(J’ai pris plein de photos mais sur chacune d’entre elles, il y a plein d’inconnus reconnaissables… du coup, je vais éviter hein… on prendra pas de chance!)
Vous savez quoi ?? Quand on passe un bon moment, on a envie d’en parler encore et encore. Et pour Jules et moi (normalement Abeille aussi… mais cette année, c’était impossible pour elle), ça fait partie de nos deux pélerinages annuels bouquinesques annuels. Yep, les blogs ça fait ça aussi… créer des amitiés, des happenings… un jour, faudra que je raconte comme il faut comment le blog, parti d’une idée comme ça, pour garder trace de mes lectures, a changé ma vie… d’une certaine façon! Il y en aurait loooong à écrire là-dessus. Et je ne parle pas du côté « jet set »… que je laisse à Julie!
Autant ma journée de vendredi a été consacrée aux retrouvailles avec Kikine et Céline, ainsi qu’à une vraie rencontre avec Yo (une fille géniale et super intéressante à jaser), autant la journée de samedi a été un feu roulant de placotages avec tous ces gens à qui on parle par mail toutes les semaines, de découvertes et de discussions avec auteurs et éditeurs. Malgré les épaules qui s’affaissent sous le poids des livres et les pieds qui protestent, nos salons du livre entre copines, on y tient. Vraiment.
Donc, après une arrivée à la course (dans un escalier roulant brisé), nous avons pu attraper juste à temps Julie Gravel-Richard, Venise et Marsi (dont j’ai perdu le blog), avec qui on avait prévu manger. Ouais, la sangria à la bière était bonne, la veille… Meilleure-copine qui m’hébergeait et moi nous sommes levées légèrement en retard. As usual! Finalement, ça a été un dîner animé (et qui a été écourté pour une certaine personne que je ne nommerai pas… parce qu’il avait oublié sa séance de signature et qui a dû partir sans même finir son verre de blanc), avec tout plein de gens, où on a jasé littérature, cognition et TDA. Disons qu’une gang de placoteux, ça fait du bruit!
Donc, sur la photo, de gauche à droite… Nathalie Roy (qui a écrit la série très drôle de Charlotte Lavigne), moi-même (avec mes lunettes sur ma tête… ce qui m’a fait les chercher silencieusement pendant 10 horribles minutes), Jules (avec qui on n’est que très rarement d’accord littérairement… mais que j’adore comme fille), Julie Gravel-Richard (qui a écrit le magnifique Enthéos – d’ailleurs nominé pour Québec-o-trésors), Venise (grande lectrice de littérature québécoise devant l’éternel), Yanick, le conjoint de Julie, Marsi (conjoint de Venise et ayant aussi commis deux BDs – miam miam fléau et le tout récent Colis 22 que je dois encore acheter), Marie-Josée Turgeon (débordante d’énergie et ayant écrit une nouvelle dans Pourquoi cours-tu comme ça… en plus d’être blogueuse chez aufildespages.ca) et Michel Jean (dont j’ai adoré Elle et nous ainsi que Le vent en parle encore).
Donc, un salon du livre, c’est plus qu’une librairie géante. Pour moi, c’est avant tout des gens. Des gens qui écrivent des livres, de gens qui les aiment et qui veulent nous les faire connaître. C’est la chance de pouvoir dire, comme ça, à un auteur que vous avez adoré ce que son roman vous a fait vivre… et réaliser qu’on a bien fait de surmonter notre gêne initiale car ça lui fait plaisir, finalement. Ou il fait bien semblant! (Ou pas d’ailleurs… certains vivent vraisemblablement dans une autre sphère – beaucoup plus élevée, of course – que nous, pauvres lecteurs… mais ceux-là, j’ai bien l’intention de les oublier… et, même s’il ne faut pas mêler oeuvre et auteur… j’avoue que ça ne donne pas envie de lire leurs romans… juste un petit conseil comme ça: prenez des cours de théâtre, au moins!). C’est aussi des conférences, des tables rondes et des animations qui mènent à des discussions over-primordiales telles que « de l’usage du terme pilonner dans la littérature érotique » ou « le planning idéal pour voir tout le monde que l’on veut voir »… certains sont imaginatifs! C’est se perdre parmi les rayons, c’est vouloir aller à un point A mais être arrêtée par un auteur ou une couverture tentante. C’est faire deux fois le tour des mezzanines pour trouver celle que l’on cherche (au grand désespoir de nos pieds) mais c’est surtout jaser. C’est rencontrer des lecteurs du blog qui viennent nous parler… on ne s’y habitue jamais et ça fait toujours autant plaisir! Jaser livres, jaser coups de coeur, jaser blogs dans notre cas.
Donc, je profite de ce billet pour saluer encore ces personnes (qui j’espère se reconnaîtront) qui ont fait que notre salon a été ce qu’il est.
– Véronique et Marie-Josée de chez Librex… you rock girls!
– Julie et Caroline de chez Scholastic… c’est toujours un plaisir quand vous nous parlez de vos livres avec tant de passion.
– Marie-Claude de chez Fidès… avec qui on peut discuter librement de tout, même quand on a pas du tout aimé!
– La gang de chez Québec Amérique… pour les jasettes littérature… à qui j’ai pu dire tout mon amour pour la collection Littérature d’amérique
– Les gens de chez Druide, qui ont supporté pendant 2 jours .mes « Mireille est-elle là »??? C’est aussi chez eux que j’ai pu voir en vrai Richard, qui m’a confirmé une nouvelle (au sujet de Crime à la librairie) qui m’a fait sautiller de joie!
– Tania chez Alto, miss conseils, toujours aussi aimable!
Et aussi tous les autres, dont je ne connais pas les noms… les gens chez Boréal, de chez Héliotrope (qui m’ont donné le goût de tout acheter leur collection, que je connaissais par ailleurs très peu). Sans oublier les auteurs qui ont été géniaux (je ne les citerai pas tous… mais bon, en particulier Anne-Marie Sicotte (oui, je suis convaincue, je vais les lire, les tuques bleues), Luc Mercure (dont j’ai beaucoup aimé le Port de mer et avec qui on a discuté romans et vision des critiques de livre… il faut que je trouve son autre roman dans la collection d’ailleurs), Catherine Mavrikakis (oui, je bégayais mais il faut lire Le ciel de bay City – dont je parlerai bientôt – ainsi que La ballade d’Ali Baba), Simon Boulerice (vous connaissez Edgar Paillette, qui traite de la fratrie d’enfants différents? Vous devriez!), Claudia Larochelle ( auteur pour vol 459 – que je ne lirai pas… sorry.. mais j’ai entendu dire qu’il y avait un écrasement d’avion là-dessous… et bon… vous me connaissez! – et animatrice de LireTV, émission où on ne nous vend pas des livres mais où on nous parle de littérature… grosse différence), Kim Thuy (qui est adorable – et dont je taierai la préoccupation principale quand nous avons jasé-… et vous devriez vraiment lire Ru), Geneviève Pettersen (avec qui je partage quelques souvenirs d’adolescence… même si je n’étais pas aussi bright que sa déesse des mouches à feu), Christine Eddie (avec qui j’ai parlé « Locked in syndrome », communication et un peu de boulot… un prochain roman est en bonne voie (yéééé)… en attendant, vous pouvez lire « Je suis là« , « Les carnets de Douglas » ou Parapluies« ), Sophie Bienvenu (« Et au pire on se mariera est un coup de poing… et il paraît que son nouveau roman, que je lirai sans doute bientôt, est tout aussi poignant… mais elle est super drôle comme fille. On a eu l’honneur de lui demander où étaient les toilettes… again!), Larry Tremblay (oui oui, celui de L’orangeraie, qui vient de mon Saguenay adoré), Hervé Gagnon (dont je lirai bientôt le troisième tome de Malefica… et avec qui j’ai une amie commune… don’t worry, on va être prudentes au Mexique) ainsi que Lili Chartrand, auteure jeunesse dont j’adore tout, tout, tout (Gros monstre qui aimait trop lire, La malédiction des petits pois).
J’en oublie. C’est sûr.
Mais bon… mon conseil pour un salon réussi? Contournez les poussettes, entrez dans les stands et parlez aux gens. Ça change l’expérience du tout au tout!
À l’an prochain!