L’univers expliqué à mes petits enfants – Hubert Reeves

Vous avez un jeune ado ou un pré-ado curieux à propos de l’univers?  Ce livre est parfait pour lui.  Vraiment.   Hubert Reeves, ce grand astrophysicien, a entrepris de vulgariser la compréhension de la grande « aventure univers » pour que les jeunes puissent bien la saisir, sans pour autant sombrer dans le simplisme.  Et pour ne serait-ce que pour ça, c’est une réussite.

 

Le livre se présente sous forme de questions/réponses entre la petite fille de Reeves et celui-ci, qui y répond de façon sérieuse sans pour autant tomber dans le charabia.  S’il utilise volontiers des images et des comparaisons, il les relie toujours aux vrais termes et en spécifie toujours les limites.  L’auteur nous balade donc de l’infiniment grand à l’infiniment petit, en passant par les diverses croyances sans oublier son côté très écologique.  Si on en aurait voulu un peu plus en tant qu’adulte, pour la population cible, c’est ma foi super bien fait et ça donne le goût d’en savoir davantage.

 

Si le dialogue semble parfois un peu artificiel, je ne peux que m’incliner devant la grande franchise de Reeves, devant son humilité face à l’infiniment grand ainsi que face aux limites des connaissances actuelles. On sort de cel livre avec beaucoup, beaucoup de questions car les hypothèses restent des hypothèses… et les théories, aussi intéressantes soient-elles, ne sont pas toujours prouvées.  Et ça c’est clairement dit.  Il y a une très claire différence entre les connaissances actuelles et le « je » de Reeves.  Du coup, pas d’endoctrinement, juste un excellent moment pour les jeunes curieux!

A Court of Thorns and Roses – Sarah J. Maas

Voici typiquement un livre pour lequel j’avais trop d’attentes.  Je l’ai choisi parce que j’avais lu plusieurs top de 2016 où ce roman était fréquemment cité et en plus, les deux tomes avaient atteri chez moi il y a un moment.  Je l’ai donc pris pour me plonger dans un univers immersif et pour avoir un livre qui se lit tout seul.  J’ai besoin de ça des fois.  Vous savez un truc qui ne torture pas le cerveau.   Et franchement?  J’ai bien aimé.  Sans adorer.  Parce que oui ça se lit tout seul, oui, l’univers est (ou devient) intéressant, mais j’ai quand même des gros bémols, par-dessus lesquels je n’ai pas vraiment réussi à passer pour l’apprécier totalement.  Je me suis même demandé si je lisais la suite car, selon moi, le récit peut se suffire à lui-même.  Personne n’a vraiment réussi à me convaincre à date, en fait!

 

Ceci est donc une réécriture (assez loose) de la Belle et la Bête.  Quand on connaît l’histoire, on comprend assez vite de quoi il est question, même si ce n’est expliqué que beaucoup plus tard dans le roman.  En fait, j’ai trouvé le début du roman assez long, assez convenu et je n’ai réellement accroché que dans la toute dernière partie.

 

Mais pitchons un peu.  C’est l’histoire de Feyre, une jeune fille dont la mère est morte et qui vit avec son père qui est soit en dépression, soit vraiment paresseux (et, je l’avoue, un peu blessé) et ses deux soeurs aînées, qui ne pensent qu’à elles, à ne rien faire, à se plaindre et à quémander à Feyre, qui, elle, fait tout.  Elle chasse, elle va au marché, rapporte les sous, s’occupe de sa famille.  Je vous avoue que j’avais foutument hâte qu’elle sorte de ce milieu parce que c’était, selon moi, caricatural au possible.  Ok, Feyre n’est pas une sainte personne et elle fait le tout par nécessité.  C’est une survivante, une guerrière… mais bref, j’avoue avoir failli arrêter jusqu’à ce que survienne l’événement qui change la donne : Feyre tue un loup, qui se révèle finalement être un Fey, ces êtres dangeureux, méchants et sournois dont elle se méfie depuis son enfance et qu’elle déteste plus que tout.   Pour « compenser » son meurtre, elle doit aller vivre de l’autre côté du mur, en Féérie (je ne me souviens plus du nom, en fait), pour le restant de ses jours.

 

Comment expliquer sans spoiler.   Disons que j’ai trouvé la transformation du personnage principal un peu too much, même si je m’y attendais.  Une chance, il y a du temps qui passe.  Mais elle qui a toujours été assez intelligente pour faire vivre sa famille, comment peut-elle prendre tant de décisions douteuses et se mettre en danger ainsi?  On nous dit que le personnage principal est dangereux, fort, et tout, mais jamais on ne le SENT! Par contre, pour le dire, on le dit!  Presque chaque page.  Et ça m’énerve que tout est dit et pas montré.  Il est juste… contrôlant.  Très, très contrôlant.  Et impossible de ne pas savoir que l’autre personnage a un oeil particulier.  Bon, je sais, je suis over sensible aux répétitions et aux tics d’écriture.  My bad.

 

Ceci dit, j’avais décidé de ne pas lire la suite « for sure » mais la dernière partie, qui est plus fantastique et plus riche en émotions m’a fait douter.  J’aime davantage certains personnages secondaires que les personnages principaux et j’ai l’impression que nous allons aller plus loin dans la mythologie par la suite.   Ceci dit, si je me lance, ce sera bientôt parce que je sens que je vais tout oublier!

 

Alors, ça vaut le coup?  Je continue ou pas?

Karma City – Pierre-Yves Gabrion

Gros aveu pour commencer.  J’ai pris cette BD un peu par erreur dans la pile quand je suis partie chez ma mère dans le temps des fêtes.  Du coup, quand j’ai réalisé qu’il ne restait que ça, je l’ai ouverte, en me disait que bon, advienne que pourra.  Je n’étais pas très fan de la couverture et j’avais peur du cliché de la fille aux gros seins  et au petit cerveau qui nous est présentée sur la couverture.   Sauf que – oh surprise – non seulement ce n’est pas ça du tout, mais je me suis surprise à beaucoup, beaucoup aimer!  L’histoire et le dessin!

 

Nous sommes dans une BD post apocalyptique.  Une vague a balayé la terre et après des années de loi du plus fort, Karma City a été fondée, société basée sur le karma.  Toutes les actions sont comptabilisées selon qu’elles soient positives ou négatives.  Tout acte égoïste est négatif.  Tout acte pour la collectivité est positif.  Et tout est contrôlé.

 

Quand une archéologue peine à rentrer dans la ville pour cause de mauvais karma, ce ne devrait pas être la fin du monde.  Sauf que quelques minutes plus tard, elle succombe à un violent AVC, ce qui va, of course, soulever des questions.  Surtout quand d’autres AVCs surviennent.  C’est un trio d’enquêteurs qui va être assigné à cette affaire : le flic bourru et génial, un peu à côté de la plaque, le flic techno, qui blague souvent, et la fliquette nouvelle, pleine d’idéaux karmiques et de grands principes.   On aura donc affaire à un whodunit parfois sous tension, parfois drôle, au rythme varié, qui s’emballe par moments et qui se laisse traîner à d’autres.  C’est un récit enlevé, entre les flics un peu pourris, des recherches archéologiques et des relations qui se construisent petit à petit.    Bref, ça m’a plu.

 

Le dessin me plaît aussi beaucoup.  Les plans sont variés et des dispositions souvent différentes.   C’est très simple comme trait mais il y a quelque chose dans la couleur, dans les contrastes de couleurs, qui crée une atmosphère très différente d’une case à l’autre.

 

Bien entendu, je veux lire la suite de ce dyptique.  En plus, il n’y a que deux tomes.  Pourquoi résister!

C’est chez Stephie cette semaine!

Bilan lecture en vidéo… Janvier 2017 – Partie 1

 

Allez, on réessaie.

Les vidéos et moi, c’est une histoire pleine de hauts et de bas.  Je n’aime pas me voir alors les monter, je déteste (parce qu’il faut que je me regarde et que je m’écoute) et je suis loin d’être au top pour ne pas complètement partir en live sur chaque livre.  Mais disons que c’est un défi pour moi.  Bon, c’est aussi peut-être un défi pour vous aussi de m’écouter hein!

 

Là-dedans, je vous parle de ce que j’ai lu depuis le début de 2017.    Aucun billet de publié… c’est planifié, écrit, mais pas publié encore… faut pas chercher!

 

Romans adulte

1 –  Night Circus – Erin Morgenstern

2-  Station Eleven – Emily St-John Mandel

3 – Un paquebot dans les arbres – Valentine Goby

4-  L’amie prodigieuse – Elena Ferrante

5 – La faute de l’abbé Mouret – Zola

 

Roman jeunesse

1 – A court of thorns and roses – Sarah J. Maas

 

Albums

1 – Le caillou de Tim – Carine Simao Pires – Carole Xénard

2 – Ma branche préférée – Mireille Messier – Pierre Pratt

3 – Le costume de Malaika – Nadia L. Hohn

4 – Mon nom est Tonnerre – Sherman Alexie

5 – Mais je t’aime déjà – Jory Jones

 

Je ne jure pas que je vais continuer toute l’année.  En fait, je sens que non… mais bon, nous verrons!

 

 

Le club des incorrigibles optimistes – Jean-Michel Guenassia

club-des-incorrigibles-optimistesDe Guenassia, j’avais lu et beaucoup aimé « La vie rêvée d’Ernesto G« , que j’avais beaucoup aimé (merci Yueyin) alors c’était écrit dans le ciel que je lirais ce roman-ci.  Un club d’échecs formé d’hommes exilés, un jeune homme à Paris dans les années 60… ça sentait le rite de passage et l’Époque (avec un grand É) adolescente à plein nez… j’adore ces trucs.  Vous ne serez donc pas surpris d’apprendre que j’ai aimé!

 

C’est un roman foisonnant qui nous est offert.  C’est tout le portrait d’une époque dans un quartier précis de Paris.  Michel Marini est un jeune ado au début du roman.   Il habite avec ses deux parents qui viennent de deux mondes distincts.  La fille du patron a épousé l’employé.  Ce mariage est boiteux dès le départ, le père est absent, et c’est dans ce contexte que Michel va grandir, sortir du monde de l’enfance, celui des parties de baby foot effrénées où l’on joue sans réfléchir, pour entrer dans le monde de l’âge adulte.

 

C’est en jouant au baby qu’il entre au Balto, un café de la rue Denfert.  Dans une salle, derrière, un groupe d’hommes et des jeux d’échecs.  Le fameux club où des expatriés, réfugiés des pays de l’est, discutent ferme, boivent un coup, tout en planifiant chaque coup de leur partie d’échecs, jeu somme toute beaucoup moins spontané que la baby foot.   Tous ces hommes ont une histoire.  Tous ces hommes ont trahi, d’une certaine façon.  Et peu à peu, c’est à eux que Michel va exposer ses tourments, ses histoires d’amour et ses grandes questions existentielles.  Eux dont on découvrira les histoires petit à petit, sur fond de fuite des pays socialistes, de grandes passions et de guerre d’Algérie.

 

Soyons francs, j’ai beaucoup, beaucoup aimé ce roman.   Michel est un personnage qui, certes, évolue lentement pendant l’histoire, mais il réfléchit longuement sur ce qui se produit et qui se retrouve confronté à ses certitudes et à des événements qui ont beaucoup trop vite pour lui.  Ceci dit, les histoires des membre du club m’ont énormément touchée.   Laisser sa vie derrière soi pour tenter de se reconstruire ailleurs, ça me brise toujours un peu le coeur.  Surtout que plusieurs d’entre eux ont dû vivre une amère désillusion face à un système qui les a souvent déçus.

 

Quant aux photos… je vous laisse découvrir!

 

Une réussite pour moi, quoi.  Pas surprenant!

Ça tombe bien, j’en ai un autre de l’auteur dans ma pile!

Le caillou de Tim – Carine Simao Pires / Carole Xénard

J’avoue avoir un plaisir particulier à parler de cet album.  En effet, quand on connaît l’auteur, on a toujours une crainte à la lecture.  Et si je n’aimais pas?  Et si je trouvais ça juste so-so?  Je ferais quoi?  Mais si – comme c’est le cas ici – je suis emballée, on dirait que ça me fait un petit velours particulier de pouvoir mettre le livre en avant sur le blog!

 

Tim est un petit crapaud qui vit sous le plus joli caillou du monde.  Un caillou juste parfait.  Pourquoi en sortir?  Surtout que bon, tout le monde l’énerve un peu et en plus, lui aussi, est aussi bon que tous ces gens.  Et pfffff… il n’en fait pas toute une histoire.

 

Puis, un jour, il va entendre un bruit… qui va changer sa vie.

 

Ça nous donne donc une histoire toute mignonne qui parle de la découverte des autres ainsi que de l’ouverture au monde.  C’est tout simple, tout mignon, et ça s’inspire de la vraie vie de la mare, dont on nous explique les moeurs réelles à la toute fin.  Je suis fan des illustrations (si vous aimez la couverture, vous aimerez le tout… c’est très représentatif), qui débordent de verts et de bleus.  Tim et les autres animaux de l’étang ont une petite bouille très sympathique.

 

Bref, c’est du bon!  Du très bon!

Harry Potter and the Cursed Child – Tiffany/Thorne d’après JK Rowling

cursed-childComment passe à côté de ce roman (ou pièce)? Impossible.  J’ai donc décidé de lire le livre avant de me le faire spoiler au complet.  Finalement, ça n’aurait pas été si grave parce que je ne m’attendais pas à grand chose… et c’est exactement ce que j’ai ressenti.  Pas grand chose.  À part un peu de frustration.  Et la sensation d’avoir lu une fan fiction.  Pas si originale.  Vu que plusieurs ados de ma connaissance m’avaient déjà sorti la plupart de ces idées.

 

Bref, pas indispensable.  Pour moi.  Ne m’arrachez pas les yeux.  Je SAVAIS que ce n’était pas un tome 8.  J’AIME lire du théâtre.  Mais j’aurais aimé avoir l’impression d’être dans le même monde, j’aurais aimé retrouver les personnages que l’on connais… et les reconnaître.  Et ça ne m’est arrivé que par moment.  J’ai souri une fois…

 

Donc, je pitche.  Harry a 40 ans.  Il a trois enfants.  James, qui réussit tout.  Lily, petite et mignonne comme tout.  Et Albus, fort différent.  Plus renfermé et qui vit une relation conflictuelle avec son père.  Parce que, franchement, ce n’est pas facile d’être le fils d’Harry Potter.  Dans le train, il rencontre Scorpio Malfoy.  Et c’est tout ce que je vous en dirai.

 

Ce que j’aimais dans la série, c’était les mystères.  Le côté implicite.  Les non-dits.  Ici, forme théâtrale exige probablement (quoique…), tout est dans les mots.   Tout est dit en mots.  Clairement.  Aucune lecture entre les lignes possible.  Beaucoup de bons sentiments, aussi.  De déclarations… bref, j’ai été déçue.    Et je trouve que cette histoire n’apporte pas grand chose au final.

 

Commençons d’abord par notre trio.  Comment y croire?  Comment croire qu’avec leur passé, ça ait pu tourner comme ça?  Ce n’était pas EUX.  Plusieurs choses étaient tellement « out of character ».   Les conséquences, si grandes?   Bref, je n’y crois pas.  De plus… j’ai du mal avec l’une des décisions de l’un des personnages principaux.  Certes, on nous dit pourquoi il fait tout ça, mais c’est tellement soudain, tellement too much… que ça n’avait pour moi aucun sens.    J’aimais bien au début… et après cette décision… on aurait dit que j’avais cessé d’accrocher.

 

Ceci dit… sur scène, ça devait être épique, juste pour les effets spéciaux, pour replonger dans l’univers.  C’est une pièce que j’aurais adoré voir.   Et certains regards entre Ron et Hermione devaient valoir cher!  Pas indispensable, donc.  Pour moi.  Ceci dit, quand je vois les avis enthousiastes, je me dis que chacun doit se faire son propre avis!

 

 

Mondes obliques – Clarke

Cet album, j’en avais lu énormément de bien.  Du coup, j’étais ravie de le découvrir.  Sauf qu’il y a un « mais ».  Et ce « mais », c’est qu’en fait, je pense que je suis la plus mitigée sur tous les avis que j’ai lus.  Et j’en suis profondément déçue.  Je n’ai pas détesté, hein, contrairement à Bébé  Frère qui l’a « fini pour l’haïr »… mais ne vous inquiétez pas… de sa part, c’est normal.   Mais je ne suis pas fascinée non plus.  Allez, je m’explique.

 

Ce sont de courtes scènes qui nous sont proposées.   Quatre pages, quatre images par page, une utilisation du noir et blanc qui nous plonge dans une ambiance sombre, oppressante.  En fait, on se croirait plongé dans un cerveau dérangé tellement tout est malsain.  Les finales sont certes dérangeantes et se veulent surprenantes… le seul problème, c’est qu’elle ne m’ont presque jamais surprise.

 

J’,ai beaucoup aimé l’histoire de la fille éphémère, l’une de celles qui fait réfléchir.  Puis j’ai souri aux policiers qui jouent à dieu.  Mais pour tout le reste, il m’a manqué la surprise, vu que, vraiment, je voyais dès le début où ça s’en allait.  Du coup, ça frappe moins.   Et j’avoue que deux planches me sont passées au-dessus de la tête.

 

Ceci dit, le dessin et le trait m’ont plu.  Paraît-il que le premier tome (car c’est ici un tome 2) est plus onirique… je ne dis pas non… pour voir si j’ai manqué quelque chose…

À toi – Kim Thuy / Pascal Janovjak

a-toiCe roman traînait dans ma pile depuis un bon bout de temps.  En fait, je dis roman, mais je ne crois pas que ce soit le mot.  C’est un échange de correspondance entre deux amis : une québécoise qui a fui le Viet Nam à l’âge de 10 ans et qui a beaucoup voyagé et un Suisse dont le père a fui la Slovaquie et qui vit à Ramallah, en Palestine.   Ils se rencontrés à une remise de prix (qu’ils n’ont pas gagné), puis ont commencé une correspondance, à laquelle nous avons droit ici.

 

On dirait presque des bribes, des nouvelles.  Souvent poétiques, littéraires, j’ai adoré me laisser bercer par ces mots.  En effet, même si j’avais le roman, j’ai fini par l’écouter en livre audio, lu par les deux auteurs.   J’ai eu l’impression d’entrer dans leurs univers, d’écouter des amis parler d’amour, de déracinement, de murs, d’enfance, de voyages et de dépaysement.

 

C’est un recueil intimiste, qui sonne vrai, et qui ne nous fait pas nous sentir voyeur pour autant.   On sent les deux plumes (et ça donne envie de découvrir, dans mon cas, Pascal Janovjak), l’enthousiasme de Kim Thuy se ressent dans les mots. et j’ai passé un très agréable moment, dans une tempête de neige, en voiture.  Transportée ailleurs, j’ai été!

Tableaux célèbres – Rosie Dickins/Philip Hopman

Je cherche souvent des livres comportant des textes informatifs courts, mais sur des sujets qui ne sont pas trop enfantins (et qui ne sont pas « les animaux »).  Voyez-vous, avec mes grands, j’ai parfois besoin d’autres choses que ce qui est proposé habituellement.   Varier les thèmes. Faire découvrir autre choses.  J’avais choisi cet album pour ça et j’ai ma foi fort bien choisi.

 

On nous présente ici 35 tableaux très connus, par 35 artistes différents, par ordre chronologique.   Bien entendu, chacun est libre d’apprécier ou pas les choix, mais j’ai bien aimé la variété de styles.  De plus, comme ce sont des tableaux connus, ce sont des oeuvres dont les gens ont probablement déjà entendu parler.    Hokusai, de Vinci, Warhol, Kandinsky, Picasso… les jeunes peuvent considérer différents styles et déterminer ce qu’ils aiment.  On nous donne quelques informations sur le peintre, ainsi que sur l’histoire du tableau.  Juste assez pour avoir envie d’en savoir davantage.  De plus, on nous pointe différents détails, on nous glisse quelques lignes sur la technique… très intéressant… et pas trop long.  Une page, des fois deux.  Écrit gros.  Du coup, pour les jeunes ayant des difficultés en lecture (et qui s’intéressent à l’art), ça peut être abordable, tout en permettant de découvrir des nouveaux mots en lien avec le sujet.

 

Même pour des adultes qui ne sont pas du tout familiers avec le monde des arts, ce livre peut faire l’affaire.  Ça donne envie.  J’aurais juste aimé que les lieux où sont exposés les tableaux soient dans la page au lieu d’être à la fin.  Oui, je suis une grande paresseuse!