C’est l’heure de mettre ma blogroll à jour!

Sans titre

Si vous descendez beaucoup, dans la colonne de droite, vous allez voir ma blogroll.

Qui – comme mon index alphabétique – n’est JAMAIS à jour.     Comme je suis une grosse paresseuse, je vais vous demander de travailler à ma place, ok!  Si je vous visite de temps en temps (pas besoin d’être souvent… je suis horriblement peu présente sur les blogs ces temps-ci) et que vous n’y êtes pas, pouvez-vous me laisser votre lien en commentaire?

 

Je suis aussi toujours preneuse pour découvrir des nouveaux blogs, surtout ceux qui lisent de la littérature adulte (du moins, de temps en temps).   Pour la jeunesse, j’en connais beaucoup, beaucoup plus!  J’irai voir et si je réalise que c’est un endroit où je retournerais volontiers… j’ajouterai une section « nouveautés » en bas de la dite blogroll.

 

Alors, vous me donnez un coup de main?

Super papas! – Joan Holub/James Dean

Super papas!Troisième album Scholastic de la cuvée de juin qui fait son chemin jusqu’ici.  Bonne cuvée d’ailleurs!  Cet album fera la joie des petits garçons et des petites filles (parce qu’il y en a) qui trippent construction et gros trucs avec des roues qui ont tendance à devenir bien sales.

 

Il ne s’agit pas d’une histoire à proprement parler mais plutôt d’une énumération de papas camions et de leurs petits, qui font leur journée de boulot dans le chantier.   Mais malgré ce fait, c’est un album que j’ai beaucoup aimé… et qui fait la JOIE de certains de mes cretons, qui s’amusent à vrombir, creuser, rouler, compresser, comme tous ces camions.  Mon bureau s’est transformé en chantier géant!

 

J’aime surtout cet album pour le vocabulaire de verbes variés et intéressants, qu’on ne trouve pas dans tous les albums.  De plus, il y a un joli répertoire de « gros/petit, vu qu’il y a toujours un papa et son bébé.  Par contre, mon bémol.  Le bémol d’une fille qui ne connaît RIEN à la construction. J’aurais aimé qu’on me dise comment chacune de ses grosses bêtes sur roues s’appelle.   Entendons-nous, certains cretons peuvent être très, très demandants face à la précision de ces termes!

 

Bref, un joli album aux couleurs vives, qui plaît beaucoup, et qui permet aussi d’explorer le thème du boulot des papas et des mamans!

Mémoires d’une dame de la cour dans la cité interdite – Jin Yi

Jin YiSuite à ma lecture de « Impératrice de Chine » de Pearl Buck, j’ai pioché ce court récit dans ma liseuse.   En effet, il s’agit du récit récupéré sur une assez longue période par Jin Yi auprès de He Rong Er, qui a passé plusieurs années dans le palais des Beautés, qui était en fait la cour de l’impératrice Cixi.   En fait, elle y est entrée très jeune et en est sortie à la fin du règne de celle-ci.

 

Ce sont donc des mémoires, celles d’une femme déjà âgée qui raconte les seules années qui lui ont apporté un peu de bonheur, étant donné qu’elle a été « offerte » en mariage à un eunuque, qui a un peu fait de sa vie un enfer.

 

Mais ce récit traite surtout de la vie à l’intérieur de la cité interdite.   Les repas, les fêtes, l’ambiance feutrée à l’intérieur du palais, les tâches à accomplir, le tout rythmé par les humeurs imprévisibles de l’impératrice.   J’ai surtout aimé la voix de Rong Er, qui a des références fort différentes et une façon de réagir parfois surprenantes. En fait, en Chine, les réactions étonnent souvent. Ce qui semble évident pour la narratrice nous paraît ma foi limite irréel.  Les habitudes de la cour, les règles à respecter, les défis quotidiens… En effet, Rong Er doit servir à fumer à l’impératrice.  Quel défi!  Quelle responsabilité!

 

Du coup, c’est ma foi intéressant étant donné le contexte mais je crois qu’on apprécie davantage quand on connaît un peu le contexte historique.  Pour ma part, ayant visité l’endroit (ou les endroits), j’ai beaucoup aimé me l’imaginer animé et vivant.   La traduction m’a aussi beaucoup rappelé la façon de parler de nos guides chinois, ce qui ajoute encore plus d’authenticité au truc.

 

Bref, intéressant, mais je ne conseillerais pas à tout le monde!

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My cousin Rachel (Ma cousine Rachel) – Daphné du Maurier

My cousin rachelSuite à ma lecture de la bio de Daphné du Maurier, j’ai choisi de lire Ma cousine Rachel.  En fait, relire « ma cousine Rachel ».  J’ai réalisé juste après que je l’avais déjà lu.  Mais peu importe parce que ce roman, il est génial.  Juste génial.  Daphné du Maurier a encore une fois réussi à créer une atmosphère qui nous prend à la gorge et qui nous fait tourner les pages… même si c’est d’une subtilité folle et que l’auteur s’amuse avec notre cerveau… mais sérieusement.

 

L’histoire est celle de Philip.  Il est orphelin et a été élevé par son cousin Ambrose, un vieux garçon dans toute sa splendeur, avec ses habitudes et ses idées bien arrêtées.  C’est d’ailleurs lui qui héritera de la fortune d’Ambrose et du domaine, une vieille maison plus ou moins entretenue d’où les femmes sont absentes.   Puis, un jour, alors qu’Ambrose est sur le continent, il reçoit une lettre… et une autre.  Dans sa vie est entrée la cousine Rachel, qu’il a épousée.   Puis, étrangement, il va mourir.   Et Philip va jurer de se venger.

 

Je ne sais pas comment parler du roman, je l’avoue.  On retrouve encore le thème de la maison-personnage cher à Daphné du Maurier et surtout, après un prologue tellement, mais tellement génial, on réalise que la visite que fera la cousine Rachel va partir en vrille et comme lecteur, on est là, on regarde passer ces scènes parfois insignifiantes, et on se demande bien qui est Rachel, ce qui peut bien se passer dans sa tête… et je ne dirai rien de plus sur ce personnage car tenter de se faire une idée fait partie des particularités du roman qui m’ont particulièrement plu.

 

Nous voyons toute l’histoire à travers les yeux de Philip, qui n’est jamais objectif et à qui on ne peut jamais complètement se fier.  Et j’adore les « unreliable narrators ».  Vraiment.  On appréhende donc les événements avec son ressentiment à lui, ses passions, ses haines aussi.   On a le goût de le secouer, de fouiner, de comprendre.  Et rare sont les romans qui m’ont autant fait crier après le personnage pendant ma lecture.  Sans oublier que la psychologie est personnages est juste géniale, parfaite, et jamais si simple que ça.

 

Bref, un vrai coup de coeur.  J’adore, j’adore, j’adore.

L’avis de Yueyin (à qui j’ai piqué l’idée de ne pas vraiment parler de Rachel, personnage intrigant entre tous),  FondantoChocolat a aussi beaucoup aimé,  Jules n’a pas trouvé ça si stressant que ça et  Bladelor a été emportée,   N’hésitez pas à me donner vos liens!

 

Et ça va fitter pour le mois anglais de Cryssilda, Titine et Lou!

mois anglais 2015

 

 

Seconds – Bryan Lee O’Malley

SecondsJe pense que c’est la tête du petit personnage sur la couverture qui m’a attirée vers ce roman graphique.  Ou peut-être est-ce aussi le fait que la jaquette ne se rend pas jusqu’en haut de l’album….  Bref, souvent, il m’en faut peu.   Et ça a été une bonne idée parce que pour moi, ça a réellement fonctionné et j’ai passé un très bon moment.  J’ai lu plusieurs avis bof-bof… mais pour ma part, j’ai beaucoup apprécié toute cette noirceur, tout ce désespoir bien cachés sous un couvert de blagues et d’humour.  Humour qui a bien fonctionné dans mon cas et qui m’a fait dévorer ça en une seule séance de lecture.

 

C’est donc l’histoire de Katie, qui est chef à Seconds, un resto qui fonctionne super bien.  Sauf que bon, Katie n’est plus heureuse dans ce monde qui ne lui ressemble plus.  La gang du départ n’est plus et surtout, ce n’est pas SON restaurant.  Elle n’est qu’employée.  Même si elle est la star.  Elle a le projet d’avoir un nouveau resto, à elle, mais disons que tout ne va pas comme sur des roulettes…  Bref, Katie ne va pas bien du tout et ne sait plus quoi faire.  Puis, un jour, une employée un peu étrange, peu appréciée de ses pairs, se brûle et vu que Katie fricotait dans les cuisines, elle se sent responsable.  Mais Seconds est un endroit spécial, et, dans un vieux tiroir, elle trouve un champignon, avec des instructions. Il faut manger le champignon, écrire son erreur et le lendemain, on se réveille comme si rien ne s’était passé.  Dans une autre vie, quoi.

 

Et on n’y a droit qu’une seule fois.

 

Sauf que, comme vous pouvez vous l’imaginer, quand Katie va découvrir  un tas de champignons…  ça ne va pas se passer comme ça, n’est-ce pas!

 

Katie est un personnage très égocentrique, mais limite comique dans sa façon de vouloir tout, tout de suite.  De vouloir être aimée, reconnue.  Sauf que derrière tout ça, il y a un profond mal être.  Elle vit mal sa rupture avec son ancien copain, n’a pas beaucoup de sous et ne sait pas non plus comment économiser davantage.  On sent vraiment que pour elle, les champignons sont un peu la dernière chance.   Même si quand on y goûte, on change de plus en plus de choses…  et ça finit par déraper.  Et on perd peu à peu son identité, vu que la vie a changé depuis parfois plusieurs mois.

 

J’ai aimé les dessins, c’est simple, les personnages sont mignons comme tout, j’ai aimé la disposition des cases au centre des pages et les différents points de vue.  Le tout devient de plus en plus sombre, de plus en plus angoissant… et ça se ressent malgré la cutitude des dessins.  Les plans d’un certain arbre sont magnifiques, rien de mois.  Ceci dit, j’ai un petit bémol sur la fin, que j’aurais aimée un peu plus dark… mais en gros, le reste vaut vraiment le coup.

 

Un roman graphique que j’ai beaucoup aimé, artwork qui me plaît, avec une morale assez évidente, qui nous dit qu’au fond, rien n’est magique dans la vie.  Que même si on peut changer des choses, ça n’empêche pas les gaffes subséquentes et que, bref, vaut mieux travailler pour ce à quoi on tient. Et une belle histoire de passage à l’âge adulte réussie, avec une dose de magie! Logique, quoi!

 

Qui a lu?  J’ai cherché des liens et je n’ai pas trouvé!

C’était ma bd du mercredi!  Et c’est Jacques qui nous accueille cette semaine.

BD-de-la-semaine

La servante aux corneilles – Dan Vyleta

servante aux corneillesJ’avais déjà entendu – vaguement – parler de l’auteur, mais c’est sa parution chez Alto qui m’a vraiment donné envie.  Je ne lis pas souvent en traduction (de l’anglais) mais les leurs, de traductions, me plaisent presque toujours.  En plus, la dite traductrice était Dominique Fortier.  Ajoutez à ça cette couverture, Vienne, l’après-guerre et la perspective de retour chez soi bouleversés… j’étais convaincue.

 

Et je suis tout aussi convaincue suite à la lecture du roman.  Un bon gros roman de 700 pages qui se lit tout seul, rempli de coïncidences troublantes et d’une panoplie de personnages qui s’agitent dans cet univers glauque qui devient au fil des pages presque un personnage en lui-même.  Du début à la fin, je me disais qu’il y avait un je-ne-sais-quoi de Dickensien.  Des touches d’humour mêlés au sordide, une multitude de liens qui nous apparaissent graduellement et ces « hasards » romanesques que j’aime tant chez Charlie.   Sa flopée de personnages – sauf peut-être un – est toutefois beaucoup plus nuancée.  Ici, c’est le festival des apparences et des faux semblants.   Chacun porte sa part de noirceur, de culpabilité, ses petites mesquineries.   Bref, j’ai retrouvé ici une partie de ce souffle romanesque que j’aime dans les romans de Dickens et comme dans ceux-ci, j’ai ressenti une sympathie folle pour tous les personnages, les méchants comme les gentils.

 

Et après m’être dit ça pendant presque 4 jours… je lis le mot de l’auteur… et je réalise qu’en effet, il a bien hésité entre Balzac, Dickens et Dostoïevsky… et que des clins d’oeil se sont glissés un peu partout.  Et comme j’en ai reconnu quelques uns, ça me fait toujours un petit velours personnel… comme une inside joke entre moi et l’auteur.   Mais je m’égare.  Revenons au roman.

 

L’histoire commence dans un train, au dessus d’un thé.   Deux personnages.  Anna Beer, qui revient trouver son mari qu’elle n’a pas revu depuis 9 ans.   Robert Siegel, quant à lui, revient voir sa famille après plusieurs années passées dans un pensionnat en Suisse.  Ils ne s’étaient jamais vus avant, et pourtant…

 

Le roman explore de nombreux thèmes mais surtout les difficultés de toute une classe sociale autrichienne dans la période de la reconstruction, alors que personne n’a encore décidé si l’Autriche était une victime ou une alliée de l’Allemagne.  La dénazification est en cours mais le passé récent est toujours présent, obsédant.  Il est aussi question de recherche de vérité, de culpabilité, de justice… bref, de nombreux thèmes qui font nous font réagir et réfléchir à la fois.   Les relations entre les personnages sont mouvantes, imparfaites, pleines de compromis et ça m’a énormément plu.

 

Bien entendu, on pourrait reprocher les coïncidences un peu grosses, les fils parfois voyants mais je n’ai pu lâcher le roman et j’ai choisi de me laisser porter et de profiter de ma lecture.  Du coup, j’y ai passé un excellent moment!

 

mois anglais 2015

Cette traduction est québécoise et Dan Vyleta est tchèque et a grandi en Allemagne… mais il a habité en Angleterre jusqu’en 2007 alors j’ai décidé que ça comptait!  Na!  (Capillotraction, quand tu nous tiens…)

The ghost bride – Yangsze Choo

the ghost brideUn autre roman qui atterri dans ma pile sans que je ne sache trop le comment du pourquoi.  J’ai dû trouver que l’auteur avait un nom vaguement chinois  En fait, ça se passe à Malacca/Malaya (la Malaysie d’aujourd’hui) mais les protagonistes sont d’ascendance chinoise et que les légendes qui sont à la base de ce récit le sont aussi.

 

C’est donc l’histoire de Li Lan, une jeune fille qui vient d’une famille désargentée.  Quand son père reçoit une offre de mariage pour elle, elle devrait se réjouir mais voilà que c’est une demande pour le fils aîné d’une famille très riche.  Super, vous direz-vous.  Sauf que le problème, c’est qu’elle n’a jamais vu le dit fils et surtout… qu’il est mort.

 

Je ne connaissais pas cette coutume mais il paraît qu’elle a existé pour vrai.  C’est ma foi assez troublant comme concept.  Li Lan n’a ma foi aucune envie de s’embarquer là-dedans.  Sauf qu’elle est soudain hantée dans ses rêves par son prétendant, qui lui fait peur et la dégoûte à la fois.  Surtout qu’elle se découvre un intérêt pour le cousin du défunt, Tian Bai, qui est beaucoup plus séduisant.  Sauf qu’à travers ses tentatives de se débarrasser du fantôme, elle va se retrouver elle-même dans un étrange entre-deux, un monde miroir dans de maisons en papier.

 

Roman un peu paranormal, mais qui fait référence à toutes les coutumes funéraires chinoises dont j’avais entendu parler pendant le voyage.  Et plus je voyageais et plus je réalisais qu’en fait, ce livre était bourré de références à des traditions  et des légendes réelles.  Du coup, ça m’a beaucoup plu, malgré quelques facilités, surtout au plan de l’écriture et des relations.   Les personnages sont adultes, mais ça sonne YA dans son déroulement.  Pas que ce soit négatif… c’est juste un peu différent comme évolution des personnages.

 

Malgré tout ça m’a plu et j’ai bien aimé me balader dans ces mondes et dans les cours de l’enfer.  J’ai aimé la mythologie, les guerres de fonctionnaires infernaux et toute l’aventure, même si le tout se déroule très lentement.  Bref, une lecture facile-facile qui m’a plu!

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Princesse Primerose – Alex T. Smith

Princesse PrimeroseDepuis que j’ai découvert Alex T. Smith, je me jette sur tous ses albums.  J’aime le côté léger, les illustrations mignonnes comme tout… bref, ça me plaît!

 

Cette fois, c’est une histoire parfaite pour les filles (ou les garçons hein) qui aiment le rose… mais qui aiment aussi grimper aux arbres.  Bref, notre petite princesse s’ennuie à mourir dans ce château où il faut être classe en tout temps.  Elle, elle veut jouer, s’amuser quoi.  Comme on n’en vient pas à bout, on va directement à la solution ultime… appeler grand-mère!  Une grand-mère royale… mais pas si stuck up que ça, finalement!

 

Comment je l’utilise au boulot?  Davantage pour exploiter et modeler différentes structures de phrases que pour le schéma narratif, qui est bien présent mais quand même atypique, même si on peut facilement le retourner pour en faire un schéma problème – idée – situation finale.   Mais comme toutes les actions sont faites une fois par Primerose seulement et une autre fois avec une autre personne, ça permet de modeler l’accord des verbes au pluriel.  De plus, les activités proposées sont quand même courantes, ce qui permet de travailler du vocabulaire quand même quotidien et utile dans le cadre de petites phrases, que l’on peut compléter et allonger assez facilement (lieu, manière, cause…).  Le tout avec une princesse.  C’est INCROYABLE ce qu’on peut motiver certains enfants avec des princesses!

 

Bref, ça me plaît beaucoup.  Comme tous les autres albums de l’auteur!

Pride and Prejudice (manga) – Stacey King/Po Tse/Jane Austen

Pride and Prejudice mangaTiens, ça faisait longtemps que je n’avais pas lu d’Austenerie.   Limite quelques années.  À une époque (disons… il y a 5-6-7 ans), j’étais obsédée par les Austeneries et je harcelais les maisons d’édition pour qu’elles les traduisent, afin que tous les francophones puissent lire, relire et re-relire Jane Austen.  Puis bizarrement, plus ça allait, plus j’étais déçue.  Du coup, j’ai cessé d’en lire.  Mais une adaptation manga de Pride and Prejudice…  je n’allais quand même pas dire non, n’est-ce pas!

 

Et avant que vous ne pensiez que je n’ai pas du tout aimé, je précise.  J’ai passé un bon moment, je l’ai lu d’une traite avec le sourire, parce que j’aime cette histoire.  J’aime me plonger dedans.  J’aime me rappeler les dialogues et m’imaginer ce que les personnages ont bien pu penser à ce moment précis.  J’aime me transporter dans cette époque.  Et dans ce manga, les personnalités sont respectées, l’histoire également.  Mais il m’a manqué de mystère.  Parce que toutes les pensées des personnages nous sont expliquées à mesure et que, parfois, c’est ma foi un peu rapide.  Du coup, c’est mon principal bémol face à ce manga: on a tenté de rendre le tout très simple et accessible… et on a un peu forcé la note.

 

J’ai par contre beaucoup aimé le dessin en général (même si on y a pris quelques libertés avec l’apparence des personnages à l’époque… Jane et Lizzie en cheveux presque tout le temps, par exemple.  Mais on peut comprendre.) et, point fort, JE DÉMÊLE LES PERSONNAGES!  Ce qui n’est pas toujours le cas dans les mangas.  C’est d’ailleurs pour ça que ne j’en lis plus.   Les vues sont intéressantes, j’ai beaucoup aimé Mr. Bennet et les petites caricatures de Mrs Bennet.    Toutefois, comme souvent dans les adaptations d’Austen, on a tendance à limiter l’oeuvre à l’histoire d’amour, en oubliant un peu le contexte social de l’époque et ce qu’il y a derrière le comportement des personnages.  Ceci est et restera toujours mon principal reproche.  Par contre, je pense que ça donnera une envie folle aux jeunes amateurs de romance de découvrir le vrai roman… et qui sait, apprécier Austen!

 

Ben entendu, j’aurais préféré les dialogues originaux, plus piquants.  J’ai parfois haussé les sourcils à certaines familiarités que prenaient les personnages entre eux.  J’aurais aimé un Darcy un peu plus distant au début.  Mais en gros, ça a été un agréable moment de lecture malgré tout.

 

Quand ça concerne Austen, je bougonne facilement… mais j’aime quand même presque toujours.  Silly me!

 

mois anglais 2015

The Deal (Off-Campus #1) – Elle Kennedy

the dealC’est ma copinette Cess qui m’a chaudement recommandé cette romance NA.   Et comme je n’ai pas nécessairement d’attirance pour les romans avec des torses nus sur la couverture (ouais, je trouve qu’on ne voit que ça et je ne les distingue plus les uns des autres), je suis loin d’être certaine que je l’aurais pris sans sa recommandation disons… enthousiaste!  En plus, je suis dans un trip romances.  Du coup, ça passe plutôt bien!

 

C’est donc l’histoire de Hannah, étudiante en musique à Briar University, dans le Michigan (je crois).   Elle est un peu low profile, elle est intelligente… et a un terrible crush sur un jock de l’équipe de football, Justin.  C’est aussi l’histoire de Garrett, capitaine de l’équipe de hockey.  Vedette du campus, sa priorité, c’est son sport.  Du coup, quand il se plante royalement à un examen d’éthique, et qu’il voit que miss Hannah a eu un A, contrairement à la majorité de sa classe, il se dit qu’il a besoin de son aide.   Mais vu que la dame n’est pas du tout impressionnée par son statut de superstar, il va devoir lui proposer un deal : elle l’aide à son examen et il va la sortir une fois, pour attirer l’attention de Justin (le crush).

 

On a donc une narration alternée, beaucoup d’humour, deux protagonistes qui se piquent à tour de bras et qui ne découvrent que bon, il y a peut-être plus que ce qu’ils auraient cru au départ entre eux.  Les deux, comme souvent, ont un lourd passé, mais ils ont quand même réussi à dealer avec le dit passé.  Il les a transformés mais ne les envahit pas complètement, ce qui change drôlement de mes dernières lectures dans le genre.  Du coup, oui, il y a du drama… mais ça passe et ça ne prend pas toute la place.  C’est sexy as hell sans être too much et j’adore le personnage masculin, cocky, sûr de lui, et très réaliste face au monde qui l’entoure.

 

Pourquoi juste 3 étoiles sur GR, alors?  J’aurais pu mettre 3,5.  J’ai beaucoup aimé mais j’ai trouvé ça juste un petit mini-peu long et le retournement semi-final m’a éneeervée, mais énervée!!!  Autant le personnage qui fait cette action (tellement vieux jeu) que la réaction de l’héroïne (seriously?  SERIOUSLY??).   Donc, agacement suprême, même si la base n’est pas mal du tout, quoique assez classique.   L’évolution de la relation est très crédible et réelle… du coup, je lirai le tome 2, sur l’un des colocs de Garrett!