Saga – Volume 3 – Brian K. Vaughan / Fiona Staples

Saga 3Avouez que vous n’êtes pas surpris de voir apparaître ce troisième tome sur ce blog!  Et je ne crois pas trop m’avancer vite en vous disant que d’ici quelques semaines, vous verrez le tome 4.  Une intuition, comme ça!

 

Je vais le dire tout de suite, cette troisième intégrale est aussi bien que les deux premières.    Tous les personnages gagnent de la profondeur, on découvre un peu d’où ils viennent et apprend davantage à connaître les personnages secondaires, même si certains restent mystérieux.  Mais on suit à la fois nos fugitifs et leur babysitter, The Will, le tueur à gages ainsi, Gwen, l’envoyée de Wreath ainsi que le Prince Robot.  Sincèrement, ils sont tous intéressants, tous un peu cinglés et le tout à des accents Star Warriors (oui, j’invente des mots, je sais).

 

C’est un concentré d’émotions, d’aventures et d’humour, sans oublier une violence « normale » dans ce monde en guerre où tout est permis.   On nous présente deux nouveaux personnages, deux reporters de tabloïd qui semblent ma foi tout à fait prometteurs… j’espère les revoir bientôt… et je me demande QUI est sur la couverture de ce tome 4!

 

Une finale qui m’a fait ouvrir de grands yeux, une petite narratrice à la voix à la fois cute et ironique… bref, je suis méga-fan!

 

 

Philippe H. ou La Malencontre – Mylène Fortin

MASTERJ’ai terminé ce roman depuis plusieurs jours et je ne sais trop comment en parler.  En fait, j’ai beaucoup aimé ma lecture mais j’en garde surtout un souvenir d’atmosphère onirique et hallucinée et de voyage initiatique afin de faire la paix avec le passé.  Je ne suis pas certaine d’avoir réellement compris tout ce qui est impliqué, mais j’ai vraiment apprécié cette parenthèse de lecture (yep, il est super court, ce qui convient bien à ce type d’histoire, je trouve).

 

C’est donc l’histoire d’Hélène, qui fait une thèse sur le désir.   En fait, elle désire Philippe H… et elle voudrait être certaine que c’est pour les bonnes raisons.  L’univers d’Hélène est souvent déformé, elle vit à travers un filtre étrange et intense, qu’elle ne comprend qu’à moitié.  Ce sera donc avec sa soeur et le Philippe en question qu’elle s’en ira en Gaspésie, officiellement pour aller voir les enfants de la dite soeur (j’ai oublié son nom… je ne sais pas si ça paraît avec mes circonvolutions… et j’ai prêté le roman à une amie pour avoir son opinion) mais aussi pour être confrontée au passé.

 

Tout au long, on a nous aussi du mal à distinguer le réel du fantasmé, on vit les émotions en montagnes russes d’Hélène (et believe me, ce sont des montagnes russes extrêmes… genre pour habitués) et le tout a un aspect limite psychanalytique qui interpelle et qui nous scotche au roman.  Ajoutons à ça que c’est ma foi fort bien écrit, avec une plume évocatrice qui réussit à nous faire plonger dans l’univers.

 

J’avoue que le dit Philippe n’est pas peureux du tout (ouais, je me serais enfuie à toutes jambes face au comportement des personnages qui est disons… intense…) et que nous restons parfois un peu perplexes devant les réactions de chacun d’entre eux.   J’avoue avoir du mal à saisir la fascination de Philippe pour Hélène (elle me ferait juste… peur…) mais en gros, je me suis laissée emporter.  Et c’est l’important non?

 

Qui l’a lu??

Deux par deux – Barbara Reid

Deux par deuxVoici donc un album cartonné qui raconte l’histoire de Noé.  Vous savez, l’arche?   Oui, trouver ça ici, c’est étonnant, j’avoue.  En effet, si je suis baptisée catholique, je ne suis pas croyante.  En plus, l’ancien testament et moi, on a toute une histoire.  Comme j’avais toujours fini très tôt au primaire, on me donnait à lire… la Bible.  Je ne pense sérieusement pas que les profs avaient vraiment lu l’Ancien testament pour me faire lire ça.  Parce que bon, moi, j’adorais hein.  Sanglant à souhait, plein d’histoires et d’aventures, et dans ma petite tête, le personnage qu’on appelait dieu était le gros méchant qui punissait tout le monde.  En fait, je pensais que c’était l’ancêtre du dieu-qui-est-amour avec lequel on nous rabâchait les oreilles en classe (yep… dans mon temps, la laïcité à l’école, en théorie et en pratique, ça faisait deux).  Ancien, nouveau… vous comprenez le lien!

 

Bref, ce n’est pas un thème qui fait écho chez moi.  Et comme je travaille dans un établissement public laïque, je ne peux pas non plus utiliser cet album à l’hôpital.   Par contre, sérieusement, il est bien fait.  C’est simple comme tout, ça raconte l’histoire d’une façon adéquate mais pas troooop culpabilisante, même si on n’a pas pu passer à côté de « le monde est méchant, il faut le punir ».  Ajoutons que ça permet de travailler le vocabulaire des animaux (avec un album plus grand, ça aurait été encore mieux) ainsi que les chiffres.  De plus, avec le grand bateau, on peut limite faire un jeu de cherche et trouve et travailler les notions spatiales.

 

Par contre, je ne saurais trop vous inciter à découvrir les albums de Barbara Reid (je vous en présentais un ici).  Elle crée tout en pâte à modeler, avec beaucoup de détails et c’est ma foi mignon comme tout.

 

Je vais donc offrir cet album à une copine à moi qui est croyante et qui aime le thème.  Ce serait dommage que ces superbes planches ne profitent pas à quelqu’un!

Confess – Colleen Hoover

ConfessJe vous avais dit que je relirais rapidement un Colleen Hoover rapidement.  Je ne sais pas, je file pour ça ces temps-ci.  Romance, sentiments exacerbés… bref, j’ai le rhume et j’ai besoin de ce genre de roman.   Par contre, je dois avouer que j’ai beaucoup moins aimé celui-ci que Maybe Someday, que j’ai lu récemment.

 

C’est, je crois, le dernier roman de l’auteur.  Le prologue est larmoyant à souhaits (sérieux, ce qui arrive est mon PIRE cauchemar.  La dernière fois qu’on voit quelqu’un… et le SAVOIR… oh my!) et l’histoire que l’auteur nous raconte va se dérouler 5 ans plus tard, alors que Auburn, l’héroïne, a 21 ans.   Elle vient de déménager au Texas, déteste sa vie, déteste ce qu’elle est devenue puis, un jour, elle va tomber sur une offre d’emploi.  C’est une galerie d’art, elle y est engagée comme hôtesse, et elle va y rencontrer Owen, qui semble fasciné par elle.

 

Comme dans Maybe Someday, nous avons les points de vue alternés de Auburn et d’Owen, les deux protagonistes.  Rapidement, nous savons qu’il l’a déjà rencontrée, mais il ne lui a jamais parlé. La rencontre va être électrique.  Mais voilà, chacun a un lourd passé, et il semblerait qu’Owen ne soit pas un garçon pour elle.

 

Difficile d’expliquer pourquoi j’ai de grosses réserves sans spoiler quoi que ce soit, même si j’avoue que rien ne m’a surprise.  En fait, c’est plutôt exactement ça le problème.  J’ai trouvé toute l’histoire un peu déjà vue, avec des personnages assez caricaturaux et beaucoup, beaucoup, beaucoup de trucs lourds dans les passés des personnages et un peu trop de drames et de mesquinerie pour moi.  J’ai par contre beaucoup aimé le côté art (j’adore l’idée) et, bizarrement, le fait que l’attirance se développe super vite ne m’a pas dérangée plus que ça, alors que d’habitude, ça a tendance à me hérisser.

 

Bref, un avis en demi-teinte.  Je relirai Hoover, mais pour le moment, je vais me tourner vers d’autres auteurs du même genre.  Parce que bon, je n’ai quand même pas envie de lire des trucs sérieux, hein!

Polina – Bastien Vivès

PolinaJ’avais repéré cette bande dessinée il y a des années.  C’est clair, une BD qui parle de danse, c’était pour moi irrésistible. Mais pourtant, pourtant…. même si j’ai trouvé  très bien évoqué le contexte de la danse de haut niveau, les relations particulières entre danseurs, cette bulle hors du monde et hors du temps qui semble les contenir, je suis restée étrangement insensible à l’histoire.  Extérieure.  Et comme j’étais certaine d’aimer, je suis un peu déçue.

 

N’allez pourtant pas croire que je ne vois que du négatif.  Je ne me suis pas ennuyée, j’ai lu très rapidement ces 200 pages sans me lasser, mais j’avoue avoir attendu quelque chose qui n’est apparu qu’un très bref instant, à la toute fin.    Peut-être est-ce en raison du trait, somme toute assez grossier.  Soit, il fait ressortir les lignes des danseurs, réussit à faire ressentir les mouvements en raison de cette simplicité mais n’empêche que pour les scènes qui ne sont pas de la danse, il ne m’a que peu touchée.

 

Cette BD, c’est l’histoire d’une petite danseuse russe douée, qui entre dans l’école de Bojinsky à l’âge de 6 ans.  Celui-ci voit en elle beaucoup de talent et la fait travailler dur.  Certes, elle choisira ses propres chemins, explorera la danse autrement mais je crois que cette relation entre elle et son mentor, la vision qu’elle a de lui qui évolue à travers le temps, est ce qui m’a le plus touchée du roman.  C’est une relation entre vénération et crainte… parfois teintée d’un peu de mépris, avec une Polina qui garde intacte la vision de ce maître qui a commencé à modeler la danseuse qu’elle est devenue.

 

On saute d’époque en époque, on rencontre Polina à différents moment de sa vie et je crois que c’est ce qui m’a fait rester en dehors de l’histoire.  J’avais l’impression de survoler les événements ainsi que la psychologie des personnages.  Du coup, comme cette BD a reçu d’excellentes critiques, je me sens un peu le vilain petit canard avec mon « bien aimé mais… »

 

Une lecture en demi-teinte, donc.

Je vous renvoie vers les billets de Tamara (charmée) et Aifelle (à la lecture de son billet, je réalise que son avis est ma foi fort semblable au mien!)

la-bd-de-la-semaineEt c’est chez Noukette cette semaine!

 

Il ne faut pas parler dans l’ascenseur – Martin Michaud

Il ne faut pas parlerJe lis des polars par intermittence.  C’est d’ailleurs l’un des genres que je connais le moins, en fait.  Ce roman était dans ma pile suite à une promo chez mon libraire.  Oui, je sais, je suis faible et je résiste rarement à un livre pas cher.   J’avais entendu parler de l’auteur chez Richard (et ailleurs) mais j’ai choisi ce roman particulier, là, maintenant, à cause de son billet du 15 mars, où il parle du dernier roman de cette série.

 

Et mon opinion?  Martin Michaud est définitivement un auteur de romans policiers à découvrir.  Ce premier tome nous emmène à Montréal, dans un service de police de quartier, où nous rencontrons l’inspecteur Victor Lessard, qui se remet mal d’un divorce, qui a une famille dysfonctionnelle et qui se bat contre ses propres démons.  Oui, je sais, c’est un peu cliché.  Mais j’ai entendu dire que le personnage devenait plus étoffé dans les tomes suivants.  Ce premier tome nous présente le personnage mais il le plonge surtout dans une enquête étrange où s’entremêlent les genres, les voix et les meurtres.  Quel lien peut-il bien y avoir entre un homme trouvé mort dans son bureau, un autre dans un coffre de voiture et une jeune femme fauchée dans la rue?

Certains ont été déroutés par le début, qui peut sembler confus.  Pour ma part, j’ai au contraire beaucoup aimé nager dans le flou pendant la première partie du roman.  Ça m’arrive tellement rarement (et je vous rassure, j’avais of course deviné tout le reste hein… j,ai une malédiction, on ne se refait pas!).  Malgré tout, les pages se sont tournées toutes seules, le style fluide et bien ancré dans l’action m’a beaucoup plu et je salue la construction de ce roman, particulière et mystérieuse à la fois.  L’atmosphère montréalaise est vraiment bien réussie, je revoyais plusieurs endroits que j’aime beaucoup et j’ai une envie folle de retourner me balader au cimetière Notre-dame-des-neiges.

 

Bon, ok, il y a quelques répétitions…  quelques propos un peu plaqués.  Mais en gros,  je me suis attachée à cet enquêteur et à son petit monde et j’ai une terrible envie de lire les autres enquêtes que Martin Michaud nous a concoctées.  Ah oui!  Il est publié en France.  Bonne nouvelle, non?

 

Ailleurs, on en parle chez Biblioblog, Yueyin et Venise

Ma plus belle victoire – Gilles Tibo/Geneviève Després

ma plus belle victoireJe l’ai déjà dit plus d’une fois, je suis fan de Gilles Tibo.  J’adorais ses séries Noémie et celle du petit géant.  Du coup, quand j’ai vu passer ce texte-ci, je n’ai pas pu résister.  Surtout que les images avaient l’air d’être tout à fait dans ma palette! Et j’ai drôlement bien fait car ce court roman traite de façon positive et belle à la fois des peurs et de l’anxiété chez l’enfant.

 

Notre petit héros a donc, un jour, rencontré la Peur.  Au début, il peut l’oublier mais elle devient de plus en plus présente… peur de la fin du monde, peur des serpents, peur de ne pas réussir… bref, peur de tout.  Mais son entourage va l’aider à remporter de bien belles victoires.

 

Vous savez quoi?  Quand j’étais petite, j’étais pareille.  Un avion passait?  C’était la 3e guerre mondiale.  Trop de vent?  J’allais faire comme le magicien d’Oz.  Des nids de poule?  J’allais tomber dans un trou comme Alice et plus rien n’aurait de sens.  Un mal de coeur?  J’avais été exposée à une bombe nucléaire sans m’en rendre compte et je perdrais mes cheveux, comme dans le film à la télé.    Et comme personne d’autre ne paniquait pour ça, je me sentais un peu trop « aware » pour ce monde d’insouciants!   Du coup, ce petit album plein d’espoir m’a beaucoup touchée.  Les images sont douces et évocatrices, le texte est très juste et ça passe ma foi fort bien.

 

Bien entendu, certains me diront que ce n’est pas si simple.  Que l’angoisse et l’anxiété, ça ne passe pas comme ça (yeah… tell me about it)… mais pour expliquer aux enfants et pour leur montrer que ça PEUT s’arranger, c’est parfait, je trouve!

 

Merci Québec Amérique!

Maybe someday – Colleen Hoover

Maybe somedayJe n’avais jamais lu Colleen Hoover.  Tout le monde me disait qu’il FALLAIT mais bizarrement, vu que je suis opposante, je ne l’avais jamais fait.  Juste pour ne pas faire comme tout le monde.  Mais un certain dimanche de lendemain de veille (yep… I’m too old for this shit), j’ai décidé que c’était tout à fait ce qu’il me fallait.  Du coup, j’en ai pigé un au hasard et voilà!

 

Colleen Hoover écrit du new adult.  Des protagonistes souvent début vingtaine, qui ne sont plus au secondaire, quoi.  C’est donc l’histoire de Sydney, qui va avoir 22 ans.  En couple depuis 2 ans avec Hunter, elle habite avec Tori, sa meilleure copine, alors qu’elle étudie en musique à l’université.   Puis, un jour, elle apprend que son copain et sa coloc s’en donnent à coeur joie dès qu’elle a le dos tourné.  Du coup, après une bonne droite, elle aboutit seule dans le milieu de la cour, sous une pluie battante.   Elle sera rescapée par le voisin d’en face, Ridge, avec qui elle discutait musique par texto.   Rapidement, ils se mettent à discuter musique et à composer ensemble… pour se rendre compte qu’ils s’apprécient beaucoup.  Pas de problème, direz-vous… sauf que si, en fait.  Maggie.  L’adorable petite copine de Ridge avec qui il est depuis 5 ans.

 

Disons-le d’emblée, c’est addictif.  Je l’ai lu d’une traite et ce malgré un état mental moins qu’idéal.   Les pages se tournent toutes seules et on veut savoir comment cette histoire va pouvoir se terminer.  Les personnages sont complètement déboussolés et déchirés  par ce qui leur arrive, par ces sentiments qu’ils n’avaient pas prévu et qu’ils préféreraient voir disparaître.   En effet, Ridge est vraiment amoureux de Maggie et il se voit faire sa vie avec elle, tandis que Sydney sort tout juste d’une relation qui s’est super mal finie.   Pas idéal.  Pas idéal du tout.  Du coup, j’ai réellement eu de la peine pour les personnages et j’ai pu ressentir toute leur ambivalence, leur culpabilité et j’ai espéré pour eux, malgré la situation.

 

Du coup, j’ai trouvé toute la première partie super réussie, j’ai aimé les imperfections des personnages, leurs erreurs et leur évolution.  J’ai par contre trouvé la fin un peu précipitée et que de larmes, que de larmes!  J’avoue que j’ai parfois levé les yeux au ciel à la mention des énièmes pleurs ou yeux mouillés.   Mais c’est une histoire qui m’a émue, autant par l’aspect musique, par la tension ambiante que par certaines particularités des personnages, dont je ne parlerai pas ici.  Même que les petites incongruités ne m’ont pas vraiment énervée, vu qu’elles sont bien expliquées.

 

Une auteure que je relirai et ça adonne bien car j’ai le dernier de l’auteur dans la pile!

Oooooh… un cadeau!

Oui, j’aime les cadeaux.  Je suis comme ça, moi.  Et les swaps me manquent, je pense.  Du coup, quand j’ai eu un paquet de Sweet-Yueyin et de Shiny-Fashion, j’étais comme une petite fille.  Du coup, je leur ai filmé le déballage.  Du coup, ça n’intéressera pas tout le monde, mais ça me fait plaisir!  C’est pour vous les filles!

 

Et bon, savoir que vous avez pensé à moi, ça me fait moins regretter de n’avoir pas pu traverser l’océan pour le salon du livre!   Ceci dit, je ne sais toujours pas faire de montage et je dis toujours autant n’importe quoi dans les vidéos.  Ceci explique que je n’en fais pas souvent!

 

Love you girls!

Long John Silver – tomes 1-2 – Xavier Dorison/Mathieu Lauffray

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Long john silver 2Une autre BD du mercredi, avec les deux premiers tomes de cette courte série qui traîne dans ma pile depuis… plusieurs années.  Du moins, les premiers tomes.  Je me souviens que Yueyin m’avait dit avoir bien aimé sans plus… du coup, j’en ai repoussé la lecture ai ai mis les albums bien en bas de la pile… et je les ai oubliés là.

 

Pourtant, le personnage de Long John Silver me fascine depuis mon adolescence.  l’ïle au trésor de Stevenson est un roman d’aventures extraordinaire, avec un personnage mystérieux, impossible à cerner, qui nous hante longtemps.  Du coup, quand j’ai vu une BD qui nous faisait revoir Long John Silver quelques années après les événements de l’Hispaniola, impossible de résister.   Ici, le pirate a bien vieilli mais est toujours prêt à s’embarquer dans des aventures incroyables.  Il y a plusieurs clins d’oeil à l’oeuvre originale et le docteur est bien présent, avec cette droiture qui le caractérise.

 

Silver est cette fois engagé par Lady Vivian Hastings, épouse esseulée (mais pas tant que ça, en fait) d’un explorateur qui prétend avoir trouvé une cité mystérieuse (et richissime) quelque part en Amérique du Sud.   Quand on lui ordonne de tout liquider pour financer une nouvelle expédition, la dame (qui n’a rien d’une fragile créature et tout d’une manipulatrice exercée) décide partir aussi.

 

Ces deux premiers tomes racontent la traversée et sa préparation.  Si j’ai trouvé le début un peu lent et confus (mais peut-être ai-je été déçue de ne pas retrouver l’univers de Treasure Island) et que j’ai mis un moment à entrer dans l’histoire, j’ai beaucoup aimé le tome 2, avec les machinations de part et d’autre, les aventures en mer, les trahisons et le monde de la piraterie qui est bien présent.. mais souvent moins antipathique que le capitaine!   Par contre, j’ai adoré les dessins, surtout ceux en mer.  Ils sont magnifiques, sombres à souhaits, les plans sont variés et on se croit sur ce bateau secoué par la mer.   Ce graphisme, qui m’avait déjà séduite dans les images de villages et de rues dans le premier tome, me plaît définitivement beaucoup.

 

Heureusement… la suite est dans ma pile.  Je vous en parle bientôt car j’ai bien hâte de voir comment les auteurs vont faire évoluer le personnage!

BD-de-la-semaineEt c’est chez Stephie cette semaine!