Silex and the City – 1 – Jul

Cette BD est super connue mais il a fallu qu’elle atterrisse dans ma boîte aux lettres pour que je me décide enfin à la découvrir.   Je n’avais aucune idée du sujet traité mais juste à lire la présentation des personnages, je savais déjà que je passerais un bon moment.

 

Nous suivons donc une famille préhistorique dans une vallée irréductible du paléolithique qui résiste encore et toujours à l’évolution.  Les parents sont profs, la fille est accro de la mode, le fils est écolo… et le père décide de se lancer en politique.   Pendant la préhistoire.  Vous pouvez vous imaginer tous les parallèles, les jeux de mots et les liens qui sont fait avec la société actuelle!

 

Cette BD est bourrée de références, littéraires, politiques, culturelles ou en lien avec l’actualité. Je vous avoue que si je n’avais pas tant d’amis français (et politisés), j »en aurais manqué beaucoup.  Vraiment beaucoup.  Et je suis sûre que certaines références ou citations transformées m’ont échappé.   Par contre, j’avoue avoir ri tout haut à plusieurs reprises et j’ai trouvé la parodie ma foi très intelligente.   Bref, c’est drôle et ça vaut vraiment le coup de bien regarder les images pour tout voir.

 

Ceci dit, je ne vais quand même pas me jeter sur le tome 2, que j’ai aussi reçu.   Je sens qu’à haute dose, je pourrais me lasser.  Du coup… vous devrez sans doute attendre un peu avant d’avoir mon avis sur la suite!

 

C’état ma BD de la semaine… et tous les liens sont chez Moka!

Coco Chanel – Zena Alkayat / Nina Cosford

Au dernier salon du livre, je suis tombée en amour avec cette collection aux éditions Cardinal.   Quelle ne fut pas ma joie de recevoir celui-ci, magnifiquement reliée avec une couverture en tissus, un tout petit livre avec de superbes illustrations.  En plus, le timing est idéal.  Je viens de lire un album sur Dior alors une biographie simple et illustrée sur Coco Chanel… me semble que je reste dans le thème.

 

Cette collection raconte des femmes célèbres : Jane Austen, Virginia Woolf, Coco Chanel ainsi que Frida Kahlo.   C’est simple, le graphisme est pertinent, les illustrations tout à fait mon genre et l’album, avec des citations, des légendes (toujours identifiées), des éléments marquants, réussit à merveille à faire ressortir le caractère bouillant de Chanel.  Nous voyons passer les décennies, des années folles à l’après-guerre, au rythme des créations de la célèbre maison de couture.

 

Une très belle façon de faire connaissance avec Coco Chanel, que je ne connaissais pas, en fait.  J’ai grandi avec le parfum Chanel no5 en fond olfactif, mais je ne savais rien d’elle.  J’en avais certes un peu entendu parler lors de ma visite de l’abbaye d’Aubazine, où elle a passé une partie de son enfance, mais si peu.  Du coup, pour moi, c’était une parfaite introduction.

 

Un objet de collection… et je vais certainement tenter de mettre la main sur les autres albums de la collection!

Une page d’amour – Émile Zola

J’en suis donc au 8e tome des Rougon-Macquart.  Après L’Assommoir, qui m’avait laissée étourdie et remplie de malaise, ce roman me semble fade en comparaison.  Ici, nul jeu de pouvoir, nulle dénonciation de la pauvreté.  Nous avons plutôt affaire à un drame intérieur, celui d’Hélène Grandjean, fille d’Ursule Macquart.

 

Hélène est donc à Paris.  Elle est veuve vit assez aisément à Paris avec sa fille Jeanne, 11 ans au début du roman, 12 à la fin.  Jeanne a hérité des tares de sa famille.  En effet, l’instabilité mentale de l’aieule Adélaïde Fouque et la fragilité physique de sa grand-mère sont en elle.   Au début du roman, elle est en pleine crise d’épilepsie, sa mère a peur pour elle et elle finit par aller chercher le docteur Deberle, son propriétaire, pour la soigner.  Un lien va commencer à se tisser et il va se développer graduellement, jusqu’à la passion.

 

Comparativement aux autres romans de Zola, celui-ci souffre pour moi d’un manque d’envergure.  Je ne m’attendais pas à ça.  C’est certes moderne pour l’époque et  les descriptions de frôlements de mains, de regards sont très évocateurs.  On sent que, pour une fois, Zola a une certaine empathie pour ses personnages.  Ils ne sont pas tous plus détestables les uns que les autres, sans être parfaits.  Juliette, la femme de Deberle, est bienveillante malgré sa grande légèreté et Hélène est une femme qui découvre l’amour et les élans de son coeur.

 

Ce qui a été plus difficile pour moi, ça a été le personnage de Jeanne, la fille d’Hélène.  Hélène a 11 ans, going on 4.  Sérieusement, son comportement est comparable à celui de ma nièce de quatre ans dans ses jours Ann-Chipie.  On est sensé être avec une jeune fille qui entre dans l’adolescence, qui voit sa mère s’éloigner un peu, je ne l’ai pas ressenti ainsi.  En fait, j’entendais son petit ton plaignard dans ma tête et j’avais le goût de jeter le livre par la fenêtre.   C’est certes le personnage le plus intéressant du roman en raison de ses antécédents et de leur expression chez elle, mais elle n’en demeure pas moins insupportable.   Elle veut garder tout l’amour de sa mère pour elle et va, à sa façon l’enchaîner à elle.

 

Ceci dit, j’ai bien aimé la plume, qui m’a semblé un peu moins répétitive (à part pour « maman, maman! » et les descriptions de Paris, qui correspondent aux sentiments et émotions de la maisonnée, m’ont beaucoup plu.  J’aime Paris d’amour et j’avais l’impression de voir la ville s’animer sous mes yeux.  Ceci représentait aussi assez bien la petite bulle, bien fermée, où évoluent nos personnages, le reste du monde n’étant visible qu’à distance.  Mais je pense que c’est ce que j’ai le mieux aimé dans le roman.  Car je n’ai pu m’empêcher de me demander si, dans certains éléments de la fin, il n’y avait pas un soupçon, juste un soupçon de « punition » dans tout ça.  Et ça me dérange.  Par contre, le dernier chapitre était génial.

 

Bref, du bon et du moins bon pour moi… mais le roman de la série que j’ai le moins aimé à date.

 

Lilly est aussi mitigée tandis que Miss Alfie a adoré.

Ce livre ne fonctionne pas! – Richard Byrne

J’aime Richard Byrne.
Je pense que son humour me rejoint et qu’il me fera toujours rire. Dans cet album, il y a moins de « méta »narration que dans les autres, mais n’empêche que moi et les enfants, nous avons beaucoup ri.  Que c’est chouette de les voir réaliser ce qui est en train de se passer!

 

Quand Bruno sonne à la porte de Bella, il veut lui montrer son nouveau camion de pompier téléguidé… mais bizarrement, le camion ne fonctionne pas.  À moins que…

 

À chaque bouton, un nouvel événement, mais pas toujours celui auquel on s’attend, même s’il y a toujours un certain lien avec l’intitulé du bouton.   J’ai adoré m’amuser avec les enfants à prévoir ce qui pourrait bien arriver, même s’ils n’ont pas souvent raison.  Peu importe, vu que l’idée de l’auteur est aussi drôle que la leur et que, parfois, ils ont besoin de bien réfléchir pour comprendre.   Bien entendu, j’en profite pour travailler le futur proche et le « je pense que ».

 

Les dessins sont très simples, mignons comme tout, c’est écrit gros, parfait pour les petits lecteurs, qui repèrent les mots « pareils » dans le texte et sur la télécommande.   Encore une fois, ça m’a beaucoup plu!

 

Merci Scholastic!

Hoppy Colvert et la chenille (très) bavarde – Fabien Öckto Lambert

J’ai vraiment beaucoup, beaucoup aimé cet album!  L’orthophoniste en moi a beaucoup aimé aussi!  Parce qu’il n’y a pas beaucoup d’albums qui offrent une telle porte d’entrée pour discuter des aspects pragmatiques et de la politesse.

 

Hoppy Colvert est un oiseau très occupé.  Il est toujours pressé.  Ranger sa chambre?  Pas le temps!  Aider?  Pas le temps!  Dire bonjour? PAS LE TEMPS!    Du coup, la chenille ne va pas apprécier et le lui faire payer!

 

Et moi je me suis délectée… et j’ai ri comme une folle.  Imaginez être suivi toute la journée par une chenille qui ne se tait JAMAIS!   Mais JAMAIS!  Et qui parle fort.  Même quand ça dérange.    Ça crée des situations super drôles et surtout, ça ouvre des portes pour parler tour de rôle, respect de l’interlocuteur et comportements à adopter en fonction des situations de communication.   L’effet sur les autres est bien illustré et c’est vraiment amusant.  Autant pour moi que pour les autres.

 

Les illustrations sont hyper simples, mais elles vont droit au but, les personnages sont hyper expressifs… et je suis fan!

Vague d’albums #2

 

Vague d’albums 2/3!  On va y arriver!

Dans cette vidéo (toujours devant les théières… c’est définitivement la moins pire place – moins pire étant le mot-clé), je vous parle encore de quelques albums jeunesse.

 

 

Alors?  Tentés?

Blue Lily, Lily Blue – Maggie Stiefvater

Bon.  Ça ne paraît pas dans l’ordre de mes publications, mais j’ai lu le 3e livre à la suite du 2e.  Tout comme j’avais lu ce dernier à la suite du premier.   J’aime bien lire les séries jeunesse tout d’un coup.  Autrement, je perds l’intérêt… et je ne les finis jamais.  Et les couvertures de ces romans sont vraiment belles…  oui, je sais.  Je suis une fille superficielle!

 

Cette série est donc l’histoire d’un petit village des États-Unis situé sur une Ley Line, une ligne de pouvoir.  Blue Sargent est fille de voyante et, même si ce n’était pas supposé se passer ainsi, elle se retrouve au milieu d’un groupe de garçons qui vont dans un collège chic et qui sont à la recherche d’un mystérieux roi du pays de Galles. Ce troisième tome nous reprend juste après la fin du 2e. Du coup, je vais avoir du mal à en parler sans SPOILER les deux premier.  Vous voilà avertis.  

 

Bon, ça va?  Tous ceux qui ne veulent pas savoir sont partis?  Ok.  On y va.  Donc, si vous avez lu, vous savez que Maura est partie à la fin du 2e tome.  Elle est partie à la recherche du père de Blue, qui n’est pas simplement parti dans la ville voisine.   L’école reprend et Blue se sent terriblement étrangère à tout ça, la vraie vie étant pour elle la recherche de Glendower et aux Raven Boys.   Par contre, ce roman nous montre beaucoup plus d’Adam, qui évolue dans ce roman.  Il a offert d’être les yeux et les mains de Cabeswater, lieu mythique, et apprend graduellement à communiquer avec cet endroit magique, avec l’aide de l’une des voyantes de la maison de Blue.   Il tente aussi d’accepter d’où il vient et de se définir autrement que par « l’enfant pauvre qui semble faire pitié ».

 

Dans ce tome, on voit aussi les Raven Boys autrement que comme un groupe.  On les voit deux par deux, les relations évoluent et Blue a de plus en plus peur de la fameuse prophétie qui lui dit que si elle embrasse son vrai amour, il mourra.

 

Et mon avis?  J’ai beaucoup aimé.  Ça se lit tout seul, il y a de l’action, des moments très « anti-climatiques » et on plonge de plus en plus dans un monde magique, tout en se rapprochant de Glendower et de la quête principale.  On sent qu’il y a de plus en plus de dangers autour des personnages, que ce soit en la personne de Grennsmantle, leur nouveau prof de latin ou en ces fameux « sleepers », dont l’un qu’il ne faut pas réveiller.    On sent que les fils se nouent et se dénouent graduellement… et la série se tient!  Et ça, ça me plait beaucoup.

 

Bon, ok.  Je trouve que la forêt parle un drôle de latin (bon, le mien est loin… mais ce latin est BIZARRE), qu’il y a certaines coïncidences, et le personnage de Gansey est toujours aussi difficile à comprendre pour moi.   Qu’est-il HORS de sa quête?  Je ne parviens pas à le seizer!  Mais j’adore les femmes du 300 Fox Way!

 

Bref, je commence le tome 4 tout à l’heure!

Charles à l’école des dragons – Alex Cousseau/Philippe-Henri Turin

Cet album, je le vois sur les blogs depuis une éternité.  Et je résistais.  Mais cette fois, je n’ai pas pu.  Et j’ai donc pris la version poche du superbe album « Charles à l’école des dragons ».  Toutefois, après l’avoir lu, je dois avouer que je le veux absolument en grand format!  Ces ailes doivent être magnifiquement magnifique, déployés sur deux énormes pages!

 

Selon ses parents, Charles est le plus beau dragonnet du monde, avec ses grandes ailes et ses gros pieds.   Mais à trois ans, il doit commencer l’école, pour apprendre à voler et à cracher du feu.  Et c’est la confrontation aux autres car voyez-vous, Charles, lui, aime écrire.  De la poésie.  Triste, de préférence.

 

Un bel album sur la différence, qui suscite beaucoup de questions car Charles ne trouve rien de joli, en fait.  Il n’est pas « conventionnellement agréable », comme on le disait avec des copines, malgré sa gentillesse, sa sensibilité et son amour des mots.  Il confronte un peu.  Et ça m’a beaucoup plu parce que ça oblige à voir les choses différemment.  À se questionner.  Et ça, c’est super intéressant, avec les un peu plus grands.

 

J’ai pour ma part été charmée à la fois par le texte, sa poésie, le choix du vocabulaire.  Tout de suite en l’ouvrant, j’ai eu un sourire aux lèvres.  Il y a des albums comme ça!  De plus, j’ai été fascinée par les illustrations (bon, en grand, ça doit le faire davantage… en petit c’est un peu chargé) qui sont juste magnifiques.  Je suis fan des détails, du côté grandiose de certaines planches, de la diversité des dragons.   Avec les plus grands, on a eu beaucoup de plaisir à décrire les dragons, à les qualifier d’adjectifs farfelus.

 

Bref, je suis fan… et pour être originale, c’est un coup de coeur!

 

 

Des Québécois au salon du livre de Genève!

(Photo prise sur le site du salon de Genève.  C’est à Montréal, c’est dans le quartier des spectacles, tout près de la place des arts)

 

Actuellement, à l’autre bout du monde, c’est le salon du livre de Genève.  Non seulement ma twinette Angéla Morelli, miss roman-qui-fait-du-bien-et-qui-fait-rire, y sera, mais le Québec est l’hôte d’honneur, ce qui me fait un plaisir fou… et qui me fait regretter d’avoir choisi l’an dernier comme année de différé!

 

Là, j’avais prévu vous donner plein d’auteurs présents et vous envoyer vers mes billets pour vous tenter et ne pas vous donner le choix d’aller les voir.   Mais WordPress REFUSE d’enregistrer les liens.  Du coup, bon… ya la fonction rechercher en haut à droite!  Ah oui!  Je ne vous parle que de ceux que j’ai lus… la liste n’est pas exhaustive, loin de là!

 

Joséphine Bacon – Grande poétesse québécoise, digne représentante des premières nations.  Limite un monument.

Mylène Bouchard – Auteure chez La Peuplade, je viens de finir avec délices son roman « L’imparfaite amitié ».  Beaucoup aimé!

Sophie Bienvenu – Elle ne m’a jamais déçue.  Que ce soit le percurant « Et au pire on se mariera… », l’émouvant « Chercher Sam » ou encore « Autour d’elle« , le petit dernier que j’ai a-do-ré, ses romans ne m’ont jamais déçue.  Je parles des trois ici… faut juste faire rechercher (merci WordPress)

Fanny Britt – Je vous ai parlé de « Les maisons » que j’ai adoré.  Mais Fanny Britt, c’est aussi « Jane, le renard et moi »!

Chrystine Brouillet – Très connue ici, c’est une auteure de romans policiers surtout.  J’avoue l’avoir très peu lue par contre.  Et ça fait longtemps.  Donc pas de lien.

Jacques Côté – Auteur de polars super apprécié dans le milieu.  Je n’ai lu qu’un roman de lui (Dans le quartier des agités), que j’avais bien aimé.  Mais Richard (des lectures de Richard) en parle super souvent et aime beaucoup.

NIcolas Dickner – Je vous ai parlé de « Six degrés de liberté » et de « Nikolski ».  Une écriture à découvrir, je vous le jure!

Jacques Goldstyn – Je vous ai parlé du fabuleux « L’arbragan« ?  J’adore ce que fait Goldstyn!  Allez voir, il fait une perfo, en plus!

David Goudreault – Il est là avec sa bête!  Je vous ai parlé de « La bête à sa mère« , cette petite frappe, qui nous fait rire et enrager à la fois?  À découvrir!

Marie Laberge – Je ne l’ai pas lue depuis longtemps… mais j’avais beaucoup aimé la trilogie « Le goût du bonheur » (Gabrielle, Adelaïde, Florent) il y a plusieurs années, ainsi que Annabelle.  Et bon, j’adore son théâtre!

Dany Laferrière: Il est connu depuis longtemps ici… je l’ai découvert avec « Comment faire l’amour avec un nègre sans se fatiguer » mais j’ai appris à l’aimer avec ses autres romans.  J’ai un bon souvenir de « L’énigme du retour » et « L’odeur du café« , qui parle de son enfance.

Serge Lamothe – De lui, j’ai lu « Tarquimpol » (que je ne suis pas certaine d’avoir vraiment compris en fait…) mais j’ai très envie de lire son nouveau roman, sorti récemment.  Antoine Tanguay, de chez Alto, me l’a bien vendu au dernier salon du livre!

Frédérick Lavoie – J’ai lu et aimé « Ukraine à Fragmention » (et en cherchant pour faire un lien, je réalise que je ne l’ai pas chroniqué) et de toute façon, il vient de ma région, il est sympa comme tout et pas désagréable à regarder! (Oui, je connais les arguments massue pour faire bouger les lectrices de ce blog!)

Marie-Renée Lavoie – Je vous ai parlé de « La petite et le vieux » il y a quelques années?  La petite fille qui voulait être Lady Oscar?  Et du syndrome de la vis?  Vous savez, la vis mentale sans fin? Ben elle a sorti un nouveau roman, elle va être là, et le roman est dans ma pile!

Richard Ste-Marie – Pour les amateurs de polars.  C’est l’un des rares que je nomme ici et que j’ai pas encore lu, à part dans quelques nouvelles!

Kim Thuy – Non seulement ses romans (Vi, Man, Ru) m’ont tous plu, mais rencontrer Kim Thuy est toujours, toujours un plaisir.  C’est une personne terriblement vivante et c’est communicatif!

Mélissa Verreault – D’elle, je n’ai lu que « L’angoisse du poisson rouge » (dont je ne vous ai pas parlé d’ailleurs… oups!), qui parle… d’angoisses et qui m’avait beaucoup plu.  Et dans ces temps agités, je devrais le relire d’ailleurs!

 

Vous ai-je convaincus d’aller les voir?  Qu’est-ce qui vous tente?  Qu’avez-vous lu là-dedans?

Ya du – très – bon dans la littérature de chez nous!  Testez, pour voir!

Jeune fille en Dior – Annie Goetzinger

Lors de mon passage en Europe, j’ai eu la chance de voir 2 expos sur la mode.  Du coup, quand j’ai vu cette BD, je n’ai pas résisté.  Toute façon, j’aime bien parler chiffon et voir du chiffon.  Surtout quand ce n’est pas moi qui est dans le dit chiffon.

 

Cette BD est magnifique visuellement.  J’ai oublié de prendre des photos des planches (mais si vous faites une petite recherche sur Google, vous pourrez avoir une idée) mais il se dégage une vraie impression de fluidité de ces pages.  Les couleurs sont pastel, harmonieuses et nous n’avons réellement l’impression d’entrouvrir la porte des ateliers de Christian Dior entre 1947 et 1957, année de la mort de Dior.  Quel plaisir de voir apparaître certaines des créations célèbres de cette époque!

 

Par contre, niveau histoire… c’est plutôt plat.  Nous rencontrons donc Clara, journaliste de mode pigiste qui couvre le premier défilé Dior.  Elle débarque de nulle part, est mal habillée et va faire des gaffes…  mais son parcours va l’amener à rencontrer Christian Dior et devenir l’une des Jeunes Filles en Dior, symboles de l’élégance parisienne.

 

J’ai beaucoup aimé la première partie où nous découvrons les dessous d’une maison de haute couture, avec ses divers acteurs, ses grandes fatigues et ses grandes exaltations aussi.   Par contre, la deuxième partie va à toute allure, fait un peu histoire de Cendrillon et nous éloigne du monde qui m’a tant plu.  Album à découvrir pour les images, pour l’univers Dior ainsi que pour la couleur et le mouvement.   Toutefois, ne vous attendez pas à l’histoire du siècle, ni à sortir du côté glamour!

 

C’était ma BD de la semaine et c’est chez Mo!