Ma vie de parisienne… en vacances – 81 – Embouteillages et bronzette

DSC_1127

Ça y est, on est à Saint-Antonin-Noble-Val!  On va y passer une semaine, alors j’espère qu’on va continuer à s’y plaire tout autant que maintenant.

 

On est donc partis à 6h du matin, avec la voiture pleine à craquer, après une intense séance de Tétrissobagages.   Mais bon, on y est arrivés et nous voilà partis.  Dans les bouchons.  À 6h du matin, un samedi.

DSC_1108 DSC_1110

C’est qu’en France, les locations sont du samedi au samedi.  Du coup, tout le monde part le même jour.  Ceci explique cela.  Du moins, ça explique l’heure que ça nous a pris pour sortir de Paris!  Et le pire, c’est qu’on ne comprend ab-so-lu-ment pas pourquoi ça bloque.  Parce que ça débloque soudainement, comme ça, for no reason at all.  Le trafic est partout pareil.

DSC_1111

De Paris à Montauban, c’est 6h sans circulation.  Avec c’est… plus long.  Mais nous étions larges et vers 13h30, après 7h30 à jouer à « Devine à quoi je pense », à chanter et à danser sur des musiques plus ou moins glamour, on réalise qu’on a le temps d’aller porter les affaires au gite avant de passer à Montauban.  C’est qu’en fait, miss Angéla Morelli a une séance de dédicace à Montauban à 15h, qu’on doit y récupérer Jean-François et son bagage et revenir ensuite.  Et sincèrement, avec tout le stock qu’on a dans la voiture, je ne vois pas vraiment comment on pourrait les faire rentrer.  A moins de les attacher sur le toit… hmmmm… cette perspective est ma foi fort cocasse… et tentante!  On saura pour la prochaine fois!

 

En arrivant au gite, ô malheur, la piscine ferme à 19h.  Ce qui signifie qu’après la dédicace, on oublie ça, on n’aura plus le temps.  Les enfants se décomposent.  Du coup, en bonne âme que je suis, je me propose de rester ici avec eux, question de les faire se baigner un peu.  Call me helpful.

DSC_1115 DSC_1117

Fab repart et nous, c’est maillot illico pour s’en aller dans la piscine, que nous avons pour nous tous seuls presque tout l’après-midi.  À 35 degrés, c’est un peu le bonheur.  C’est donc lecture hors de l’eau mais aussi volley ball dans l’eau (Charles est vraiment pas mal du tout!), concours de pirouettes, olympiades nautiques, cours de crawl et fous rires-sur-matelas de bain.   Oui, je sais, ma vie est dure.

DSC_1131

DSC_1118 DSC_1120 DSC_1122

Finalement, Yueyin, qui était allée rejoindre les deux autres à la signature, vient nous retrouver vers 18h30, et on attend miss Angie et Jeff avec deux petites bêtes affamées et fatiguées par le soleil.  Et on découvre, quand ils arrivent à 20h20, que sur ces petites routes, rien n’est jamais « court ».   Surtout quand certaines personnes n’avaient pas fini leurs valises et se perdent en se rendant chez leurs parents… mais je passerai les détails sous silence.  Je suis gentille, moi!

 

Heureusement, ils ramènent du vin et on peut manger dehors, sur notre patio.  Le chalet est ma foi très bien, à côté d’un mini terrain de camping, avec sept couchages et quand même de la place pour nous tous.  C’est tout équipé, les propriétaires sont super sympathiques mais – et là c’est le drame…  le wifi et la 4G sont ma foi… fort insconstants.  En fait, le WiFi est très bien dans le petit salon et les espaces communs mais dans les chalets, c’est autre chose.

DSC_1139 DSC_1140 DSC_1144

Imaginez quatre accros comme nous, loin du WiFi.  C’est limite l’apocalypse.  Constance est « au bout de sa vie », Fabienne fait des aller-retours constants entre le « spot où il y a du WiFi » et le chalet et Jeff est désespéré à l’idée que ses followers instragram ne l’oublient pendant cette semaine.  Quant à moi, j’ai l’air saine d’esprit, comme ça, mais ma 3G fonctionne relativement bien sur mon téléphone.  Je ne le dis pas trop fort!

DSC_1148 DSC_1153 DSC_1161

Super soirée placotage, on est ravis de se retrouver tous ensemble, même si certains sont épuisés.  Du coup, demain, c’est reprise… et on ne fait RIEN!

 

À bientôt!

Ma vie parisienne – 80 – pédicure et rien d’autre!

DSC_1105

(Oui, je sais, mon bronzage des pieds fait dur… je vais y travailler!)

Tiens, le 8 juillet!  C’Est l’anniversaire d’une copine du secondaire.   J’ai des dates, comme ça, que je n’oublie pas.  Et plus elles sont anciennes, moins j’oublie.  ON me chuchote que c’est un signe d’Alzheimer… mais bon!

 

Journée de préparatifs et de traînasseries au soleil, aujourd’hui.  Fabienne a des rendez-vous toute la journée, elle court partout comme une poule pas de tête (c’est elle qui le dit) entre les rendez-vous pro, les rendez-vous médicaux et les rendez-vous pré-voyage.  C’est que demain, on part pour 3 semaines.  Et faire entrer les bagages de 4 personnes dans une voiture, c’est quand même quelque chose.  Ceci dit, mes bagages sont faits et travailler sur le blog sur le balcon est tout de même assez agréable!  Je procrastine donc.  Longtemps!

 

Maman trouverait cette journée fort peu rentable!  Anyway, je dois être prête assez tôt car je dois voir Stephie ce soir, depuis le temps qu’on tente de se trouver un créneau.  Du coup, je veux être certaine que tout soit prêt avant!

 

Constance est avec une copine et Charles me donne un cours avancé de pokémon (depuis que j’ai relu ses livres, ça va, ça me revient) vu que j’ai déjà joué au pokémon bleu et jaune, il y a une petite vingtaine d’année.  Même que j’ai passé le jeu!  Du coup, on a un super sujet de conversation, même si ma mémoire est quelque peu défaillante à l’occasion!  Je n’étais pas mal à Zelda, Mario Bros et Final Fantasy, aussi…  mes ex-côtés geek!

 

I’ll be back!

 


Retour le lendemain (je suis dans la voiture), au départ des vacances!

Finalement, changement de programme, Stephie a eu un empêchement (on est mau-di-tes, je vous dis!  Reste à voir si on va réussir à s’attraper en août ou septembre!  Du coup, je ne suis plus pressée et je décide, après avoir été récupérer la voiture (les mecs qui louent les voitures ont une patience d’ange.   Sérieux, j’hallucinais aux demandes et incompréhensions de certains clients), d’aller me faire faire une pédicure.

 

Sincèrement, je n’ai jamais eu une pédicure comme ça.

Pas dans le bon sens.  Surtout pour ce prix!

Bref, mes petits pieds ont trempé 8 secondes en tout dans l’eau froide, avant qu’elle commence à couper mes ongles et gratter mes pieds (très très amolli, comme vous pouvez vous l’imaginer), elles étaient deux à la fois, une sur chaque pied et elles ont réussi à me blesser en coupant mes ongles.

 

Imaginez le look, en jupe, avec une fille de chaque côté, toutes deux hilares et qui parlent entre elles (je ne comprends rien vu que c’est en chinois), moi bien écartée parce qu’il y en a une de chaque côté.  J’ai passé mon temps à tenir ma jupe pour ne pas donner une superbe vue de mon string en dentelle rose fluo à tous les autres clients.

 

Bref, je suis revenue boitillante et délestée de plusieurs euros.  Mais mes ongles sont bleu-poudre.  Voilà!

 

Demain, c’est le départ!

À bientôt!

Ma vie parisienne – 79 – Jazz et magasinage

DSC_1084Savez-vous quoi?  Après-demain, on part pour 3 semaines dans le sud et à la mer.  Et savez-vous aussi quoi?  On n’avait rien de prêt.  Du coup, on a passé cette merveilleuse journée parisienne à trotter partout pour préparer le tout.  Le ciel est tout bleu, sans un nuage, il fait beau et chaud, on est en robes soleil (Constance et moi… Fab est en pantalons… mais au moins, elle n’a pas mis ses boots, ce qui est une nette amélioration) et c’est chouette!

 

Ceci dit, si on devait trouver des souliers de rando et des maillots pour les enfants, je suis revenue de toutes ces pérégrinations (qui ont duré jusqu’à 16h tout de même) avec 3 t-shirts (dont un rose full fluo.  Faut pas rêver par contre… les autres sont noir et blanc!),  2 hauts de maillot et trois bas de maillot (oui, il faut piler sur mon orgueil.  Sachant que je prends, je crois, la plus grande taille pour une boutique de maillots « régulière » en France… ce qui et un peu con, en fait…) et un ballon de volley.  J’avoue que Jean-François a eu très peur quand j’ai parlé de ballon de volley.   « Mais pourquoi faire?!?! » J’entends d’ici son ton ébahi (et complètement freaké) quand il doit penser à ça!  J’ai bien prévenu les enfants, il faut viser sa tête!

DSC_1083

Je ne voulais pas aller trop loin car j’étais supposée voir Stephie dans la journée, entre l’un de ses nombreux rendez-vous pro, mais la miss bavarde a dû trop placoter et elle a fini par prendre du retard… et finalement, on va se voir demain.  Moins pressées, moins à bout de nerfs (j’ose même pas imaginer, après tous ces rendez-vous)… et on va pouvoir jaser à notre goût!

 

J’ai terminé cet après-midi par une pause Yves Rocher, question de récupérer une peau qui a de l’allure.   Ya encore du boulot à faire mais bon… c’est un bon début.  Ma peau ressemble à celle d’un crocodile!  Et un qui a 103 ans, en plus de ça!

DSC_1082 DSC_1085

Ah oui!  Ne pas demander à Fabienne des indications!  Pour aller chez Jeff (où elle va 100 fois par jour), elle m’avait indiqué le mauvais numéro et le mauvais côté de rue.  L’orientation, c’est pas donné à tout le monde!   Au moins, elle m’avait donné le bon étage, c’est toujours ça!  Et je lui avais fait mimer le fait de sortir de l’escalier, juste pour être certaine que c’était le « bonne » gauche qu’elle m’indiquait!

DSC_1086

Puis, soirée de filles avec Constance.  On va à souper concert Jazz manouche tout près.   J’étais ravie d’avoir quelqu’un pour m’accompagner et surtout quelqu’un à qui faire découvrir la guitare manouche.  Et c’était chouette!   D’abord, l’hôtesse indique à un couple que sa place est « près des deux jeunes filles ».  J’étais over ravie, of course!    L’homme fête son anniversaire alors ils sont en mode festif et nous offrent tout de suite du vin, pour faire goûter à la québécoise le bon vin!  Bon, j’ai dû mettre un « hola » quand ils ont voulu remplir le verre de la miss.   Ils m’ont trouvée vraiment sévère jusqu’à ce qu’elle dise son âge!  La bouteille est repartie plus vite que son ombre.   Puis, un australien fin vingtaine début trentaine vient s’asseoir de l’autre côté du couple et ils engagent aussi la conversation, et ils découvrent que c’est un musicien et un danseur de lindy hop.  Le vin recommence à couler à flots (juste pour moi.. mais je sirote, croyez-moi! Dès que mon verre est à moitié plein, ils tentent de me le remplir.)  La musique est bonne, des classiques jazz aux chansons françaises jazzées en passant par les airs manouche.  Ils jouent beaucoup de chansons sur lesquelles j’ai dansé en gitano.  J’adore et j’ai une petite pensée pour Marie-Chantale, Martine, Maryève, Claudine, Julie, Sylvie et Nataly, mes copines de troupe de danse!

DSC_1090 DSC_1091 DSC_1093 DSC_1092

C’est la demi-finale, la France joue contre l’Allemagne et à chaque but, c’est le party dans le bar.  Imaginez quand ils ont gagné!  J’ai permis une gorgée de vin pour fêter ça.  Une.  Mais le clou, pour miss Constance, c’est quand Travis, le fameux australien, l’a invitée à danser.    Elle était toute mignonne, toute ravie et rougissante!  C’était fort cute.  Par contre, bon, je me suis débrouillée pour mentionner, comme ça, en passant, son âge au bel australien.  Qui a failli faire une crise cardiaque quand il a réalisé qu’elle avait moins de 18 ans.  Fabienne, Lilian, je vous conseille de la surveiller pour les 5 prochaines années!  Vous n’avez pas fini, avec cette petite chougassette!

 

Retour dans les rues en fête, mais une belle fête, avec des gens ravis, mais encore ambulants et intelligibles, pour la plupart.  Ca donnait le goût de danser dans les rues.  On l’a fait un tout petit peu mais on est rentrées avant que ça dégénère.  On est malignes, nous!!

DSC_1103 DSC_1104

Bref, super soirée, super ambiance!

J’aime ma vie parisienne!

 

À bientôt!

 

 

Ma vie parisienne – 78 – Musées et perches à selfie

DSC_0970 - CopieJour à marquer d’une pierre blanche!  Imaginez-vous qu’à 10h, j’étais réveillée, douchée, que j’avais mangé et que j’en étais à mon deuxième thé!  Incroyable!  Serais-je de nouveau opérationnelle?

 

Bref, j’ai attendu une heure potable avant d’entrer dans la chambre de Constance qui dormait encore.  Pas le choix.  Sinon je sortais sans culotte.  Et avec le show que j’ai donné hier, on comprendra qu’à moins de vouloir être arrêtée pour grossière indécence, c’est peut-être pas l’idée du siècle!   C’est qu’elles sont dangereuses, ces bouches de métro!

 

J’ai donc pris mes pattes et entrepris de marcher vers les musées pour aller récupérer un papier au Louvre et, idéalement, me rendre au musée d’Orsay, le tout par un temps magnifique.   Paris me séduira toujours!

DSC_0965 - Copie DSC_0966 - Copie DSC_0967 - Copie DSC_0968 - Copie

J’en ai bien entendu profité pour aller saluer Notre-Dame.  Il y a quand même un bon moment que je ne l’avais pas vue!

DSC_0969 - Copie DSC_0971 - Copie DSC_0972 - Copie DSC_0976 - Copie DSC_0979 - Copie

Bon, tant qu’à être au Louvre, pourquoi pas faire une aile tranquille?  C’est l’avantage quand on a l’abonnement.  On peut y passer une heure ou deux, profiter pleinement… et se dire qu’on va revenir.  J’ai donc pu voir les peintures italiennes, car je voulais voir certains tableaux de Léonard de Vinci, Boticelli, Arcimboldo ou Raphaël.  Je les aime bien, ces italiens.  Le contexte politique italien a donné un bon coup de main aux artistes, vu que toutes les familles voulaient montrer leur puissance… et leur bon goût!

 

Je vous mets ici des tableaux ou des bouts de tableaux qui ont attiré mon regard lors de cette visite.  Des fois, je remarque des détails pas rapport, je sais!  Mais bon, on ne construit pas une culture artistique si rapidement, hein!

DSC_0982 - Copie DSC_0984 - Copie DSC_0989 - Copie DSC_0994 - Copie DSC_0996 - Copie

Le Christ a vraiment l’air de se demander pourquoi ils le regardent comme ça.  C’est limite un appel à l’aide!DSC_0998 - CopieJe sais pas pour vous, mais moi je suis bien curieuse de voir ce qu’il y a de si coquinou dans le tableau d’à côté!DSC_1001 - Copie DSC_1002 - Copie DSC_1010 - Copie

Encore une fois, le Christ semble vraiment se demander ce qu’il fout là… et s’emmerder royalement!  Ok je sais, c’était sans doute pas le but visé par l’artiste!DSC_1017 - Copie DSC_1024 - Copie DSC_1025 - Copie

Non mais la pose, la pose!  On dirait un défilé de mode, version drag queen!  Et c’est bien miraculeux que cette étoffe tienne comme ça… à moins que.. Bref, passons!DSC_1027 - Copie

Oui, je sais, j’ai des goûts de calendrier.  Mais Arcimboldo, j’aime!  On avait appris ça à l’école primaire!DSC_1028 - Copie DSC_1029 - Copie DSC_1031 - Copie

DSC_1014 DSC_1015 - Copie - Copie

Un autre miracle de la gravité…

DSC_1035 DSC_1036

Tiens… un autre drap bien pratique… et je ne veux pas vraiment savoir comment il peut tenir là.

DSC_1039

 

Derrière toutes ces perches à selfie… ya la Joconde.  C’est limite drôle!

DSC_1008 - Copie

J’avale un sandwich sur la pelouse du Louvre, avec 12 mille 12 autres touristes et je traverse le pont pour me rendre au musée d’Orsay.   Comme je n’ai pas beaucoup de temps, je préfère m’abonner.   J’aime pas être pressée dans un musée (vu que, comme je l’ai dit plus haut, je stick sur des détails pas rapport!).

DSC_1046 DSC_1048 DSC_1049 DSC_1050 DSC_1055

Donc, en cette belle journée, ce ne sera que l’expo sur le Douanier Rousseau, peintre du 19-20e.  J’ai connu le Douanier Rousseau à cause de la compagnie créole (et là, pour être certaine que vous l’avez tous bien en tête, je vais même vous donner le refrain… c’est comme dans les tableauuuux, du Douanier Rousseauuuu, ya des perroquets bleus, qui boivent du lait d’cocoooo!).  (Ceci dit, il y a des singes qui renversent une bouteille de lait et qui jouent avec des gratte-dos… c’est pas tout à fait ça, mais bon, on est dans le registre!).

DSC_1056Henri Rousseau est donc un peintre autodidacte (certains diront que des fois, ça se voit un peu), qui a commencé à peindre vers 40 ans.  Ceci dit, il ne se prend pas pour n’importe qui… ya qu’à le voir dans son auto-portrait, avec une récompense fictive à la boutonnière, plus grand que la tour Eiffel!  Il se dit d’ailleurs l’inventeur du « portrait-paysage » alors que bon, l’expo, qui met en parallèle ses influences, les gens qu’il a infuencés, et ses œuvres prouve un peu le contraire.

 

On parle d’innocence archaïque dans l’expo.  Ceci dit, le douanier Rousseau a pour marque de commerce ses personnages figés, sans profondeur ainsi qu’une perspective… fantaisiste (ou inexistante), c’est le moins qu’on puisse dire.  Il faut aimer!  Pour ma part, je n’aime pas tout mais j’ai trouvé la visite intéressante, avec ses salles sur les portraits, les femmes, les enfants (un peu freakants), la guerre, les natures mortes, ainsi que les jungles (souuuvenir du roman de Richard Powers!!)  Il n’a lui-même jamais quitté la France mais il dit avoir pris son inspiration pour ses jungles dans les récits d’anciens soldats étant allés au Mexique.   Il y a un imaginaire très particulier, il juxtapose tout et n’importe quoi, et pour ma part, j’aime surtout observer la forme des feuilles et des branches.  Call me crazy!

 

Photos interdites!  Désolée!

J’ai par contre envie de découvrir un peu plus Carra et Ensor.  On va voir ça!

 

Je remonte donc jusqu’à Montparnasse pour aller prendre un verre avec L’Irrégulière, qui y a un rendez-vous et du temps libre ensuite.  C’est toujours cool de rencontrer des blogueuses.  Encore une fois la sensation de se connaître depuis longtemps.   On boit du vin en plein après-midi et on se trouve bien décadentes!  Anyway, en France le vin est moins cher que l’eau.  Et l’eau, il faut l’économiser, n’est-ce pas!  Je suis une grande écolo, en fait!  Ma tolérance commence à augmenter, sérieux!

DSC_1058 DSC_1061 DSC_1062

Petit détour par le Jardin des plantes au retour.  Tant qu’à être dans le mood du Douanier Rousseau et de ses feuillages abondants et multi-verts!  Pause-coca sur le balcon et ensuite, direction rue Montorgueil pour aller dîner avec Cécile et Fabienne.  Of course, nous n’avons tenu QUE des propos hautement intellectuels (Jean-François pourrait confirmer), nous n’avons pas du tout discuté du choix alimentaire de Fab et pas du tout abusé du Bourgueil.   Ben quoi… Cécile conduisait, il ne fallait pas que cette bouteille se perde!

DSC_1063 DSC_1064 DSC_1065 DSC_1068 DSC_1069 DSC_1070 DSC_1072

J’aime Paris la nuit.  J’aime l’ambiance, la vie qu’il y a, peu importe l’heure.

DSC_1076 DSC_1077 DSC_1078 DSC_1080

Et je me dis que je ne dois pas oublier de respirer chaque jour… et de me dire que je suis là, ici, maintenant.

 

À bientôt!

Ma vie parisienne – 77 – Tour Eiffel et testicules géantes

DSC_1372

En fait, c’était parti pour être comme hier.  Je me suis bravement levée, vers 8h30.  Même que j’avais parlé et tout.  Peut-être même avais-je mis du poids sur mes pieds.  Mais bon, à l’insu de mon plein gré, je me suis rendormie.  Constance m’a parlé pendant un moment avant qu’elle ne réalise que je dormais dans tout ce barda!  Ma capacité à dormir n’importe où, dans n’importe quelles conditions sonores est parfois impressionnante!

 

J’avais un peu l’intention d’aller au musée d’Orsay.  Mais après avoir mangé avec Charles et lu tout son guide des Pokémon, j’ai eu droit à une conférence animée d’éclats de rire sur « les différences entre les divers glitches dans les différentes versions de Pokémon » et « de l’originalité des bugs dans les jeux vidéo vintage, avec exemples et démonstrations à l’appui ».  Du coup, il était trop tard pour sortir, surtout que Mo devait venir me trouver vers 15h pour pouvoir organiser notre trip en Finlande fin août.

 

On a presque réussi à coordonner le truc, avec 2000 fenêtres ouvertes et Anne, la copine de Fab, est arrivée pour le café.

 

Bon, Fab n’y étais pas hein… on dirait qu’elle a la tête un peu dans les nuages ces jours-ci.  Mais elle a fini par arriver… et faire le café, mes derniers résultats caféiniques ayant été fort mitigés (et imbuvables).

 

Finalement, je suis sortie (ouf!) pour accompagner Fabienne et Charles chez le copain de celui-ci puis, en raison d’un autobus peuplé de gens ayant eu fort chaud dans la journée, on est descendus près de la tour Eiffel… et on a fait le reste du chemin à pieds, en prenant les mêmes photos, au même moment… et en les postant sur instagram en même temps.   Et en se trouvant fort drôles, en plus de ça.

DSC_1374 DSC_1377 DSC_1380 DSC_1387 DSC_1399

Étrangement, je n’avais pas encore vu la tour Eiffel depuis que je suis arrivée en France.  Ceci dit, elle a pris une apparence très « manly »… je pensais qu’ils lui avaient mis un testicule pendouillant… avant de réaliser que c’était un ballon de soccer!  En fait, paraît que je ne suis pas très originale et que tout Paris a pensé ça… mais bon, détail.  Détaillounet!

DSC_1383

J’adore photographier Paris.  Le kitsch du pont Alexandre III me réjouit, la différence (et la ressemblance) entre des buildings voisins me fascinent et j’adore voir les toits se détacher sur le ciel, surtout quand, comme aujourd’hui, il est bleu bleu (ce qui n’arrive pas si souvent depuis que je suis arrivée!) (Oui, ça fait 2 fois le même verbe dans la même phrase.  Ça arrive!)

DSC_1391 DSC_1397 DSC_1403 DSC_1404 DSC_1406

Ceci dit, j’ai pu découvrir que les policiers en France et les policiers chez moi, c’était fort différent question gentillesse!  Comme il y avait une manif, j’ai pu en voir se moquer ouvertement d’une touriste qui lui avait osé lui demander son chemin, en plein dans sa face, et nous nous sommes fait répondre avec une condescendance incroyable quand nous avons posé une question, comme si nous avions 4 ans.  Je veux bien croire qu’ils en ont marre des gens et des manifs et que leur boulot n’est pas facile tous les jours… mais je ne vois pas ce que ça leur apporte d’être aussi bêtes avec des gens qui les abordent gentiment.  Bref…

DSC_1408 DSC_1409 DSC_1410 DSC_1053 DSC_1412 DSC_1413 DSC_0965 - Copie

On a fini par retrouver Constance (qui likait nos photos à mesure, du coup, elle savait exactement où on en était) pour manger japonais juste en bas de chez Fab, et j’ai pu découvrir pourquoi les japonaises aiment le saké.  Fou rire!  Bon, le meilleur du show, c’est que la miss a découvert musically, qui implique de faire des « lipsych » sur des chansons ma foi improbables… et qu’elle nous faisait ça en plein resto!  J’adore voir une ado avec cette confiance et cette joie de vivre.  Vraiment, c’est chouette!

 

On voulait se coucher tôt mais on a fini par jaser par fb d’une chambre à l’autre pendant que  les musically allaient de bon train dans la chambre à côté!  Peut-être vais-je me bouger un peu demain!  Les miracles, c’est possible!

 

La morale de cette journée?  Si vous êtes à Paris et que vous passez sur une grande grille à carreaux et que vous êtes en jupe… tenez-là.  Je ne vous cache pas que j’ai pu offrir mon derrière – qui n’est pas trop mal… je me console comme je peux – en spectacle à plusieurs passants sans le vouloir.   Marilyn, sors de ce corps!

 

À bientôt!

Ma vie parisienne – 76 – Rien et… rien!

DSC_1379

Le résumé de la journée sera fort simple.

Pendant que Fabienne s’activait et courait partout d’un rendez-vous à l’autre… j’ai traînassé d’un air un peu hébété, entre le salon et le balcon.  Je pense que j’étais over claquée sans m’en rendre compte.

 

En fait, vers 15h, j’ai changé la question existentielle du jour – qui était jusque là « comment vais-je m’habiller aujourd’hui » –  pour cette autre, beaucoup plus réaliste : « vais-je m’habiller aujourd’hui ».  Je vous laisse deviner la réponse.

 

Bon, ceci dit, j’ai fait un effort hein… j’ai vaguement envisagé de sortir.  J’ai fait 2 brassées de lavage, j’ai lavé mes cheveux.  Même que j’ai pré-publié 8 billets pour un jour rattraper le retard.

 

Mon efficacité me fascine moi-même.

 

Bref, je ne suis sortie qu’à 21h pour aller au Monop’, après que nous ayons réalisé qu’il n’y avait plus de lait pour le petit déjeuner du fils de Fab.

 

Ma vie est passionnante, je sais!

Il a fallu boire une bouteille de Vouvray mousseux pour au moins se dire qu’on avait fait quelque chose d’utile de notre journée!

 

Allez, à demain!

Mon tour de France – 75 – Retour et foot

DSC_1364Ça y est, on revient!  Retour à Paris pour mes parents et moi, et dans ma tête, c’est un retour chez moi.  Mon chez-moi pour les prochains mois.    Je vous avertis tout de suite, les prochains billets risquent d’être très plates parce que je ne ferai RIEN.  Anyway, avec tout le lavage que j’ai à faire, je n’aurai plus de vêtements pour sortir, ce qui règle le cas des pérégrinations!

 

Départ après que papa ait eu fait le plein de café, de chocolats et de gomme pour la route.  On n’a pas tout à fait 5h à faire mais avec le trafic (et bon, on arrive quand même à Paris hein), on ne sait pas… et on essaie de réduire les causes de problèmes.   Finalement, je ne sais pas pourquoi tout le monde nous dit que les routes de Bretagne, c’est une catastrophe.  Sérieux, ça roule super bien.  Même qu’on aurait eu le temps d’arrêter à Rennes, selon maman.

 

Aucun événement incroyable sur la route.  En fait, je dors presque tout le temps.  C’est psychologique chez moi.  Longue route = dodo.  Je fais même pas exprès.

 

Si les parents avaient fait leurs valises, ce n’est pas du tout mon cas.  Mais alors pas du tout!  Ma valise est presque vide… mais j’ai des dizaines de petits sacs qui trainent dans le coffre, sans compter les caisses de vin, les verres… c’est l’enfer!  J’ai foutu un bordel monstre dans l’entrée de Fabienne… bordel qui est déménagé dans la chambre de Constance à l’heure qu’il est.   Quelle tête elle va faire demain, la pauvrette!  C’est… impressionnant!

DSC_1361

Ceci dit, je suis ravie de retrouver Paris et « ma » rue!

DSC_1363

Après un petit verre de coca, maman est prête à repartir, question de ne pas perdre sa journée.   Elle a en tête d’aller à l’orangerie voir les Nymphéas, sauf que le premier dimanche du mois, c’est quand même toute une aventure.  Finalement, ils sont allés jusqu’à la tour Eiffel.  A pieds.  Aller-retour.  12 km.  Rien que ça.  Pendant que Fab et moi mettions notre placotage à jour.  Bon, j’étais très décousue, disons… je n’arrivais plus à me suivre moi-même!

 

Je dis au revoir aux parents (3 mois sans les voir… la fille fusionnelle que je suis risque de s’inquiéter!) et on s’enligne pour une soirée girly foot-vin-apéro.  La France joue contre l’Islande.  Bon, je prends pour l’Islande.  Pour une vague raison ayant rapport avec un certain fantasme viking, gros bras, barbes et longs cheveux.  Ceci dit, le clapping islandais me plaît terriblement.  Bref, je ne prenais pas pour la bonne équipe, surtout qu’il y avait une spécialiste du foot dans la place, en la personne de Blandine, une amie de Fabienne!

DSC_1365 DSC_1367

Ceci dit, j’étais assise dos à la télé (mais je sais ce qu’est un hors-jeu, maintenant) la moitié du temps, mais comme on est des fans de foot lambda, on a surtout discuté d’histoire des pays nordiques entre les buts.  Ceci dit, on a eu de la chance, il y en a eu.  Pas pour l’équipe pour laquelle je prenais, certes.  Mais il y en a eu quand même.  Et ils ont fait leur clapping à la fin.  J’étais donc satisfaite.

 

Ceci dit, Mo et moi, on veut bien aller consoler les islandais.  Ou faire le tour de l’Islande.  À cheval.  Ou tout ça.  Et non, on avait pas bu tant que ça!

 

J’ai fini par tomber de sommeil à 1h30 du matin, pendant que Fab, Mo et Blandine continuaient à placoter.  De foot, of course.  Quoi d’autre.

 

À bientôt!

Mon tour de France – 74 – Âme bretonne et casse (merci maman!)

 

DSC_1013(Ce billet date du 2 juillet.  La disparition momentanée du Wi-Fi fait qu’il n’est publié qu’aujourd’hui.  Oups!)

Dernière journée de visites!  Demain, on reprend la route vers Paris, où on pense bien trouver touuuut le trafic du début des vacances.    Du coup, on n’a rien de prévu et on va juste… revenir!  On va voir jusqu’où on va aller ce soir (j’écris le début de ce billet dans la voiture, au milieu de la journée).

 

Après avoir mangé à l’hôtel (maman se pâme pour l’hôtel.  Elle a eu le petit déj qu’elle aime et EN PLUS, elle a pu prendre un bain, le truc qui lui a le plus manqué pendant deux mois.  Avec sa robe de chambre et son fauteuil blanc.), on se dirige vers Quimper car le guide dit qu’on peut y ressentir « toute l’âme de la Bretagne ».  En fait, on voulait aller prendre une photo de la place de l’église de Locronan le jour mais il y avait un parking à payer simplement pour s’y rendre.  En plus, pour la première fois, le jeune homme qui s’en occupe n’est pas du tout gentil et quand on lui dit qu’on est allés en ville hier (en soirée) et qu’on veut juste prendre une photo, il nous chicane parce qu’on a pas payé le parking (qui était gratuit sur place) et on se demande s’il ne va pas nous faire payer à retardement.  Il n’a pas fini sa journée, lui!  Il est à peine 9h!

DSC_1011 DSC_1012 DSC_1019

Elle commence fort, par contre!  On entre dans une boutique de faïence et de porcelaine.  Et là, je la vois s’approcher dangereusement de la section « salière/poivrière »… et je la vois tendre la main vers l’une d’elle…  Je ferme les yeux et attends le bruit.

 

Qui est venu, of course.  À CHAQUE voyage, maman casse une salière ou une poivrière dans un magasin.  Ou les deux.  Elle a attendu à la fin pour cette fois, elle nous a faits languir!  Les dames de la boutique sont super gentilles, par contre et nous, on est morts de rire.  Maman va avoir un autre set de salière-poivrière cassés!   On a ramassé les morceaux… et papa va avoir la job de les coller au retour.

 

On repart en riant encore quand soudain, on entend un cri.    Qui voit-on, la dame de la boutique qui arrive en courant et en tenant… un ipad!

 

En plus de tout casser, elle avait oublié son ipad.

« Vous devez avoir du boulot, avec elle » me dit la dame quand je vais récupérer la tablette!  Et elle ne sait pas que j’en ai deux, des comme ça!

 

Quimper est une ville magnifique.  J’y aurais passé beaucoup plus de temps.  Située entre deux rivières, les maisons à pans de bois sont nombreuses et bien restaurées, le centre-ville est vivant et imaginez-vous que maman a trouvé THE rideau qu’elle voulait.  Du coup, elle aime encore davantage.

 

Quimper est situé sur un site habité depuis longtemps.  Il y a des traces d’habitation préhistorique et il y aurait également eu une cité antique.  On ne sait trop ce qui est advenu de la ville pendant le haut moyen-âge mais on voit réapparaître la ville dans les textes au 11e.   Il ne reste rien de cette époque mais on trouve 73 maisons à pans de bois.  Qui ont été construites, of course, plus tard!

 

On visite la cathédrale Saint-Corentin, très belle église gothique bretonne décidée au 13e… mais une église un peu croche!  C’est super étrange, quand on y entre, de voir la déviation du chœur par rapport à la nef.  L’intérieur est fort clair, avec une restauration polychrome.  La restauration est ma fois assez impressionnante d’ailleurs.

DSC_1016 DSC_1017 DSC_1020 DSC_1021 DSC_1023 DSC_1026

On y voit des gisants (avec des petits bonhommes sur les épaules.   Je pense que ce sont des anges.  Mais je n’en suis pas certaine!) ainsi que la chapelle des trois gouttes de sang, qui rappelle ce chevalier croisé qui avait confié sa fortune à un ami qui a tenté de la lui subtiliser.   Face au parjure, le crucifix aurait laissé tomber 3 gouttes de sang sur la nappe.   La tête du christ roman, décapitée à la révolution, accompagne la nappe.

DSC_1028 DSC_1041 DSC_1030 DSC_1033 DSC_1035 DSC_1037 DSC_1036

Saint Corentin aurait vécu, selon la légende, au 9e siècle.   Premier évêque de Quimper, il est l’un des 7 saints fondateurs de la Bretagne.   Il aurait été ermite et d’une grand piété.  On raconte qu’il se nourrissait chaque jour d’un morceau de poisson, qui se regénérait le jour suivant.   Il aurait ainsi nourri le roi Gradlon (le roi d’Ys, la ville engloutie) de ce poisson un jour qu’ils étaient affamés.   C’est d’ailleurs Gradlon, quand, échappé d’Ys, il fonda le diocèse de Quimper, qui alla chercher Corentin.  Si vous regardez tout en haut de la cathédrale, vous le verrez, Gradlon.  Il y trône, juché sur son cheval!

DSC_1042 DSC_1043 DSC_1047 DSC_1049

Tout autour de la cathédrale, la ville des évêques autrefois entourée de remparts, ainsi que la ville des ducs, séparée de la ville épiscopale par le Steir.   Quimper est une ville très ancrée dans la culture bretonne mais aussi ouverte sur le monde.   On y crée de la faïence depuis le 17e, et tout le monde connaît le petit personnage breton qui orne la faïence de Quimper!   J’y ai d’ailleurs trouvé un petit kit théière-tasse super mignon.  Ben quoi… je n’avais pas encore acheté de théière!

DSC_1054 DSC_1056 DSC_1061 DSC_1063 DSC_1065 DSC_1067 DSC_1072 DSC_1078 DSC_1081 DSC_1082 DSC_1086 DSC_1088 DSC_1092 DSC_1095

À la fin, on retourne vers la première boutique pour que maman puisse s’acheter deux petits bols à cidre avec des bonhommes bretons dessus.  Dès qu’elle entre, les deux dames – très drôles – accourent.  « Ne touchez à rien!!! » !   S’en est suivi une très agréable discussion.  Les gens sont vraiment gentils!

 

Après Quimper, on se dirige vers Concarneau.  Ben quoi… la ville close a déjà été super bien classée dans « les monuments préférés des français »!  On a les références touristiques qu’on peut!

DSC_1098 DSC_1100 DSC_1102 DSC_1104

Concarneau est une ville construite autour de la fameuse ville close, dont l’origine remonte au moyen-âge (ouais, je ne sais pas exactement en quelle année… c’est facile de dire au moyen-âge hein!  On a une « petite » tranche de 1000 ans!)  Je dois avouer que j’ai été un mini-peu déçue de cette fameuse ville close, jolie mais uniquement touristique.  La balade sur les remparts est jolie d’un côté mais de l’autre, on ne voit que les cours (plus ou moins entretenues) des édifices.  Par contre, il y avait un orchestre de musique celtique et irlandaise  qui égayait notre balade.   Par contre, de l’extérieur, c’est super beau!

DSC_1109 DSC_1113 DSC_1115 DSC_1120 DSC_1122 DSC_1126 DSC_1131 DSC_1133 DSC_1135

Nous avons mangé à « La porte au vin », resto le plus coloré de la ville, et sincèrement très bon.   J’aime les décors dans les restos en France!  Il y en a pour tous les goûts!

DSC_1136 DSC_1137 DSC_1139 DSC_1150 DSC_1154 DSC_1155 DSC_1158 DSC_1161 DSC_1162 DSC_1165 DSC_1168 DSC_1169 DSC_1171 DSC_1173 DSC_1177

Puis, direction « le clou de notre journée », Carnac et ses alignements.  Sérieux, c’est quelque chose.  Quand on est arrivés, ils nous ont carrément « sauté dans la face », pendant 4 kilomètres, alignés des plus grands aux plus petits, dans plusieurs sites différents.   C’est immense comme site.  On s’étonne un peu que tous ces rochers aient traversé les âges, d’ailleurs.  Comment ont-ils survécu aux chrétiens plus catholiques que le pape qui détruisaient tout ce qui n’était pas chrétien (ouais, boiteux comme tournure.  Je sais).    Se balader parmi ces  énormes blocs de pierre, ça prend au cœur.  Ce que c’est vieux!

DSC_1200 - Copie DSC_1188 - Copie DSC_1190 - Copie DSC_1194 - Copie DSC_1196 - Copie DSC_1203 - Copie DSC_1209 - Copie

Ils ont été érigés entre le 5e et le 3e millénaire avant JC, par des communautés sédentarisées.   Ce constructions associent files de menhirs et enceintes.  Il s’agirait de tombes individuelles ou collectives.    Ceci dit, on préfère croire les légendes et s’imaginer qu’ils ont été installés là par les korrigans ou des géants.  On peut aussi croire que ce sont des lieux de culte, ou des légionnaires romains pétrifiés.. bref, tant de mystères, on peut s’imaginer ce qu’on veut.   Et c’est ce qu’il y a de bien.  Comme il est dit dans le petit musée, chaque peuple a sa folie, la Bretagne les a toutes!

DSC_1202 - Copie DSC_1211 - Copie DSC_1214 - Copie DSC_1216 - Copie DSC_1223 - Copie

Nous avons passé devant les sites de Ménec, Toul-Chignan, Kermario, Manio, Kercado, Kerlescan et Petit-Ménec, mais nous n’avons pas tout vu de près.  Nous avons surtout vu Kermario, les menhirs les plus imposants, ainsi que le cairn de Kercado.  Que c’était spécial de pénétrer dans cet endroit, avec ses tables gravées.   Il me semblait pénétrer dans un morceau d’histoire.  Et en entrant dans cette forêt sombre pour arriver dans ce dolmen entouré d’un cercle de pierres, on se demande si on va voyager dans le temps!  Une magnifique visite!

DSC_1228 - Copie DSC_1233 - Copie DSC_1239 - Copie DSC_1241 - Copie DSC_1245 - Copie DSC_1249 - Copie DSC_1253 - Copie

Bon, maman a trouvé le moyen de s’assommer quelques fois (oui, au pluriel), dans la galerie basse menant à la salle principal du dolmen mais on se dit que ce n’était pas sa journée, hein!

 

Par la suite, direction Vannes, où nous allons dormir ce soir.  On ne savait pas trop où nous allions aller mais bon, on nous avait parlé de cette ville à Nantes comme était un très joli endroit… et nous ne l’avions pas vu.  Faisons d’une pierre deux coups (ou le contraire… cette expression, je ne la retiendrai jamais!).    Et quel bon choix!

DSC_1262 - CopieDSC_1266 - Copie DSC_1268 - Copie DSC_1271 - Copie DSC_1277 - Copie

Nous faisons une magnifique balade dans la ville avant de manger près de la cathédrale.  Il y a des maisons à pans de bois partout et c’est super croche et super charmant à la fois.  Peu importe où on regarde, la ville médiévale est belle.   C’est surprenant!

DSC_1280 - Copie DSC_1281 - Copie DSC_1291 - Copie DSC_1292 - Copie DSC_1295 - Copie DSC_1306 - Copie DSC_1309 - Copie DSC_1310 DSC_1314 - Copie

Entourée de remparts, sur lesquels on s’est promenés, la ville médiévale est remplie de maisons à pans de bois apparents qui datent du XV et du XVIe siècle.  Plus de 200.  Je vous jure, il y en a partout!

DSC_1317 - Copie DSC_1319 - Copie DSC_1320 - Copie DSC_1323 - Copie DSC_1326 - Copie DSC_1337 - Copie DSC_1338 - Copie DSC_1342 DSC_1345 - Copie DSC_1347 DSC_1352 DSC_1358 DSC_1359

On croise aussi Vannes et sa femme.  Je suis certaine que quand il n’y a personne ils s’animent pour faire le party, ces deux-là!   Et peut-être même que les mains leur repousse!

 

Juste à côté, le château Gaillard (oui, un autre), qui sert aujourd’hui de musée.   Et un peu plus loin, le château de l’Hermine (j’avais au départ lu le château Hermione… je pensais à un hommage à JK Rowling et à Harry Potter) avec son jardin.  Les vues sont super belles, et celle de ma fenêtre l’est tout autant!

 

Bref, une magnifique dernière soirée.  Maman et papa sont dans les valises… et moi je m’efforce de réduire le poids en buvant du vin.  Call me helpful!

DSC_1264 - Copie

 

À bientôt!

Les rois maudits – 1 – Le roi de fer – Maurice Druon

rois maudits 1Comme je n’arrive à me concentrer sur RIEN actuellement, étant super prise par l’histoire de France, j’ai décidé d’adapter mes lectures à mes centres d’intérêt.    J’ai donc ressorti « Les rois maudits », que j’avais déjà lu vers 12 ans.  Of course, je n’en ai aucun souvenir, ou presque.  Tout ce dont je me souvenais, c’est qu’il y avait 7 tomes.   Du coup, je me suis replongée avec plaisir dans cette saga, qui nous ramène au temps de Philippe le Bel, roi très beau et dont on s’est surtout souvenu pour sa dureté, les exécutions et le célèbre procès des templiers.

 

C’est d’ailleurs avec cet événement que commence la saga.  Le procès des templiers et la mort du grand maître, Jacques de Molay.  Celui –ci, sur le bûcher, aurait maudit le roi Philippe le Bel ainsi que sa descendance pour 13 générations, ainsi que le Pape Clément V et Guillaume de Nogaret, garde du Sceau.

 

Je ne suis pas assez calée en histoire pour dire ce qui est vrai ou ce qui ne l’est pas.  Toutefois, à date, le fond historique, bien que romancé, bien entendu, concorde assez avec ce que je sais de l’histoire, que ce soit au sujet du roi de Fer, des templiers ou encore de l’emprisonnement des belles-filles du roi pour adultère.    D’ailleurs, après quelques chapitres un peu lents au début, tout s’enchaîne et on trouve tout ce qu’on aime dans ce genre de roman.  Intrigues, trahisons, jeux de pouvoir, coucheries et vengeances.  Ça se lit tout seul!

 

Certes, il y a plusieurs personnages mais le rythme est rapide et rien ne traîne en longueur.  Si on aimerait parfois aller plus en profondeur pour certains personnages, le roi Philippe est quant à lui fort bien dépeint.

 

Je sens que ça va me plaire!

Et je continue la série!

Sempre – J.M. Darhower

SempreCe roman a connu un grand succès chez mes copines qui aiment la new romance et qui lisent en anglais.  Du coup, je me suis dit « pourquoi pas ».  Et oh my… quelle erreur!  Ce roman, c’est le roman typique qui n’est pas pour moi et qui contient tout ce qui m’énerve.   Je réagis de manière limite viscérale à tous ces excès de malheurs.  Bref, j’ai eu du mal à finir, j’ai trouvé ça interminable et il n’y a que deux personnages que j’ai trouvé un tant soit peu intéressants.  Malheureusement, ce n’était pas les personnages principaux.

 

Nous rencontrons donc Haven, née esclave d’une mère esclave.  De la mafia.  Elle n’a pas de réelle identité, ne connaît rien car elle a vécu au milieu du désert depuis sa naissance, isolée de tout et abusée de toute part.  Après un drame (je ne sais plus lequel… il y en a à pochetée dans le roman), elle se retrouve chez les deMarco, autre famille de la mafia, au grand déplaisir de son ancien maître… mais bon, c’est compliqué.   Et elle va y rencontrer Carmine DeMarco, le fils rebelle, jamais remis de la mort de sa mère, coureur et toujours dans le trouble.

 

Et là, pour une raison que je ne comprends absolument pas, mais alors pas du tout, il va tomber amoureux d’elle.  Elle, on peut comprendre.  C’est la première personne qui lui donne de l’attention.  Mais bon.  Elle le sert dans les dents (normal, c’est comme ça qu’elle a été élevée), se considère comme moins que rien, ignore les moindres choses de la vie réelle (sa naïveté est parfois déconcertante)… bref, elle se conduit comme une carpette.

 

Ok, c’est normal, étant donné le genre d’enfance qu’elle a eue.  Mais ça aurait suffi, non?  Déjà que c’est légèrement extrême comme situation?  Eh non.  Ça va s’enchaîner.  Et s’enchaîner.  Un horreur après l’autre.  Vous pouvez vous imaginer que j’ai soupiré et levé les yeux au ciel.

 

Ceci dit, les personnages du père DeMarco et de l’oncle sont ceux qui me semblent les mieux construits et les seuls un peu dignes d’intérêt.  Oups… j’entends quelqu’un me chuchoter à l’oreille que ce sont eux qui sont de mon âge… pas les héros!  J’avoue, j’avoue!

 

Toutefois, le roman a plu à plusieurs qui ont pleuré, ri et vibré.  Pas moi, certe… mais je n’étais pas le public cible, c’est le moins que l’on puisse dire!  Je dois aussi avouer que la limite entre le bien et le mal est juste assez floue, ce qui est plutôt pas mal pour ce genre de roman.

 

J’arrêterai donc là la série… et me ferai spoiler la suite!  Parce que curieuse je suis!

Parce que no way que je m’en tape un deuxième comme ça!