(Les taches, ce sont des phoques… just sayin’)
Avez-vous déjà eu l’idée d’organiser un marathon dans une toute petite ville, disons… Le Touquet Paris-Plage… en encerclant complètement la ville, empêchant donc toutes les voitures d’entrer dans la ville ou d’en sortir? Ah oui, encore mieux. Le faire en soirée, en bloquant l’entrée de tous les hôtels? Si vous y pensez… dites-vous que ça fait rager les road trippeuses qui doivent stationner la voiture au fin fond du bout du monde et qui doivent se trimballer leurs bagages. Et que ça laisse un souvenir over mitigé du Touquet, qui n’aura franchement pas été notre arrêt préféré. Mais bon, nous n’en sommes pas encore là… je ne vous ai même pas parlé des phoques!
Sachez que je suis encore une fois allée courir. Oui, oui, je le jure. Sans Angéla, qui a été beaucoup trop attirée par le joli plateau déjeuner qui nous a été apporté le matin. Mais j’ai trottiné de bon matin, je suis presque arrivée en retard pour manger mon petit déjeuner. Ceci dit, j’ai pu m’en mettre plein les yeux en regardant les grandes maisons que j’aimerais plutôt habiter… Et le paysage de la Baie de Somme., avec ses marées, est extrêmement particluier.
Pas mal, non? Sur la terrasse, au soleil, ça n’est pas mal du tout. La cour de l’hôtel. Ya pire comme vue.
Ma vue pour trottiner… encore une fois, je n’ai pas l’air super réveillée hein! Encore plus grand que ma verrière, je pense!
Petite ballade à travers la ville, on a grimpé, pour admirer la vue. On a pu voir la porte de Nevers, qui date du 16e ainsi que les tours Guillaume, qui aurait vu passer Jeanne d’Arc au 15e, alors qu’elle avait déjà 400 ans.
Porte de Nevers. On dirait qu’on passe une faille spatio-temporelle! Les tours Guillaume… mais on a pas vu le fantôme de Jeanne d’Arc!On a réussi à tout monter et tout redescendre sans se planter, tout en prenant des photos et en déconnant sur nos téléphones. C’est toujours ça de gagné. Balade au bord de l’eau… je suis en sandales… et j’ai survécu aux vilains grains de sable qui s’infiltrent partout. j’aime pas le sable entre les orteils. Oui, défenses tactiles… je sais.
On va manger au Crotoy (prononcer /krotwa/ et non /krotoj/… j’ai eu l’air niouff!) et on est ensuite partis pour voir les phoques au Hourdel, comme dans la rencontre idéale (ou presque). Déjà qu’on avait vu la maison de l’homme… il fallait voir Maurice le phoque, je dis! On est avec un groupe, avec un guide pas désagrable à regarder, malgré le fait qu’il doive avoir la moitié de mon âge!
Au Hourdel, il y a une rue. La voilà.
On va donc se balader dans la Baie de Somme à marée basse. On se retrouve dans des paysages presque lunaires, avec un vent fou, fou, fou. Incroyable de penser que dans quelques heures, des mètres d’eau recouvriront l’endroit. Ça fait presque peur. Bon, on a eu les pieds mouillés et mes espadrilles soit disant imperméables ont rencontré leur Waterloo… mais c’était magnifique et on a vu des phoques. Tout plein de phoques. Des gros, des petits, des indécis, des loups marins qui s’envoient en l’air avec tout et chacun (chacun retient ce qu’il peut des cours de biologie hein!) et des phoques gris assemblés autour du mâle dominant. Bref, c’était génial.
L’attrait du téléphone rose our Miss Morelli les cheveux dans le vent. Des Stan Smith dans l’eau ça le fait juste moyen. Parisienne, va!
Le reste de la journée et de la soirée (la ballade était en fin de pm… on fait ce qu’on peut avec les marées), je vous l’ai racontée en début de billet. On en avait tellement marre de virer en rond qu’on a fini dans le bar de l’hôtel, parce que le resto était fermé et qu’il était HORS DE QUESTION que l’on ressorte.
- Bonjour, comment peut-on aller au Best Western?
- Ah ici, on peut pas passer… mais allez à l’autre coin, là-bas et ils vont vous laisser passer! (on va à l’autre coin, après 12 détours)
- Bonjour… le Best Western, c’est par où?
- Ah mais je sais pas, je suis pas d’ici. Vous avez pas de GPS? Attendez, l’autre là-bas, je pense qu’il connaît (raté, les gens qui faisaient la circulation étaient étrangers et trouvaient qu’il y avai tbeaucoup de rues au Touquet. Et nous on trouvait que, beaucoup ou pas, elles étaient pas mal toutes barrées) (Genre, engager des gens pour orienter les gens qui connaissentn la place, c’est surfait!)
Je vous épargne le reste. Ca a duré une heure et demie. On nous a fait faire le tour de la ville. Trois fois. Pour finir par se faire dire que non, avant 10h30-45, c’était impossible d’aller à l’hôtel en voiture. Bon, 22 autres personnes nous avaient dit le contraire mais on en pouvait plus! Je vous passe l’humeur du mec qui avait des cannes pour se déplacer et qui devait marcher 1 km pour aller à son hôtel.
Entre les mojitos royaux et les verres de vin, on nous a servi des bretzels et on était bien contentes. On est comme ça, nous, on se satisfait de peu. Et on a fini la soirée un peu avinées (car à jeun), en écoutant l’orchestre de jazz du best werstern. Et on a maudit les marathons!