Mondes obliques – Clarke

Cet album, j’en avais lu énormément de bien.  Du coup, j’étais ravie de le découvrir.  Sauf qu’il y a un « mais ».  Et ce « mais », c’est qu’en fait, je pense que je suis la plus mitigée sur tous les avis que j’ai lus.  Et j’en suis profondément déçue.  Je n’ai pas détesté, hein, contrairement à Bébé  Frère qui l’a « fini pour l’haïr »… mais ne vous inquiétez pas… de sa part, c’est normal.   Mais je ne suis pas fascinée non plus.  Allez, je m’explique.

 

Ce sont de courtes scènes qui nous sont proposées.   Quatre pages, quatre images par page, une utilisation du noir et blanc qui nous plonge dans une ambiance sombre, oppressante.  En fait, on se croirait plongé dans un cerveau dérangé tellement tout est malsain.  Les finales sont certes dérangeantes et se veulent surprenantes… le seul problème, c’est qu’elle ne m’ont presque jamais surprise.

 

J’,ai beaucoup aimé l’histoire de la fille éphémère, l’une de celles qui fait réfléchir.  Puis j’ai souri aux policiers qui jouent à dieu.  Mais pour tout le reste, il m’a manqué la surprise, vu que, vraiment, je voyais dès le début où ça s’en allait.  Du coup, ça frappe moins.   Et j’avoue que deux planches me sont passées au-dessus de la tête.

 

Ceci dit, le dessin et le trait m’ont plu.  Paraît-il que le premier tome (car c’est ici un tome 2) est plus onirique… je ne dis pas non… pour voir si j’ai manqué quelque chose…

À toi – Kim Thuy / Pascal Janovjak

a-toiCe roman traînait dans ma pile depuis un bon bout de temps.  En fait, je dis roman, mais je ne crois pas que ce soit le mot.  C’est un échange de correspondance entre deux amis : une québécoise qui a fui le Viet Nam à l’âge de 10 ans et qui a beaucoup voyagé et un Suisse dont le père a fui la Slovaquie et qui vit à Ramallah, en Palestine.   Ils se rencontrés à une remise de prix (qu’ils n’ont pas gagné), puis ont commencé une correspondance, à laquelle nous avons droit ici.

 

On dirait presque des bribes, des nouvelles.  Souvent poétiques, littéraires, j’ai adoré me laisser bercer par ces mots.  En effet, même si j’avais le roman, j’ai fini par l’écouter en livre audio, lu par les deux auteurs.   J’ai eu l’impression d’entrer dans leurs univers, d’écouter des amis parler d’amour, de déracinement, de murs, d’enfance, de voyages et de dépaysement.

 

C’est un recueil intimiste, qui sonne vrai, et qui ne nous fait pas nous sentir voyeur pour autant.   On sent les deux plumes (et ça donne envie de découvrir, dans mon cas, Pascal Janovjak), l’enthousiasme de Kim Thuy se ressent dans les mots. et j’ai passé un très agréable moment, dans une tempête de neige, en voiture.  Transportée ailleurs, j’ai été!

Tableaux célèbres – Rosie Dickins/Philip Hopman

Je cherche souvent des livres comportant des textes informatifs courts, mais sur des sujets qui ne sont pas trop enfantins (et qui ne sont pas « les animaux »).  Voyez-vous, avec mes grands, j’ai parfois besoin d’autres choses que ce qui est proposé habituellement.   Varier les thèmes. Faire découvrir autre choses.  J’avais choisi cet album pour ça et j’ai ma foi fort bien choisi.

 

On nous présente ici 35 tableaux très connus, par 35 artistes différents, par ordre chronologique.   Bien entendu, chacun est libre d’apprécier ou pas les choix, mais j’ai bien aimé la variété de styles.  De plus, comme ce sont des tableaux connus, ce sont des oeuvres dont les gens ont probablement déjà entendu parler.    Hokusai, de Vinci, Warhol, Kandinsky, Picasso… les jeunes peuvent considérer différents styles et déterminer ce qu’ils aiment.  On nous donne quelques informations sur le peintre, ainsi que sur l’histoire du tableau.  Juste assez pour avoir envie d’en savoir davantage.  De plus, on nous pointe différents détails, on nous glisse quelques lignes sur la technique… très intéressant… et pas trop long.  Une page, des fois deux.  Écrit gros.  Du coup, pour les jeunes ayant des difficultés en lecture (et qui s’intéressent à l’art), ça peut être abordable, tout en permettant de découvrir des nouveaux mots en lien avec le sujet.

 

Même pour des adultes qui ne sont pas du tout familiers avec le monde des arts, ce livre peut faire l’affaire.  Ça donne envie.  J’aurais juste aimé que les lieux où sont exposés les tableaux soient dans la page au lieu d’être à la fin.  Oui, je suis une grande paresseuse!

Sans terre – Marie-Eve Sévigny

La première chose que j’ai le goût de dire à propos de ce polar, c’est que j’ai vraiment, vraiment apprécié lire une si belle plume au service d’une telle histoire, qui parle d’environnement et de politique sans pour autant tomber dans la morale à 5 cennes.

 

Le livre sur une scène à la fois cocasse, grandiose et significative.  Gabrielle Rochefort, activiste écologique, femme qui semble prendre un malin plaisir à donner raison à tous ceux qui disent qu’elle n’est « pas du monde », déverse une cargaison d’oiseaux englués dans le pétrole sur le gazon du ministre de l’énergie… et y met le feu.  Bien entendu, ça ne va pas plaire au personnage, qui va l’expédier en prison pour deux ans.  C’est quelque deux ans plus tard que nous allons la retrouver, installée sur la ferme de sa cousine, à l’île d’Orléans.  Et bien entendu, elle ne va pas de tenir tranquille.

 

Quand son chalet sera incendié, c’est Chef, policier à la retraite et ancien amant de la dite Gabrielle, qui décide de s’en mêler.  Son mariage mat de l’aile et il habite généralement sur son bateau avec Karla, son chien.  C’est à la fois par intérêt pour l’affaire et pour Gabrielle, qu’il aime  toujours et qu’il n’a jamais pu suivre qu’il va y mettre son grain de sel.  Cet ancien policier lucide et lecteur de romans policiers est très attachant et j’ai aussi beaucoup aimé sa collègue  encore au travail, qui le laisse fouiner sans s’interposer.   Nous retraçons petit à petit l’histoire de Gabrielle ainsi que ses motivations.  Très bien trouvé.

 

Nous sommes dans notre Québec, mais dans quelques années.  Nous avons laissé les compagnies pétrolières s’installer partout, l’environnement s’en va – encore plus – sur le diable, les conditions des travailleurs ne sont pas en train de s’améliorer et le gouvernement est corrompu jusqu’à l’os.  Ça rappelle des choses hein…  Entre conflits d’intérêts, arrangements entre copains, prête-noms… disons que ce n’est pas gagné.   Ça ne vous rappelle rien, n’est-ce pas!  Le ton est sérieux mais aussi un peu impertinent, les personnages sonnent vrais et, par petites touches ironiques, on nous brosse un portrait d’un Québec possible pas réjouissant du tout.

 

Un roman qui se lit tout seul, certes pas de suspense de folie, gore ou quoi que soit, mais un polar qui fait réfléchir et qui nous fait nous balader sur l’île d’Orléans. Et juste pour ça, je conseille!

Le retour de la Bondrée – Aimee de Jongh

Magnifique découverte que cet album.  Je ne m’attendais à rien malgré la superbe couverture et dès les premières pages, j’étais conquise.  Le trait en noir et blanc, le mystère qu’il réussit à créer, les plans magnifiques et les détails évocateurs… tout m’a plu.

Simon est libraire et au bord de la faillite.  Il se braque à ne pas vendre la librairie héritée de son père, malgré le fait que lui, enfant, il voulait être ornithologue.  Sa femme ne comprend pas cette obstination et un jour, en allait chercher des livres dans l’entrepôt en pleine forêt, il est témoin du suicide d’une femme.  Il est complètement à l’envers, s’isole et revit sans trop comprendre pourquoi des événements qu’il avait refoulés.

C’est un album qui est à la fois intimiste et onirique.  On est rapidement entraînés dans l’histoire, pris dans les filets de l’auteur et dans l’univers de cet homme qui se trouve à la croisée des chemins.  Un album qui parle de résilience, de souvenirs dont on ne voulait plus, de pardon, de choix et de relations humaines aussi.  Simon est profondément humain et se sent profondément seul.  Il y a des chemins qu’on ne peut prendre que seuls…

Un album qui n’apportera peut-être pas toutes les réponses mais qui nous laisse à nos interprétations.  Un album rempli d’images, parfois explicites, comme la fameuse bondrée, qui survit en recommençant à zéro, ou implicites, dans les images, les longs plans sans paroles.  J’ai adoré.  Une de mes belles lectures BDs cette année!

Challenges et (tentatives de) résolutions pour 2017

Depuis les dernières années, j’ai un peu délaissé la « vie de blog ».  C’est assez simple, le monde des blogs a beaucoup changé, je n’arrive plus à suivre et une grande partie des « copinettes » avec qui je délirais dans les commentaires ne sont plus là.   Heureusement, il en reste!  Et j’ai pu rencontrer de nouvelles personnes.  Mais bon, j’avoue que j’avais pas mal délaissé mes tournées de blogs.  Et que quand je les faisais, je laissais très peu de commentaires. Je ne dis pas que ça va beaucoup changer… mais je trouve que je perds pas mal en bloguant plus « toute seule ».   Et que si je veux garder l’intérêt…

 

Bref, pour 2017, j’aimerais…

  • Visiter davantage les blogs.  Interagir davantage.  Retrouver le goût de faire partie de cet univers.
  • Lire ce dont j’ai envie.  Cette année, en ayant été hors du pays, j’ai downloadé à mesure selon mes goûts.  Et ça m’a plu.
  • Continuer à lire du québécois.  Quand même.  Parce que j’aime lire du québécois.  Et que ça me touche toujours d’une façon particulière.
  • Finir mon livre en espagnol.  Qui a 776 pages.  Rien de moins.  Je ne me la donne pas facile.  Sachant que je n’ai jamais appris l’espagnol de ma vie.  Mais bon, je n’en suis pas à une contradiction près.
  • Ranger ma bibliothèque.  Voeu pieux.  Va falloir que je trouve des gens pour m’aider, je le sens.  Party biblio, vin et pizza, ça tente quelqu’un?
  • La chaîne Youtube?  J’avoue que je ne sais pas ce que je vais en faire.  Perplexe je suis.

 

Côté challenges…

En fouinant dans ma pile, j’ai redécouvert des trucs géniaux.  Donc, je veux lire ma pile.   Pas parce que je suis obligée ou qu’elle me dérange, mais parce que j’en ai envie.

Je continue à participer aux BDs du mercredi, vu que j’ai BEAUCOUP de BDs à lire et que j’aime bien cette gang!

 

Je continue aussi à piger un roman de ma pile par mois.  Maintenant, ça s’appelle une Book Jar mais quand j’ai commencé ça, ça n’avait pas de nom et que NO WAY que j’écrive 492 titres sur un papier, je me contente de générer un numéro au hasard dans ma pile à lire Goodreads.  Quant à savoir si je vais les lire… c’est autre chose!

J’ai aussi envie de participer au challenge ABC, que je n’ai pas fait depuis 2008.   Par contre, le truc est sur Livraddict et je me connais, j’ai du mal à être à jour sur le blog… je vais pas aller sur Livraddict pour parler du challenge.  Du coup, je fais le truc un peu de mon côté.  Comme dans le temps!  J’ai dressé ma liste, dont je vous parlerai peut-être… si j’y pense!

Je vais aussi – tenter de – participer au Petit Bac d’Enna.  « Tenter de » étant le mot clé!  En fait, il faut surtout que je n’oublie pas de déposer mes liens.  C’est ça, le défi!

 

Ça, c’est mon trip de début d’année.  Ça risque de changer.  Je me connais!

Avez-vous des pseudo-résolutions??

 

 

Les fiancés de l’hiver – Christelle Dabos

fiances-de-lhiverC’est une lecture commune proposée par Séverine qui m’a fait finalement sortir ce roman de ma pile.  Tout le monde disait que c’était trop bien, mais pour une raison ou pour une autre, j’étais certaine d’être déçue.  Oui, je sais, je suis bizarre de fois.  Ok.  Pas juste des fois.  Comme je lis à vitesse d’escargot, je me suis dit que je commencerais un jour ou deux d’avance.  Résultat?  Je l’ai lu dans la journée.  Au complet.  Parce que même si j’ai un petit bémol, ce truc est addictif.   Et c’est sérieusement le meilleur univers que j’ai rencontré en fantasy YA depuis longtemps!

 

L’histoire, c’est celle d’Ophélie, une jeune fille « bien ordinaire » qui habite sur Anima, l’une des arches du monde.   C’est une animiste; elle a une relation toute particulière avec les objets, avec lesquels elle peut vivre les émotions des gens ayant manipulé cet objet.   Puis, un jour, on lui annonce son mariage.  Avec Thorn, un homme provenant d’une autre arche, le Pôle, royaume de neige et de froid.

 

Comme ça, ça ressemble à n’importe quelle romance, n’est-ce-pas?  Je sais, mais non.   Bon, je m’imagine que ça va évoluer (et je prie pour que la suite soit à la hauteur) mais à l’heure actuelle, cette lecture a surtout été pour moi la découverte d’un univers très bien construit, très mystérieux.  Un monde que je vais vous laisser découvrir par vous-mêmes car c’est pour moi la force du roman : la découverte graduelle de l’univers, parfois au rythme de l’héroïne, parfois en inférant de la part des réactions des personnages.  Vous savez quoi?  Ça me HÉRISSE quand un monde nous est expliqué en détails au début, ou quand les personnages ont des conversations complètement stupides au sujet de choses qu’ils connaissent tous les deux déjà pour nous « expliquer » le fonctionnement et l’histoire de l’univers.  Je déteste ça.  J’ai l’impression qu’on me prend pour une conne qui ne peut rien comprendre.  Et dans ce roman, l’auteur n’est pas tombée dans ce piège.  J’ai adoré ne pas tout comprendre tout de suite.  Certes, ce n’est pas rapide.  Certes, les impressions d’Ophélie nous sont bien décrites.  Mais moi j’aime ça!  Pour une fois qu’un roman YA ne nous donne pas tout cuit dans le bec!

 

L’auteur réussit à nous transporter dans une atmosphère particulière, un peu mystérieuse, renforcée par les illusions, le froid, les complots et les mystères.  C’est qu’Ophélie, ses lunettes et sa maladresse sont amenés dans un univers violent, auquel elle n’est pas du tout préparée.  À qui faire confiance?  Où est le réel?  Ophélie est souvent laissée à elle-même et tente de comprendre, tout en jouant le rôle qui lui est attribué.

 

Mon bémol?  Les tics d’écriture et les répétitions.  Vous savez comme je suis sensible à ça!  Je ne sais pas COMBIEN de fois on nous a répété qu’Ophélie avait une petite voix.  Ou que la tante Roseline avait un visage chevalin.  Ok, certes, ceci diminue en fréquence à mesure que le récit avance mais j’avoue avoir eu très peur au départ.  Quant aux personnages, j’ai bien hâte de voir comment ils vont évoluer et ce qu’ils cachent…  certains semblent tout d’une pièce mais j’imagine qu’ils nous cachent encore des secrets.

 

Ceci dit, je continuerai la série, pour comprendre ce qui s’est passé, pour connaître mieux le Livre, pour saisir ces mystérieuses Bribes… bref, pour retourner dans cet univers!

 

 

 

 

Goodbye 2016… Welcome 2017!

2016 a été une année pourrie sur le plan mondial, on ne se le cachera pas.   Mais pour moi, ça a été une année charnière.  Année où je suis partie 6 mois loin de ma routine de travail, où j’ai assez lâché prise pour laisser mes précieux cocos à une autre orthophoniste (qui a fait une super bonne job) et où j’ai osé perdre mes repères pour me retrouver face à moi-même, dans un monde qui n’était pas le mien.  Et ça m’a changée, je pense.

 

Bon, ok, vivre avec une copine en interrogation constante sur le monde, la vie, sur elle-même a probablement eu un petit impact aussi.  Mais ces six mois (je dois finir mes billets et mes photos d’ailleurs… ça va venir… à retardement… ) ont été faits de voyages, de grands yeux, de grands moments et d’apprentissage et de famille, v.   Ça a été aussi d’apprendre à voir encore plus les petites choses.  Ça a été de réaliser encore davantage la générosité sans borne de Fab, qui m’a endurée chez elle, dans son quotidien et qui a accueilli presque la totalité de ma famille avec un enthousiasme et une gentillesse de folaïe.  Ça a été des rencontres, des discussions, des soirées à jaser à coeur ouvert avec tous ces gens qui sont chers à mon coeur.

 

Rendez-vous manqués, certes… mais ça me dis juste que je vais devoir revenir.

Et j’ai déjà demandé un autre congé pour 2019!  Vous ne perdez rien pour attendre!

 

Donc, j’envoie des bisous à tout le monde.  Ceux de là-bas ceux d’ici.

Ceux qui font que ma vie est belle.

 

Love you all!

Les bonhommes de neige sont éternels – Dedieu

bonhommes-de-neige-sont-eternelsLes albums aux illustrations « vintage » vous manquent?  Cet album est pour vous.  C’est un grand format, qui se passe en hiver, avec des animaux réalistes (mais avec des petites tuques et des petits manteaux), qui adorent jouer avec le bonhomme de neige, qui a toujours des idées de jeu.  Il connaît très bien le monde, raconte des histoires fantastiques… et est-il vraiment allé dans tous ces endroits incroyables?

 

Pour ma part, j’ai beaucoup aimé.  On est dans la neige, en plein hiver, avec un petit côté « esprit magique », même si on n’est pas dans le temps de Noël.   Les planches sont jolies, avec certains plans originaux et un grand mystère… que va-t-il arriver à Bonhomme de Neige à la fin de l’hiver?

 

C’est une jolie occasion de discuter du cycle de l’eau, de l’amitié, et la fin est vraiment magnifique et explique pas mal de choses.  Il y a des inférences intéressantes à faire à ce sujet.

 

Très beau!  Cet album fait un peu rêver!

Mes grands moments de lecture 2016

J’avais prévu faire cette chronique en vidéo, pour ressusciter ma chaîne moribonde.  Mais imaginez-vous que j’ai un bouton.  Du coup, no way, pas de vidéo.  Et juste un billet.  On verra si je réussis à vous faire passer mon enthousiasme aussi fortement!

 

2016, ça a été pour moi une drôle d’année côté lecture.  6 mois à ne presque rien lire, mais des phases assez marquantes.  Je ne me suis pas tenue au courant de la rentrée littéraire, je n’ai rien vu des nouveautés.   Je ne vais donc pas vous présenter des coups de coeurs, mais je vais plutôt vous parler de ces romans qui ont marqué mon année.

 

Catégorie romans étiquetés « pour les grands »

Un bûcher sous la neige – Susan Fletcher

Roman offert par Yueyin, qui m’a obligée à le lire.  Magnifique voyage dans l’Écosse d’un autre temps, et une réelle envie que ça finisse bien.  Un sentiment de liberté et de vent dans les cheveux malgré tout.

 

A little life – Hanya Yanagihara

Un roman qu’on aime ou qu’on n’aime pas, mais qui a totalement fonctionné pour moi.  Un roman auquel je reconnais plein de failles, mais qui m’a emportée dans la vie de ces quatre amis, qui ont vécu avec moi pendant une semaine.  Et plus…

 

La déesse des petites victoire – Yannick Grannec

Pour l’incursion dans la vie de grands scientifiques dans l’âge d’or de Princeton.  C’est plus fort que moi, ça me fait rêver.  Et j’ai beaucoup aimé ce portrait de femme.

 

L’avalée des avalées – Réjean Ducharme

Une voix d’enfant totalement déjantée, cruelle et violente.  Je ne suis pas certaine d’avoir tout, tout saisi, mais c’est un roman qui m’a prise aux tripes. Vacherie de vacherie, comme elle dirait.

 

Les brumes d’Avalon – Marion Zimmer Bradley

Parce que je n’avais jamais lu ce classique, parce que la vision présentée est étonnante et que j’y ai été emportée.  Carrément. (Et je réalise que mon billet est écrit… mais pas publié… silly me!)

 

À la recherche du temps perdu – Marcel Proust

Parce que j’ai fini la recherche cette année et que j’ai été marquée par la plume, par certains passages, par certaines images.  J’en garde un souvenir ébloui et j’ai l’impression que ces gens existent vraiment… étrange.  Un jour, je relirai.  J’ai été passionnée.

 

Les rois maudits – Maurice Druon

En France, je n’avais envie de ne rien lire, sauf ça.  Game of throne, version française.  J’ai adoré tous ces jeux de vilains et tous ces personnages… Robert d’Artois, Enguerrand de Marigny (oui, je les appelle par leur petit nom…)… ils existent maintenant pour moi!

 

Seul dans Berlin – Hans Fallada

Lu à Berlin, en parcourant ses rues.  Prise à la gorge par cette histoire, par ces héros ordinaires et leurs risques énormes dans un contexte qui les étouffait d’avance.

 

La vie rêvée d’Ernosto G. – Jean-Michel Guenassia

Pour visiter un siècle d’histoire, pour avoir envie de voir Prague (c’est pour ça que j’y suis allée), pour les émotions.  (Encore la faute de Yueyin)

 

How to be both – Ali Smith

Une bizarrerie que cette histoire qui nous balade dans le vrai et l’imaginaire, ainsi que de nos jours au 15e siècle.  Réflexion sur l’identité, l’art… je n’ai pas toutes les réponses mais j’ai adoré!

 

Kuessipan – Naomi Fontaine

Des images brèves et sans lunettes roses, mais pleines d’amour et de respect.  Une vision du monde des premières nations, de ses moments magiques comme de ses grandes débâcles.  Une plume évocatrice, des images en pagaille.

 

Côté roman, ça aura aussi été ma découverte de Zola (j’en ai lu 4 tomes à date) dont j’avais super peur.  Et si je faisais pareil pour Balzac (l’autre grande peur… ça doit être à cause du « z ») en 2017?  Parcre que finalement, Zola, c’est bien!  Ça a été aussi ma lecture très « extériorisée » de « Ça a commencé comme ça » d’Angéla Morelli.  Devant l’auteure, rien de moins!  Mon préféré de l’auteur à date.

 

Catégorie livres « pour les moins grands »

Côté young adult et lectures adolescentes, j’ai très peu exploré cette année.   Mon préféré aura été « Les fiancés de l’hiver » de Christelle Dabos ainsi que sa suite « Les disparus du Clairdelune ».

Un roman avec une atmosphère très particulière et surtout un monde bien construit, plein d’imagination et de flocons de neige.  Le meilleur roman YA que j’aie lu depuis un moment.

 

Catégorie « dialogues »… le théâtre

Peter and Alice – John Logan

Quand la « vraie  » Alice au pays des merveilles » et le « vrai » Peter Pan se rencontrent, ça donne un texte poignant sur la fiction, l’enfance… et le fait de grandir.  Comme j’aurais aimé voir la pièce avec Judi Dench…

 

Edmond – Alexis Michalak

J’ai adoré la pièce et j’ai adoré le texte… dont j’ai oublié de vous parler!  Edmond Rostand écrit Cyrano… le texte et la réalité s’entremêlent… et c’est jubilatoire!

 

Catégorie « avec des bulles » (pas de champagne, de BD!)

Le retour de la Bondrée – Aimee de Jongh

Magnifique BD, onirique et intimistes.  Parce qu’il y a des chemins qu’on ne peut faire que seul…

 

Le rapport de Brodeck – Manu Larcenet

Très belle adaptation du roman de Philippe Claudel.  Sombre, pesant… magistral

 

Certes, il y en a eu d’autres, des BDs qui étaient super bien.  Mais ces deux-là se démarquent du lot.  Clairement!

 

Catégorie « albums pour cretons »

Plus noir que la nuit – Chris Hadfield

Un rêve de petit garçon devenu réalité.  Rempli d’étoiles et des souvenirs de l’astronaute Chris Hadfield.

 

Les bonhommes de neige sont éternels – Dedieu

Une belle histoire d’hiver et d’amitié, avec de superbes illustrations à l’ancienne.

 

Super cagoule – Antonin Louchard

Parce que c’est simple et drôle à la fois!

 

Mon ami Fred – Eoin Colfer / Oliver Jeffers

Une joli conte sur l’amitié… imaginaire ou pas! Mignon comme tout!

 

L’enfant des livres – Oliver Jeffers

Magnifique album sur les pouvoirs de la lecture, illustré de mots.  J’ai adoré!

 

Un bon petit livre – Kyo McLear/Marion Arbona

Encore un album sur les pouvoirs de la lecture et de l’imaginaire.  J’ai adoré voir la magie s’opérer.

 

Ce livre n’est pas le bon – Richard Byrne

Des enfants qui voyagent à travers différents types de livres… que demander de plus!

 

Voici donc pour mon année de lecture 2016.  Plus de bon que de mauvais, seulement quelques déceptions (je ne sais pas encore si j’en ferai un billet… à voir)… et le goût de m’y remettre!  À la lecture et au blog.

 

Parce que vous ne le savez pas, mais il y a eu un moment où le blog a failli passer à la trappe!  Espérons que cette passe est bel et bien terminée… et que le blog fêtera ses 10 ans en 2017!

 

Et vous, vos coups de coeur?  Vos grands moments?