Ma vie parisienne – 142 – Festival America et Blogueuses en folie

dsc_1324Back to Paris et à ma vie de blogueuse-livres, qui est un peu entre parenthèses depuis 6 mois.    Je lis beaucoup moins, certes, mais je chronique surtout beaucoup moins.  C’est que ces « petits » billets-voyage me prennent un temps fou.  Étonnamment, vous direz.  Si j’étais un peu moins placoteuse, aussi!

 

Ce matin, c’était donc Festival América.  Depuis le temps que j’en entends parler par les copines… je suis ravie d’avoir la chance de le vivre en personne.  Yep, en 9 ans de blog, il s’en est passé plusieurs!  Et j’étais ravie d’y jeter mon « œil de québécoise ».

 

Le Festival America, c’est à Vincennes, en banlieue de Paris.  « Tiens, tu vas en région éloignée? », m’a-t-on demandé, l’œil amusé.   Yep j’y suis allée!  Et j’y suis même retournée, comme vous le verrez dans le prochain billet.    Tout le festival se déroule aux alentours de la mairie et du château.  Par beau temps comme ça, c’est génial.  J’avais prévu arriver super tôt mais j’ai été prise d’une frénésie de placotage avec Fab, ce qui fait que je n’ai eu le temps que d’observer un petit peu le salon, de récupérer mon pass avant de retrouver les blogueuses pour un petit pique-nique autour du château.

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Je sais, je suis cucu, mais j’adore rencontrer les gens « en vrai ».  Je trouve ça très « émotionnant ».  Surtout dans ce cas-ci, où j’ai pu rencontrer tout plein de gens que je lis depuis super longtemps et que je n’avais jamais vus.  Ce fut donc un plaisir de revoir Keisha, Papillon et Brize mais j’ai été plus que ravie de rencontrer Sandrine (anciennement Ys), Aifelle (depuis le temps), Kathel, Mior, Laure de MicMelo et  Miss Léo.   Comme je suis très « hors de la blogo » question découverte de blogs (pour moi, nouveau blog, c’est moins de 2-3 ans… depuis, on dirait que je suis plus capable de les trouver!), j’ai découvert Élektra, Delphine-Olympe, Eva, Coralie et plusieurs autres dont les noms m’échappent parce que j’ai un peu une tête de linotte!

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Premier atelier, celui sur l’art dans la littérature.  Les romans dont on parle, ceux de Molly Prentiss, d’Anna North et de Peter Heller semblent bien intéressants, mais j’avoue que l’échange en soi m’endort un peu… et on se sauve avec Keisha et Delphine, question de trouver de la théine ou de la caféine!!  Question cruciale pour rester réveillées!  Bon, par la  faute de cet atelier, je n’ai presque pas vu Delphine et Titine qui y sont restées… c’est vilain ça!

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Heureusement, le prochain atelier nous a bien tenues.  Sandrine (anciennement Ys) était l’animatrice et elle a su créer une atmosphère sympa et faire interagir des auteurs dont les romans ont en soi peu de choses en commun.  Entre le roman de de la Pava, qui parle du système judiciaire new yorkais et celui de l’autre auteure qui parle d’un enfant champion de gym ainsi que des impacts sur sa famille, qui ne vit que pour ça, ce n’était pas chose facile.  Maintenant, j’ai envie de lire tous ces romans.  C’est un peu ça le problème.   Et probablement le but!

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On veut tous aller voir « Indian Culture » (ou un truc du genre) avec Joseph Boyden… et d’autres.  Toutefois, comme il y a du retard, Aifelle et Keisha nous abandonnent, mais je retrouve Elektra pour ce débat très particulier où trois auteurs provenant de différentes cultures autochtones et ayant différentes visions de la problématique et de la façon de la traiter ont réussi à passionner les foules.  Certes, on n’est pas toujours d’accord avec les opinions les plus radicales, mais ça fait réfléchir.  Se sentir coupables des actes de nos ancêtres ne suffit certes pas, mais d’où faut-il que le changement parte?

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Je vis près d’une réserve (bon.  100 km.) Je suis au courant de plusieurs choses, pas de tout.  Ma cousine a longtemps enseigné dans le nord, sur les réserves.  J’ai traité des gens qui y habitaient.  J’en sais juste assez pour savoir que ce n’est pas simple.  Mais vraiment pas.  Que de se dire qu’il y a des méchants et des gentils, ça ne suffit pas.  J’aurais beaucoup aimé entendre Michel Jean, auteur de chez nous, dans ce panel.  Ça aurait été chouette de voir ce qu’il y aurait apporté.

 

Bref, j’ai aimé.  Et Elektra est allée faire signer son livre de Giassi Ross (ou qulque chose du genre… je corrigerai quand je publierai et que j’aurai accès à internet), qui s’est révélé fort sympa malgré son look et son attitude qui fitte avec son instragram « bigindian »!

 

Petit tour au salon du livre où j’ai pu discuter avec plusieurs auteurs (Karine ne sait plus quoi dire, le retour) mais comme presque tout le monde était en mode 5 à 7 (québécois) et avait un verre à la main, ce n’était pas toujours évident!  J’ai été sage, je n’ai rien acheté, mais j’ai fait acheter 3 romans à une dame au kiosque de la librairie du Québec.  Ben quoi… Hadassa et La femme qui fuit, il fallait!  La sélection était particulière, entre vieux classiques et quelques nouveautés, dont plusieurs totalement inconnues de moi.  Va falloir que je me remette à l’actualité québécoise!

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J’ai fini la soirée avec Isil et Julien, à prendre un verre tranquille sur une terrasse.  Chouette, comme toujours.  Et étrangement, l’auteur avec qui Élektra et moi avions discuté un peu est venu me saluer.  Étrange qu’il m’ait reconnue avec tout ce monde.  Un type fort sociable, malgré ses airs bourrus!

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Et vous savez quoi?  Le festival America, c’est tellement bien que je vais revenir demain!  Cette année est sur le thème des États-Unis alors disons que le Québec, aussi en Amérique, est absent ou presque.  Aucun auteur québécois de présent et très peu de canadiens anglais ou de Mexicains.  C’est quand même un peu tronqué comme vision de l’Amérique du Nord.  Mais bon, faut comprendre, c’est le thème!

 

À bientôt!

Les rois maudits – 6 – Le lis et le lion – Maurice Druon

1038915_97402721Avec la fin de ce tome, j’ai l’impression que c’Est toute une époque qui s’achève.  En effet, cette série m’a suivie tout l’été et le tome 7 me fait un peu peur tellement on m’a dit que c’était différent… et moins bien.   En fait, après avoir lu ce tome, on a vraiment l’impression d’une saga terminée, avec toutes les boucles bouclées.  Je me demande bien ce que réserve la suite!

 

C’est dans ce tome qu’on voit s’éteindre la descendance directe de Philippe Le bel, maudit par les templiers.     C’est Philippe de Valois, cousin de Robert d’Artois et fils de Charles de Valois qui est rapidement mis régent, puis sur le trône.  C’est le début du règne du « roi trouvé » ainsi que de la dynastie des Valois… et de la guerre de 100 ans, à la fin du roman.

 

C’est que Robert d’Artois, même quand il se fait prendre, trouve toujours un moyen de s’en sortir et de faire du trouble.   Il est maintenant pair de France mais n’a toujours pas l’Artois.  Vous pouvez vous imaginer que ça ne va pas lui plaire, et qu’il va s’organiser pour régler ça.  Le problème, c’est que des fois, tout ne tourne pas comme on veut, même pour lui!

 

Encore une fois, les pages se tournent toutes seules, c’est rempli de complots, de petites et de grandes trahisons, ainsi que de machinations diverses et variées.  Et l’épilogue est selon moi juste parfait et romanesque à souhait!

 

Encore une réussite!

Ma vie parisienne – 141 – Bal à la page et Spa de luxe

dsc_1261Ouf, on dirait que me lever tôt ne fait plus partie de mes gènes!   Ceci dit, je pensais être à moitié morte mais en fait, aussitôt le derrière posé dans le train, je dormais déjà.  Moi qui voulais écrire des billets.  Mettons que ce n’est pas gagné!

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Après avoir déposé les bagages chez Fabienne, nous avons pris le chemin de chez Nuxe, rue Montorgueil.   Il faut bien se gâter de temps en temps!  Bon, ok, souvent, c’est encore mieux.  Il fait beau et nous faire poupounner, ça fait toujours du bien.   Et à cette occasion, nous pouvons constater qu’Abeline est la personne que nous croisons le plus souvent par hasard à Paris.  Je ne compte même plus les fois où on s’est croisées sans faire exprès!

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Nuxe ne rime pas avec Luxe pour rien.  On avait pris un soin duo entre copine, un massage et un facial.  On est accueillis dans un petit salon et ensuite emmenées dans des pièces voûtées jusque dans une petite salle confortable à la lumière tamisée.  On est traitées comme des reines!

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Après un lunch rapide, je me balade tranquillement pour aller me préparer pour aller danser tandis que Fabienne va chez l’astrologue.  Je me sens comme sur un nuage au retour, un peu hors du monde.  Bref, c’est cool!

 

Bon, après plein d’essayages (toute la garde-robe de Fab y a passé), je suis prête pour le bal du Festival America.  Je sais, s’habiller pour un bal n’était pas nécessaire, mais j’en avais envie!  Oui, je sais, ça fait 14 ans et demi.  Mais c’était chouette et le poupounnage était aussi drôle que la soirée!


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Je devais donc rejoindre Mo au fameux bal et comme Stephie, que je n’ai presque pas vue pendant ces 6 mois… on était maudites, était présente, ça promettait! Le Bal à la Page était un mélange de cours de danse en ligne, de soirée dansante ainsi que de lectures sur le thème des États-Unis.  On s’est retrouvés dans le chapiteau et sérieusement, ce fut une super soirée, même si elle s’est soldée par une tendinite de la hanche pour moi.  Je ne sais pas pantoute comment j’ai pu réussir à me faire ça en dansant sans exagération.  Bref… welcome to my life!

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Ce qui m’a le plus étonnée?  La qualité des lecteurs des Livreurs.  En fait, ils font fréquemment des événements dans Paris et sincèrement, ils livrent de réelles interprétations de textes qui nous donnent envie de lire les auteurs et les oeuvres.   Les choix étaient judicieux (et j’étais pas mal du tout pour deviner c’est de qui), la longueur des extraits parfaites, et j’ai été fort impressionnée.

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Quant à la danse c’était… épique!  On a beaucoup ri, beaucoup déconné, tombé en bas de nos talons et causé un presque éboulement… mais c’était super drôle.  Le genre de soirée qui me plaît et j’étais ravie de voir les copines.

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Demain?

Le festival!  Rencontres, ateliers… ça promet!

 

A bientôt!

Les crayons rentrent à la maison – Daywalt/Jeffers

les-crayons-rentrent-a-la-maisonJe trouvais que cet album commençait un peu sèchement… jusqu’à ce que je découvre que ce n’est pas la première fois que nous étions censés rencontrer Duncan, le petit garçon aux crayons!  Paraît-il qu’il y avait déjà eu une rébellion chez les fameux crayons de couleur!   voilà qui explique tout!

 

Quand j’étais petite, j’étais une grande « colorieuse ».  En fait, j’aimais surtout classer mes crayons par couleur, d’apprendre leurs « vrais noms » et leur inventer des noms  » dont le son fitte mieux avec la couleur ».  Ouais, je sais, j’étais déjà bizarre.   Moi et mes éternelles synesthésies!

 

Notre petit Duncan joue bien tranquillement avec ses crayons… quand soudain arrive une pile de cartes postales un peu vintage…  de la part de tous les crayons qu’il a pu perdre ou oublier dans sa vie.  Et là, c’est drôle!  Imaginez-vous que le brun en a marre d’être utilisé pour dessiner… vous savez quoi!  Et que « vert pomme » déteste son nom.  Sans oublier jaune et orange qui sont devenus siamois car même s’ils sont en éternel combat pour savoir QUI est la couleur du soleil… il est chaud, le dit soleil!    Et que dire du crayon pour bébés!

 

C’est donc un album drôle, original et touchant, avec une solution finale assez cute et des images mignonnes comme tout.    Les plus grands ont trouvé ça très drôle!   Ceci dit, il est un peu long pour les petits au travail (je passe des pages) et comme l’écriture des cartes est « manuscrite », c’est quasi impossible à lire pour les cocos ayant des troubles de lecture (déformation professionnelle, j’écris ton nom).

 

Par contre, les 7-9 ans ont beaucoup ri et la miss 4 ans me l’a fait lire 9 fois, avec des petites modifications!  Surtout du crayon qui a passé par le chien… et celui qui aurait besoin d’un cours de géographie… et vite!

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Ma vie parisienne – 140 – Coucous et chûtes du Rhin

dsc_1119-copieTiens tiens… je me suis levée plus tard que prévu.   Bon, pas si tard, en fait.  Mais j’ai bavardé avec les filles de mon dortoir, nous avons mangé et je suis partie vers le train pour monter la colline pour aller voir le point de vue sur la ville.   J’aurais pu le faire à pieds hein… mais bon, j’avais entendu dire qu’il y avait un joli petit train qui faisait toute la job pour nous et qu’en plus, il était inclus dans notre pass Zurich!

 

Ceci dit… TROUVER CE TRAIN!  Ca a été le bordel total!  Je n’étais pas du tout au bon endroit, on aurait dit que ce matin là, ça ne parlait qu’allemand et je passais mon temps à dire bahn et à pointer vers la montagne… c’était de toute beauté!  Parce que, visiblement, ma façon de prononcer Uetliberg n’était pas compréhensible pour les zurichois!  Je n’ai jamais pointé ma carte de toute ma vie.  C’est finalement un jeune homme qui m’a guidée vers le train (à l’autre bout de la gare, of course) et là, j’ai retrouvé une fille rencontrée la veille… et nous avons commencé la grimpette.  Ceci dit, j’ai perdu un temps fou, ce qui fait que vu que j’ai une excursion en pm, on va oublier le musée prévu, hein!  On va se contenter de le regarder de dehors!

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(Voilà.  Le musée.  De l’extérieur.  Ne me remerciez pas!)

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Du haut de l’Uetliberg, la vue est magnifique et j’ai pu monter dans la tour, d’où on voit encore mieux la ville et la campagne environnante.  On en a profité pour se promener un peu dans la forêt avant de redescendre.  Bon, ok, j’avoue tout.  On avait prévu rejoindre la route après notre promenade, mais il a fallu se rendre à l’évidence, passer par-dessus la clôture, ça allait pas être possible.   On risquait d’y laisser nos fonds de culotte!

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Ceci dit, un peu de nature a fait du bien après toute cette ville.

 

Puis, après avoir mangé rapido, direction la gare routière pour l’excursion de l’après-midi, réservée depuis un bon moment.  Michèle m’avait dit qu’il fallait voir les chutes du Rhin alors moi, je suis une bonne fille et j’obéis.  C’est juste que la dite excursion comprenait aussi un petit détour par la forêt noire en Allemagne.  Ok.  C’est pas si mal non plus.

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Ça n’a pas été ma meilleure excursion, j’avoue.  Le temps alloué dans le petit village était un peu long, ce qui a eu pour effet de M’OBLIGER à dépenser.   Et ça c’est mal.  Très mal.   Nous sommes donc arrivés au petit village de Titisee-Neustadt, près de la forêt noire.  C’est sur le bord du lac Titisee, c’est hyper cute.  Mais c’est un peu Disneyland aussi.

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Voilà ce que je veux dire quand je parle de coucou géant.  Oui, c’est bien une maison-coucou.  No comment.
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J’en ai profité pour manger du gâteau.  Et du jambon.  Comme vous pouvez vous l’imaginer!

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Nous avons donc eu un petit cours d’horlogerie 101, version coucou.  En effet, une grande partie de l’économie du village est basé sur ce commerce.  On nous a montré les premiers coucous, avec les roches en guise de poids, puis les différents styles de coucous.  Petites maisons, scènes de chasse, oiseaux, petits personnages qui tournent, chansons différentes aux heures… il y en a pour tous les goûts.  Et certains sont tellement beaux!  J’étais amoureuse!

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Certains doivent être remontés tous les jours, d’autres une fois par semaine, et pour les paresseux, il y en a à batteries, avec de faux poids.   Vous pouvez deviner pour lesquels je craquais.  J’ai FAILLI en prendre un hors de prix, avec les mécanismes visibles et tout.  Failli.  Mais bon, je suis forte et j’ai résisté.  Heureusement!

 

Comprendre : J’ai résisté à celui hors de prix.  Pas à tous les coucous.  J’ai même pas pris de photo de celui que j’ai acheté.  Call me crazy.  Mais il est tout petit.

 

Dans la région, plusieurs familles sont spécialisées dans la fabrication des coucous, plusieurs même dans une seule partie.  Ce sont les mêmes mécanismes depuis 100 ans.  Ils nous ont aussi tout expliqué comment se passait la fabrication mais je ne vais pas tout vous raconter ça.  Ceci dit, quand on achète là, ils nous certifient que le coucou est fait à la main, dans la région.  Reste à voir ce que ça veut dire hein!!  Mais not made-in-china (prononcé mad in chinna, là-bas!).

 

J’ai eu le temps de manger sur le bord du lac, de prendre un thé et tout, jusqu’à ce que le bus reparte.  J’ai aussi eu le temps de texter tout le monde 20 fois pour qu’ils me disent si je devais acheter ou non le dit coucou!  Je m’énerve moi-même, des fois.

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Par la suite, nous avons repris le bus jusqu’aux chutes du Rhin, où nous avions un petit bateau qui nous amenait juste en bas.   Les chutes sont surprenantes… mais entendons-nous, ce ne sont pas les chutes de Niagara!  Mais on s’est fait quand même pas mal mouiller et j’ai pris le temps d’aller faire une balade (au pas de course) jusqu’en haut.  On avait un peu trop de temps au village, mais pas tout à fait assez ici, selon moi.

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Plein plein de petits poissons!dsc_1174-copie dsc_1180-copie dsc_1187-copie dsc_1192-copie dsc_1196-copie dsc_1197-copie dsc_1198-copie dsc_1200-copie dsc_1202-copie dsc_1204-copie dsc_1209-copie dsc_1210-copie dsc_1215-copie dsc_1217-copie dsc_1222-copie

Retour assez tard, le temps de grignoter un peu et de dire au revoir à la ville… et de me coucher.  Demain, je pars très tôt, direction Paris!

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A bientôt!

Les Intéressants – Meg Wolitzer

Cles-interessants‘est la rencontre avec l’auteur au festival America qui m’a décidée à sortir ce roman alors que je l’avais depuis un bon moment.    J’ai eu envie d’un roman avec un bonne dose de nostalgie et j’avais cru comprendre que j’en trouverais dans celui-ci.   Mon verdict?  J’ai aimé.  Mais c’est tout à fait le genre de roman qui ne plaira vraiment pas à tout le monde.  Parce que, entendons-nous, c’est un récit qui n’est pas truffé de rebondissements.  On nous raconte la vie de plusieurs personnes s’étant rencontrées dans un camp de vacances pour artistes, camp qui semble avoir été pour la plupart, une parenthèse magique et inoubliable, symbole de leur jeunesse et des espoirs qu’ils nourrissaient alors.

 

C’est surtout à travers le regard de Julie, une jeune fille de milieu modeste qui habite avec sa mère et sa soeur.  À l’été 1974, elle a une bourse pour le camp Sprit in the woods, où elle rencontrera ceux qui s’appellent eux-mêmes « Les intéressants ».  Ash, la jolie Ash qui veut devenir actrice.  Son frère, Goodman, le beau gosse par excellence, charmeur, qui fait gaffe sur gaffe mais s’en sort toujours.  Ethan, profondément laid mais qui semble promu à un bel avenir avec ses animations.  Cathy, qui veut danser mais que son corps trop féminin trahit.  Et Jonah, fils d’une chanteuse folk autrefois célèbre, doué pour la musique.    Avec eux, Julie devient « Jules » et a l’impression qu’elle découvre la vie et qu’elle n’est heureuse que quand elle au camp, avec eux.

 

De ces six personnes, quatre demeurent proches à l’âge adulte.  À quel point ont-ils trahi l’ado qu’ils ont été?  Est-ce que le talent suffit?  Est-ce qu’il fait la différence?  Est-ce que ces gens, qui semblaient si extraordinaires à la lueur d’un feu de camp le sont vraiment?  C’est un peu ce qui est exploré dans le roman.  Jules se cherche et se désole de sa vie « ordinaire », sans lustre selon elle, comparativement à celle de ses amis.  C’est l’histoire du deuil de cette vie rêvée à l’adolescence, qui prend parfois du temps, qui se fait, ou qui ne se fait pas.   Le succès fait-il la différence?

 

Ce que j’ai aimé là-dedans, c’est le côté « vraie vie ».  Ces personnages sont loin d’être parfaits, ni même toujours « intéressants ».   C’est parfois anti-climatique, un peu comme la vraie vie, comme de nombreux espoirs démesurés.  J’aime ce genre d’histoires, où l’on découvre les personnages petit à petit, où l’on comprend peu à peu les réactions des personnages, avec l’alternance des points de vue et des époques.  Du coup, ça m’a beaucoup plu et  j’ai été souvent attristée par ces personnages qui ont tellement de talent pour se voiler la face et pour vivre dans un passé qui n’existe plus.   Je pense que si vous me lisez depuis longtemps, vous savez qu’entre moi et les trucs nostalgiques, ça fonctionne le plus souvent, n’est-ce pas!

 

Ceci dit, je n’ai pas été hyper enthousiasmée par le style (du moins, celui de la traduction, sous lequel j’ai souvent vu poindre l’anglais) et certains tics m’ont agacée (pourquoi TOUJOURS nommer le personnage de Robert par son nom complet?  Pour que nous n’oubliions pas qu’il est japonais?).   De plus, si on « dit » souvent que Jules est drôle et pleine d’esprit, elle ne brille pas nécessairement pas sa répartie et son côté comique dans le roman.  Elle est plutôt transparente et surtout jalouse de Ash et Ethan, passant son temps à se comparer à elle.  Disons qu’elle n’est pas nécessairement très agréable ni attachante.   Pour ma part, ça ne m’a pas dérangée.  J’aime bien ces losers pas nécessairement sympathiques.

 

Du coup, j’ai beaucoup aimé et j’ai passé un excellent moment.  Mais je peux aussi vous dire que plusieurs seront agacés un maximum et vont s’endormir dessus.  À vous de voir vous êtes dans quel camp!

Ma vie parisienne – 139 – Suisse alémanique et dadaïsme

dsc_0866Bonjour de Zurich! Où ça parle un allemand étrange (selon les allemands que j’ai rencontrés) mais où tout es mgnifique!  J’y suis arrivée assez tôt pour laisser mes bagages à l’auberge de jeunesse.  J’avoue que j’avais un peu peur à l’idée de dormir dans un petit dortoir de 4.  Ça faisait super longtemps.  Mais sérieusement, ça va.  Les filles sont sympathiques (et jeunes), on a des endroits pour barrer nos affaires… bref, super.

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Ceci dit, j’en sors assez vite pour retourner à la gare, d’où un tour guidé part à 15h.  Le but, c’est d’attraper un truc à manger avant.  Genre, quelque chose qui soit un peu abordable, ce qui n’est franchement pas gagné ici!  Même à la cafétéria de la gare, je ne m’en sors pas à moins de 25 euros pour un morceau de poisson.  Mais bon, ici tout est cher.  Sauf le coca.  J’en trouve du presque donné à la gare.  Mettons que je ne vais pas me plaindre!

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(Je ne sais pas s’ils savent ce que ça veut dire hein!!!)dsc_0864 dsc_0867 dsc_0869 dsc_0870 dsc_0871 dsc_0872 dsc_0877

Le tour est très très intéressant et me donne un très bon aperçu de la ville.  Comme je n’y suis pas longtemps, il fallait ça.  De plus, il y a là une fille qui voyage seule, Mara, et qui vient d’Allemagne.  Du coup, on a passé le reste de la journée ensemble, ce qui est plutôt agréable!

 

Zurich est une ville de 430 000 habitants qui était peuplée dès l’époque gallo-romaine.  Elle s’appelait alors Turicum et était située à la limite de l’empire romain et des mondes germaniques, sur les bords de la rivière Limmat et du lac de Zurich.   Complètement détruite (je n’ai pas réussi à savoir quand exactement… c’est écrit 5e à certains endroits et 9e à d’autres) par les peuples germaniques, elle a été reconstruite et est devenue indépendante au 13e.   Réformée au 16e, comme plusieurs autres villes, le canton reste aujourd’hui protestant.  Gouvernée par la bourgeoisie jusqu’au 19e, l’arrivée d’Alfred Escher a beaucoup fait pour moderniser la ville avec l’avènement du train et passer à l’industrialisation.  On trouve d’ailleurs une grosse statue de lui près de la gare.  C’est la ville où on a fondé le dadaïsme, et qui a vu passer Lénine et Trotsky.

 

La visite commence immédiatement car dans la gare, on trouve une énorme sculpture de Niki de Saint-Phalle, l’Ange.  Bien accrochée au-dessus des passants, elle y a été placée pour le 150e de la gare.   Celle-ci est de style « romain » et on y retrouve la mère Helvétie au-dessus.  Sur cette statue, on peut voir les temps modernes, à gauche, avec la flèche du télégraphe et la rame, pour représenter le trafic sur l’eau.    Je la verrai souvent au cours des prochains jours, cette gare!

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La fameuse statue!

Nous commençons par faire un petit tour sur la Bahnoffstrasse, artère commerciale située à l’emplacement des anciennes fortifications.  Celles-ci ne sont plus visibles, toutefois.  Nous nous dirigeons ensuite vers le vieux quartier, qui était avant celui du port.   C’est là que nous nous arrêtons pour boire un sirop… avec de l’eau de la fontaine!  En effet, toutes les – nombreuses… 1239 – fontaines de Zurich sont remplies d’eau potable.  C’est toujours surprenant.  J’ai à peine eu le temps de m’habituer!  La guide en profite pour nous raconter l’histoire des saints patrons de Zurich.

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Selon la légende, Félix et Régula étaient deux frères chrétiens et Experantius était leur serviteur.   Ils ont fui la légion au 3e siècle et ont abouti à Zurich, où ils ont été décapités sur une petite île.  Sauf que, ô miracle, ils se sont levés, ont pris leur tête pour marcher un peu plus loin.  Ils ont ensuite prié… et sont morts.  Ils ont été enterrés à cet endroit, qui est plus tard devenu le site du Grossmünster de Zurich.   Ils apparaissent d’ailleurs sur le blason de Zurich.

 

En montant vers Linden, nous nous trouvons en hauteur sur le lieu de naissance de la ville.  On y trouve d’ailleurs des vestiges romains dans la fameuse côte.  La vue est superbe sur la ville.  De loin, on peut voir le « Little beverly hills » de Zurich ainsi que les universités, dont la polytechnique, où Einstein (il est mon karma dans ce voyage) a étudié.   À l’université de Zurich, deux femmes ont pu étudier à la fin du 19e.

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L’église Saint-Peter est la plus vieille de la ville et a aussi la plus grande horloge d’Europe.   Le clocher date du 13e mais la nef date du 16e et le reste de la renaissance.  Nous ne l’avons visitée que plus tard, avec Mara!

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Pour redescendre vers l’hôtel de ville, nous passons par un passage où se trouvaient des bains romains qui ont été retrouvés beaucoup plus tard.  Nous pouvons ainsi voir plusieurs maisons appartenant aux riches guildes, que nous reconnaissons aux pancartes et aux sculptures qui indiquaient leurs propriétaires.   Dans une construction, nous voyons des maquettes de Zurich au 19e.  On y voit les fortifications du 13e… et un fort look à la Vauban.

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La guide nous indique aussi des magasins, comme la confiserie Schober ainsi que Schwarznbach, qui était un relais de poste au 19e et qui est la 5e génération de propriétaires de la même famille.

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Par la suite, direction l’église princpale, qui date des 11-12e siècle et où nous trouvons la statue de Charlemagne dans la crypte, ainsi que des œuvres de Giacometti.  La réforme a été amorcée ici, avec Swingley.

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Les vitraux faits de pierres… avant qu’on me dise « pas de photos »!!

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Puis, plus loin, à Fraumunster, on retrouve des vitraux de Chagall et une rosette du même artiste, effectuées dans les années 1970.  C’est super spécial de les voir là alors que je les avais vus plus tôt dans le voyage, lors de l’illumination dans la carrière.   J’étais limite émue.

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Les vitraux chagall… thanks Pinterest!

 

Nous avons pu visiter les églises, avec Mara, juste après la croisière.  Les photos, je les ai prises juste AVANT qu’on me signale qu’on n’avait pas le droit!  Oups!

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(Ooooh… un Tardis!!!)

Mara et moi nous sommes ensuite dirigées vers la croisière sur le lac incluses dans notre petite passe.  Nous en avons profité pour admirer le paysage, les différentes côtes et prendre un verre tranquilles.   Après toute cette marche, ça a fait du bien et sérieusement, c’est chouette de partager nos expériences.  Bon, on était parfois un peu mélangées et je lui parlais en français… à sa grande surprise!  J’ai moi-même appris quelques mots d’allemand!

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Nous sommes ensuite allées prendre un verre et manger un petit quelque chose au café Voltaire, où est né le dadaïsme.   C’est super particulier d’être dans cet endroit et on se fait payer – bien involontairement – des bières par un ado pas mal saoul qui se cherchait probablement un peu d’expérience!  Disons qu’on a bien ri!

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Lèche vitrines…dsc_1072 dsc_1076

Hello Albert!dsc_1077

Hello Liz!dsc_1078

Ooooh… un jeu GoT!dsc_1081

Moi qui craignais d’être délaissée à Zurich, finalement, j’ai passé une très très bonne journée!

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À bientôt!

Seul dans Berlin – Hans Fallada

seul-dans-berlin« Mère, le Fuhrer a assasiné mon fils ».

Ce cri du coeur, je l’ai lu à Berlin.   Et j’en suis sortie ravagée, bouleversée.  Surtout en ayant vu cette ville, ces lieux.  Et après que j’aie entendu parler des Allemands de cette période, de ce que leurs grands-parents ou arrière-grands-parents ont fait, ou vécu.   De cette ombre du passé qui pèse sur la ville encore aujourd’hui.

 

Cette histoire, c’est celle de gens normaux, dans l’allemagne nazie pendant la guerre.  Des gens ordinaires qui tentent de le rester sous le régime nazi, mais aussi de gens prêts à tout pour des cartes de rationnement ou un peu de reconnaissance du parti, ou quelques sous.  Des gens capables du meilleur ou du pire, dans une situation intenable.  Nous faisons la connaissance de petites frappes, de profiteurs, de gens persuadés que Hitler va sauver le monde, des gens qui suivent parce qu’ils ne peuvent pas faire autrement et d’autres qui, graduellement, se désengagent et tentent de résister à leur manière.

 

Et c’est l’un de ces couples que nous suivons, entre autres, dans ce roman.   Les Quangel fonctionnaient tant bien que mal dans ce régime de terreur quand, un jour, leur fils meurt à la guerre.  Otto et Anna ressentent alors le besoin de faire quelque chose pour dénoncer, combattre, avec les moyens qu’ils ont.  Des cartes.  Des cartes laissées dans des immeubles.  Des cartes qui dénoncent le régime.  Ils risquent leur vie.  Ils le savent.  Et ils continuent.    Acte vain?  Début d’un vent de changement?

 

Ces héros ordinaires résistent à leur façon, malgré leur peu d’éducation, leur peu de liberté.  Ils ont dû exister, mais on a oublié leurs noms.  On a oublié leurs moyens limités, la terreur quotidienne dans laquelle ils vivaient eux aussi, l’atmosphère oppressante, quand le voisin peut se transformer en délateur et que tout le monde est à l’affût.  Et c’est cette atmosphère qui plane sur tout le roman, que l’on se surprend à dévorer pour connaître la suite.  On a parfois le goût de hurler, c’est extrêmement émouvant à d’autres moments et on se surprend à entre apercevoir des morceaux d’âme poindre parfois dans toute cette noirceur.

 

À lire.

Surtout qu’il paraît que l’histoire est basée sur une histoire vraie, dont Fallada aurait eu les dossiers après la guerre.

Magic Strikes – Kate Daniels – 3 – Ilona Andrews

magic-strikesFait rarissime, j’ai enchaîné trois tomes d’une série d’un coup!  Et je le dirai d’emblée, celui-ci est mon préféré des trois.   Notre mercenaire-membre-junior-de-l’ordre a donc affaire ici à plusieurs problèmes.  Le Pack refuse son aide dans une histoire de meurtre, son copain loup garou Derek semble s’être mis dans un sacré pétrin et elle doit passer un accord avec Sahmain, parfois collègue, qu’elle a du pour la dernière fois dansant nu sur la neige avec une gigantesque érection.  Merveilleux.

 

Elle doit donc accompagner ce dernier aux Jeux, des combats de gladiateurs par équipe, pour évaluer une équipe, les Reapers, qui donne du fil à retordre et qui semble, ma foi…  étrange.  Fort étrange.   Ajoutons à ça que Jim, le cher de la sécurité, semble jouer dans le dos de Curran, le lion-garou chef du Pack – ce qui ne plait nullement à celui-ci, vous pouvez l’imaginer – et la coupe est pleine!

 

C’est bourré d’action du début à la fin, aucune intrigue ne traîne inutilement et c’est surtout très drôle.  Les personnages secondaires sont toujours aussi bien et on sent l’évolution de tous et chacun à travers les tomes.  Sérieux, ça me réconcilie avec le genre.  Bon, peut-être pas pour commencer une autre série… mais certainement continuer finir celle-ci!

Ça a commencé comme ça – Angéla Morelli

ca-a-commence-comme-caJe dois avouer, j’ai été bluffée par ce roman.  J’étais toute disposée à aimer, of course.  Angela Morelli est une amie.  Mais je ne m’attendais pas du tout à ça.   Je ne m’attendais pas du tout à pleurer comme une madeleine et à rire comme une folle à d’autres endroits.   Je vous le jure, j’ai pleuré pendant une bonne demi-heure dans la voiture, à la grande joie de l’auteure qui conduisait et qui se foutait de ma gueule.  Et qui en a profité pour avoir un besoin urgent d’arrêter dans une aire d’autoroute pour que tout le monde voit que j’avais les yeux rouges et larmoyants.  De toute beauté!

 

Cette histoire est celle de Flore, une femme très différente de moi.  Vraiment différente de moi.  Sa meilleure copine, Fanny, me ressemble davantage.  Mais Flore, je ne m’attendais pas à ce qu’elle me touche autant.  C’est un vrai roman feel good, avec des gens vrais, qui pourraient exister, pleins de failles et de bons côtés.  Des gens inégaux, qui se contredisent parfois, qui se laissent emporter, et qui parfois regrettent.  Et ça, ça me plait dans un roman.

 

L’histoire, me direz-vous?  C’est l’histoire d’une fille qui n’a pas fait le deuil de sa mère, décédée  quand elle était enfant.   Certes, il y a une romance, mais c’est la cerise sur le gâteau.  C’est l’histoire d’une fille qui fait face et qui apprend à se faire confiance et à se respecter.  Comme une grande.  C’est une histoire de confitures, une histoire d’amitié, d’entraide et de vie de village.  Une histoire qui sonne vrai.

 

J’adore les relations entre les gens du petit village du sud-ouest.  En fait, la partie qui fait le plus « romance » est celle qui m’enthousiasme le moins et si le héros masculin est fort swoonant, pour moi, c’est le bonus dans l’histoire.  Parce que pour moi, ce qui est important est ailleurs.  Le personnage évolue sans totalement changer et tout ce petit monde prend réellement vie.  Au point de me faire pleurer à gros sanglots.

 

Bref, il sort le 12 octobre et j’ai super hâte de voir ce que vous allez en penser!

J’adore!