi parce que tout le monde s’en foutait un peu.  Freakant.  Réellement. 

 

Un portrait qui fait peur mais pas complètement dénué d’espoir non plus.  Pas de résignation ici, on sent un désir de changer les choses, de vivre autrement.  Un roman coup de poing, donc, roman fondateur que je conseille à tous ceux qui s’intéressent à la SF.

 

Gros merci à Kitty, qui m’a offert ce livre pour le swap Books inside l’an dernier.  Une belle lecture! 

 

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Monsieur Dick – Jean-Pierre Ohl

monsieur-dick.jpgPrésentation de l’éditeur

 » Le narrateur, François Daumal, nourrit une passion exclusive pour Dickens.

Il est hanté par le désir de connaître la fin que prévoyait de donner le grand écrivain à son ultime roman, Le Mystère d’Edwin Drood, dont l’inachèvement a suscité jusqu’à nos jours un déluge d’hypothèses parfois délirantes. Mais Daumal a un rival, en la personne de Michel Mangematin, qui poursuit la même chimère… Sous le regard d’un vieux libraire mystérieux, M. Krook, les deux jeunes gens se livrent à un duel acharné, qui se prolonge sur le terrain amoureux. Les énigmes se multiplient, les rebondissements emportent le récit d’une époque à l’autre sur un rythme effréné, en compagnie de personnages extravagants dignes de Miss Havisham ou de Mr Pickwick. Lequel des deux jeunes hommes découvrira le secret d’Edwin Drood ? »

 

Commentaire

Ça fait combien de temps que je casse les oreilles à tout le monde parce que je veux absoooolument lire ce livre?  Je me rappelle l’avoir cherché à Paris en 2008, ça donne une idée.  Et j’étais déjà désespérée.  Il a fallu que la bonne fée Delphine me rende visite et me l’apporte gentiment pour que je puisse enfin le lire. 

 

Bien entendu, il y a un nom en particulier qui avait attisé ma convoitise: Dickens.  Le seul, l’unique.  Dickens, mon amour.  Ok, l’un de mes amours!  Parce qu’on sent sa présence dans tout le roman, que ce soit par des allusions directes à des personnages ou à des oeuvres, mais aussi par son existence qui fascine, qui a marqué son temps.  C’est que Dickens était une vedette à l’époque.  Et ce magnétisme s’exerce à presque un siècle de distance sur deux étudiants qui rêvent d’élucider le mystère d’Edwin Drood: François Daumal et Michel Mangematin. 

 

Ce fut un réel plaisir de plonger dans cet univers qui nous promène de l’époque de Dickens, telle que racontée par le journal d’un étudiant qui a rencontré Dickens à la fin de sa vie, Évariste Borel, à celle des deux étudiants passionnés qui visitent la librairie d’un certain Mr. Krook et qui se nourrissent de leur passion littéraire.   Les premières pages nous introduisent à un certain Monsieur Dick et nous savons déjà qu’il y aura un drame.  Et ce savoir a teinté toute ma lecture et lui a donné une dimension fataliste, inquiétante.  Michel et François sont très différent.  Le premier est ambitieux, volontaire tandis que le second vit davantage dans l’oeuvre de Dickens et a du mal à habiter le monde réel, ses pensées et sa réalité s’échappant inexorablement vers l’ère victorienne telle qu’emprisonnée dans les livres de Charles Dickens.  « Jamais je ne deviendrai le héros de ma propre vie. », affirme-t-il d’emblée. 

 

Tout au long du roman, nous suivons leurs hypothèses sur Edwin Drood (le roman de style policier, probablement inspiré par les oeuvres de Wilkie Collins, que Dickens n’a jamais achevé) mais nous suivons aussi l’aventure d’Évariste, contemporain de Dickens.  Nous les suivons pour savoir non pas ce qui va arriver, car on le sait dès le début, mais comment.  J’ai aimé cette atmosphère Dickensienne, avec des personnages aux noms farfelus et aux caractéristiques frappantes, presque caricaturaux, par moments.  J’ai aimé voir apparaître les noms de mes romans préférés, leurs héros, ainsi que les citations et allusions qui nous font des clins d’oeil au détour d’une page.  J’ai aimé aussi revoir Rochester en pensée et Gad’s Hill Place, lieux visités l’été dernier.  J’ai aimé aussi les différences de ton dans les parties modernes et le journal d’Évariste. L’auteur nous promène un peu partout dans son univers et ça me plaît.   

 

Une excellente lecture pour moi, même si un semblant d’interrogation subsiste toujours dans ma petite tête après ma lecture de ce roman, même si j’ai ma petite idée.  Je me plongerai donc rapidement dans Les maîtres de Glenmarkie, du même auteur, qui attend sagement dans ma pile!!!

Her fearful symmetry (Les jumelles de Highgate) – Audrey Niffenegger

her-fearful-symmetry.jpgPrésentation de l’éditeur (en français… j’ai laissé la jaquette du livre chez moi, je n’y suis pas (chez moi) et je suis trop paresseuse pour chercher ET traduire en plus!)


« Aux abords d’un cimetière londonien, des sœurs jumelles cherchent à percer un secret de famille et nous entraînent dans leur univers délicieusement inquiétant

Valentina et Julia, inséparables sœurs jumelles, reçoivent un étrange héritage d’une tante qu’elles ne connaissent que de réputation. Et pour cause, il s’agit de l’énigmatique sœur jumelle de leur mère, toutes deux ne s’étant plus parlé depuis vingt ans. Le testament est formel : le legs de l’appartement ne sera effectif que si les deux jeunes filles viennent habiter pendant un an dans cet immeuble victorien, situé près d’un des plus anciens cimetières de Londres… et à condition que leur mère n’y mette jamais les pieds.

Intriguées, les deux jeunes filles quittent leurs parents pour ce lieu inconnu, où le fantôme de leur tante semble hanter chaque recoin de l’appartement, où les murs paraissent abriter des secrets et les extravagants voisins cacher bien des mystères. Livrées à elles-mêmes, Valentina et Julia se laissent séduire par cette atmosphère dangereusement romantique, au risque d’avoir pénétré dans un monde d’où elles ne pourront plus revenir. »

 

Commentaire

Bon.  Je vais essayer de passer un peu outre la profonde irritation que ce livre a provoqué en moi pour écrire un billet qui se tienne un peu.   Je sens que je vais avoir du mal parce que toute la seconde moitié du livre, je l’ai refermé à intervalles réguliers à coups de « ben voyons ».  Intervalle se raccourcissant vers la fin, où j’étais tellement harrassée et découragée que j’ai terminé pour voir jusqu’où l’auteur irait.  La réponse?  Jusqu’au bout.  Bref, je n’ai pas du tout aimé, j’ai relevé un énorme tas de clichés, certains éléments de la dernière centaine de pages m’ont levé le coeur (c’est pas de la nécrophilie mais c’est quand même… ewwwwwwwwww), je ne me suis pas du tout attachée aux personnages, à part un seul (et ce n’était pas le principal) et le nom de l’un des personnages principaux (Elspeth) m’énerve quand je le vois écris (désolée pour tous les parents qui ont nommé leur enfant comme ça.  C’est juste mon goût personnel à moi.  Ne rien prendre personnel!)

 

Je vais donc essayer de ne pas tout raconter dans mon billet qui part déjà en vrille et vers le grand n’importe quoi, je le sens.  Ça commençait plutôt bien, pourtant.  J’ai bien apprécié la première partie du roman où  nous découvrions les personnages qui me semblaient alors sympathiques.  La tante de Julia et Valentina est décédée et leur lègue l’appartement, à la condition qu’elles viennent y habiter, et que leurs parents n’y mettent jamais les pieds.  Elspeth était la soeur jumelle d’Edie, mère des jumelles, et elle ne s’étaient pas vues depuis 20 ans.  Elles débarquent donc à Londres et nous pouvons alors entrevoir leur relation étrange et fusionnelle, aussi destructrice que nourrissante pour elles.  J’imaginais alors une histoire de quête d’identité sur fond de secrets de famille, le tout avec Londres comme décor en plus.  J’avais déjà hâte et j’étais alors assez enthousiaste, même si c’est un peu long avant de savoir où tout ça s’en va.  Biiiiip, mauvaise réponse. 

 

Si vous ne le saviez pas, vous allez maintenant le savoir (bon, tous les blogs le disent ou presque, je ne spoile pas grand chose), Les jumelles de Highgate comporte une histoire de fantômes.  Et c’est l’arrivée du fantôme en question qui a tout gâché pour moi.  C’est simple, je n’y ai pas cru une demi-seconde et l’attention principale s’est alors transférée sur cet élément, juste quand je m’attachais aux autres personnages, aux vivants et aux relations entre eux.  J’ai donc parcouru avec un intérêt très relâché les aventures du fantôme tentant de communiquer avec les humains par l’écriture automatique, du ouija, de l’écriture dans la poussière, des lampes qui s’allument toutes seules et des bruissements de rideaux.  Rien de nouveau, donc.  Et ce qui aurait pu être exploité en profondeur au sujet de la gemellité ou de l’identité, ou même du deuil, a été seulement effleuré.  Dommage, c’est ça qui m’intéressait.

 

Agacée, donc.  Agacée parce que j’avais tout vu venir, à part quelques petits twists.  Et je me demandais vraiment pourquoi elles en étaient arrivées là.  Le retournement qui m’a le plus énervée (pas compliqué, j’ai failli refermer le livre quelques dizaines de pages avant la fin), je l’avais vu venir depuis longtemps et j’espérais tellement que l’auteure ne nous fasse pas ce coup-là.  Mais oui, elle l’a fait.   De toute façon, voyons donc.  Des sacs de glace? Really??  (Ceux qui on lu comprendront peut-être). 

 

Bref, ce n’était absolument pas pour moi. 

 

Mais bon, tentons de voir quand même des points positifs parce qu’il y en a. 

 

Tout d’abord, l’atmosphère du cimetière (je veux y aller maintenant.  C’est malin.  J’ai manqué ça à Londres) avec les description et l’histoire qui s’y rapporte.  Cette partie m’a beaucoup intéressée, j’ai vu des photos et Highgate cemetery me semble magnifique.  Faut que je retourne à Londres.

 

De plus, l’idée de la maison avec les trois appartements superposés mais tellement différents en raison de leurs occupants respectifs.  Martin, le locataire du troisième, obsessif-compulsif complètement hors-contrôle, est le personnage qui m’a le plus interpellée dans tout le livre. 

 

 

Et je dois quand même avouer qu’un passage m’a fait battre des mains.  C’est d’ailleurs pour ça que j’avais acheté le livre, d’ailleurs.  Il y a deux pages jubilatoires.  Oui oui, je le jure.  Imaginez-vous que Julia et Valentina écoutent un épisode de… Doctor Who!  Et elles adorent.  Pas n’importe lequel, là… celui avec Madame de Pompadour.  *soupir*.  Et même que notre fantôme fantasme sur David Tennant.  Juste pour ça, elle m’est apparue un peu sympathique.  Pendant deux pages.  David Forever!!!

 

J’aurais peut-être dû me contenter de ces deux pages!  Mais bon, tout le monde n’est pas de mon avis alors je vous renvoie chez d’autres blogueurs qui ont nettement plus apprécié:  Ankya qui lui met 5 étoiles, Maribel qui est un peu mitigée mais quand même positive et Mango qui a bien aimé aussi.  Comme vous pouvez le voir, je suis à l’envers de tout le monde. Après tout, c’est peut-être moi qui est grumpy, aujourd’hui!

 

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Swap au long cours – Part 3 – I’ll be your doudou forever

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Décidément, ce swap au long cours avec ma binômette de choc est jubilatoire, rien de moins.  Je crois que Bladelor, super organisatrice, doit pousser un long soupir de découragement – ou de résignation – à l’annonce de nos thèmes, et parfois même à la vue du traitement que nous leur faisons subir dans nos colis.  Mais nous, on adore, on s’amuse comme des petites folles – en restant hyper classe, bien entendu – à faire les colis et tout autant à les recevoir.  Et comme généralement on a des délires qui fittent, ça adonne très, très bien! 

 

Pour ce troisième volet, notre thème étant « Doudou ».  Nous devions donc nous concocter un colis-doudou.  Vous allez peut-être vous demander ça veut dire quoi?  Attendez de voir l’ingéniosité!  On est ratoureuses, nous autres!  En fait, un doudou, c’est hyper variable et c’est un truc qui fait chaud au coeur (ou ailleurs), qui fait plaisir, qui a le droit de dégouliner d’amouuuuuur ou de bons sentiments.  Vous avez bien lu entre les lignes (j’entends déjà Fashion hurler: le texte, le texte, rien que le texte… inside joke!); on a choisi un thème pour s’envoyer à peu près n’importe quoi qui entrait dans nos lubies du moment.  Parce qu’une lubie, c’est doudou.  Voilà.  Je vous l’avais dit qu’on était sooooo brilliant

 

Un colis XL m’attendait donc dans ma porte d’entrée mercredi dernier.  En fait, j’avais un gros pressentiment qu’il était arrivé (je suis un peu sorcière, vous saviez pas?) alors n’écoutant que mon sens des responsabilités blogguesque, j’ai flushé une réunion syndicale où j’étais anyway très en retard pour gambader joyeusement et gracieusement jusque chez moi pour ouvrir mon paquet.  Non mais faut pas faire attendre les paquets, c’est mauvais pour leur santé!  C’est pas patient, des colis swap!

 

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Il y avait donc ça qui m’attendait quand le colis s’est finalement ouvert.  David.  Mon David.  Qui me confirme encore une fois qu’il sera mon doudou forever. (Bon, ça ne fait que confirmer hein.. I knew it!).  Le tout sur des papiers suédois qui ont l’air british alors ça fait la job pour donner l’atmosphère du colis à saveur écossaise.  Eh oui, l’Écosse, c’est doudou.  Et je le confirme après l’avoir visitée!!!

 

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Et une fois étalé sur mon plancher de cuisine, ça donnait ça.  En fait, c’est une super belle vue sur la poussière du plancher.  Mais c’est juste maintenant que je réaliser le truc, bien entendu!!  J’avoue tout, juste en voyant le paquet, je sautillais déjà!  En voyant le nombre de paquets à déballer, j’ai fait une autre petite danse dans ma cuisine et juste après, j’ai ouvert – soigneusement – les paquets, en commençant par les trucs aux drôles de formes. Mais parce que je garde les fous rires pour la fin (c’est comme les smarties rouges…  ou les scènes hot dans les Harlequin… pour la fin!)

 

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Côté culture alors!

 

– The Pickwick Papers – Charles Dickens

Dickens, c’est toujours doudou.  D’ailleurs, Dickens et Doudou, ça commence par la même lettre et ça a le même nombre de syllabes.  Rien à ajouter votre honneur, preuve faite!

 

– The grand finale – Janet Evanovich

De l’amouuuuuuuur et l’humour, rien de plus doudou.  Et il est mignon, le petit chat, non??  Un chat, c’est doudou.  Tant que ça ne perd pas ses poils, que ça ne rend pas allergique, que ça ne fait pas ses griffes sur les meubles… bon, ok… je préfère les chats en photo!!!  Ou chez les copines!

 

– Be still my vampire heart – Kerrelyn Sparks

Pour que je puisse vérifier moi aussi l’état de l’équipement sous le kilt.  Fashion pense vraiment à ma culture personnelle!

 

– Doctor Who – Kim Newman

Un historique de la série avec les différents Docteurs.  Avec des photos.  Bref, un must.  Un album photo de mon chéri, il me fallait ça!

 

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Et parce que la culture, c’est pas juste des livres mais aussi… des séries!  Avec David dedans, bien entendu.   J’ai donc eu droit à:

 

– Taking over the asylum (avec Daviiiiid.  Mais David jeunot.  Ça doit être l’époque de la photo, d’ailleurs… no comment.  Ou plutôt si, il y a eu plein de comments.  Mais on a fait le tour!!  Et je n’oserais jamais faire ce type de comments ici!!!)

Je bénis mon lecteur dézoné!

 

– The Blackpool collection (toujours avec Daviiiiiiid)

Semi série, semi comédie musicale, voilà, j’ai l’original, avec photos et tout.  Soupir.  Paraît que je vais vouloir me transformer en cornet de crème glacée après visionnement.  À voir, à voir!

 

Là, vous vous dites déjà que Fashion a fait des folies.  Et je vous le confirme!!

 

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Il est une vérité universellement reconnue: le chocolat, c’est doudou.  Et on en a jamais assez.  Et il est aussi une vérité connue des mes copines: les amandes, c’est mon péché mignon.  Fashion est universelle, alors elle sait tout ça!  Dans le paquet, j’ai pu trouver:

 

– Une barre Nestle à la pâte d’amande.

– Une barre côte d’Or à la pâte d’amande

– Une barre Lindt aux amandes grillées

– Une barre Nestle aux éclats d’amande

– Une barre Lindt de chocolat aux lait aux amandes

– Une barre Galler aux amandes (RIP… je connaissais pas… une tueeeerie!!!)

 

Et pour couronner le tout, des fraises tagada (je ne m’en lasse pas) et des tubes de crème de marrons, doudou ultime de plusieurs Françaises dont on a récemment longuement parlé… et qui, selon Fashion, se mange très bien à la cuillère.  Ou direct du tube.  Un doudou comme je les aime, quoi!!!

 

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Pour les objets (en rapport avec la lecture, je vous le rappelle), Fashion a fait super fort.   D’abord, j’ai pratiquement décollé de mon siège quand j’ai vu le:

 

Super sac soooo british mais en rose, que j’avais vu chez New Look et que je voulais troooop mais que je n’ai pas pris parce que j’avais déjà acheté deux super sacs!  Comme Fashion était avec moi et m’a vue longuement hésiter, disons que ça aide!!  Mais je suis trop, trop, trop contente!  Magnifico! 

 

– Des pantoufles en minou pour les froides nuits d’hiver.  Soooo pink et « with jewels », s’il-vous-plaît!  Lire en gelant des pieds, c’est pas bon.  On apprécie moins les histoires!  Voilà, je me balade comme ça hier soir, ce qui adonne super bien car l’automne a décidé d’arriver subitement!

 

Du gel de bain/douche parfumé à l’amande.  J’ai été bien avertie de ne pas le manger!!

 

– Du baume pour les lèvres à la pâte à biscuits.  Parce que la pâte à biscuit pas cuite, ça rappelle les fonds de bols léchés et les soirées d’hiver au coin du feu.  Du moins pour moi.  Et me faut les lèvres bien douces pour donner des bisous au Docteur quand je vais lire mon Doctor book!

 

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La partition du thème de Doctor Who!!!  Je l’ai déjà apprise et je peux maintenant casser les oreilles au piano en plus d’avec ma sonnerie de téléphone!  Reste juste à programmer mon piano pour qu’il fasse « ou ou ouuuuuuuuuuu » au lieu de « ding ding ding »!!!

 

– Et ce qui m’a fait me tordre de rire!  Plus cute qu’Hello Kitty … une Adipose anti-stress!!!  Oui oui, je vais pouvoir dire moi aussi, comme Donna Noble « I’m waving at fat »!!!  Je lui ai même donné la permission de se fabriquer 3-4 petits copains, idéalement pris dans le surplus de mes cuisses et de mes hanches… mais la petite bestiole ne semble pas vouloir collaborer.  Pfffffff… ingrate!   Mais parce qu’elle est soooo cute, la voilà déboîtée:

 

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Mignon, non???  Et une autre, juste parce que je le veux (moi, j’ai pas de chat ou de lapin à photographier dans toutes les positions … vous allez voir mon Adipose!!!) (Et là, je ne suis pas ironique pour 2 sous pour les photos de chats…. j’adore voir les photos de chats.  Je les trouve hyper cute… mais en photo, as I already said!)

 

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Adipose dans sa nouvelle maison!  Il habite à l’appart au-dessus du Docteur.  C’est concept, avouez!!!

 

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Et le tout ensemble!  Avouez que c’est impressionnant (et qu’on voit toujours autant la poussière sur mon plancher!).  Je n’en reviens pas encore, un immense,  immense merci à Fashion pour toutes ces surprises chosies tout exprès pour moi et qui sont ma foi very, very doudou!!  Plus doudou que ça, ça se peut juste pas!!

 

Ce swap au long cours est un pur bonheur, une grosse dose de rigolade, un soupçon de sexytude et des délires non stop.  Et des petites danses dans le salon à chaque fois. Notre prochain thème est déjà choisi d’ailleurs et ça promet tout autant.  C’est presque trop bien d’ailleurs!  Trop, trop bien!

 

Merci à Bladelor pour l’organisation!

There three remains – Fitzwilliam Dary, Gentleman – tome 3 – Pamela Aidan

These-three-remains.jpgPrésentation de l’éditeur

« L’un des héros les plus aimés de la littérature, Fitzwilliam Darcy, demeure une énigme même plus les plus ardents admirateurs d’Austen.  Plus maintenant.  Avec ce dernier volet de la trilogie « Fitzwilliam Darcy, gentleman », Pamela Aidan nous révèle l’homme. 

 

« These three remains » suit un Darcy ébranlé après le rejet de sa proposition de mariage par Elizabeth Bennett, et qui décide de devenir le gentleman qu’il souhaite être.  Heureusement, une rencontre fortuite avec Elizabeth pendant une visite de son domaine au Derbyshire offre à Darcy une nouvelle opportunité de faire sa cour, mais sa force nouvellement trouvée est mise à l’épreuve par un vieil ennemi, George Wickham. »

 

 

Commentaire

Malgré ma petite déception au sujet du second tome, j’ai tout de suite enchaîné avec le troisième, parce que bon, je ne voulais pas laisser Darcy sur une mauvaise note et, en plus, Pimpi m’avait dit que c’était vraiment bien!   Et je suis ma foi tout à fait d’accord! 

 

Ce tome débute à Londres, alors que Darcy se prépare à se rendre dans le Kent avec le colonel Fitzwilliam, pour rendre visite à son agréable et teeellement gentille tante Lady Catherine de Bourgh.  Et, ô surprise, alors qu’il se préparait à prendre sur lui et à abandonner toute rêverie à propos d’Elizabeth Bennett, la voilà en personne, chez Mr. et Mrs. Collins.   Voilà donc toutes ses bonnes résolutions qui tombent à l’eau et il décide de céder à sa passion et à la courtiser.  De là une série de malentendus et de mauvaises interprétations, en partie dus au fait que Darcy ne puisse pas imaginer qu’il n’a aucune chance auprès de Lizzie dans l’état actuel des choses!  Il fait presque pitié, le pauvre homme, à tout comprendre de travers!

 

Par la suite, ébranlé par les paroles de Lizzie, nous pourrons donc assister à l’évolution de Darcy, à ses réflexions et à l’acceptation de certaines vérités plus ou moins faciles à avaler pour lui.  Il n’a aucun espoir de revoir sa belle mais tente quand même de devenir une meilleure personne.  Mais bon, on le sait tous, la suite va en décider autrement et ils se reverront!!   

 

La période où il est à Londres à la recherche de Wickham est ma foi assez réussie et plus crédible que ce que je craignais suite au deuxième tome.   Encore une fois, certains dialogues sont repris, mais pas tous et pas dans leur totalité.  Nous avons simplement le point de vue inverse!   Nous retrouvons plusieurs des personnages introduits dans le premier tome (Lord Brougham, meilleur ami de Darcy, Fletcher, son valet) , le Colonel Fitzwilliam et Georgiana (qui ne vire finalement pas religieuse.  Je sais, je spoile.  Je suis vilaine) sont plus crédibles et exploités.    Je passerai sous silence la brève réapparition de Lady Sylvanie et de Lord Monmouth empêtrés dans une histoire de trahison car il ne s’agit pas de l’essentiel de l’histoire. 

 

On s’entend, ce n’est pas Austen.  Il n’y  a pas cette touche particulière, ce regard moqueur sur les mœurs de la bonne et moins bonne société de l’époque et sur les convenances et l’étiquette.   Il y a des moments où l’on rit, mais c’est beaucoup moins subtil, moins pince sans rire.  Par contre, on nous sert du Darcy à la tonne et dans mon cas, ça me fait soupirer.  Ce qui semble être le but visé par de nombreux dérivés austeniens!  Et dans mon cas, ça a fonctionné.  J’ai soupiré, j’ai fait de grands sourires niais… et j’ai dévoré le livre en une journée!

 

Ca veut tout dire, non!  Je conseille, alors!  À celles qui ont le goût de tenter le coup des dérivés, pas aux puristes, toutefois!!

 

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Mon coin lecture – saison 3 – ça, c’est fait!

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(Pris ici: liveinhartford.org.  Croyez-moi, c’est certainement pas moi qui ai cuisiné ça.  J’ai les mains pleines de pouces!)

 

Aujourd’hui, ce truc qu’on appelle un blog a trois ans.  J’ai dû chercher un peu parce que dans ma tête, ça en faisait seulement deux!  C’est fou ce que  le temps passe vite et comme parfois, ce qui était au départ un simple outil pour classer mes impressions de lecture et me retrouver dans mes livres peut mener à de belles rencontres et surtout à des amitiés qui, je le crois, dureront un bon moment. 

 

Et c’est surtout ce que je retiens de l’aventure : les gens.  Ceux qui comptent.  Ceux qui passent ici.  Ceux qui partagent leurs avis et leurs connaissances.   Je ne suis pas « fière » de mon blog, je n’avais aucune ambition quand je l’ai ouvert et je n’en ai toujours aucune.  Mais cette idée qui partait de rien m’a ouvert l’esprit, fait voir des choses super et fait voyager « de l’intérieur » comme jamais je n’aurais pensé le faire.   C’est fou, quand même, hein!

 

Je me suis amusée à remonter trois ans en arrière.  La blogosphère avait alors un visage bien différent de celui qu’il a maintenant.  C’était beaucoup moins gros, on connaissait un peu tout le monde virtuellement.  Les Google Reader étaient encore gérables et j’avais du temps pour passer commenter un peu partout.   Les services de presse étaient pratiquement inexistants, seuls quelques blogs très en vue y avaient droit et les partenariats, ça n’existait pas. Ou presque pas.  En tout cas, quand j’ai ouvert le blog, je ne savais même pas que ça existait.  Inutile de dire que je n’ai pas ouvert mon blog pour ça.  Et je ne le poursuis toujours pas pour avoir des livres gratuits, même si je ne crache sur une offre qui implique un livre qui me tente vraiment.  Je blogue parce que ça me plaît, ça a toujours été comme ça et j’espère que ça le restera.    

 

Suis-je en train de radoter comme une vieille, que c’était mieux avant???

 

Naaaaaaaaaaaaaaa… c’était différent, voilà tout.  J’aime le mouvement, la nouveauté.   Mais j’ai aussi un petit pincement quand je vois des blogs que j’aimais bien, et depuis longtemps, disparaître.   J’ai déjà dit que j’avais une petite tendance nostalgique, moi??? ;))

 

Alors… stop les considérations de mémère!  Quoi de neuf depuis cette dernière année??

 

Faceb**k :   Je réalise qu’avec certaines blogueuses (ci-après nommées « copines »), les trois quarts des échanges se font désormais là.   Délires, délires et délires!  Chansons quétaines, vidéos kultes, phrases d’anthologie…  Love you girls!

 

Un petit voyage dans les vieux paysFashion,Yueyin et Miss Bookomaton ont eu à m’endurer pendant pluuuusieurs jours chacune, où j’ai rencontré tout plein de blogueuses super sympathiques (et je ne les nommerai pas tous de peur d’en oublier) et où j’ai participé à mon 3e Books and the City.   Aussi une grosse bulle de 4 jours à Barcelone où nous avons été bien impressionnées par Gaudi, par des lions ainsi que par la sangria.  Et les factures après! (Message à certaines qui me l’ont occasionnellement répété… mes billets s’en viennent… un jour… en attendant, un petit avant-goût:)

 

Images-8 6854(Pour les mauvaises langues: c’est le paysage de notre hôtel à Barcelone… pas duuuuu tout en lien avec le contenu de nos conversations lors de cette soooo glamourous fin de semaine.  Non mais!?!?!)

 

De la visiiiiiiteKali, Pimpi et Delphine chez moi et des rencontres (de princesse) avec Abeille et Emma pas chez moi.  J’aime avoir de la visite, je l’ai déjà dit??  J’ai donc joué la guide touristique (avec plus ou moins de succès) et la cuisinière (avec pas de succès du tout.  Mamaaaaaaaan!!!  Heeeeeelp!!)

 

Deux challenges organisés.  Le challenge English Classics qui compte à ce jour 150 participants et pour lequel 277 billets m’ont été signalés.  Le challenge Ich liebe Zweig, organisé avec copine Caro[line] aura des chiffre approximatifs parce que pas du tout à jour (non mais sérieux, qui est vraiment surpris) mais sur mon billet, nous sommes 47 participants qui ont publié en tout plus de 87 billets.  Bravo tout le monde!

 

Des challenges réussis.  Non mais j’y crois même pas moi-même!!  Le challenge English Classics, le challenge SF, le challenge Coups de cœur de la blogosphère, le challenge Une année en Russie et finalement le challenge Lire en VO, où je décourage régulièrement Bladelor en lui envoyant une groooosse liste!  Quant à mon challenge Zweig heu… disons qu’il a pris des vacances d’été!!


Un read-o-thon où j’ai toffé 18 heures… expérience que j’espère pouvoir tenter à nouveau bientôt, si mon horaire me le permet.   Et parce que « c’est ma fête et je fais ce qui me plaît » *imaginer la musique*, je passe sur tous ceux que j’ai lamentablement échoués!  Na!

 

Un sw
ap co-organisé avec ma télépatheuse officielle
, mettant en vedette Celui Qui Est À Moi, et j’ai nommé le Docteur!  Et une participation à… (et là, j’ai honte…) pas moins de 10 swaps (où j’ai été horriblement gâtée) dont l’un implique l’envoi de 4 colis!  Mais je suis devenue sage et je ne me suis inscrite à RIEN depuis mai.  Je me surprends moi-même!

 

Et bon, s’il faut compter, je peux vous dire que cette année, j’ai publié 278 billets dont 209 sont quand même des billets de lecture.  Et 69 sont des swaps, des challenges… ou des épisodes mouvementés de ma vie tourmentée.  Pour le reste des stats, je n’y comprends rien  – et je suis certaine que ça ne vous intéresse moins que pas – alors vous allez vous en passer!

 

Une blogo-life que je n’arrive plus à suivre… mon Google Reader est bloqué à 1000+ (et le restera pour le restant de mes jours, je crois) et je vois tous les jours d’innombrables challenges dont je n’avais jamais entendu parler et des nouveaux blogs par dizaines, que je n’ai malheureusement pas le temps de visiter tous.  J’ai comme perdu le contrôle et bon, je dois me résigner à me sentir bien étrangère dans ce monde que j’ai déjà beaucoup mieux maîtrisé.  C’est la vie!  

 

Et une autre innovation, mais non la moindre…

 

J’ai maintenant une stalkeuse!  Oui oui, une vraie!  Bon, elle est moins active ces derniers temps, je commence à m’ennuyer.  Ou mon absence de réponse l’ennuie alors voilà, je vais aujourd’hui lui donner son heure de gloire sur mon blog!  Lucky girl!

 

Malheureusement, comme elle ne m’a jamais donné sa véritable identité ni le nom de son blog (elle signe « Marie de […] insérer ici le nom d’un site internet qui n’a strictement rien à voir là-dedans – du moins j’imagine, je n’ai jamais demandé tellement ça me semblait évident  – alors merci de ne pas le nommer), ce sera une heure de gloire anonyme.  Mais je tenais à lui rendre hommage en raison des nombreux fous rires et papotages que ses  sooooo pertinentes interventions ont suscités!

 

Ma stalkeuse et ses amies semblent avoir un « blog littéraire plus intéressant que les vieux» où, paraît-il, je n’ai jamais daigné laisser de commentaire.  Je suis vilaine, je sais.  Je n’ai que 24 heures dans une journée.  Mais, ô sacrilège, je commente toutefois chez d’autres blogueurs, des « vieux », des membres de « la clique ».    Tout ça pour faire monter mon blog dans des classements (dont deux dont je n’avais jamais entendu parler) et être hot.   « La clique » a la particularité d’être très fermée (c’est une clique, il faut s’attendre à quoi, hein?!?!), d’être snob, élitiste, et de « tout faire pour décourager les jeunes blogueuses innovatrices et dynamiques et les empêcher de s’intégrer ».   On cherche encore ce que ce « tout » est.  Et on se demande encore quel f**king pouvoir on est sensées avoir là-dessus parce que franchement, je ne pense pas qu’un blog qui se tient – ou pas… on a qu’à regarder le mien –  ait besoin de qui que ce soit – et encore moins de moi, qui suis complètement dans le champ depuis un an,  on s’entend – pour s’intégrer dans la blogo!

 

Ma stalkeuse s’amuse à diversifier son vocabulaire d’insultes ainsi qu’à compter le nombre de commentaires que je fais, et chez qui.  Elle aime m’annoncer en jubilant qu’elle et ses amies « reçoivent maintenant davantage de services de presse que moi alors il faut que j’arrête de me la péter » et que « pour la rentrée littéraire, elles étaient en avance», plus de comparaison possible, même.   C’est l’fun, elle tient mes statistiques à ma place! ;))

 

Bref, voilà, c’était the hommage!  Et message perso à la dite stalkeuse :  tu devrais être plus régulière… on n’est jamais en panne de raisons pour délirer mais quand même, tes messages sont attendus avec impatience!!

 

Heureusement – ou malheureusement pour certaines – , je trouve ça plutôt drôle et je n’ai pas l’intention de m’arrêter de bloguer pour l’instant, même si je ne réponds pas à tous les jours aux commentaires, même si mes billets challenge sont horriblement en retard, même si mes lectures communes prennent souvent le bord.   Même si mes avis sont toujours aussi anecdotiques et aussi peu littéraires. Même si je ne suis que moi avec mes manies, mes lubies et mes rêves bizarres.

 

J’ai plein de projets dont un nouveau challenge en préparation avec Miss Fashion (devinez le thème… et non, je vous le dis tout de go, il ne s’agit pas de lire tous les livres dérivés du Docteur!) et j’essaie – avec conviction mais relativement peu d’espoir – de convaincre ces demoiselles d’Europe de venir nous rejoindre pour un Mini-Books au Québec (à Montréal??  À Québec??) en août prochain.   J’ai pré-recruté Pimpi et Abeille comme helpeuses au cas où ça fonctionnerait!

 

Alors on dirait que c’est parti pour une saison 4! 

Et là, j’ai écris un roman.  Même pas drôle, en plus!

 

Décidément, je n’ai aucun sens du résumé!

 

PS ajouté par la suite…

Il semblerait que j’y aille un peu fort sur madame ma stalkeuse et qu’elle risque de ne pas aimer.  Même que mon petit côté « bitchy » ressort.  Mais bon, elle le pense déjà (clairement mentionné dans ses mails… mais en d’autres termes) alors ça peut pas être pire.  Mais quand même, je mérite bien une tape sur les doigts pour m’être laissée aller.  Faaaaashion, dis, tu me prépares une liste de poètes moldaves à lire de toute urgence??

Clarissa – Stefan Zweig

Clarissa.jpgPrésentation de l’éditeur

« Le monde entre 1902 et le début de la Seconde Guerre mondiale, vu à travers les yeux d’une femme » : ainsi Stefan  résumait-il le thème de ce roman, entrepris dans les derniers temps de sa vie et retrouvé dans ses archives.

Clarissa, fille d’un militaire autrichien, est née en 1894. À l’aube du premier conflit mondial, elle rencontre à Lucerne, en Suisse, un jeune socialiste français, Léonard, qui n’est pas sans évoquer Romain Rolland. La guerre les sépare, mais Clarissa attend un enfant.

Dans l’Europe déchirée, en proie à l’hystérie nationaliste, son acceptation de cette maternité va devenir, plus qu’une décision personnelle : un destin et un symbole.

Une œuvre testamentaire où le grand écrivain autrichien résume, de façon poignante, son idéal humaniste et son désespoir. »

 

Commentaire

Si vous allez sur Wikipedia, vous verrez immédi atement « roman inachevé de Stefan Zweig ».  Inachevé.  Voilà.  Je ne le savais pas et quand j’ai refermé le livre, j’étais plus que perplexe, c’est le moins que l’on puisse dire!   Je ne reconnaissais pas du tout Zweig qui nous laissait en plan sur une phrase au lieu de boucler son récit comme il le fait pratiquement toujours.   Bref, je ne savais absolument pas quoi dire. 

 

Il m’est toujours difficile de parler d’un roman inachevé.  J’ai toujours l’impression de manquer d’informations pour comprendre ce qu’a voulu me raconter l’auteur, pour faire les liens nécessaires.  Mais connaissant un peu mieux Zweig, (bon, pas assez pour savoir que Clarissa était un roman inachevé, visiblement, me direz-vous), j’y ai quand même vu plusieurs de ses thèmes de prédilection; l’humanisme, son désir d’Europe entière et unie dans l’art.   Tout ça à travers l’histoire de Clarissa, fille d’un militaire stratège de guerre, qui tombe en amour avec un Français, juste avant le début de la guerre.

 

Comme toujours, Zweig m’enchante avec sa plume et sa façon de raconter, de faire naître des images et surtout une rivière de mots qui m’emmène toujours ailleurs.   Pourtant, c’est un récit moins tourbillonnant, moins passionné que ce que j’ai lu auparavant.  Tout au long de ma lecture, j’ai attend la chute, le moment où tout basculera dans la passion, la folie, l’excès mais non.  Si on sent les idéaux de Zweig, principalement dans le personnage de Leonard mais aussi dans le professeur qui engage Clarissa),  il nous les expose de façon plutôt simple et réaliste.  Clarissa est une jeune femme ancrée dans la réalité qui doit, par la force des choses, se positionner par rapport au monde et à ses propres valeurs qui seront bouleversées par les circonstances.   La guerre est en toile de fond, toujours présente, comme un souffle, une ombre qui teinte le roman, sans voler la vedette à ces personnes ordinaires, celles dont le quotidien sera modelé par elle.

 

Si je crois que je préfère Zweig plus « exalté » (ce mot n’est pas nécessairement juste… mais c’est la sensation qu’il me donne généralement), ce portrait juste de petites humanités m’a beaucoup plu et a su me rappeler les idées plus longuement développées dans « Le monde d’hier ».  Une belle lecture mais elle n’entrera pas dans mon Zweig-panthéon, surtout, je le crois, à cause de la fin brutale à laquelle je ne m’attendais pas.  C’est posé comme récit… et j’aurais aimé m’envoler.  Parce que c’est Zweig.

 

C’était donc le Zweig de septembre.  Zweig avait pris une pause estivale, voyez-vous!  Il méritait bien des vacances!!

  Logo Zweig petit

The meaning of night (La nuit de l’infamie) – Michael Cox

meaning-of-night.jpgPrésentation de l’éditeur (de l’édition française.  Mon livre a été oublié chez un ami qui a décidé de le kidnapper, je pense…)

« Une nuit brumeuse d’octobre 1854, Edward Glyver arpente les rues de Londres, choisit un passant au hasard, lui tranche la gorge.

Simple entraînement avant le meurtre de Phoebus Daunt, l’éminent poète qu’il jalouse depuis son enfance. Edward Glyver aurait exécuté sa vengeance comme prévu, si une lettre anonyme n’avait pas tout chamboulé… . »

 

Commentaire

 » Après avoir tué l’homme aux cheveux roux, je suis allé chez Quinn m’offrir un souper d’huîtres… »

 

C’est la première phrase de ce roman d’inspiration victorienne, première phrase qui m’a immédiatement accrochée à cette histoire qui nous emmène dans un Londres sombre et ma foi assez glauque.  Un roman d’atmosphère, en tout premier lieu mais pas que.  Il y a une intrigue très dense, souvent distillée mais quand même étonnante.  L’auteur nous emmène avec lui dans cet univers noir à l’occasion, lumineux à d’autres.  J’ai trouvé ça ma foi très réussi, je m’y croyais!

 

Le sous-titre « une confession », est très révélateur de ce qu’est ce livre, qui commence par une préface qui nous explique que ce que nous allons lire est la retranscription des carnets d’un certain Edward Glyver, homme instruit et féru de littérature.  D’ailleurs, tout au long du roman, on tentera de maintenir cette illusion par des notes  de bas de page et des allusions.  J’avoue, je suis allée vérifier à l’occasion afin de trouver ce qui était réel ou pas… je suis crédule, que voulez-vous!  Pendant plus de 600 pages, nous lirons donc cette étrange confession.  Edward Glyver n’est pas un personnage sympathique et encore moins fiable.  Aveuglé par la vengeance et le rétablissement de ce qu’il considère son droit, addict de l’opium, prêt à tout pour récupérer ce qui, croit-il, lui est dû.  

 

Glyver nous raconte donc sa vie, passant du passé au présent et révélant l’histoire par bribes.  Nous verrons donc son enfance avec sa mère, auteure de romans à la chaîne pour assurer leur subsistance, son entrée dans un collège chic, le début de sa rivalité avec Phoebus Daunt, qui deviendra son ennemi juré, et nous assisterons au moment où sa vie a été chamboulée par la découverte des journaux intimes de sa mère, qui contient des révélations surprenantes qui le conduiront vers un désir de vengeance proche de la folie.  Mensonges, trahisons, amours tourmentées, l’auteur nous révèle par bribes l’histoire et le destin d’Edward.  J’ai beaucoup aimé retrouver des lieux connus de Londres et les imaginer à l’époque victorienne à travers cette histoire dense, pleine de personnages difficiles à aimer mais qui m’ont quand même fascinée par leur folie, leur morale élastique et leurs comportements dérangeants. C’est toute une vie qu’on raconte, pleine de rencontres, d’événements divers, de retournements de situations.  Comment ces personnages ont-ils pu en arriver là, c’est la question que je me suis posée tout au long du roman et c’est cette évolution psychologique qui m’a particulièrement intéressée. 

 

Le style est très érudit, on sent que l’auteur connaît l’époque et la littérature de l’époque.  J’ai beaucoup aimé les multiples références, les clins d’oeil.  Toutefois, je dois avouer que le choix du style, par ailleurs tout à fait volontaire, m’a semblé assez lourd à plusieurs reprises, en raison de ces mêmes références et du mode choisi pour raconter l’histoire.  C’est un roman qui demande au lecteur de s’accrocher par moments et le narrateur, pris dans sa confession, saute d’un sujet à l’autre et digresse joyeusement.  Ça ajoute à l’atmosphère et au portrait du personnage mais parfois, ça m’a semblé un peu long car il y a tout de même des répétitions et on se demande où ça s’en va.  Et comme ma malédiction semble être encore en vigueur (j’ai dû trop casser de miroirs dans ma vie.. j’ai accumulé 77 ans du malheur de tout deviner aussitôt le premier indice donné), j’ai rapidement vu où on voulait nous emmener et aucune révélation ne m’a réellement surprise.  Ce qui ne veut pas dire que je n’ai pas été très intéressée à l’évolution de ce personnage et au chemin qu’il avait bien pu prendre pour en arriver là, à haïr et jalouser à ce point.  

 

Un avis somme toute très positif, pour un roman qu’on peut aimer ou détester, selon ce que j’ai lu un peu partout sur la blogo anglophone.  En français, deux autres avis complètement contradictoires: Ys qui a adoré ce roman et Thom qui a titré son billet « le néo-victorien pour les nuls ».  Je sens qu’il va falloir le lire si vous voulez savoir qu’en penser!

 

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Grandir – Sophie Fontanel

grandir.jpgPrésentation de l’éditeur

« La longue histoire d’amour d’une fille pour sa mère.
« A 8 heures du matin, ça y est, j’avais accepté. Je me levai, je filai chez ma mère. je m’assis sur une chaise près du lit: « Maman, je lui disais pour la première fois depuis l’enfance: je t’aime. Tu es ma vie. Et comment, si je t’aime. toi qui es ma vie. je pourrais te laisser là dans ce lit, à l’abandon? Je ne le pourrais pas. Ecoute, je veux que tu me donnes l’autorisation d’appeler le docteur. qui appellera l’ambulance, et tu seras dans un hôpital mais tu seras soignée, et je t’aime.

Et je te donnerai du courage, je le pourrai. Tu veux bien ? » La seconde inoubliable où je fus suspendue à sa réponse. « Oui à tout », elle avait annoncé. Et plus tard, dans l’ambulance, le sublime sourire retrouvé malgré les souffrances qu’elle endurait: « Sophie. tu me surprends. » Grandir, c’est bien après la croissance, on dirait. »

 

Commentaire

Ce livre a été une surprise-boîte-aux-lettres!  Au départ, je n’avais aucune idée de ce dont il s’agissait et je croyais qu’on m’avait envoyé un livre de croissance personnelle genre psycho-pop!  Inutile de dire que je l’ai mis de côté pendant un bon moment… et que je l’ai ressorti quand j’ai vu fleurir les premiers avis positifs… après avoir compris qu’il s’agissait bel et bien d’un roman!

 

La première phrase de la présentation du livre le mentionne immédiatement, ce livre est un grand message d’amour d’une fille à sa mère âgée.  Une fille qui l’aime plus que tout mais qui se sent aussi dépassée par la fragilité de sa mère, par ce que « s’en occuper » implique de temps, d’amour, de sacrifices parfois, aussi.  Une fille qui se sent coupable de trouver ça difficile, parfois.   Et il y a cette maman, qui n’a jamais voulu qu’on la chouchoute et qui change soudain, qui, malgré la vieillesse et la santé qui vacille, réussit à évoluer vers un certain « laisser faire ». 

 

Le titre, « Grandir », est bien choisi car même en étant adulte, la narratrice vit une étape importante, un changement, une adaptation.  À travers le quotidien d’une mère et de sa fille, on assistera à un voyage vers une certaine sérénité dans la situation, une acceptation de l’amour, de la filiation et de ce que ça implique de construction d’identité.  Beaucoup de tendresse, une maman dont l’humour fait sourire doucement et une fille qui gère cette nouvelle étape de sa vie, celle où le parent devient un peu dépendant de l’enfant. Du respect aussi, malgré les téléphones en panique, les vacances reportées et l’essouflement. 

 

Pourtant, lors de ma lecture, j’ai été un peu moins enthousiaste que Keisha, Papillon, Stephie, Cathulu et Antigone, dont les avis sont tous positifs.  Si j’ai été touchée par moments, je n’ai pas non plus été passionnée par cette histoire, sans doute parce que je ne l’ai pas prise au bon moment.  J’ai quand même eu du mal à m’en imprégner et je crois qu’en raison de ma situation présente, j’ai volontairement gardé une distance entre moi et le récit pour ne pas être complètement chamboulée.  Mes parents ne sont pas dépendants mais c’est une chose qui me fait très, très peur. Une semaine, presque, pour lire ces pages.  J’ai aimé les moments passés avec le livre mais je n’avais pas « hâte » de m’y replonger non plus.

 

Pas la lectrice idéale, donc, car ce n’est pas le genre d’ouvrage vers lequel je me dirige habituellement.  Il semble y avoir une forte part d’auto-fiction et malgré le fait que j’aie trouvé ce récit assez universel et pas nombrilliste pour un sou, ce n’est pas le style vers lequel je suis le plus fortement attirée.  Un avis en demi-teinte, donc. 

 

Merci aux éditions Robert Laffont pour l’envoi surprise!

La pluie avant qu’elle tombe – Jonathan Coe

pluie-avant-qu-elle-tombe.jpgPrésentation de l’éditeur

 » Rosamond vient de mourir, mais sa voix résonne encore, dans une confession enregistrée, adressée à la mystérieuse Imogen. S’appuyant sur vingt photos soigneusement choisies, elle laisse libre cours à ses souvenirs et raconte, des années quarante à aujourd’hui, l’histoire de trois générations de femmes, liées par le désir, l’enfance perdue et quelques lieux magiques. Et de son récit douloureux et intense naît une question, lancinante : y a-t-il une logique qui préside à ces existences? »

 

Commentaire

J’avais vu chez Manu qu’il y aurait une lecture commune de ce livre avec Restling, George , Hathaway , Soie et Emilie .  Ce doit être pour ça que je l’ai mis sur mon comptoir de cuisine et que je l’ai attrapé dans mes affaires un jour où j’avais besoin d’un « roman petit et pas pesant » pour entrer dans un sac à main moins grand que de coutume.  Bien entendu, j’avais complètement oublié la date de la lecture commune et ce n’est que tout à l’heure, en me mettant à l’écriture du billet, que je suis allée vérifier.  Et ô miracle, la date, c’est demain!  Je vais donc pouvoir participer et avoir un billet à propos d’un livre que je n’ai pas lu depuis 3 mois, pour une fois!!!

 

C’est ma première rencontre avec Coe et je croyais, à la lecture des billets sur ses autres livres, que j’aurais droit à beaucoup d’humour et à une ironie assez mordante.  Mais non, rien de tout ça.  C’est un récit très tendre malgré les thèmes parfois difficiles, le récit de Rosamond, une dame âgée qui a rassemblé sa vie et celle de son interlocutrice, Imogen, en 20 photos qu’elle lui décrit minutieusement sur cassettes.  C’est qu’Imogen est aveugle.    Et Rosamond n’a aucune idée de l’endroit où est Imogen.  Ce sera donc à Gill, sa nièce, de la rechercher.  Gill qui finira par écouter les cassettes et rencontrer ainsi sa tante qui raconte une partie de l’histoire familiale qu’elle ne connaissait pas.

 

Une histoire de famille, donc, qui court, en un peu moins de 300 pages, sur trois générations de femmes mal aimées, qui ont aussi bien mal aimé.  Banal, peut-être, pas de vies extraordinaires.  Mais des femmes qui ont souffert et qui ont fait souffrir.  Des schémas qui reviennent, une histoire qui se répète.  À travers des photos trompeuses, souvent reflet d’un bonheur illusoire, Rosamond fait remonter ses souvenirs et tente de voir plus loin que les apparences, plus loin que ce que les photos peuvent nous dire.  

 

J’ai beaucoup aimé ma lecture, lue d’un souffle, ou presque.  C’est l’un de ces livres que j’avais hâte de retrouver et auxquels je pensais pendant les moments où j’en étais éloignée.  Tout est lié, le récit demeure fluide malgré la construction un peu répétive (un chapitre, un photo, des souvenirs) et je me suis attachée aux divers personnages, même dans leurs mauvais moments.  Rosamond a une vision affective mais pas uniquement nostalgique des époques et des événements.  À la fin de sa vie, un certain réalisme pointe et transparaît dans ses cassettes qui ne sont pas toujours complaisantes.  

 

Toutefois, si la lecture a été positive en général, la fin m’a un peu laissée sur ma fin.  Le livre se referme paisiblement, sans ce petit quelque chose de plus que j’attendais.  Peut-être étais-ce inévitable mais le soufflé a redescendu un peu vite pour moi. J’aime quand l’auteur me fait travailler un peu pour trouver la cause des sentiments, des actions… mais dans ce cas-ci tout est bien expliqué, peut-être en raison du format de la narration.  Les parties au présent m’ont un peu moins plu, je me suis moins attachée à Gill qu’aux personnages qui ont vécu à travers les bandes son. 

 

N’empêche que c’est un auteur que je relirai avec plaisir et que mon avis général sur ce roman est positif, ne serait-ce que pour la réflexion sur la filiation, l’amitié, la différence qu’il a suscité ainsi que pour l’ambiance et les descriptions du Shropshire où se déroule une partie des souvenirs d’enfance.  Et… j’ai dit que j’aimais le titre?  Très évocateur!