Oh qu’il est bien, ce premier tome! Je sens que je viens de découvrir une nouvelle chérie chouchou, à l’atmosphère so vintage. Quel plaisir que ce mois anglais!
Maisie Dobbs est Inspectrice. Ou Psychologue. Ou Investigatrice. Elle ne sait pas trop en fait. Elle vient de s’établir à son compte, à Londres, après que son mentor ait pris sa retraite. Nous sommes en 1929 et la guerre de 14-18 est encore fraîche dans les mémoires. C’est en enquêtant pour un homme qui croit que sa femme le trompe que Maisie est intriguée par une tombe portant un seul prénom : « Vincent ». Elle décide donc de suivre son instinct qui la pousse à en savoir davantage sur cette affaire.
Lire ce premier tome, c’est d’abord rencontrer Maisie Dobbs. D’abord en 1929 et ensuite près de 20 ans plus tôt, alors qu’elle avait 13 ans. À la mort de sa mère, elle commence à travailler comme bonne pour Lady Rowan, une suffragette un peu excentrique. Quand elle se fera prendre dans la bibliothèque à lire… du latin à 3h du matin, avant son travail, de nouvelles portes vont s’ouvrir à elle.
En fait, une grande partie du roman raconte l’histoire de Maisie et seulement environ la moitié est dédiée à l’enquête principale, qui l’amène à « La retraite », une maison de repos pour anciens soldats qui vivent mal en société. Avouons-le, Maisie Dobbs et les personnages qui gravitent autour d’elle sont un peu « too good to be true ». Mais sincèrement, dans ce genre de mystère un peu « cozy », je recherche souvent ce genre de chose alors ça ne m’a pas trop embêtée. J’ai beaucoup aimé découvrir le passé de Maisie, son histoire… le tout petit à petit. De bonne à étudiante, en passant par le métier d’infirmière de guerre en France, elle en a fait du chemin pour en arriver là.
Une jolie histoire en background, une atmosphère vieillotte et bien rendue, en plein Londres qu’on a l’impression de marcher. Maisie est une héroïne très intelligente, avec une perception hors du commun, qui est facilement touchée par les gens, ce qui lui permet de les aider. Une lecture agréable, sans prétention… qui se dévore, ne serait-ce que pour être transporté dans cette époque.
C’était une lecture commune avec tout plein de gens… et comme je suis toujours aussi paresseuse avec les liens, je vous copie le super travail d’Aifelle, qui les a tous recensés.
Aifelle, Alicia, FondantOChocolat, Valérie et Alexandra.