Pourquoi Bologne – Alain Farah

pourquoi-bologneOh boy.  Comment vous parler de ce roman?  Qu’en dire?  Comment donner envie de le lire au public qui peut aimer ce genre de « chose »?  Parce que, soyons clairs, ce n’est pas un roman qui plaira à tout le monde.  Son public cible?  C’est genre… moi?!?!  J’adore quand  un auteur nous fait basculer dans son monde, nous balade à travers les espaces et les temps.  Et vous savez quoi?  C’est ce qui se passe dans ce roman, mélange d’auto-fiction et de science fiction, avec une pincée de réalisme magique… bref très difficile à définir!

 

Le personnage principal, Alain Farah (oui, je sais, quelle coïncidence) est professeur à McGill (comme l’auteur) et est en train de faire écrire son livre par quelqu’un d’autre.   Il est à cheval entre 1962 et 2012.  Il vit dans un monde où réalité et fiction s’entremêlent, où Umberto Eco est un homme à femme avec qui il prend un verre de temps en temps, et où les réservoirs d’eau sont des labyrinthes entre les époques ou entre les méandres d’un cerveau.  Vous voyez, j’ai du mal à vous parler de l’histoire.  Mais même si je ne suis pas certaine de saisir tous les tenants et les aboutissants (je l’ai quand même lu deux fois, appréciant autant les deux fois, mais pas pour la même chose), j’ai la nette impression que là n’est pas l’important.  J’en ai surtout retenu une réflexion sur la littérature et sur l’acte d’écrire, sur la mémoire, la résilience.   Se sauver en écrivant.  En transcendant la réalité.

 

Vous y trouverez donc une sombre histoire de psychiatre montréalais qui se livre à des expériences de lavages de cerveau sur ses patients, financé par la CIA (rien que ça), un homme qui ne sait plus où il en est, qui désire découvrir la vérité et qui a des doutes sur lui-même, hanté par des voix et des façons particulières de voir le monde.  On y croise une femme qui a perdu son père et son frère le même jour, à 50 ans d’écart.  On visite Ravenscrag, l’ancienne demeure de Hugh Allan, aujourd’hui le Allan Memorial, pavillon psychiatrique.   On inaugure la place Ville Marie et on  avale de mystérieuses capsules.

 

Étrange bestiole qui pose beaucoup de questions mais apporte peu de réponses, pleine d’intertextualité avec des tas de références « pas toujours expliquées » (mais quand mêmes claires) à la pop culture et à la littérature, j’ai adoré me faire barouetter à travers ces pages, sans m’ennuyer une seconde.  Pour apprécier, il faut se laisser porter, ne pas toujours tout analyser.  Car il y a des éléments véridiques dans tout ça.  Réalité, fiction, un mélange des deux… là est la question!

 

À découvrir si vous avez le goût de lire quelque chose de différent.  Très différent!

Ma vie parisienne – 150 – Père Lachaise et bureau Ikéa

dsc_1258

Dernière journée de mon petit frère à Paris aujourd’hui.  Dernière demi-journée, devrais-je dire, vu qu’ils ont quitté l’appart à midi!  Ceci dit, JF était sur le piton à 8h car il avait en tête de faire une activité ce matin avant de partir.  Nous voilà donc tous partis de bon matin au cimetière du Père Lachaise.  Bon, ok, pas de si bon matin que ça, vu que Fab avait réussi à partir avant nous pour sa balade annuelle chez Ikéa et que JF avait tant bien que mal tenté d’aller acheter du jus à l’épicerie (fermée le dimanche, of course).  Il est revenu bien déçu… et Erika aussi, vu qu’elle n’avait pas de lait pour mettre dans son café!

 

D’ici au cimetière, ce n’est pas super loin.  Soit, ce sont surtout des boutiques de gros, qui ne sont pas ouvertes et ce n’est pas suuuper distrayant, mais nous passons quand même devant la mairie du 11e ainsi que devant le square de la Roquette.

dsc_1247 dsc_1250 dsc_1252 dsc_1261 dsc_1265 dsc_1267

JF veut voir la tombe de Jim Morrisson mais Erika est moins enthousiaste.  Comme elle me le fait remarquer, pour toutes les activités où je ne suis pas allée avec eux, ils ont vu… des morts!  Du coup, je pense qu’elle en a bien assez vu!  Pour ma part, j’aime toujours regarder les monuments et leurs formes diverses.  Ceci dit j’ai trouvé la meilleure façon de retrouver les tombes… pokémon go!  Il y a des poké stop sur toutes les tombes célèbres ou particulières question sculptures ou architecture de pierre tombale!

dsc_1242 dsc_1243 dsc_1244

 

On revient, on prend un thé/café à l’industrie puis c’est le temps de se dire au revoir.  Mais bon je les revois dans 3 semaines!   Ceci dit, j’ai vraiment trippé avec eux et je suis ravie qu’ils soient venus.  J’ai eu l’impression de les redécouvrir!

dsc_1273 dsc_1272

Après un petit arrêt-repos (et aussi question de s’assurer que mes deux moineaux sont bien rendus à l’aéroport), je décide de profiter des journées du patrimoine.  C’est en fin de semaine et tout est ouvert, même les trucs qui ne le sont pas d’habitude.  J’ai des grandes idées, je veux voir les trucs qu’on ne voit qu’une fois par année et tout!  Sauf que bon.  Je ne suis pas toute seule à avoir eu cette idée et il aurait fallu planter une tente hier pour pouvoir rentrer.  Les files faisaient le tour des pâtés de maisons et étaient fermées dès le début de l’après-midi pour certaines.

dsc_1216 dsc_1217 dsc_1214

J’en ai donc pris mon parti et je suis entrée dans les cours ouvertes et les églises.  Un petit arrêt au bureau des prêteurs sur gage et des ventes aux enchères de Paris, puis je me suis rendue aux Archives Nationales.   Je n’ai pas pu faire la visite guidée, parce que ça faisait longtemps que c’Était complet, mais j’en ai profité pour visiter le musée, où nous pouvons voir des documents impressionnants, tels les testaments de Louis XVI et Louis XIV, une lettre de Marie-Antoinette, des papiers de Napoléon et même des trucs provenant de Charlemagne.  Je doute que ce soient les vrais!  Toutefois, l’expo comporte une section bien intéressante sur l’évolution de l’écriture et sur le passage de l’écriture gothique à l’écriture ronde, ainsi que sur les différents symboles et graphismes utilisés dans les archives.

dsc_1215 dsc_1218 dsc_1220 dsc_1221 dsc_1225 dsc_1226 dsc_1249

Comme je disais… il y a du monde!

dsc_1230

dsc_1264 dsc_1275 dsc_1280

Puis, on nous raconte un peu l’histoire du bâtiment, les hôtels de Rohan et de Soubise.  Il faut savoir que le premier a été déplacé et démonté pièce par pièce pour agrandir une banque.  Nous n’en voyons que des morceaux mais un projet est en cours pour sa restauration.   L’hôtel de Soubise s’appelle ainsi depuis le début du 18e siècle, quand il a été vendu à cette famille.  Auparavant, il a été l’hôtel de Clisson (dont il reste les tourelles et la porte) ainsi que l’hôtel de Guise.

dsc_1267 dsc_1268 dsc_1272 dsc_1274 dsc_1291 dsc_1295

Tout de suite, le jeune architecte Delamair est engagé pour rendre le tout grandiose et en faire un symbole de la puissance du propriétaire.  L’entrée est déménagée pour devenir celle que l’on connaît aujourd’hui, les colonnades sont ajoutées et la façade est plaquée.  Derrière, on bâtit un autre hôtel, l’hôtel de Rohan, pour l’évêque de Strasbourg, membre de la famille.

 

Bien entendu,, on a ajouté des parties, des écuries, replacé des bâtiments depuis l’époque.  Mais certaines pièces sont magnifiques (on y aurait tourné des scènes de Marie-Antoinette, de Sofia Coppola) et les contrastes de couleur sont frappants.

 

Une bien agréable visite!

dsc_1240 dsc_1241 dsc_1243 dsc_1245 dsc_1248

À l’étage. Une expo sur les témoignages des explorateurs et des voyageurs.

dsc_1250 dsc_1255 dsc_1256 dsc_1259 dsc_1261 dsc_1262 dsc_1263

Mes pas me mènent ensuite vers le musée Picasso, qui ne participe pas aux journées du patrimoine.  Je passe donc mon chemin (je reviendrai une autre fois), et je décide de faire un petit stop au musée Carnavalet avant de rentrer.  Ceci dit, je n’ai pas tout réussi à voir… parce que je n’ai pas trouvé certaines pièces.  J’ai toutefois été ravie de revoir les salles des enseignes ainsi que certains salons et maquettes.

dsc_1298 dsc_1299

L’ancienne porte…dsc_1303 dsc_1304 dsc_1305 dsc_1306 dsc_1309

L’hôtel Carnavalet a été bâti au 16e pour Jacques de ligneris, président du parlement de Paris.   IL a été habité par la veuve Carnavalet puis par Mme de Sévigné, fin 17e.  Le bâteiment en soi est magnifique, les cours sont spectaculaires.   Dans mon souvenir, les collections étaient beaucoup plus grandes que ce que j’ai vu.  Je dois avoir manqué un passage secret quelque part!

dsc_1310 dsc_1311 dsc_1319 dsc_1323 dsc_1324 dsc_1325 dsc_1333 dsc_1337Je retourne donc à pieds dans le marais.  Les rues sont fermées à la circulation et il y a des gens PARTOUT, avec une atmosphère un peu festive.  Les boutiques sont ouvertes, il y a des musiciens (et des bons) à tous les coins de rue.  Bref, c’est une fort chouette promenade.

dsc_1349

dsc_1351

Chez Fabienne, un énorme truc m’attend… un bureau ikéa à monter.  Un avec des tiroirs.  Et des pentures.   Ceci a donné lieu à des discussions assez hallucinantes avec des répliques telles que :

  • Merde, le trou est trop petit
  • Pousse… plus fort!
  • Attends, viens t’asseoir dessus, ça va rentrer!
  • Ouf, ça y est! C’est étroit, mais ça entre!

 

Ceci dit, malgré la mort prématurée du fusil à visser à batterie (ouais, ici, les trucs à batterie semblent avoir des problèmes), on a réussi et le truc est à peu près droit!  C’est toujours ça de gagné!

dsc_1352

Et moi je suis vidée!

À bientôt!

 

 

Ma vie parisienne – 149 – Ordinateur fugitif et farniente

dsc_1240

Mon résumé de la journée ne va pas être bien long…   J’ai été en fait bien tranquille à Paris!  Jean-François et Erika sont partis en Normandie voir les plages du débarquement et je ne les attends pas avant 20h.  Du coup, j’avais l’intention d’écrire des billets toute la journée et de traînasser au salon, me faisant chauffer par les rayons de soleil.

 

Ceci dit, ça n’a pas tout à fait commencé comme ça hein!  Je me lève… et impossible de trouver l’ordinateur!  JF l’a emprunté hier pour travailler son repêchage (oui, le hockey, c’est du sérieux) et nous n’avons visiblement pas le même sens du rangement parce que je ne le trouve nulle part.  Ni au salon, ni dans la chambre, ni dans la salle d’attente… bref, il est juste… disparu.

 

Je me dis donc qu’il a dû l’amener avec lui en Normandie pour patenter quelque chose pour l’équipe de hockey de mon neveu… et j’avoue que je bougonne un peu et que je le traite – pas trop fort – de vilaine bestiole!  C’est que me prendre mon ordi, c’est me piquer la moitié de ma vie, tsé!  Je suis pas accro pantoute!  Finalement, je l’ai sous-estimé.  Il répond à mes textos paniqué en me disant qu’il l’a mis… dans la seule pièce de la maison où l’on ne met jamais les pieds : la chambre de Charles!  Ok.  C’est bon!  Ceci dit, ça ne veut pas dire que je vais billetter pour autant hein… paresseuse je suis.  Et mine de rien, c’est toute une discipline, ces billets quotidiens.

 

Petit déjeuner tranquille chez Pho avec Fab et Jeff (pas mon frère, le Jeff de Fabienne) puis stop au magasin d’informatique pour récupérer un disque dur externe.  Le mec essaie vaguement de m’en vendre deux à la fois (parce que c’est mieux d’avoir deux copies des documents, voyez-vous, au cas où l’un des deux plante), sans succès (heureusement)!  C’est que Mo va passer tout à l’heure me rendre mes achats scandinaves… et mes dossiers!  Et mon ordi est plus que plein!

 

Après-midi placotage avec Mo, taponnage sur l’ordi et discussions avec Fabienne.  Elle est gentille et me prépare même le gratin dauphinois… avant d’aller boire ailleurs!  Finalement, elle revient avec Blandine presque en même temps que mon frère et ma belle-sœur et nous passons vraiment une belle soirée à discuter, à boire du champagne et à rire.

 

Le séjour a été génial, Fab les a vraiment trouvés sympathiques, et ça me ravit.

 

À bientôt!

Ça peut pas être pire – Nathalie Roy

ca-peut-pas-etre-pireJ’amorce mon mois québécois avec le « one shot » de Nathalie Roy, sorti au début de l’été.   Je sortais d’une lecture qui m’avait virée de bord et j’avais besoin de l’humour et de la légèreté de Nathalie Roy pour passer à autre chose côté lecture.  Et ça a ma foi  bien fonctionné.

 

C’est donc l’histoire de Valéry Aubé, 34 ans, rousse et pulpeuse.  Un jour, le même, elle perd sa job, son frigo et son ventilateur.  L’horreur.  Que faire quand rien ne nous retient à Montréal, que c’est l »été et que notre appart menace de se transformer en sauna?  Partir pour quelques mois sur le bord du lac Memphrémagog où elle a passé d’heureuses semaines pendant son enfance.  Pourquoi pas?  Sauf que bon, le shack de son adolescence est exactement pareil.  Et c’est un peu le problème!

 

Et là, bien entendu, vu que c’est un roman de Nathalie Roy, on va rire un bon coup, certes, mais on va aussi aborder d’autres thèmes tels que l’acceptation de soi, le regard des autres, l’amitié le respect de l’autre et des femmes en particulier.

 

Ici, nos héros ne sont pas parfaits.  Ils font des conneries des fois.  Ils disent qu’il vont tourner à droite et tournent à gauche, ce qui les rend encore plus réalistes.  Parce que, c’est bien connu, nous sommes tous oooover simples à comprendre et surtout ooooover logiques, nous, les êtres humains!  J’ai bien aimé me retrouver dans un vignoble, bien aimé trouver des personnages qui ne sombrent pas dans le cliché ambulant et une héroïne qui se débrouille toute seule et n’est pas une jeune fille en détresse que sauvera son prince charmant!

 

Ceci dit, j’ai trouvé l’ensemble un peu rapide, surtout les histoires de coeur qu’on sent venir depuis le début mais qui sont un peu expédiées, selon moi.  De plus, certains fils ne sont pas tout à fait noués (certes, vous direz que c’est la vie… mais j’aurais aimé avoir le ressenti de l’héroïne sur le fait que, justement, ce ne soit pas noué).  J’ai bien aimé que le niveau de langage (très québec, un peu franglais) change par rapport aux précédents romans de Nathalie Roy (l’héroïne est différente… ceci explique cela) et même si on parle bouffe avec des marques et tout, ça ne prend pas autant de place que dans Charlotte Lavigne, ce qui ne m’a pas déplu.  Dans une telle histoire, ça aurait semblé un peu plaqué.

 

Une bonne lecture divertissante, fraiche, qui nous fait passer une bon moment!

 

logo-petit

Québec en novembre 2016 – 5e édition – Récapitulatif des billets

logo-grand

Déjà novembre!

On vous avait parlé de cette nouvelle édition de Québec en novembre ici, mais ce billet est fait exprès pour déposer vos liens au sujet des livres québécois que vous aurez lus… ou tout autre chose ayant un lien avec le Québec..  On vous demande de nous les donner sur le groupe FB, dans la publication ancrée, ou sur nos billets récap à Yueyin et à moi!

 

J’ai déjà fort hâte même si je n’ai pas autant de lectures à vous présenter!

Allez hop, à votre tour de jaser!

 

1e novembre 2016

2 novembre

3 novembre

4 novembre

Ma vie parisienne – 148 – Sieste et encore la sieste

dsc_1238Tiens tiens… est-ce que les dernières semaines à courir partout en Europe m’auraient un peu fatiguée?  Toujours est-il que j’ai dormi la moitié de la journée!

 

Bon, ok, j’étais arrivée tard hier et je me suis levée tôt pour jaser avec Fabienne.  JF et Erika ont émergé vers la fin de l’avant-midi et je me suis dit que je les retrouverais après leur visite du musée Grévin où je les ai laissés aller en amoureux… ceci dit, on oublie ça.  Je me suis rendormie… et j’ai manqué tous leurs textos.  Tu parles d’une bonne guide!

 

Alors pendant qu’ils marchaient du musée Grévin au Panthéon, je roupillais tranquillement.   Et je lisais des histoires de were-machins et de vampires.   En gros, ce fut ma journée!

 

On a mangé pains, pâtés et fromages… et comme je ne bois plus depuis ce matin, j’ai pris du coca et pas du rouge!  Call me raisonnable!

 

Ou épuisée!

 

Au choix!

 

A bientôt!

 

(Ah oui!  Mon frère s’est couché à pas d’heure pour une sombre histoire de repêchage pour les équipes de hockey des enfants.  C’est qu’il était dedans en pas pour rire!  Fabienne a pu découvrir la folie québécoise du hockey!!)

Petit Pays – Gaël Faye

petit-paysJe ne m’attendais pas à ça en ouvrant ce roman.  Je ne m’attendais pas à une pareille claque, à une telle évolution dans l’histoire.  Je l’ouvrais sans même savoir de quel petit pays on allait parler.  Allait-on parler du pays de l’enfance, du pays des souvenirs ou d’un vrai pays… je ne savais rien du tout.    Même en lisant les premières pages, je ne me doutais pas de ce qui allait suivre.   du coup, cette lecture a été on ne peut plus marquante.  Surtout que moi, le Burundi, je n’y connais pas grand chose.  C’est un mot que j’ai vu souvent dans les journaux quand j’étais ado. Mais ça restait là.

 

Gabriel, dit Gaby, est un enfant heureux dans son petit coin de ville au Burundi.   Il est un enfant.  Il se soucie assez peu de savoir qu’il est moitié français, moitié tutsi.  Il ne sait rien des enjeux politiques et raciaux.  Il voit que sa mère garde une vision idyllique du Rwanda, « son » pays à elle.   Il a des copains, ils ont « leur » impasse, leurs jeux d’enfants espiègles mais pas vraiment méchants. Ils sont heureux, quoi.

 

Bien entendu, on a bien lu au début du roman la différence entre les diverses tribus du Burundi.  Mais avec tous ses moments insouciants, j’avais oublié ces quelques pages.   Jusqu’à ce que leur signification me revienne en pleine face.  Parce qu’au début des années 90, dans ce coin du monde, ça ne va pas bien.  Le racisme et est à son comble et après les élections, on sent que quelque chose va exploser… ce qui ne manque pas d’arriver.

 

Il y a une vraie voix dans ce roman.  Une vrai naïveté chez Gaby, qui cherche à protéger son innocence et à s’échapper dans un monde imaginaire et littéraire alors qu’autour de lui, tout s’effondre, de sa famille à son pays.   L’auteur réussit ici à parfaitement intercaler petite et grande histoire, en nous faisant comprendre un peu l’horreur de ce qui s’est passé au Burundi et au Rwanda sans – trop – verser dans l’horreur.

 

J’ai adoré.  J’en garde des images fortes de ce pays « avant ».  Et j’y pense encore souvent.

Ma vie parisienne – 147 – Moulin Rouge et Quartier Latin

dsc_1236Aujourd’hui a été une journée « changement de plans » et fous rires imprévus.  Vous savez, quand rien ne se passe comme on l’avait planifié mais que, finalement, on passe une super journée?   Ben c’était ça.  Le matin, pendant que JF et Érika allaient aux catacombes (où j’étais déjà allée quelques fois déjà), j’ai traînassé, rattrapé mon placotage en retard avec Fab-chou (les textos, c’est moins vite, quand même!) et ai pris mes pattes jusqu’à Orsay, où j’ai voulu revoir la galerie des impressionnistes.

dsc_1079

dsc_1080J’ai déjà dit que j’aimais Orsay hein?  Après toutes mes visites « impressionnistes » dans le tour de France, il fallait que je revoie tout ça.  C’était obligé.  J’ai donc pris des tas de photos.  Et je vous laisse admirer mes préférées!

dsc_1049 dsc_1051 dsc_1053 dsc_1055

(Ya un truc, quand même, dans ce tableau.  Un vrai truc)dsc_1058

C’est moi, Don Quichotte…. Seigneur de la Mancha, pour toujours, au service de l’honneur!  Car j’ai l’honneur d’être moi…  (Oui, je sais… ne me remerciez pas). dsc_1062 dsc_1070

Ça me plait!dsc_1072
Bon, là, on est pas dans les impressionnistes on s’entend.  C’est la galerie orientaliste. )dsc_1073

(J’ai stické sur ces orteils… non mais elles sont cool, ces orteils!)dsc_1075 dsc_1076

Un autre de mes chouchoux… le nounours blanc d’Orsay!

dsc_1083 dsc_1085 dsc_1087 Souuuuvenirs!dsc_1089

Celui-là, on ne le présente plus hein!dsc_1091 dsc_1095 dsc_1101

Ma peinture chouchou!  Je l’adore, celle-là!dsc_1103 dsc_1106 dsc_1108 dsc_1110

On se sent plutôt seul n’est-ce pas.  Ambiance réussie. dsc_1116 dsc_1119 dsc_1118 dsc_1120

Quelle lumière!

dsc_1121 dsc_1123 dsc_1125 dsc_1128

Souvenirs de Rouen!dsc_1129 dsc_1132 dsc_1134

Giverny mon amour!dsc_1135 dsc_1138 dsc_1140 dsc_1141

Retour vers le resto (bien plus tard que prévu, je suis viscéralement en retard… mais je ne suis pas trop inquiète… yen a des plus en retard que moi), où je retrouve JF et Erika qui ont fait un petit détour par le Panthéon (de là le retard) où nous pouvons manger avec vue sur Notre-Dame, avant d’aller nous balader dans Saint-Mich et le quartier latin.  dsc_1142

dsc_1143

 

C’est assez simple, j’ai presque refait le trajet que nous avions fait dans notre tour guidé il y a quelques semaines.  Vu que j’ai une pas pire mémoire, j’ai pu raconter plein d’histoires.  On a visité des petites petites églises, dont l’une que je n’avais jamais visitée, mais j’ai oublié le nom.  Silly me.  JF, quant à lui, essaie les glaces et les treats parisiens!

dsc_1144 dsc_1147 dsc_1149 dsc_1151 dsc_1152 dsc_1153

La fameuse colonne de Saint-Séverin.  Je n’étais pas satisfaite de ma précédente photo!dsc_1157 dsc_1158 dsc_1161 dsc_1160 dsc_1163

J’adore cette vue de la façade…dsc_1164

Il semblerait que ce ne soit pas une église orthodoxe.  Même si ça en a bien l’air, avouez!

 

dsc_1167 dsc_1169 dsc_1170

Mais la journée avance.  Et JF a en tête d’aller au Louvre avant la fermeture pour voir les « highlights ».  En fait, je pense qu’ils avaient envie d’aller faire leur jogging.  C’est que se retrouver dans le Louvre, croyez-moi, ce n’est pas nécessairement évident, quand on est pressé.  Je suis TOUJOURS perdue au Louvre.  Et je me ramasse toujours dans des endroits où je n’aurais jamais cru arriver, ce qui n’est normalement pas trop mal.  MAis quand on a en tête de voir la Joconde, la victoire, la Vénus, l’Égypte ET le Louvre Médiéval en 90 minutes, t’as intérêt à t’y retrouver.

dsc_1172 dsc_1174

Tiens… encore un plafond.  Quelle surprise!dsc_1177

Hello Vénus!dsc_1180 dsc_1182 dsc_1184

Lui, on l’a croisé au détour d’un couloir!dsc_1186 dsc_1188 dsc_1189 dsc_1191 dsc_1192 dsc_1194 dsc_1195 dsc_1200 dsc_1202 dsc_1207
L’avantage d’y aller à la dernière minute, c’est que la Joconde est toute seule et abandonnée.  Aucune perche à Selfie en vue!  Erika n’ose même plus s’en acheter une, de perche à selfie, tellement j’ai bougonné après ces trucs dans les musées!dsc_1208

Parce qu’il fallait quand même que je leur montre ça…dsc_1209

… et ça!

 

On a fini par se faire mettre dehors, après que j’aie montré à ma belle-soeur tous les tissus qui tenaient comme pas magie.  Comme personne ne voulait sortir, disons que c’était pas grave de traîner!  Nous sommes donc allés voir les Légos au Halles et nous nous sommes mis en tête de marcher dans le marais, en tentant de trouver une boucherie.  Mais pas une épicerie, là.  Une vraie boucherie.  Avec des vrais pâtés.  Pour aller avec les vrais fromages de fromagerie.  Et croyez-moi, c’était pas gagné.

dsc_1211 dsc_1213

Mais nous avons réussi.  Nous nous dirigions allègrement vers chez Fab pour manger notre pain et notre fromage tranquillou (ce soir, c’est Moulin Rouge, on voulait relaxer un peu) quand je reçois un texto.

  • Tu ne peux pas rentrer tout de suite.

Imaginez-vous que Fab était occupée pour nous ouvrir la porte… et que sans elle, je ne pouvais pas rentrer because pas de clés.  Oui, je sais.  No comment.  Elle était sensée rentrer pour l’heure du souper mais bon, son rendez-vous s’est éternisé… et finalement, elle est arrivée à pas d’heure.  Du coup, on est allés prendre un verre et manger au Préau, tout en se trouvant bien mal pris!

dsc_1215 dsc_1216 dsc_1217

(Bonne philosophie, n’est-ce pas… en bas du miroir)dsc_1219

C’est qu’on avait quand même quelques livres de pâtés sur nous! Lucky us, il ne faisait pas trop chaud.  Mais on avait un peu peur de ne pas pouvoir rentrer avant le moulin rouge… et être obligée d’assister au show avec une baguette sous chaque bras!

 

Ceci dit, on a beaucoup ri et on a passé une excellente soirée, contre toute attente!  Disons que ça a été une soirée fous rires!

 

Quand on a finalement pu rentrer – autres fous rires – on a juste eu le tmeps de se changer et de s’habiller un peu pour aller au Moulin Rouge.  Je n’étais jamais allée.  Mais JF voulait y aller because le film, of course!  On a pu voir une trallée de filles qui faisaient des duckfaces et d’autres qui chialaient après nous car on avait été séparés et Érika était devant…  bref, les Gens!

dsc_1220 dsc_1223 dsc_1226

On était en avant.  Très en avant.  Limite qu’on voyait les seins des filles d’en dessous!  Mais on a eu plus de champagne pour compenser.  Et quand même, c’était vraiment fort agréable, très grand déploiement aussi.  De magnifiques costumes, d’excellents danseurs, du glamour, du coup, c’était génial!  Juste d’être là, quoi.

dsc_1229

On dit pas Moulin Rouge pour rien hein!  Moulin rouge et clients rouges!dsc_1231 dsc_1232

Et imaginez-vous que ma vedette de frère s’est ramassé sur la scène.  Il devait se taire (pas facile… on est de la même famille) et faire le beau (ça, ça va!).  Mais on en a beaucoup, beaucoup ri!  Ca arrive à CHAQUE FOIS!!

dsc_1235

Retour… métro fermé.  Parce que le bus de nuit passe juste en face, on se dit que go, on va le prendre.  Il passe tout près de chez Fab, en plus…et là… c’est le fuckin magico-bus!  Sérieux, c’était n’importe quoi!  Entre le mec qui ne sait plus où est sa maison et les filles qui s’en vont en boîte à moitié habillées, tandis que d’autres buvaient du gin à la bouteille… c’était pas gagné!  Mettons qu’on avait hâte d’arriver!  Fab n’est pas encore revenue que nous ayons osé!

dsc_1237

À bientôt!

 

Joe et le papillon – Hongbo/Rong

joe-et-le-papillonQuel mignon petit album!  Tout ce que j’aime. Des dessins choupinous comme tout et très simples, un très joli message et des couleurs attrayantes.   Comment ne pas craquer pour ce petit cochon!

 

Joe est un cochon.  Il ne se trouve pas très beau.  Ne sent pas très bon.  Puis, un jour, il rêve à des fleurs.  Des fleurs qui le trouvent beau et qui croient qu’il est le roi des fleurs.  Et ça le rend tout heureux.  Puis, arrive un papillon!

 

Ici, on parle d’acceptation de soi malgré ce qu’on peut considérer comme des défauts.  On parle de la valeur du sourire et de l’acceptation des différences, mais sans marteler, de façon incidente.  Ça ouvre la porte à des discussions avec les enfants.  De plus, le texte est très court, l’album très simple… ça nous donne le temps d’en discuter et de l’amener ailleurs ensuite.

 

Il y a un schéma narratif, mais dans le désordre, ce qui est chouette pour les enfants qui le maîtrisent bien et avec qui on peut le transformer un peu.  Certains éléments de la situation initiale ne sont pas donnés au début du texte (vu que l’on commence par un rêve) mais un peu plus tard.  Et quand on veut travailler quelque chose de pas si simple (et croyez-moi, un schéma narratif dans le désordre, ça ne l’est pas), c’est toujours bien d’avoir un contenu écrit plus facile.  Du coup, j’adore!  Et je conseille!

Ma vie parisienne – 146 – Monuments du tourisme parisien et macarons

dsc_0883Quelle journée aujourd’hui!  C’est que nous avons trotté en masse!  Une vraie journée de touriste parisienne.  Et savez-vous quoi?  C’était bien!

 

JF, Erika et moi avons donc marché un peu pour arriver à la place du Trocadero, direction la tour Eiffel.   Je me souviens la première fois que j’ai été à cet endroit.  Premier voyage à Paris, j’étais fascinée… et congelée alors qu’il faisait 5 degrés et que je portais mon manteau d’hiver.  Premier contact avec l’humidité parisienne!  JF y était aussi mais n’en a aucun souvenir!

dsc_0834

Là, c’était la séance photo pour Erika qui devait, pour une raison étrange, se photographier avec son T-shirt Voltam.  Ceux qui connaissent ma belle-sœur savent que la miss est juste un mini-peu perfectionniste hein!  Je ne vous dis même pas combien de fois elle a mis – enlevé – remis le dit chandail!

 

Après avoir ri un peu devant les statues qui s’observent joyeusement les parties, go to la tour Eiffel.  Que nous allons monter à pieds, of course.   669 marches.  Rien que ça.  Ceci dit, je n’étais pas si essoufflée, ce qui m’encourage un peu.  Un mini-peu!

dsc_0850 dsc_0832 dsc_0840 dsc_0848 dsc_0852

dsc_0880

Bien sûr, on a fait toutes les photos traditionnelles.  Nos pieds sur le plancher vitré.  Le bisou des amoureux, les vues, les selfies… bref, on a beaucoup ri, beaucoup déconné et j’ai dû nommer chaque bâtiment au moins trois fois pour que nos globe-trotters en herbe se retrouvent un peu plus dans Paris.

dsc_0861 dsc_0862 dsc_0867 dsc_0892 dsc_0905

dsc_0876 dsc_0877 dsc_0878 dsc_0881 dsc_0882 dsc_0884 dsc_0900

Et bon, même si au départ (elle a été terminée en 1889), plusieurs n’aimaient pas la tour Eiffel, j’adore ce truc.  Combinaison de kitsch et de modernité pour l’époque.  Et elle est énooooorme!  Vraiment des grosses pattes!

dsc_0856 dsc_0863 dsc_0907

 

Comme il fait beau (et qu’il paraît que ça ne va pas durer), on décide de faire un pique-nique dans le champ de mars.  Bon, c’est peut-être pas l’endroit idéal, vu qu’il y a un peu de travaux dans le coin et que c’est pas cute cute partout, mais en gros, on avait quand même une superbe vue… et ça faisait soooo parisian!  Par contre, pour trouver le pique-nique, ça a été tout qu’un marathon!   C’est qu’il n’y pas d’épiceries partout.  Et que de chercher des verres (pour le vin), du vin qui s’ouvre sans débouche-bouteille, des sandwiches (le pire sandwich des 6 derniers mois) et des graines, c’est pas toujours évident.  Ceci dit, le moment en soi a été fort agréable.  Sauf quand Erika a commencé à penser qu’il y avait peut-être… des tiques.  Vu qu’on était assis par terre, il y avait des risques, non?  Vous pouvez vous imaginer qu’on s’est examinées! (Yep… l’hypocondrie doit se transmettre par alliance, dans cette famille!)

dsc_0913 dsc_0914

On va donc faire un coucou à Napoléon (en faisant des photos niaiseuses… on est touristes ou on ne l’est pas) pour aller retraverser, question de se diriger vers les champs Élysées.

dsc_0915 dsc_0917 dsc_0920 dsc_0922 dsc_0924 dsc_0925

On fait un petit arrêt au petit palais (ouais, ça en fait, des « petit »… ma coordo déteint sur moi!) question de se rafraîchir un peu (oui, on est comme ça nous.  On doit être fraîches à tout moment!)  On en a profité pour faire un petit tout dans la collection permanente.  Petit tour.  Disons que les Minier-St-Pierre ne sont pas très « musées ».  Et c’est un euphémisme!

dsc_0927 dsc_0930 dsc_0932 dsc_0933 dsc_0936 dsc_0937

(Il fallait quand même que je leur montre ça, non?)dsc_0938 dsc_0940 dsc_0942 dsc_0943

Les grands explorateurs!dsc_0944

J’adore ce truc!dsc_0945 dsc_0947

On croirait entendre le froufroutement des robes, non?dsc_0950 dsc_0951

J’adore ces salles.   Comme vous le savez, j’ai quelque chose avec les plafonds!dsc_0953 dsc_0954 dsc_0955 dsc_0956 dsc_0957 dsc_0958 dsc_0961

Pendant le reste de l’après-midi, on a chanté la moitié du temps « Au champs élysées » et l’autre moitié « Ça m’énerve »  Ben quoi… entre Ladurée et les champs, on était dans le thème « chantons en choeur »!  ET je ne m’en suis pas privée, comme vous pouvez vous l’imaginer!  Je suis miss je-chante-tout-le-temps!

 

Premier arrêt?  Disney.  J’ai failli acheter plein de trucs pour choupy-nièce (la robe de Belle était juste trop magnifique).  Mais j’ai pensé à ma valise… et je me suis abstenue.  À ma valise et à mon porte-feuille!

dsc_0965 dsc_0966

 

Ensuite, le moment PRÉFÉRÉ de mon frèrot d’amour de TOUT le voyage.  Ladurée.  Yep.  Ladurée.  À cause de la fameuse chanson! Du coup, on a photographié le magasin au complet!  Il faut dire que ça donne pas mal faim.  On aurait pas dû manger avant et se bourrer de pâtisseries!

dsc_0964 dsc_0968 dsc_0970

(Le gars a l’air à trouver ça ben drôle, le trip Ladurée!)dsc_0973 dsc_0975 dsc_0978 dsc_0979 dsc_0982 dsc_0983

On trottine allègrement vers l’arc de triomphe de l’Étoile, commencé sous Napoléon 1e et terminé sous Louis Philippe, autour duquel partent 12 rues à la Haussmann.  Mon CAUCHEMAR absolu  en voiture.  Jamais je n’irai me balader là-bas en char.  Promis juré.  Ca a l’air le bordel.  Imaginez être pris en plein milieu et ne pas pouvoir sortir?  Arghhhh!!!  Ceci dit, il y a des couloirs sous-terrains pour les piétons.  C’est bien assez compliqué comme ça!

 

dsc_0985 dsc_0986 dsc_0990 dsc_0992 dsc_0994

La tombe du soldat inconnu et la flamme éternelle…dsc_0995

 

Déjà, on a marché pas mal.  Mais bon, comme on n’a pas beaucoup de temps, on va passer la fin de l’après-midi et la soirée à Montmartre.  Oui, rien que ça.  Bon, je ne vais pas tout reprendre la partie description et histoire de Montmartre.  Ya des limites à me répéter!

 

Je les ai donc baladés à travers les pentes, les ruelles, les sentiers historiques où ont marché tant d’artistes.  C’est toujours limite émotionnant!  On a commencé par le Sacré-Coeur, que j’avais vu souvent cette année sans le visiter.  Du coup, on en a profité.  Construite dans les années 1870, suite au « voeu national » (yep, il semblerait que la défaite soit une punition divine… et le voeu voulait contrer ça.  En résumé et en over simplifié).  IL n’y a donc que des trucs assez récents dans cette basilique.
dsc_0996 dsc_0997 dsc_0998 dsc_1001 dsc_1003 dsc_1006 dsc_1008

Et bien entendu… quelle vue!

La balade a été bien agréable, avec les peintres sur la place du Tertre qui semblent tous se connaître.  dsc_1010 dsc_1011 dsc_1018 dsc_1019 dsc_1023 dsc_1024 dsc_1025 dsc_1027 dsc_1031 dsc_1032 dsc_1034

JF a bien sûr tenté le coup hein!dsc_1035 dsc_1036

Il semblerait qu’on ait beaucoup marché… parce qu’ensuite, c’est petite coupe de vin au son du piano et souper.  Disons qu’Erika a ENCORE sa photo de presque dodo!  Mais là, elle va se souvenir qu’elle était jalouse de MON saumon qui était juste délicieux.  On a passé une excellente soirée, il y avait de la musique, une ambiance full Montmartre et parisienne… super!

dsc_1015

dsc_1037 dsc_1038 dsc_1039 dsc_1040 dsc_1041 dsc_1043

 

On est donc retournés tranquillement, en passant par le bateau Lavoir, en regardant le Sacré-Coeur de loin, un peu gris mais, très fatigués, mais bien contents.  J’adore faire visiter Paris!  Et jaser avec mon frère et ma belle-soeur sans enfants, c’est quand même super différent!

dsc_1044 dsc_1045 dsc_1046 dsc_1047

À bientôt!