De retour chez moi… mais les billets voyage vont se poursuivre un peu…

… pour cause de retard.

Si j’étais à temps, je ne serais plus moi, hein!!

 

En attendant… retour à la lecture!

 

Merci de m’avoir suivie au long de ce périple!

La louve de France – Les rois maudits – 5 – Maurice Druon

rois-maudits-5Oui, encore les rois maudits.  Rassurez-vous, il ne reste que deux tomes, ensuite.   Et encore, vous avez de la chance, je ne vous publie pas ça tout d’une traite!  Parce que j’ai lu les 7 tomes tout d’une traite.  Oui, je sais.  No comment.

 

Ce roman se déroule donc dans les années 1320 (1323, je pense..) et se déroule en France, mais en proche lien avec l’Angleterre.  En effet, la louve de France, c’est la reine Isabelle d’Angleterre qui, humiliée par son mari, le roi Edouard ainsi que son favori, Hugues Despenser, lui en fait voir de toutes les couleurs.  Roger Mortimer est d’ailleurs emprisonné pour avoir tenté un attentat.  C’est son évasion vers la France, aidé par Robert d’Artois (personnage totalement arrogant, totalement cinglé… mais je l’adore) qui va réellement mettre en branle les événements du roman.

 

Entre Isabelle d’Angleterre en visite (et en amour) en France, Charles IV qui fait n’importe quoi et qui laisse son oncle diriger à sa place et les manigances pour faire tomber le roi d’Angleterre, il ne manque pas d’action.  J’ai eu un peu de mal au départ car on se détournait un peu de notre « trame » de départ mais on comprend rapidement comment tout est lié… et j’ai continué à me délecter.

 

On passe par tous les sentiments quant à Mortimer, on a le goût de secouer Charles IV, de battre Isabelle et de fermer le bec à Despenser. Même Charles de Valois est parvenu à m’émouvoir, à un certain moment donné… ce n’est pas rien!  J’adore!

 

Je vous dis… GoT version histoire de France!

Coeur de pierre – Gauthier/Almanza

coeur-de-pierreJe voulais lire cet album depuis super longtemps et voilà que je l’ai découvert dans la bibliothèque de Fabienne.  Yep, on a rangé des BDS.  Du coup, maintenant, je lis des BDs et des albums.  Quelle surprise!  Je suis tellement prévisible!

C’est donc l’histoire d’un petit garçon qui est né avec un coeur de pierre, au grand désespoir de ses parents.  Une petite fille, quant à elle, est née avec un coeur d’artichaut, est aimée de tout le monde.  Puis, ils vont se rencontrer.

Première impression, ce sont les couleurs et les images qui frappent.  L’utilisation des couleurs donne un effet assez fantasmagorique, irréel et poétique.  De plus, ça vaut vraiment le coup de regarder les détails, qui font aussi partie du charme de l’album.

On a aussi droit à une histoire toute mignonne, qui se joue un peu des clichés et qui n’est pas non plus rose bonbon.  Bref, il est tellement beau en tant qu’objet livre… que je sens que je vais le vouloir dans ma biblio!

Québec en novembre… pour la 5e fois!

logo-grand

Et savez-vous quoi?  Ça revient!

Encore une fois, Yueyin et moi allons vous emmener au Québec l’espace d’un mois.   En novembre, toutes les nouveautés sont sorties, c’est l’automne chez moi… et il y a le salon du livre de Montréal.  Du coup, c’est idéal!

 

Ça vous tente d’être du voyage?  Super simple!  Il suffit de lire un livre d’au auteur québécois et en parler durant le mois de novembre, peu importe le support.  Billet de blog, vidéo sur votre chaîne, ou post sur FB si vous voulez (mais bon, ça va être plus compliqué de mettre le lien… je trouverai bien!).  On peut aussi parler musique, cinéma ou culture québécoise.  Peu importe!

 

Et savez vous quoi?  Avec le numérique, la littérature québécoise est beaucoup plus facile à trouver.  Je vous invite, par exemple, à visiter leslibraires.ca!

 

On en parle donc sur le groupe Facebook, où il y a des lectures communes et des trucs d’organisés (ou qui seront organisés… je suis un peu loin pour encore une semaine!), Yue et moi tentons de faire des récaps tous les jours (ou presque).

 

Besoin de suggestions?  Plein de blogs parlent de littérature québécoise, mais là, j’ai un avion à prendre dans 2 heures… et je n’ai pas le temps de faire les liens… mais si vous connaissez des blogs dédiés, ou si vous avez de jolies sections littérature québécoise, donnez-moi les liens en commentaire.  J’ajouterai à mon retour au Québec.

Ceci dit… il y a …

Ma section littérature québécoise

La section littérature québécoise de Yueyin

La section littérature québécoise de Grominou

Les bilans de Québec en septembre 2012, 2013,  2014 et 2015 .

Les propositions Québec-o-trésors de 2014

 

Ça vous tente?

Inscriptions ouvertes!

 

logo-petit

On remercie Escargolio/Mr Kiki pour le logo!

Ma vie parisienne – 138 – Vignes suisses et Lac Léman

 

dsc_0810Se lever, c’est difficile.  Je me demande vraiment comment je vais faire pour revenir au boulot.  Je n’ai juste plus la CAPACITÉ de me lever avant 7h, je pense.  J’ai perdu cette habileté.  Va falloir y faire quelque chose, je le sens!

 

Bref, il fallait quand même me lever car j’avais une excursion toute la journée et aux prix d’une excursion en Suisse, sérieusement, il ne faut pas la manquer.  Même que je suis arrivée un peu en avance.  Ce qui, pour ceux qui ne connaissent, n’est pas nécessairement quelque chose qui va de soi, n’est-ce pas!

 

Rendez-vous à la gare routière pour une journée Lausanne-château de Chillon.   Avec guide toute la journée.  Comme mon guide touristique de la Suisse n’est manifestement pas fait pour moi (petit futé, nevermore), j’en suis ravie.  Mais bon, le tout part tôt et revient tard.  Du coup, il fallait y aller.

 

On a un petit bus privé pour nous et nous sommes une douzaine d’un peu partout à travers le monde.  Il y avait un couple de québécois mais ils n’ont pas semblé vouloir répondre aux questions quand on leur parlait.  Du coup, j’ai passé la journée avec une dame australienne qui allait faire le Mont Blanc dans quelques jours et une étudiante en médecine de Jordanie qui revenait d’un colloque.  Trois continents, trois cultures, ça a rendu la journée hyper intéressante.

 

La Suisse est un pays fait de plusieurs cantons.  Certains étaient à l’origine catholiques (comme Fribourg ou Berne) tandis que d’autres étaient protestants.  Ceci a occasionné plusieurs affrontements, surtout dans le temps de la réforme, au 15e.   Toutefois, ce conflit va influencer la politique pendant des siècles.

 

Environ 70% de la population parle allemand tandis que le reste parle français et italien.   Il semblerait que cette séparation linguistique date du 5e siècle (c’est limite difficile à croire) lors des invasions des Alémans, qui ont germanisé les populations gallo-romaines et repoussé les irréductibles vers l’actuel territoire des Grisons.  Quant au lac Léman, les Burgondes y sont arrivés mais ont adopté les coutumes de l’endroit.   Et avant tout ça?  Des populations celtes, qui se sont heurtées à l’armée romaine!

 

Le pacte de Grutli en 1291 (et non, aucun rapport avec Guillaume Tell) serait le premier pas vers la confédération Suisse, bien qu’on n’en soit pas du tout à l’indépendance, loin de là.   C’est celui de 1315 qui sera ratifié par tous les cantons jusqu’en 1798, quoique adapté au goût du jour, of course.   Et pourquoi se sont-ils alliés, tous ces cantons indépendants?  Mais pour contrer les Habsbourg, l’ennemi commun pendant plusieurs années.    La célèbre neutralité de la Suisse ne serait réellement entrée en vigueur en 1815, lors de la vraie indépendance.   Entendons-nous, ce n’est pas une paix perpétuelle, puisque les cantons se chicanent allégrement entre eux.  En 1848, les cantons catholiques veulent faire sécession, ce qui entraîne une courte guerre civile.

 

Pays de banques et d’horloges, la Suisse s’est longtemps enorgueillie d’être restée « neutre » mais vers la fin des années 90, on a réalisé qu’en fait, pas tant que ça…  Plusieurs juifs auraient été refoulés aux frontières (quoique bon, soyons honnêtes, ils en ont accueillis plusieurs) et le commerce avec l’Allemagne et l’Italie était au mieux.   En ce jour, la Suisse ne fait pas partie de l’UE mais est dans la zone Schengen, ce qui me facilite les choses!

dsc_0315 dsc_0316

Mais où en étais-je… Ah oui, l’autobus.

 

Nous sommes donc passés par le quartier international de Genève, où se trouvent plusieurs organisations internationales comme l’ONU, pour nous rendre à Lausanne, toujours sur les bords du lac Léman.  Ce lac va de Genève à Montreux et fait 75 km.  Le guide nous dit que son nom viendrait du latin « lemanus » qui voudrait dire « eau entre les montagnes »… c’est à vérifier, disons.

 

Le site de Lausanne a été occupé dès l’époque romaine.  On peut d’ailleurs voir les ruines de la cité sur le bord de la route.  Détruite, elle a été par la suite construite sur les hauteurs et les pentes pour se protéger des attaques venant de la mer.    Au  bord de la route, des maisons et tout plein de vert.  Les couleurs de ce pays sont magnifiques.  Les vaches sont en partie redescendues des pâturages d’été (comme dans les films et dans Heidi!) et tout près de la ville, une étrange pagode thaïlandaise très dorée offerte par le roi de Thaïlande.  C’est heu… étrange.

dsc_0319 dsc_0333

Nous montons donc par la rue Caroline (boutiques super mignonnes) vers la cathédrale Notre-Dame de Lausanne.  Sa construction a été amorcée au 12e et a été terminée au 13e.  Toutefois, lors de la réforme, beaucoup de restaurations.  On change la porte et le portique d’entrée, bye bye les statues, on peint le tout en gris et le chœur prend un aspect beaucoup moins chargé.

dsc_0329 dsc_0331 dsc_0334 dsc_0338 dsc_0340

Par contre, il reste plusieurs vitraux du 14e dont une magnifique rosace et des vitraux représentant les vertus.  En face, les vitraux bleus eu 15e et, dans la nef, les vitraux de l’époque protestante, plus sobres.

dsc_0341 dsc_0342 dsc_0345 dsc_0357 dsc_0358 dsc_0359

O y trouve aussi un orgue magnifique, l’un des rares pouvant jouer tout le répertoire.  J’aurais beaucoup aimé l’entendre.

dsc_0347 dsc_0349 dsc_0356 dsc_0360 dsc_0362 dsc_0363

Puis, petit arrêt sur l’esplanade, où nous avons une magnifique vue sur les toits de la ville et sur le lac en arrière-plan.  C’est superbe.

dsc_0364 dsc_0368 dsc_0373 dsc_0365

On redescend ensuite vers le bord du lac pour aller au musée olympique.  Il fait super beau et je n’étais pas très tentée au départ mais finalement, je suis ravie de l’avoir visité, surtout pour les souvenirs des sportifs.    Vu que c’est le siège social du CIO, il faut commémorer le tout!

dsc_0377 dsc_0378

Ceux qui ont allumé la flamme olympique, gravés sur les marches…dsc_0382 dsc_0384 dsc_0385

Le torse démonté…

Et remonté…dsc_0389

On nous y raconte la renaissance des JO’s par Pierre de Coubertin et nous pouvons y voir l’évolution des jeux, l’introduction des sports, les villes, les stades… bref, un plongeon dans l’esprit olympique.  Des bornes interactives nous permettent de voir les villages, les cérémonies d’ouvertures, les moments marquants.  J’ai été limite émue à la vue des torches et des allumages de la flamme… et j’avoue avoir failli rester trop longtemps aux diffusions des cérémonies.   Voir les médailles… c’est quelque chose.

dsc_0390 dsc_0391 dsc_0402 dsc_0405

Torche de Montréal…dsc_0410 dsc_0411 dsc_0417 dsc_0423 dsc_0424 dsc_0426

Par contre, les mascottes… ce n’était pas toujours ça, disons!  C’est qu’elles font PEUR!!!  Et vous ne trouvez pas que celle qui date des années 50 ressemble à une pokéball?  Moi je dis que c’est un coup du Docteur!  Celle de Montréal? Il paraît que c’est un castor.  Ca ressemble à un motton noir, mais ce serait un castor!

dsc_0413 dsc_0415

A l’étage inférieur, des souvenirs des grands olympiens.  Les chaussures dorées de Michael Jordan, la robe de « Carmen » de Katarina Witt… que de souvenirs!  Il y a aussi celle de Joanie Rochette, des skis du début du siècle, des maillots de hockey de l’équipe américaine… que des trucs qui ont fait rêver les gens!

dsc_0431 dsc_0434 dsc_0435 dsc_0439 dsc_0440 dsc_0442 dsc_0444 dsc_0455 dsc_0466

Bref super chouette.

 

J’ai quand même le temps de marcher un peu sur le bord du lac pour aller voir le château d’Ouchy, drôle de truc qui ressemble à un bricolage pour enfants.  D’original, il ne reste que la tour.  Le reste est un étrange patchwork des différentes époques.

dsc_0469 dsc_0470 dsc_0473 dsc_0476 dsc_0491 dsc_0492 dsc_0499

Et partout, les hôtels de luxe.  C’est que c’est une jolie station balnéaire, comme la plupart des villes sur le bord du lac, même si nous ne sommes pas encore dans ce qui est appelé la Riviera suisse.

dsc_0482 dsc_0484 dsc_0487

Retour dans le bus où nous passons par les petits villages et les petites routes qui traversent les vignes dans la région du Lavaux, qui regroupe 14 villages consacrés à la culture des vignes.  En Suisse, comme l’été est court, les vignes sont en pente et en terrasses pour bénéficier de la lumière du soleil et de ses reflets sur le lac.   Ce sont de petits producteurs, le site est protégé et ils exploitent le domaine de génération en génération.   C’est ma-gni-fi-que.  Malheureusement… pas de dégustation!

dsc_0503 dsc_0505 dsc_0514 dsc_0515 dsc_0517 dsc_0518 dsc_0519 dsc_0523 dsc_0533

Il semblerait qu’on y cultive le raisin depuis l’époque romaine.  Certes, il a été abandonné pendant un bout de temps mais des moines ont repris la culture au moyen-âge.  Même les vignes sont plus vieilles que plein de choses qu’on voit chez nous!

 

On se rend ensuite à Vevey, qui fait partie de la fameuse « Riviera ».   Ici ont séjourné Rousseau mais surtout Charlie Chaplin, qui y a vécu 25 ans, jusqu’à sa mort.  Ceci dit, tout ici est consacré à Chaplin.  Statues, restos… il y a des allusions partout.  La ville est fort mignonne mais fort petite aussi.   Nous mangeons rapido des sandwiches au bistrot « Le Charlot » et allons nous balader dans la vieille ville et sur le bord de l’eau pour voir les statues de Charlie Chaplin, de Gogol et d’un poète roumain dont j’ai oublié le nom mais qui sera sur la photo!   Dostoïevski, Henry James et Dumas y auraient fait des visites.

dsc_0536 dsc_0538 dsc_0539 dsc_0542 dsc_0547 dsc_0548 dsc_0550 dsc_0551 dsc_0555 dsc_0552 dsc_0558

Ah oui, Vevey, c’est le siège social de Nestlé.  Il paraît que c’est important.

dsc_0560

Ceci est une fourchette géante.  Oui oui, vous avez bien lu.  Pour fêter l’anniversaire du musée d’art moderne…dsc_0563

Hello Charlie!dsc_0566 dsc_0573

Sièges sur rochersdsc_0575 dsc_0579 dsc_0580

On fait ça assez vite car nous prenons le bateau jusqu’au château de Chillon, plus loin sur le lac.  J’adooore le bateau et ici, la vue est superbe.   En plus de ça, il fait un temps magnifique et nous nous laissons joyeusement venter sur le pont avant.   Je n’ose même pas penser à l’effet sur mes pauvres cheveux qui n’en demandent pas tant.


dsc_0584 dsc_0586 dsc_0588 dsc_0590 dsc_0593 dsc_0594 dsc_0600

Le château est tout au bout du lac, construit sur une île rattache par un pont de bois.  Il n’est pas si grand mais l’arrivée est super impressionnante.  La forme de celui-ci est due à la forme de l’île.  Les pièces sont donc souvent arrondies.

dsc_0608 dsc_0612 dsc_0615 dsc_0618

Difficile de dater le début de l’existence du château.  Il y aurait des traces d’occupation romaine mais sa construction remonterait au moyen-âge.  D’ailleurs, dans l’une des pièces, une reconstruction très intéressante de son évolution nous est proposée.

 

Le château aurait connu une période savoyarde du 13e au 15e et est plus tard passé sous la domination de Berne jusqu’en 1798, où Montreux et les alentours sont devenues villes du canton de Vaud.

 

Les cours sont très belles, avec souvent plusieurs bâtiments qui se rejoignent.  Entre les petits balcons et les passages couverts, c’est hyper beau.

dsc_0622 dsc_0621 dsc_0665 dsc_0666 dsc_0668 dsc_0789 dsc_0797 dsc_0803

Ma partie préférée est celle qui se passe sous terre.  Étonnantes voûtes de pierre bâties à même le roc, fenêtres qui reflètent l’eau du lac et qui dansent sur les murs et les colonnes.  C’est à cet endroit, dans le cachot, qu’aurait été enfermé pendant plusieurs années le fameux prisonnier de Chillon immortalisé par  Lord Byron dans son poème, inspiré par l’histoire du genevois Bonivard, au 16e siècle

dsc_0633 dsc_0638 dsc_0643 dsc_0646 dsc_0652 dsc_0656 dsc_0659 dsc_0663 dsc_0664

Nous pouvons ensuite visiter les chambres ducales, les salles de réception et de banquets.  Quels plafonds!  Une chambre en particulier garde des traces de sa décoration d’époque : bêtes réelles et fantastiques, c’est superbe!

dsc_0678 dsc_0682 dsc_0685 dsc_0688 dsc_0701

Un tout petit mini coulour!dsc_0706 dsc_0711 dsc_0712 dsc_0714 dsc_0718 dsc_0720 dsc_0726

Des restes de fresques… et la recréation en haut qui permet de voir comment c’était!  Original!dsc_0731 dsc_0746 dsc_0748 dsc_0757 dsc_0777

Je termine la balade par une trotte sur le chemin de ronde et dans la tour centrale… où les escaliers font un peu peur.  Du moins, il semble car une dame est ACCROCHÉE à la rambarde et n’ose pas bouger, bloquant tout le monde.  Elle finit par s’arrêter à l’étage du dessous… et par refuser de bouger davantage.  Je plains son mari qui semblait désespéré!

dsc_0740 dsc_0742 dsc_0801 dsc_0803 dsc_0808 dsc_0814

Nous finissons la journée par une balade sur la promenade de Montreux, où se trouve la statue de Freddy Mercury, qui a un jour dit qu’à Montreux, on y trouverait la paix de l’âme.  Les habitants ont aimé!  Il y est d’ailleurs décédé en 1991.  Les gens sont hyper bizarres par contre.  Il y avait des bières, des verres de vin… et un gâteau en train de fondre au soleil… pour ses 70 ans!  People are weird.

dsc_0817 dsc_0819 dsc_0820 dsc_0823 dsc_0825 dsc_0826

Plus loin, un parc avec les figures marquantes du célèbre festival de jazz de Montreux, qui se déroule fin juin début juillet.  Bonne chance pour y assister!  C’est over-populaire!  La ville est surtout connue pour ses spas et ses centres de beauté.  Paraît que c’est encore moins abordable qu’ailleurs!  Ce qui est ma foi… quelque chose!

 

Le retour est ma foi bien calme dans l’autobus…  j’en profite pour avancer dans mon roman de Joyce Carol Oates… mais je suis un peu distraite par le paysage.  C’est tellement beau!

dsc_0830 dsc_0832

Retour tranquillou dans une Genève pleine de soleil, en arrêtant dans toutes les boutiques de souvenirs… c’est que je n’ai encore rien acheté.  C’est un coucou que je voudrais.  Mais bon, c’est pas donné hein!

 

Retour chez Cess où nous jouons avec les cocos (Solal est champion de tennis  Il frappe super fort.  Moi, j’ai peur pour la télé… mais bon!) et où nous finissons la soirée à jaser en mangeant du chinois.  Inutile de préciser qu’après une telle journée, je suis un peu claquée.

 

Demain, départ pour Zurich!  À bientôt!

 

 

Magic burns – Kate Daniels – 2 – Ilona Andrews

magic-burnsImaginez-vous que j’ai enchaîné le tome deux tout de suite après le tome 1.   C’est assez rare pour être mentionné!  En effet, j’avais envie de passer encore un peu de temps dans ce monde et de découvrir l’héroïne davantage.  Et je dois avouer que j’ai encore préféré au tome un.  Normal, direz-vous.  Moins de mise en place, plus d’action et plus de développement et d’interactions entre les personnages.  On sent que Kate se laisse plus que jamais prendre par ce truc terrible qu’on lui avait dit d’éviter… les relations humaines.

 

Pour rappel, Kate est mercenaire, mais travaille aussi pour l’Ordre, organisme servant à maintenir la paix dans ce monde où les créatures surnaturelles sont partout présentes et où les vagues de magie et de technologie rendent la vie quotidienne bien compliquée.   Dans ce tome, justement, la magie semble vouloir prendre le dessus et causer un « flare », qui pourrait être lourd de conséquences.

 

Le tout commence par des cartes dérobées et un mystérieux archer qui semble apparaître de nulle part.  Ajoutons à ça une jeune fille que Red, un jeune garçon des rues, confie à Kate pour ne plus avoir à s’en occuper lui-même, et la coupe est pleine!  La miss ne se connaissait pas vraiment d’instinct maternel et une jeune fille amoureuse (de Red) et peu habituée à manier les armes, c’est plus encombrant qu’autre chose.

 

Elle va donc devoir comprendre pourquoi la mère de la jeune fille, une sorcière, a disparu.  Pourquoi des bestioles à tentacules semblent les poursuivre…  et arrêter le désastre à venir, avec son humour et son côté badass habituel.   Ceci dit, on commence à sentir l’évolution de Kate, ainsi que de plusieurs des personnages secondaires, qui sont tous géniaux.  Julie, Dr. Doolittle, Rafael, Andrea, Jim… aucun n’est plat, chacun a ses secrets, ses forces et ses faiblesses.  Et ça c’est génial.

 

De plus en plus, on sent les touches de mythologie, on comprend que Kate n’est pas qu’une fille qui fonce dans le tas et qu’il y a davantage derrière.  Bien sûr, on se doute du comment du pourquoi… mais who cares!

 

Lecture dynamique, qui change les idées… et j’ai commencé le tome 3!

Ma vie parisienne – 137 – Villes suisses et fondue au fromage

 

dsc_0174Aujourd’hui, c’est « explorons la Suisse toute seule comme une grande ».  Je me disais que deux excursions, ça faisait un peu cher, mais en fait, au prix du train (100 francs suisses pour l’aller retour Berne), ça revient presque au  même, en fait.

dsc_0004

Je suis donc partie de bon matin en même temps qu’Hugo, direction la gare.  À pieds.  Ce qui est presque incompréhensible pour tout le monde ici, vu que les bus sont super pratiques.  Mais j’aime marcher les villes, du coup, c’est l’occasion.  C’est hyper particulier le matin à Genève.   Des dames en talons aiguille et jupes courtes qui se baladent en vélo, des monsieurs en complets hors de prix et en chaussures pointues qui poussent allégrement leur trottinette…  Ça surprend, au premier abord.

dsc_0005Un café et un croissant à la gare et hop, dans le train.  Ce qui est utile en Suisse, c’est qu’on peut débarquer n’importe où sur le trajet et le reprendre plus tard dans la journée.  J’en profite donc pour faire un stop à Fribourg, dont on m’avait vanté la ville médiévale.   Fribourg est en fait une ville étudiante très vivante.

 

Fondée au 12e par le duc Berthold IV de Zahringen, elle a été sous les Kybourg, qui l’ont vendue au Habsbourg vers la fin du 13e.  Ville de tanneurs et de tisserand, elle devient savoyarde au 15e, avant de devenir quelques années plus tard ville d’empire très prospère aux 15e et 16e siècle.

dsc_0006 dsc_0007 dsc_0008

Que vois-je en sortant de la gare?  Une Fnac!  Hop, on y va, question de trouver un guide vert du coin.  Je hais mon guide, je l’ai déjà dit??  Malheureusement, il n’y en a pas.  Je n’ai réalisé qu’au retour à Genève que le rayon jeunesse où j’ai flâné un peu devait être celui de Margaud (Margaud Liseuse).   Je commence à avoir de nouveau envie de regarder les jeux et les livres « comme une orthophoniste ».  C’est plutôt bon signe, en fait!  Le contraire commençait à être un peu inquiétant.  Il y avait entre autres une bien jolie collection de Djeco que je ne connaissais pas!

 

Le temps est couvert mais ça va toujours.  La route est mouillée mais pour l’instant, il ne pleut pas.  Je récupère un petit « plan de visite » au bureau touristique et hop, je suis partie.

dsc_0010 dsc_0012 dsc_0014 dsc_0015 dsc_0018

Et je me suis perdue.  Mais PERDUE!

Ça faisait une éternité que ça ne m’était pas arrivé.  Genre, penser être à  un endroit sur la carte et être totalement ailleurs.   Je bénis les panneaux « vous êtes ici »!    Je réalise donc, après une montée dans le clocher de la cathédrale (362 marches.  J’ai compté) et avoir descendu la ville entière…  que je suis au bout du monde, sur le bord de la rivière… et qu’il commence à pleuvoir.  Vous savez, pas le genre de pluie qui nous oblige à rentrer.  Celle qui nécessiterait un parapluie si on en avait un… et qui mouille.  Je ne vous dis même pas l’état de la carte!

 

La cathédrale Saint-Nicolas est une cathédrale gothique rayonnant amorcé au 13e mais terminé au 15e.  La tour est de 74m et est pleine de cloches.  Le guide dit 13 mais j’avoue que je ne les ai pas comptées!  Le portail est très beau et l’intérieur est aussi impressionnant, avec ses statues.  Par contre, on ne peut pas aller bien loin dans la visite!

dsc_0017 dsc_0020 dsc_0022 dsc_0023 dsc_0024 dsc_0025 dsc_0027

En haut… quelle magnifique vue!  Je suis toute seule et je me sens au sommet du monde.  Et il ne pleut pas encore!  La vieille ville en bas, les montagnes tout autour, les châteaux et les tours au loin, sans compter les clochers partout… c’est superbement beau.  Ça vaut le coup d’avoir un peu chaud dans les marches!

dsc_0030 dsc_0031 dsc_0034 dsc_0035 dsc_0036 dsc_0037 dsc_0040 dsc_0041 dsc_0048 dsc_0049

Il semblerait que la raison de ma désorientation soit due à un mauvais choix de rue près de l’hôtel de ville.  J’ai été attirée par le charme de la rue des épouses et j’ai oublié de ma rajuster.  Je suis donc descendue complètement à l’envers du plan et j’ai longé la rivière jusqu’à la planche supérieure, où j’ai réalisé ma méprise.  Cette place est vraiment très belle, avec son inclinaison, ses fleurs et ses clochers.

dsc_0047 dsc_0050 dsc_0052 dsc_0054 dsc_0055 dsc_0056 dsc_0058 dsc_0059 dsc_0061 dsc_0064 dsc_0066 dsc_0071 dsc_0074 dsc_0075 dsc_0076

J’ai donc traversé un pont pour arriver place du Petit Saint-Jean, pour passer sur le pont de Berne et voir l’ancienne porte du même nom, où deux amoureux semblaient avoir élu domicile… ou chambre à coucher, c’est selon!

dsc_0077 dsc_0078 dsc_0081 dsc_0082 dsc_0083 dsc_0086 dsc_0088 dsc_0091 dsc_0094 dsc_0099 dsc_0100

J’ai ensuite fait une jolie balade dans le quartier du bourg, m’arrêtant pour observer les façades et les portes.  Le style y est très français mais le temps semble s’y être arrêté.  C’est hyper joli et hyper agréable.

dsc_0103 dsc_0106 dsc_0108 dsc_0110

Petit lunch rapide où j’ai mangé des gâteaux à la crème et du pain au safran… et hop, retour dans le train pour Berne.  Je suis trempée et j’ai l’air d’un pauvre petit chien mouillé!    Ceci dit, ce voyage en train est sans incident majeur… et j’arrive juste là où j’étais supposée arriver, ce qui n’est pas plus mal.

 

Et savez-vous quoi?  J’ai adoré Berne et ses drapeaux!  On y entend surtout de l’allemand, je ne comprends rien du tout (Danke, bitte et beir étant mes seuls mots de vocabulaire… orthographe aléatoire) et on y sent quand même l’influence germanique.  Il y a un côté kitsch que j’adore, avec les fontaines colorées représentant un ogre, un ours ou encore des personnages historiques.  Il y a des ours partout, même sur les armoiries.  Et sur les immeubles, des statues, souvent over colorées et kitsch elles-aussi.  Bref, j’adore!

dsc_0112 dsc_0115 dsc_0117

Je prends encore un parcours à pieds, et je suis partie à l’aventure!

Berne est la capitale de la Suisse depuis 1848.  Elle est sur les bord de l’Aar et a été fondée au 12e (ceci varie selon les sites et les brochure… du coup, je ne sais plus), avant de rejoindre la confédération Suisse au 14e.   J’ai surtout visité le vieux quartier, avec ses hauts immeubles et ses étranges boutiques en forme de trappe.  Je ne vous dis même pas le nombre de fois où j’ai failli tomber dedans!  C’est un peu ridicule!

dsc_0118 dsc_0139 dsc_0143 dsc_0259

J’ai adoré me balader sous les arcades, à fouiner dans les boutiques (trop chères pour moi) et à grignoter dans les rues.  La rue est très longue et la balade est marquée par différentes tours, dont la tour de l’horloge, où se trouve une horloge astronomique du 16 e que j’ai mitraillée avant, pendant et après les quelques secondes de spectacle.  Il faut vraiment être là à l’heure pour ne rien manquer des ours, du fou, de Chronos et du Jacquemart!

dsc_0121 dsc_0125 dsc_0131 dsc_0133 dsc_0136 dsc_0138 dsc_0144

 

J’avoue avoir bien ri avec les fontaines du 16e, toute aussi kitsch les unes que les autres.   Et je ne parle même pas des pancartes pour illustrer les commerces et les anciens commerces.

dsc_0146 dsc_0148 Le palais municipal.  A gauche les vertus, à droite les vices…
dsc_0149

Je ne me rappelle plus du tout du nom de cette église.  Je la revois, certes, mais je ne ne trouve nulle part comment elle s’appelle.  Du coup, je ne peux rien vous dire de plus.  Silly me. dsc_0151 dsc_0152 dsc_0153dsc_0155 dsc_0156 dsc_0159

 

La suite de la balade m’amène à la rivière… et à la traverser.  Paraît-il qu’il y a un joli point de vue tout près d’un jardin de roses.  J’imagine qu’il faut monter… et je monte!  Sérieux, c’est rien comme balade.  Mais un groupe de jeunes (déjà saouls… probablement une initiation) ont du mal à trouver la route.  Genre qu’ils la cherchent entre les arbres.  Merveilleux!

dsc_0163 dsc_0168 dsc_0172 dsc_0188

Ceci dit, la vue d’en haut… on dirait une carte postale.  Ce serait encore plus beau sans les nuages mais bon.  Contentons-nous et profitons de ce qu’on voit, n’est-ce pas!  Et je ne parle même pas du joli jardin de roses en haut.

dsc_0182 dsc_0183 dsc_0174 dsc_0185 dsc_0189

Je redescends donc, repasse devant les mecs qui n’ont toujours pas réussi à trouver le chemin qui monte (je pense qu’à cette étape, c’est désespéré) et je vois plein de gens qui semblent regarder de l’autre côté de la rivière.  Super, me dis-je.  Un autre point de vue.  Et en effet, c’est très beau.  Puis je regarde en bas… et ya ça qui me regarde.  Un ours.  Certes, je savais que c’était l’emblème de la ville, mais je n’avais pas réalisé qu’il y en avait pour vrai!

 

Selon la légende, au 12e siècle, le duc Berthold V de Zehringen aurait dit qu’il prendrait pour emblème le premier animal qu’il tuerait à la chasse.  Ce fut un ours.  De là le nom de la ville (bear-bern) et l’ours sur les armoiries.  J’aimerais bien voir comment « ours » se disait dans la langue de l’endroit à l’époque, par contre!  J’ai comme un doute que c’était « bear »!  Ceci dit, il y aurait des ours dans la ville depuis le 16e… aurait étant le mot-clé. dsc_0191 dsc_0196 dsc_0198 dsc_0200 dsc_0204 dsc_0205

Comme je n’ai pas d’horaire de train fixe (ce qui est plutôt cool), je prends mon temps pour revenir par l’autre rue principale de la ville, ce qui m’emmène vers la cathédrale en passant par les jardins étagés, sur le bord de l’eau.

dsc_0217 dsc_0218 dsc_0224

La collégiale Saint-Vincent de Berne n’est pas la plus vieille église (c’est l’église française qui a ce titre).  De style gothique (difficile à manquer), elle a été débutée au 15e mais ce n’est qu’au 19e qu’elle a été vraiment complétée.  En effet, un problème de fondations a longtemps bloqué la construction de la tour.

dsc_0208 dsc_0212

Le portail est orné de scènes polychromes représentant le jugement dernier.  Certes, il en manque des bout mais sachant qu’il date du 15-16e siècle et qu’il y a près de 300 personnages, ça impressionne.

dsc_0225 dsc_0227

Puis retour vers la gare, en passant par plusieurs grands édifices dont le palais fédéral et du seul édifice de style français (avec une cour)… dont j’ai encore une fois oublié le nom.  En fait, j’ai perdu ma carte de berne, ce qui n’aide pas.

dsc_0210

dsc_0230 dsc_0232

(Là, j’ai failli ma vautrer.  Sans blague)dsc_0233 dsc_0237 dsc_0238 dsc_0241 dsc_0242 dsc_0244 dsc_0249 dsc_0254 dsc_0257

Tout le monde joue à toutes sortes de trucs!  Fascinant!dsc_0258

 

Puis là, soudain, alors que j’étais presque arrivée… il me vient un flash.  Einstein.  Il y a une maison Einstein dans la ville.  Il a habité Berne.  Du coup, demi tour et jogging jusqu’à la maison qui abrite un petit musée dédiée au grand physicien.

dsc_0260

Entendons-nous, si on a recréé quelques pièces de la maison, c’est surtout une expo avec des informations sur la vie d’Einstein et sur les différentes étapes de sa carrière.   Né en Allemagne en 1979, il a été tour à tour apatride, Suisse, puis a eu la double nationalité suisse et américaine.  Comme j’avais lu le roman de Yannick Grannec peu de temps avant, ce musée me faisait bien envie.

dsc_0262 dsc_0267 dsc_0270

Dans la maison en soi, il a vécu de 1303 à 1305, avec sa première épouse, MIlena, puis avec aussi son fils aîné.  Loin de moi l’idée de vous résumer sa vie.  Étant donné que l’année 1905 fut très prolifique pour lui, avec 4 publications on peut croire qu’il a travaillé sur ceux-ci à cet endroit, qui contient plusieurs documents historiques.

dsc_0271 dsc_0276

 

Puis c’Est l’heure du jogging (encore) jusqu’au train car je suis un peu limite et Cess et moi avons RV pour manger de la fonduuuue dans un resto qu’elle connaît.  Imaginez-vous que je n’ai jamais goûté.  Vous pouvez vous imaginer son désarroi!

 

Dans le train, de magnifiques paysages.  en effet, nous traversons le Lavaux, une région viticole, ce qui donne droit à de superbes visions de vignes en palliers avec arrière-plan de lacs, de montagnes et de petits villages.  C’est beau!

dsc_0290 dsc_0294 dsc_0297 dsc_0298 dsc_0302 dsc_0303

 

Balade jusqu’au resto, où nous pouvons manger dehors sur la terrasse.  Viandes froides, pains, pommes de terre… et une délicieuse casserole pleine de fromage.  Et moi et le fromage, c’est une grande histoire d’amour.

dsc_0304 dsc_0305 dsc_0306 dsc_0307 dsc_0309

Quant aux meringues au fromage à la crème.  Une tuerie!

Et j’ai été obligée de boire du blanc.  Parce que c’est la seule chose qui ne fait pas trop mal digérer tout ce fromage.  Je me suis donc sacrifiée!dsc_0310

 

Retour pour voir Genève-by-night (et pour faire passer tous le fromage).  On ne veut même pas savoir le nombre de calories on a ingurgitées ce soir!

dsc_0311 dsc_0313

(On s’est dit que ce sac plairait à Fabienne… of course!)

 

À bientôt!

Ma vie parisienne – 136 – Boutiques chic et assiettes artistiques

dsc_0247Journée tranquillou à Megève, avec finalement beaucoup de beau temps, beaucoup de rires et de jeux d’enfants.    C’est très relaxant, la montagne.  La vue est magnifique et on dirait que même l’air est plus frais et agréable.

 

On s’est donc levés, nous avons pris notre petit déjeuner et nous sommes descendus à pieds au village, histoire de nous balader et de boire un thé au soleil.    Comme hier, la vue de la montagne à la descente est juste époustouflante.   On joue à cherche et trouve dans la rue avec Solal, Liam fait le coco dans sa poussette et nous nous arrêtons sur une terrasse.  Thé et café power!  Cécile profite du fait que les cocos veulent absolument faire un tour de calèche pour aller nous balader dans les petites rues et voir les boutiques.

dsc_0239 dsc_0240 dsc_0241

Ceci dit, on ne fait que les regarder hein.  Parce qu’en « grande solde », les chaussures sont encore à 300 euros!  Vive Megève!  Ceci dit, l’endroit est très sympa, été comme hiver.   Selma nous rejoint pour les courses et nous remontons à pieds, question de pouvoir manger tant de viande de grison et de fromage qu’on veut à l’apéro.  Ben quoi… faut quand même pas exagérer!

dsc_0244 dsc_0245 dsc_0246 dsc_0196 dsc_0197 dsc_0198

Dîner avec Selma, David et leurs enfants.  Toujours aussi agréable.  Ils sont franchement très sympa et c’est cool de discuter de tout et n’importe quoi!  David a adopté le terme « bitchy »… pour lui-même!

dsc_0254

On revient en fin d’après-midi, et je peux découvrir toute l’étendue du répertoire de comptines de Cess!    C’est qu’il en faut pas mal, pour tenir occupés deux petits cretons comme ça.  Quant à moi, je suis très tranquille, je trouve.  Je ne fais presque pas de conneries ces temps-ci.  C’est limite inquiétant!

 

Nous sommes donc de retour à Genève.  Demain, Cess et Hugo travaillent tandis que moi, je prends le train, avec la ferme intention de voir Fribourg et Berne.  Bon, ok, la météo a changé d’avis et annonce de la pluie.   C’est super vilain!

 

Et là, pour vraiment que je dorme bien, on écoute Fatal Attraction!  On va espérer que je ne fasse pas de cauchemar!

 

À bientôt!

La loi des mâles – Les Rois maudits – 4 – Maurice Druon

rois-maudits-4Je continue donc ma série, vu que ça, au moins, je les lis!  Je suis maintenant à plus de la moitié et ce tome concerne la période de 7 mois qui s’écoule entre la mort de Louis X et la montée sur le trône de son frère Philippe V le Long.   Ceux qui connaissent un peu la période savent que cette accession au trône a été pour le moins controversée et Druon prend ici le parti des légendes.   Du coup, c’est particulièrement machiavélique comme version.

 

Suite à la mort de Louis X, la situation est un peu compliquée.  En fait, Clémence de Hongrie est enceinte et dans ce temps-là, aucun moyen d’avoir une écho pour savoir si c’est un garçon ou une fille.   Du coup, on nomme quelqu’un pour garder le ventre de la reine et la guerre interne commence pour la régence.  Charles de Valois, entant que frère de Philippe le Bel, considère que c’est son droit et les ducs de Bourgogne veulent faire valoir les droits de Jeanne, fille présumée de Louis X et de Marguerite de Bourgogne.   Ajoutons à ça Robert d’Artois qui en veut à mort à sa tante Mahaut et Philippe de Poitiers qui voit au loin poindre le trône… tout va bien!

 

Entre les lois de succession inventés de toutes pièces, les crimes présumés et les complots divers et variés, ce tome a tout d’un épisode de Game of Thrones.   De plus, du côté de Marie de Cressay et de Guccio le Lombard, tout n’est pas au beau fixe, vu que le prêtre ayant célébré leur mariage secret est mort.   Inutile de préciser que sa famille n’apprécie pas nécessairement le bébé qui va naître de cette union.

 

Bien entendu, il faut en prendre et en laisser. Certes, les événements sont basés sur du réel mais il y a quand même beaucoup d’interprétations et Druon a choisi le côté romanesque.   Mais ça se lit tout seul et, ma foi, j’aime énormément!

 

La preuve, j’ai commencé le tome 5!

Ma vie parisienne – 135 – Montagne et réveil de l’orthophoniste en moi!

dsc_0184Ce matin, il faut nous lever.  Idéalement pas trop tard parce que la voiture doit sortir du garage à 10h15 tapantes pour qu’on puisse partir pour Megève.  C’est ce qu’Hugo a décrété… et il a l’air bien décidé à ce qu’on respecte le plan.  Chose pas nécessairement évidente avec deux filles placoteuses et deux petits minous pleins d’énergie!  Mais on y est arrivés.  Presque.

 

On embarque donc pour une petite heure de route… et nous sommes de retour en France!  Et j’ai du réseau!  Wouhou!

dsc_0177 dsc_0180 dsc_0181

Megève est une station de ski de Haute-Savoie, bâtie au début du 20e siècle, pour concurrencer Saint-Moritz.  Les parents d’Hugo y ont une maison depuis plusieurs années.  Une belle grande maison toute en bois.   Disons que la station est connue, qu’on a vue sur plusieurs massifs… et qu’elle est parfois qualifiée de station la plus chère en France.  Sérieux, je les crois!  Avant, il paraît qu’il y avait des boutiques de souvenirs et des petits commerces mais maintenant, ce ne sont que magasins de luxe, magasins de meubles (hors de prix) et galeries d’art.

dsc_0182 dsc_0185 dsc_0186 dsc_0190 dsc_0192 dsc_0200 dsc_0201 dsc_0204 dsc_0227

Mais pour moi, le mieux du mieux du mieux, c’est quand on arrive sur la route… et qu’on voit le Mont Blanc.  C’est magnifique!  On a pu lui dire bonjour toute la journée, jusqu’au coucher du soleil même de la galerie.  Bon, sur les photos, ça ne donne rien par contre.  Vilains fils électriques!

dsc_0231

On arrive au chalet (que c’est pratique d’être dans un CHalet tout un week-end quand on veut exercer les CH!!!  Avec des parents qui appliquent super bien, c’est encore mieux!) et des amis d’enfance d’Hugo viennent nous rejoindre avec leurs deux enfants, en plein de l’âge de Liam et Solal.  Selma et David sont super drôles, ne sont pas barrés du tout et on s’entend tout de suite super bien.  Selma est d’ailleurs la seule française que je connaisse qui puisse imiter correctement l’accent québécois.  Bon, ok, elle a vécu plusieurs années au Québec, ça aide!

dsc_0187 dsc_0188 dsc_0189

On profite donc du beau temps à l’extérieur en après-midi, pendant que certains font la sieste.  Moi, j’uploade des photos, avec un magnifique paysage en arrière-plan, ya pire!  On va ensuite visiter le village, très mignon avec ses maisons aux toits pointus, aux charpentes en bois visibles et aux multiples galeries.  Des « chalets suisses »… mais en France!  Et en descendant… quelle vue!  C’est magnifique.  Tellement que je manque rentrer dans un arbre car je ne regarde pas une demi-seconde où je m’en vais!

 

On prend donc un verre de vin sur la terrasse où ils ont leurs habitudes et on se met en tête de remonter en calèche.  Lucky us, il y a des calèches.  Mais de chauffeurs… point! On attend un peu avant de se décider à remonter en voiture, au grand désespoir des enfants.  Liam nous montre parfaitement qu’à pas tout à fait 2 ans, il sait parfaitement ce qu’est une calèche!  Il est super choupinou en plus!  Au plan du langage, c’est une véritable petite éponge!  Il pige tout tout de suite!

dsc_0206 dsc_0208 dsc_0212 dsc_0214 dsc_0215 dsc_0223 dsc_0224

Nous avons passé une magnifique soirée en nous la jouant locale et en mangeant une raclette, et en plein air à part de ça.  Bon, ok.  Raclette en septembre, comme certains l’ont mentionné, c’est limite vouloir dire adieu à l’été plus vite que prévu et tenter le diable!  N’empêche que c’était drôlement agréable et surtout délicieux. 
dsc_0237

Bonne bouffe, bonne compagnie… que demande le peuple!

 

À demain!